10.09.2010 UE 2.8. S3 Compétence 4 La pathologie bronchique La

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10.09.2010
UE 2.8. S3
Compétence 4
La pathologie bronchique
1. La bronchite aigue
La bronchite aigue : c’est l’inflammation aigue des muqueuses respiratoires.
Muqueuse respiratoire commence par le nez (où l’on respire normalement).
Elle se traduit au niveau de la bronche par un œdème de la muqueuse bronchique et une
hypersécrétion des cellules et des glandes qui se trouvent dans cette muqueuse bronchique.
Si inflammation c’est qu’il y a une perturbation des muqueuses bronchiques.
Elle est due aux infections saisonnières virales, par des bactéries (moins souvent).
= inspiration d’une substance chimique
Micro biologie :
Les virus sont nombreux, (mixovirus (également virus de la grippe),etovirus, rhinovirus, antérovirus
(digestive)…)
Bactérie : pneumocoque (responsable des plupart des bronchites).
Ces bronchites sont des affections banales, dans la plus part des cas bénine. Elles guérissent
spontanément en 7jours, pas forcement nécessité de médicaments.
Commence souvent par un rhum, picotement de la gorge, fièvre (mais pas toujours présente).
Ces symptômes qui commence par le nez, suit par la toux qui est sèche, souvent en quinte, une toux
qui aboi, qui survient au changement de position, ou changement d’une pièce.
Cette toux est sèche donc non productive = pas d’expectoration, comme si rien ne vient
Au bout de 48heures, la toux va être productive, donc moins douloureuse, qui aboi moins et qui peut
s’accompagner de crachat.
Pour une bronchite banale, 80% des personnes ne vont pas consulter -> automédication
Les bronchites sont courante dans les collectivités, saisonnière.
Exception :
Bronchites aigue accompagner de crachat striée de sang : pas inquiétant chez les personnes jeunes.
Bronchite accidentelle : nuisance pour les voies respiratoires. Syndrome persistant. (Exemple : au
bout de 3 semaines tousses toujours). Utilisation d’antibiotique et de corticoïde.
2. La bronchite chronique
Maladie qui est fréquente, qui a une évolution plus ou moins lente, qui fini toujours par conduire la
patient au stade d’insuffisance respiratoire et le décès. Commence banalement, consultation tardive
(quand les dégâts sont faits)
Maladie qui touche beaucoup de gens : 2 millions de personnes en France. Coûts de la maladie
importante (arrêt maladie, invalidité,…)
90% au moins des cas sont lié au tabagisme.
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10.09.2010
UE 2.8. S3
Compétence 4
Définition clinique (OMS) : on peut parler de bronchite chronique chez qqn qui pendant 3 années de
suites a faits au moins 3 épisodes de bronchites, et chaque épisodes se prolongeant au moins de 3
semaines.
La bronchite chronique correspond à l’inflammation chronique, persistante de la muqueuse
respiratoire qui va entrainer de façon définitive des lésions des structures bronchiques, destruction
des cils vibratiles, des glandes bronchiques. Remodelage de l’arbre respiratoire.
Inflammation chronique, remodelage des voies aériennes qui a pour conséquence un trouble
respiratoire obstructif.
Clinique : répétition d’épisode de bronchites, la toux et l’expectoration se prolonge et dure 2, 3
semaines. Dégâts causées sont irréversibles ! Il y a alors un troubles ventilatoire obstructif : respirer
plus fort, travail respiratoire plus importante car la canalisation est diminuer.
= dyspnée à l’effort. Va gêner le patient au travail, à l’activité quotidienne (monter les escaliers,…)
Perception du travail respiratoire = dyspnée à l’effort
Stade1 : travail respiratoire plus important pour contre carré le trouble obstructif
Stade2 : dyspnée d’effort. Trouble qui va provoquer à la longue une hypoxie.
Manque d’oxygène dans le sang, puisque certaines bronchioles ne s’ouvrent plus et ne laissent plus
passer l’air donc le sang sera moins riche en oxygène.
Le cœur va donc devoir « pompe plus » et provoquera à la longue une hypertension artérielle
pulmonaire. Le ventricule droit va se dilater et devenir défaillant.
Hypercapnie : augmentation du taux de gaz carbonique dans le sang. Mal tolérer par l’organisme.
La bronchite chronique est la maladie des « pauvres » : pas de confort, « moins intelligent » donc
moins qualifier donc travail physique, travail dehors toute la journée par tous les temps…
Observance des traitements est aléatoire, comprennent pas toujours des conditions thérapeutiques.
 Etre patient
 Lutter contre le tabagisme
 Banaliser, peut de gens sont sensibiliser ! (les pouvoirs publiques ne font rien, pas de
prévention, dans tous les pays d’Europe c’est pareil)
Le traitement :
Si complication, retour veineux perturbées + polyglobulie (arrive plus a transporter assez de sang en
périphérie, cause saturation en O2 basse). L’organisme va alors fabriquer plus de globule rouge :
polyglobulie compensatrice. Si plus de GR, alors encombrement, favorise les thromboses veineuses,
phlébites et donc les embolies pulmonaires. (Mort brutal)
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