Les Énergies Renouvelables

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sensibilisation
Réchauffement climatique et
Énergies Renouvelables
Cathy PACCOU
Chargée de mission Environnement GIP/FCIP
1
Planifions cette entrée en matière

Brève définition de l’énergie renouvelable

Les enjeux de leur essor :
– Les changements climatiques
– L’épuisement des ressources fossiles
– La sécurité d’approvisionnement énergétique
2
Avant tout, une définition

Énergie renouvelable :
les technologies qui permettent de produire de l'électricité ou de la
chaleur à partir de sources renouvelables

Une source d'énergie est renouvelable si le fait d'en consommer n'en
limite pas sa consommation future du fait de son épuisement ou des
dommages impliqués pour l'environnement et la société.

Les énergies renouvelables :
– des énergies de flux
– donc des énergies inépuisables

à la différence des énergies fossiles charbon, pétrole, gaz qui sont
3
disponibles sous forme de réserves limitées.
Lesquelles sont-elles ?
Les énergies les plus anciennement utilisées par l'humanité sont essentiellement tirées des éléments
SOLEIL
EAU
AIR
TERRE
Solaire photovoltaïque
Géothermie
Haute énergie
Géothermie
Basse énergie
Énergie hydraulique
Énergie marémotrice
Énergie éolienne
Énergie houlomotrice
Électricité
Solaire thermique
Chaleur/froid
Gaz
Biomasse
Carburant
4
Une réponse partielle aux
problématiques actuelles

Actuellement, l'énergie que nous consommons, pour nous
chauffer, nous déplacer et utiliser l'électricité, provient
principalement des combustibles fossiles et du nucléaire.

Pour répondre aux questions
–
–
–
–
–
d’émissions atmosphériques polluantes
d’épuisement des ressources fossiles
de sécurité d'approvisionnement énergétique
la valorisation des ressources locales
de création d'emploi
les énergies renouvelables présentent une grande
opportunité.
5
La maîtrise de la demande d’énergie

Économie d’énergie
– l’énergie la moins chère et la moins
polluante est l’énergie qu’on économise
– la maîtrise de la consommation d’énergie
équivaut à l’exploitation d’un gisement
gratuit d’énergie.

Développer les énergies renouvelables et
maîtriser la consommation
– Nécessite une prise de conscience et une
sensibilisation
6
Maîtriser son éclairage

Utiliser des ampoules à économie d’énergie

Éteindre toujours toutes les lumières dans les pièces inoccupées. On fait vite
des économies !

Nettoyer ses lampes et luminaires, c’est optimiser leur efficacité et gagner 40
% de flux lumineux.

Éviter les ampoules halogène

Faire entrer le maximum de lumière naturelle dans les pièces, en dégageant
les fenêtres et en privilégiant des murs clairs qui réfléchissent mieux la
luminosité.

Éviter la veille des appareils Hi Fi
7
Maîtriser son confort thermique

Baisser la température du chauffage de 1°C

Baisser le thermostat quand l’habitat est inoccupé et adapter la température aux
différentes pièces et périodes de la journée

Réaliser un entretien régulier du système de chauffage

Fermer les volets la nuit, soigner l’isolation thermique de son habitat


Préférer l'installation de protections solaires (volets, pare soleil,
végétation adaptée…) à la climatisation
Ventiler son logement la nuit et le matin afin de profiter de la
fraîcheur gratuite

Fermer portes et fenêtres durant le fonctionnement du climatiseur

Poser des stores à l’extérieur des fenêtres
8
Bien choisir et entretenir ses
appareils électroménagers

Choisir des appareils électroménagers de Classe A

Régler le thermostat du réfrigérateur à +5°C

Éviter de juxtaposer un appareil de production de froid avec un four

Nettoyer une fois par an la grille arrière du réfrigérateur et dégivrer

Attendre que les plats cuisinés aient refroidi avant de les mettre au réfrigérateur.




Faire fonctionner les appareils de lavage en heures creuses
Privilégier les lessives à basse température, « touche ECO » ou demi
charge
Choisir une machine à laver à forte puissance d’essorage
Éviter les cycles “intensifs” ou “spécial casseroles” du lave-vaisselle
9
Rationaliser sa consommation d’eau chaude

Préférer une douche à un bain

Adapter la puissance électrique souscrite en fonction
de la capacité du ballon d’eau chaude.

Éviter les appareils à gaz sans système d’allumage automatique du
brûleur, sans veilleuse, qui permet un gain d’énergie appréciable

Isoler thermiquement le ballon d’eau chaude sanitaire et les
canalisations s’ils sont dans un local non chauffé

Installer un chauffe-eau solaire dans sa maison individuelle.
10
Comment la planète se réchauffe-telle ?
3
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1
4
7
2
5
Problème:
les activités humaines augmentent
le taux de gaz à effet de serre
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réchauffement, désertification
filtration UV
dépérissement des forêts
Les enjeux en terme de changement
climatique : Observations au XXe siècle
+ 0,6°C
Augmentation
de la
température
moyenne
mondiale
+ 5 à 10 % + 10 à 20cm
Augmentation
des
précipitations
continentales
(hémisphère
nord)
Augmentation
du niveau
moyen des
océans
- 10 %
Réduction de la
couverture
nuageuse et
recul des
glaciers
12
montagneux
Les conséquences des
changements climatiques

Élévation du niveau de la mer

Les conséquences pour l'agriculture
– Augmentation de la salinité des eaux souterraines en bordure côtières
– Chute du degré d'humidité : effet négatif sur la germination des plantes
– Augmentation des périodes de sécheresse estivales

Les conséquences pour la nature
– l'effet de serre va engendrer un déplacement des zones climatiques vers
les pôles.
13
– appauvrissement de la biodiversité
Les phénomènes observés

Réchauffement global
entre 1,4 et 5,8 °C de
1990 à 2100

Élévation du niveau marin
de 9 à 88 cm de 1990 à
2100

Fonte des glaciers de
montagne, fragilité des
pôles nord-sud

Accentuation des
caractéristiques
climatiques
(précipitations,
sécheresse)

Répercutions sur les
écosystèmes
– Extinction d’espèces
– Terrain favorable à la
reproduction des nuisibles
14
La prise de conscience politique sur
la scène internationale
Conférence de Toronto
Sommet de Rio
FORUM
POLITIQUES
Entrée en vigueur de la convention
Conférence de Berlin
Protocole de Kyoto
Conférence de Bonn et Marrakech : fixation des
modalités d’application du protocole de Kyoto
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8
Création
du GIEC
FORUM
SCIENTIFIQUES
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0
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1
3ème rapport du GIEC : « certains aspects de
l’évolution climatique sont imputables aux
activités humaines »
2ème rapport du GIEC : « Une influence
perceptible de l’homme sur le climat »
1er rapport du GIEC: préoccupations environnementales
15
Les principaux programmes de la
France pour respecter ses objectifs
Objectif : = des émissions de GES entre 1990 et 2008-2012
Moyens :

Adoption du PNLCC en janvier 2000
– Une centaine de mesures réparties par secteur émetteurs

Plan Climat 2004
– Pour 2005 : division par 4 des émissions
– 5 actions « phares »





le Bonus-Malus, prime incitative à l’achat de voitures propres
les biocarburants
un crédit d’impôt renforcé
l’étiquette énergie
la climatisation
16
Du côté de l’épuisement des
ressources fossiles …

Les énergies fossiles ont mis des millions d'années à se
former

Une demande énergétique toujours plus forte
– Que faire si la Chine et l’Inde optent pour
le tout automobile ?
– Comment gérer efficacement l’intensification des flux maritimes
d’hydrocarbures ?
– Quels seront les impacts de notre consommation sur le climat de la
planète en 2050… quand nous serons 9 milliards de terriens ? 17
Difficile à évaluer …

Nos réserves en pétrole, gaz, charbon?

Réserves : les quantités que l'on espère extraire
des gisements et exploiter de manière rentable
dans un avenir proche.
–
–
–
–
–
connaissance géologique
performances de la technologie du moment
facteurs économiques et fiscaux
coûts d'exploitation mais aussi le prix du pétrole et les impôts et taxes
Aspects politique
 facteurs dynamiques

Réserves d'un gisement difficile à connaître avec exactitude
18
… des chiffres tout de même

Une notion couramment utilisée pour évaluer les réserves est le ratio entre
celles-ci et la consommation d’une année donnée.
– 50 ans pour le pétrole,
– 65 ans pour le gaz,
– 260 ans pour le charbon

Évolutions techniques difficiles à prévoir

Existence d'un continuum de ressources pétrolières (gisements plus difficiles
d'accès, pièges plus complexes, couches sous sel, offshore profond et très
profond, huiles extra-lourdes, sables asphaltiques, schistes bitumineux, ...)
– procédés Fischer-Tropsch
– liquéfaction du charbon
 Procédés fortement consommateurs d'énergie

limitation pour le respect des engagements de Kyoto
19
Répartition géographique

Pour le pétrole, l’essentiel des réserves (65 %) est au Moyen-Orient, une
concentration que les récentes découvertes de pétrole dans de nouvelles
zones (offshore profond du Golfe de Guinée ou du Golfe du Mexique
notamment)

Les réserves gazières, dans deux grandes régions, qui regroupent chacune
environ 35 % des ressources : le Moyen-Orient et la CEI (ex-URSS) ;

Les réserves de charbon sont assez équitablement réparties sur les différents
continents (28 % pour l’Amérique du Nord, 12 % en Europe, 23 % en exURSS, 6,2 % en Afrique et 30 % en Asie)

Les réserves d’uranium largement réparties au niveau mondial
20
Une dernière : la sécurité
d’approvisionnement énergétique

Réserves mondiales modestes et concentrées dans des pays instables
politiquement

Pétrole et gaz naturel représentent aujourd’hui les 2/3 de la consommation
mondiale d’énergie

Les réserves de pétrole prouvées se trouvent, pour les 2/3, en Arabie
Saoudite, Irak, Iran et Koweit

Au rythme actuel des productions et donc de l’épuisement des réserves, vers
2020 ces 4 pays détiendront 80% des réserves de pétrole

l’UE (Europe des 15) dépendra, pour son pétrole, à 90% de l’extérieur

Risque géopolitique lié à la localisation des réserves de pétrole
21
L’importance de la sécurité
d’approvisionnement

Rupture physique d’approvisionnement aux conséquences pour les
consommateurs:
– rupture économique ayant pour origine la volatilité des
cours des produits énergétiques sur le marché international
– revendications sociales voire des conflits sociaux
– "ruptures écologiques" (marée noire, émissions de gaz à effet de serre etc.)

La dépendance énergétique de l’Union Européenne ne cessera de
s’aggraver et son taux d’indépendance énergétique devrait passer de
50% aujourd’hui à 70 % à l’horizon 2030
22
Pour conclure sur ce point

Développer ces énergies renouvelables présente un intérêt stratégique à
long terme car:
– la production, la transformation, le transport et la consommation d’énergies
fossiles sont générateur de nuisances environnementales
– les sources d’énergies fossiles ont des réserves limitées
– l’énergie représente un poste de dépenses important

Le terrain d’action des énergies renouvelables à l’échelle des
particuliers:
– chauffage au bois dans les régions forestières
– production d’eau chaude sanitaire par capteur solaire dans les régions
ensoleillées
– production de biogaz dans les fermes d’élevage
– pompage de l’eau par éolienne
– dans toutes les régions, rurales ou urbaines, chauffage géothermique des
23
maisons ou des petits immeubles collectifs
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