
le secrétariat est hébergé par la FAO, et qui comprend 
deux fonctionnaires affectés par le gouvernement.  
Agro-écologie
La France joue un rôle prépondérant dans la promotion 
de l’agro-écologie, un nouvel ensemble de pratiques 
visant à appliquer des principes écologiques à la 
conception de systèmes alimentaires durables. Elle a 
fourni des contributions en espèces et en nature (pour 
un montant total de 
100000euros) pour le 
Symposium international 
sur l’agro-écologie pour 
la sécurité alimentaire 
et la nutrition, tenu en 
septembre 2014 à la 
FAO, à Rome, et pour les 
ateliers régionaux de suivi 
prévus en 2015. Plus de 
400 personnes venues de 
61 pays, y compris quatre 
ministres de l’agriculture (costaricain, français, japonais 
et sénégalais) ont participé au Symposium.  
Considéré comme une étape importante, le Symposium a 
élargi le débat sur les questions connexes et a contribué 
à faire reconnaître l’agro-écologie comme une pratique, 
une science et un mouvement. La France a proposé la 
création d’un réseau d’institutions de recherche sur 
l’agro-écologie, dirigé par le CIRAD et l’Institut national 
pour la recherche agronomique (INRA). Elle s’est 
déclarée favorable à la tenue d’une vaste conférence 
Internationale sur l’agro-écologie à Paris en 2016.
Soutenir la gestion et la remise en état 
des forêts 
Le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) 
finance le projet «Optimiser la production de biens et 
services par les écosystèmes boisés méditerranéens 
dans un contexte de changements globaux», dont le 
coût est estimé à 2,65 millions d’euros. Ce projet de 
coopération régionale, préparé en 2010 par le Comité 
des questions forestières méditerranéennes de la FAO - 
Silva Mediterranea, vise à promouvoir la gestion durable 
des écosystèmes forestiers et à explorer les possibilités 
de réduction des émissions liées à la déforestation et à la 
dégradation des forêts (REDD+) dans la  région. Plusieurs 
activités ont été menées avec succès sur des sites pilotes 
situés dans les pays partenaires (Algérie, Liban, Maroc, 
Tunisie et Turquie).
Les activités, coordonnées par le Plan Bleu et le 
Secrétariat de Silva Mediterranea, ont inclus des 
évaluations de la vulnérabilité au changement climatique, 
conduites en collaboration étroite avec des experts 
nationaux et internationaux. Ces analyses ont permis: i) 
d’identifier des zones susceptibles d’être plus vulnérables 
aux pressions anthropiques et au changement climatique;  
ii) de mettre en œuvre des pratiques favorisant la 
régénération, la restauration et la protection des 
écosystèmes vulnérables mais précieux. Ces activités 
facilitent la prise de décisions concernant la gestion 
adaptative des écosystèmes forestiers et les options 
stratégiques REDD+ dans la région.
Outre sa contribution financière, la France détache aussi auprès de 
la FAO un fonctionnaire pour appuyer les activités du secrétariat de 
SilvaMediterranea et du Partenariat de collaboration sur les forêts 
méditerranéennes
Renforcer la coopération dans les 
principaux domaines de recherche
Deux accords ont récemment été signés entre la FAO 
et des institutions françaises, dont le Centre français de 
recherche agronomique (CIRAD), en vue d’intensifier 
les activités conjointes dans les principaux domaines de 
recherche. Cet accord, qui sert à coordonner la stratégie 
du CIRAD avec les Objectifs stratégiques de la FAO, a 
trait à des domaines d’intérêt mutuel pour la France et 
la FAO, à savoir l’agro-écologie, l’agriculture familiale, le 
changement climatique, la nutrition, la gestion des crises, 
la transformation agroalimentaire et la santé animale. Le 
CIRAD et la FAO participent ensemble à de nombreuses 
autres initiatives telles que World Agriculture Watch, dont 
«Il est capital d’améliorer 
les systèmes agricoles et 
alimentaires si l’on veut 
créer un monde plus sain 
tant pour les individus que 
pour les écosystèmes.»
José Graziano da Silva
Directeur général de la FAO
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