La France et la FAO

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La France et la FAO
Partenariat pour une sécurité alimentaire et nutritionnelle mondiale durable
La France est depuis longtemps un partenaire fournisseur de ressources actif et généreux, qui œuvre en liaison étroite avec
la FAO pour promouvoir des objectifs communs de sécurité alimentaire et de développement agricole. L’expertise mise
à disposition par la France contribue de manière cruciale à la réalisation du mandat de l’Organisation, et le pays joue un
rôle majeur en catalysant une coopération mondiale et régionale. Les financements français soutiennent un large éventail
de programmes, centrés sur l’agriculture familiale, l’agro-écologie, le changement climatique et la résilience ainsi que la
gouvernance de la sécurité alimentaire.
Engagement mutuel en faveur de la lutte
contre le changement climatique
La France et la FAO s’efforcent de mettre le changement
climatique – ainsi que les questions relatives à
l’alimentation et à l’agriculture qui s’y rattachent – en
tête des préoccupations mondiales. Cette année, le
Dialogue stratégique du partenariat FAO-France a inclus
des débats sur les options permettant de renforcer
la résilience des systèmes alimentaires, considérée
comme un élément clé pour répondre au changement
climatique. La FAO s’est aussi engagée à produire des
connaissances et des avis techniques sur la sécurité
alimentaire et nutritionnelle et sur l’adaptation au
changement climatique dans le secteur agricole, pour
soutenir le gouvernement français qui accueillera
cette année la Conférence des Nations Unies sur le
changement climatique (COP21), en novembre.
Coopération stratégique
L’orientation stratégique du partenariat entre la France et la FAO est
définie par un accord-cadre pour la période 2012-2016, qui énonce
les domaines de coopération prioritaires, notamment:
l’amélioration de la gouvernance mondiale en matière de
sécurité alimentaire et d’agriculture
l’amélioration de la sécurité sanitaire et de la qualité
des aliments en vue d’une alimentation sûre, durable et
diversifiée
l’amélioration de la gestion et de l’exploitation des ressources
naturelles
le renforcement de la résilience des communautés vulnérables
face aux catastrophes naturelles et aux autres chocs
la diffusion et la valorisation des résultats de recherche sur
l’agriculture, la sécurité alimentaire, la nutrition, la gestion
des ressources naturelles et les politiques du secteur public
le partage et la valorisation de l’expertise et des capacités
nationales.
L’Accord est complété par un dialogue stratégique annuel depuis
2014.
Contacts
Directeur
Division de la coopération Sud-Sud et de la mobilisation
des ressources
Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et
l’agriculture
Viale delle Terme di Caracalla, 00153 Rome
Tél: +39 0657055242
Courriel: [email protected]
L’appui et les contributions de la France aux programmes et
interventions de la FAO sont fournis sous la forme de:
projets de fonds fiduciaires financés par les ministères de
l’agriculture et des affaires étrangères
projets de fonds fiduciaires financés par l’Agence Française
de Développement (AFD) et le Fonds français pour
l’environnement mondial (FFEM)
mise à disposition de personnel – avec une vingtaine
d’experts actuellement déployés dans les divers départements
et objectifs stratégiques de la FAO.
En plus de ces formes d’appui, des synergies et des
complémentarités sont recherchées auprès d’autres partenaires
fournisseurs de ressources, en fonction des domaines d’assistance.
La coopération française a aussi pour caractéristique de renforcer
la coopération et l’intégration régionales, en particulier en Afrique,
avec des plateformes mondiales telles que le Groupe consultatif
pour la recherche agricole internationale (GCRAI), le Forum mondial
sur la recherche agricole (FMRA) et la Plateforme mondiale pour le
conseil rural.
5/2015
Multiples sources d’appui
Soutenir la gestion et la remise en état
des forêts
le secrétariat est hébergé par la FAO, et qui comprend
deux fonctionnaires affectés par le gouvernement.
Le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM)
finance le projet «Optimiser la production de biens et
services par les écosystèmes boisés méditerranéens
dans un contexte de changements globaux», dont le
coût est estimé à 2,65 millions d’euros. Ce projet de
coopération régionale, préparé en 2010 par le Comité
des questions forestières méditerranéennes de la FAO Silva Mediterranea, vise à promouvoir la gestion durable
des écosystèmes forestiers et à explorer les possibilités
de réduction des émissions liées à la déforestation et à la
dégradation des forêts (REDD+) dans la région. Plusieurs
activités ont été menées avec succès sur des sites pilotes
situés dans les pays partenaires (Algérie, Liban, Maroc,
Tunisie et Turquie).
Agro-écologie
Les activités, coordonnées par le Plan Bleu et le
Secrétariat de Silva Mediterranea, ont inclus des
évaluations de la vulnérabilité au changement climatique,
conduites en collaboration étroite avec des experts
nationaux et internationaux. Ces analyses ont permis: i)
d’identifier des zones susceptibles d’être plus vulnérables
aux pressions anthropiques et au changement climatique;
ii) de mettre en œuvre des pratiques favorisant la
régénération, la restauration et la protection des
écosystèmes vulnérables mais précieux. Ces activités
facilitent la prise de décisions concernant la gestion
adaptative des écosystèmes forestiers et les options
stratégiques REDD+ dans la région.
Outre sa contribution financière, la France détache aussi auprès de
la FAO un fonctionnaire pour appuyer les activités du secrétariat de
Silva Mediterranea et du Partenariat de collaboration sur les forêts
méditerranéennes
La France joue un rôle prépondérant dans la promotion
de l’agro-écologie, un nouvel ensemble de pratiques
visant à appliquer des principes écologiques à la
conception de systèmes alimentaires durables. Elle a
fourni des contributions en espèces et en nature (pour
un montant total de
100 000 euros) pour le
«Il est capital d’améliorer
Symposium international
les systèmes agricoles et
sur l’agro-écologie pour
alimentaires si l’on veut
la sécurité alimentaire
créer un monde plus sain
et la nutrition, tenu en
septembre 2014 à la
tant pour les individus que
FAO, à Rome, et pour les
pour les écosystèmes.»
ateliers régionaux de suivi
José Graziano da Silva
prévus en 2015. Plus de
Directeur général de la FAO
400 personnes venues de
61 pays, y compris quatre
ministres de l’agriculture (costaricain, français, japonais
et sénégalais) ont participé au Symposium.
Considéré comme une étape importante, le Symposium a
élargi le débat sur les questions connexes et a contribué
à faire reconnaître l’agro-écologie comme une pratique,
une science et un mouvement. La France a proposé la
création d’un réseau d’institutions de recherche sur
l’agro-écologie, dirigé par le CIRAD et l’Institut national
pour la recherche agronomique (INRA). Elle s’est
déclarée favorable à la tenue d’une vaste conférence
Internationale sur l’agro-écologie à Paris en 2016.
©FAO
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Deux accords ont récemment été signés entre la FAO
et des institutions françaises, dont le Centre français de
recherche agronomique (CIRAD), en vue d’intensifier
les activités conjointes dans les principaux domaines de
recherche. Cet accord, qui sert à coordonner la stratégie
du CIRAD avec les Objectifs stratégiques de la FAO, a
trait à des domaines d’intérêt mutuel pour la France et
la FAO, à savoir l’agro-écologie, l’agriculture familiale, le
changement climatique, la nutrition, la gestion des crises,
la transformation agroalimentaire et la santé animale. Le
CIRAD et la FAO participent ensemble à de nombreuses
autres initiatives telles que World Agriculture Watch, dont
©FAO
Renforcer la coopération dans les
principaux domaines de recherche
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