Diapositive 1

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Mme F. 62 ans
• Atrophie multisystématisée
– Diagnostic porté en 2004
– Forme akinéto-hypertonique initiale,
tremblements secondaires
– Réfractaire à la L-Dopa ou agoniste
dopaminergique
Troubles vésico-sphinctériens et
AMS
• Atrophie multisystématisée
– Plus fréquent des syndromes parkinsoniens
atypiques (10%)
– Moyenne de vie : 9.3 ans
– Entité regroupant : syndrome de Shy-Drager, atrophie
olivo-ponto-cérébelleuse, dégénérescences
striatonigriques.
– Survenue précoce des troubles urinaires : 12 mois,
versus 12 ans pour la maladie de Parkinson
idiopathique
– Association fréquente à d’autres signes de
dysautonomie.
Troubles vésico-sphinctériens et
AMS
• Signes fonctionnels urinaires
– Signes obstructifs : 33 % (Berger, 1990) à 73 % (Bonnet, 1997)
– Incontinence : 44 % (Bonnet) à 73 % (Chandimarani, 1997)
– Résidu post-mictionnel fréquent
• Examen neuro-périnéal :
– Aréflexie orientant vers des lésions de dénervations
• Explorations urodynamiques :
– Détrusor hypoactif : 67% (Berger)
– Détrusor hyperactif associé à un trouble de la compliance : 53 %
(Bonnet)
• Fréquemment retrouvé, mais à moindre fréquence que pour la maladie de
Parkinson idiopathique
– Dyssynergie vésico-sphinctérienne : 47 % (Sakakibara, 2000)
Troubles vésico-sphinctériens et
AMS
• Explorations neurophysiologiques périnéales
– Anomalies EMG de dénervation/réinnervation du
sphincter strié urétral : atteinte du noyau d’Onuf.
– Critères précis :
• Caractère polyphasique des PUM
• Durée moyenne des PUM > 10 ms
– Sensibilité de 80 %, spécificité de 70 % pour établir le
dg de MSA
– Intérêt à renouveler l’examen si négatif
MSA
MPI
Signes irritatifs
++
+++
Signes
obstructifs
++
+
Incontinence
Précoce
Absente
RPM
>100 ml
Absent
Dénervation
périnéale
+
Absente
Hyperactivité
détrusorienne
++
+++
Hypoactivité
détrusorienne
++
+
Compliance
Altérée
Normale
Ouverture du col +++
dès la phase de
remplissage
+
DVS
+
++
Résumé clinique
• 2003 : incontinence urinaire mixte (impériosité et effort)
• 2004 :
– EMG sphincter strié : dénervation
– Cystomanométrie : hyperactivité détrusorienne
• 2006 : TVT
– Courte amélioration clinique,
– Dégradation en 6 mois (hyperactivité vésicale)
• 2007 :
– Inefficacité du Céris, mauvaise tolérance du Ditropan
– Pyélonéphrites récidivantes
– Instauration ASI : 2 à 3 / 24 heures
Résumé clinique
• 2010 :
– 3 à 4 hétérosondages intermittents par jour
– Mictions impérieuses entre les sondages
– Fuites dans un contexte d’effort
(4 garnitures par jour)
– Mauvaise tolérance
• Infections urinaires symptomatiques (1 à 2 par mois)
• Rénale : dilatation cavités rénales droites (échographie)
Résumé clinique
• 2010 : Bilan en MPR neurologique CHU
Nantes
– Persistance des fuites urinaires si HSI
propres réalisés 7 x / 24 heures
– Echec d’apprentissage des ASI propres
– Retour à domicile avec un drainage continu
par SAD, temporaire.
Bilan para clinique
• Fonction rénale
– Clairance de la créatinine sur les urines de 24
heures : 99 ml / min
• Catalogue mictionnel
– Fuites sur impériosités et contexte d’effort
– Volumes 100 et 300 ml
• BUD
43 cm H2O
B1
Capacité vésicale : 297 ml
Question posée
• Solutions thérapeutiques envisageables ?
– Hétérosondages intermittents propres par un tiers ?(mari)
– Auto/hétérosondages propres intermittents par orifice de
cystostomie continente (Monti)
• Inactivation de sa neurovessie par des injections BTX-A ?
• Geste sous-cervical associé ?
– Drainage continu par cystocath. ?
– Dérivation urinaire non continente trans-iléale associée à
une cystectomie de propreté ?
Avis du Staff
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