Radio J600

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La radio du folklore Jumétois
et de
l’Animation de ses Quartiers.
Un peu d’histoire…
 A Jumet, existe depuis plus de 633 ans, une marche
hors du commun, hors des traditionnelles marches de
l’Entre-Sambre et Meuse, reconnue avec quinze autres
marches de la région en 2012 par l’Unesco comme
Patrimoine immatériel de l’Humanité.
Il s’agit du « Tour de la Madeleine » et ses marcheurs
nommés « Madeleineux ».
Remontons le temps…
C’était en 1980…, l’époque des premières radios pirates.
 Deux Madeleineux: un tirailleur algérien-cibiste,
Claude Vander Elst, et un pèlerin-passionné du son,
Jean-Marie Bautière, qui se préparaient à vivre le
600ème anniversaire de la marche de la Madeleine de
Jumet-Heigne et qui se désolaient du peu de publicité
faite par les médias pour annoncer cet événement.
Avec un troisième comparse, Gaston Brogneaux, nos
marcheurs se lancent dans l’aventure des ondes, ainsi
naquit J600.
J comme Jumet
600 pour commémorer l’anniversaire de la
Madeleine qui en était à sa 600ème édition.
 Le 2 avril 1980, la première radio libre de la région de
Charleroi, et la seule à ce moment, diffusait sa
première émission.
 Nous n’émettions que le jeudi de 20 à 22 h
 Enfin, le dimanche 20 juillet 1980, ce fut le premier
reportage en direct sur la marche.
 Une A.S.B.L. fut créée le 28 avril 1982, un nouveau
local fut trouvé au 14bis, rue Houtart, d’autres
membres vinrent étoffer l’effectif.
 En 1988, J600 a reçu, de l’Union Culturelle Wallonne,
le Coq de Cristal, pour la qualité de ses émissions
wallonnes et la promotion en faveur de notre culture
dialectale
 Depuis 1990, le Général de la Marche de la Madeleine
et son Etat Major, décernent à J600, la médaille de
Mérite pour sa participation à la Marche.
Mais de quoi vit J600 ?
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Nous ne recevions aucun subside
Nous n’avions aucun sponsor
Nous ne faisons aucune publicité commerciale
Nos annonces pour les associations susdites sont gratuites.
Alors ?
C’est bien simple :
J600 vit:
 par la volonté et la générosité de ses auditeurs
 Depuis peu grâce au soutien de la Fédération Wallonie
Bruxelles,
 J600 essaye aussi de rentrer régulièrement des dossiers au
Fond d’Aide à la Création Radiophonique.
Comment expliquer l’intérêt que portent
tellement de personnes à J600 ?
 Pour la variété et la qualité de ses émissions?
 Pour le style qu’elle s’est choisi? (pas de publicité, peu
de dédicaces)
Peut-être mais, sans doute, aussi parce que J600
s’intéresse aux gens, aux associations qui l’entourent
 Que de fêtes, d’activités, d’initiatives n’avons nous pas
encouragés, suscitées voire organisées nous-mêmes.
Nous ? Mais qui est ce « nous » ?
 Les animateurs ? Le comité ? Dans une certaine
mesure assurément mais surtout:
 les auditeurs fidèles qui nous soutiennent depuis tant
d’années.
 Le soutien de la Fédération Wallonie Bruxelles.
Car même si notre taux d’écoute est en augmentation, il
ne faut se le cacher la crise est bien présente, les gens
ont de moins en moins d’argent.
S’adapter…
 Il y a 3 ans, un jeune animateur de 17 ans nous contacte, il
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nous demande, si nous accepterions qu’il puisse animer
une émission plus jeune dans notre radio de « vieux »
J600 poursuit sa route, évolue, s’adapte aux nouvelles
technologies.
Notre plus vieille animatrice toujours en service à 93 ans.
Nous nous sommes mis à l’internet, nous diffusons depuis
trois ans.
Nous venons de terminer de nouveaux aménagements au
studio pour le bien-être, le confort de l’animateur et de
l’auditeur.
Dans ses aménagements, nous avons fait l’acquisition d’un
logiciel d’automation nommé Jazzler et que nous essayons
de maîtriser.
Un mélange homogène?
 Ce passage n’est pas facile pour tous nos animateurs,
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l’arrivée de plus jeunes ne se fait pas sans heurts, mais avec
de la bonne volonté et du respect mutuel c’est possible.
Nous tenons compte de l’avis de nos auditeurs.
Depuis cette année, nous émettons pratiquement 24h/24h,
mais cela a un coût, des frais supplémentaires en matière de
droit d’auteur.
Radio J600 a aussi cette particularité où chaque animateur
établit son programme tout en respectant les quotas
demandés.
2013 est l’année charnière: la jeune génération est là avec
des émissions plus jeunes dés 20h.00 les lundis, mardi,
mercredi.
Le samedi de 12h.00 à 15h.00 avec un duo du groupe « B
point A ». Une Émission culturelle 100 %.
 la jeune génération est
présente en parallèle
avec la génération plus
âgée qui œuvrent avec
des vinyles, des CD, voire
encore K7, il faut dire
aussi que sur ces
enregistrement existent
de fabuleux trésors
sonores que nous
sommes seul à détenir,
mais que là aussi nous
partageons bien
volontiers avec d’autres
 Il est très important pour nos auditeurs de savoir qu’au
delà de la radio, il y a quelqu’un derrière le micro, que
ce n’est pas un robot. Qu’ils peuvent nous appeler en
cas de besoin.
Combien de fois n’avons-nous des situations délicates, et
de larmes versées, mais combien de joies aussi.
L’avenir
 c’est d’abord notre « Madeleine 2013 » avec sur le
terrain de jeunes reporters, de nouvelles technologies,
(pensez que nous en étions encore avec nos MD.)
 C’est tout simplement continuer ce que nous avons
toujours fait « pour les gens, avec les gens » qui est
sensiblement le slogan de ces journées d’études.
 Faire confiance à ces jeunes qui désirent faire de la
radio
 Recevoir régulièrement de jeunes stagiaires, nous
sommes surpris de voir leurs talents.
Les obstacles
 Combiner bénévolat et vie professionnelle.
 Les diversités de loisirs qu’offre notre société
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d’aujourd’hui.
Allier jeunesse/expérience.
Le matraquage des radios de service publique.
L’évolution croissante et rapide des nouvelles
technologies
Les ressources financières
Les incompréhensions vis-à-vis de la SABAM, des
droits d’auteurs, de la rémunération équitable.
Les avantages
 La possibilité laissée aux animateurs de programmer
leurs émissions
 La proximité avec les auditeurs, la société, les gens.
 Un lieu de rencontre.
 Une mise en avant des activités locales.
 La promotion de jeunes artistes.
 La passion
 Un œil objectif sur l’évolution de notre milieu
 Un lieu d’expression
Conclusion
 Lors de ce colloque, nous nous sommes sentis à la fois
si petit et si important.
 Capable de faire de grande choses et perdu dans la
masse.
Dans cette société en perpétuelle évolution, une
évidence:
Plus le monde médiatique évolue, plus le manque de
communication augmente.
Peut-être, que les radios locales peuvent alors jouer leur
rôle et tenter de combler un peu ce manque.
Sur notre petit morceau de terre, nous nous rendons
compte que beaucoup de choses s’organisent autant
d’un point de vue social, culturel, pédagogique alors
qu’elles sont si mal relayées par les médias.
Notre rôle est aussi de promouvoir cette transformation,
avec ouverture d’esprit.
C’est peut-être aussi ça, « faire de la radio »…
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