Transmission par voie sexuelle

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Une maladie qui touche
le système immunitaire :
le SIDA
(Syndrome
d’ImmunoDéficience
Acquise)
I. Transmission
Transmission
par voie
sexuelle
Le virus est présent dans
les sécrétions génitales, et
peut donc être transmis
lors d ’un rapport sexuel,
qu ’il soit homosexuel ou
hétérosexuel, à la faveur
des micro-lésions
engendrées par la
pénétration.
La majorité des sidéens
africains sont ainsi
contaminés lors de rapport
sexuels.
Transmission
par le sang
Transmission
materno-fœtale
Le virus étant présent
dans le sang, il peut
être transmis lors de
tout don de sang d ’un
individu à l ’autre: lors
de pratiques toximanes
(échange de seringues),
de manière accidentelle
ou lors de transfusions.
Le virus est capable de
traverser la barrière
placentaire et ainsi de
contaminer in utéro un
fœtus.
Le cas le plus fréquent
semble être toutefois lors
de l ’accouchement.
De plus le virus se
retrouve dans le lait
maternel, d ’où une
contamination lors de
l ’allaitement, cas fréquent
surtout en Afrique
Le VIH (virus de l’immunodéficience humaine) est transmis
par voie sexuelle, par voie sanguine ou au cours de la
grossesse de la mère à l’enfant
II. Structure
Le VIH appartient à
la catégorie des
rétrovirus (virus à
ARN)
III. Cellules cibles
Les
cellules
cibles
du
VIH
sont
principalement des cellules immunitaires :
Lymphocytes T4 (activateurs de la réponse
immunitaire spécifique)
Monocytes (cellules de la coagulation)
Macrophages (cellules de la phagocytose,
réponse immunitaire immédiate)
IV. Reconnaissance par le virus
Les cellules cibles possèdent des protéines membranaires
(la plus importante de ces protéines membranaires étant
CD4) auxquelles le virus s’amarre par l’intermédiaire
d’une protéine de son enveloppe (gp120), ce qui lui
permet de pénétrer dans la cellule hôte.
Les monocytes et les macrophages
jouent un rôle de véritable
réservoir, notamment dans les
ganglions lymphatiques.
Le système lymphatique est
formé par la lymphe, qui est un
liquide au même titre que le
plasma
sanguin,
et
des
vaisseaux chargés de son
transport,
les
vaisseaux
lymphatiques.
Il
contient
également un certain nombre
d'organes annexes comme la
rate, le thymus, les amygdales,
les végétations et les ganglions
lymphatiques.
La
moelle
osseuse
fait
aussi
partie
intégrante
du
système
immunitaire, car c'est elle qui
produit les cellules sanguines.
V. Mode d'action du virus
V. 1. Le VIH et la primo-infection
Pendant cette période, les symptômes se limitent le plus souvent à
ceux d’une maladie virale bénigne.
Une enzyme virale, la transcriptase inverse, transcrit l’ARN viral
en ADN dans les cellules infectées. Cet ADN est intégré au
génome de la cellule et s’exprime, permettant la reproduction
du virus sous forme de particules virales infectieuses et leur
dissémination notamment dans les organes lymphoïdes.
V. 2 . La phase asymptomatique
Deux semaines à quelques mois après la contamination, la présence
dans le sang de différents anticorps anti-VIH est décelée, le sujet est
dit alors ''séropositif pour le VIH''.
ETAPE 1 : La sélection clonale
Virus VIH
Reconnaissance
LB 1
LB 2
Les LB 1 et LB 3
ne sont pas
sélectionnés et
ne se divisent
pas.
LB 3
Le LB 2 est sélectionné
puis se divise par
mitoses successives.
Clone de LB 2
ETAPE 3 : La différenciation clonale
Clone de LB
1- Les LB 2 du clone se
différencient en plasmocytes.
Réticulum endoplasmique
granuleux
Ribosome
Noyau
Un plasmocyte est une cellule se caractérisant par un
abondant R.E.G.
Le R.E.G est la machinerie de synthèse des protéines et
notamment, pour le plasmocyte, des immunoglobulines
solubles (ou Ig) encore appelées anticorps (Ac).
Un plasmocyte peut fabriquer jusqu’à 5000
molécules identiques d’immunoglobulines par
seconde !
ETAPE 4 : La phase effectrice
1- Les virus sont
présents dans les
liquides biologiques.
Plasmocytes
Complexe immun
2- Les Anticorps sont
sécrétés par les
plasmocytes.
3- Les Anticorps neutralisent les
virus en formant un complexe
immun.
Au cours de la R.I.M.H, le taux plasmatique des Ac
augmente fortement suite à l’introduction de
l’antigène.
- Apparaissent en même temps dans le sang du sujet
contaminé des lymphocytes T cytotoxiques spécifiques
dirigés contre les cellules infectées par le VIH.
ETAPE 1 : La phagocytose
Virus
Macrophage
1- Le virus subit la
PHAGOCYTOSE
2- Certains fragments du
virus, appelés déterminants
antigéniques, sont
présentés à la surface
membranaire du
macrophage.
Le macrophage est
une C.P.A (Cellule
Présentant
l’Antigène).
La phagocytose est le prélude indispensable à la suite
des événements
ETAPE 2 : La sélection clonale
Clone de LT
8
Double Reconnaissance
LT 8
Soi modifié
1- Le LT 8 reconnaît certains
déterminants antigéniques
présentés par le macrophage
2- Le LT 8 subit une série de
MITOSES aboutissant à la
formation d’un CLONE de LT 8.
ETAPE 3 : L ’expansion clonale
ETAPE 4: La différenciation en LTc
Clone de LT 8
Différenciation
LT cytotoxique (LTC)
B- Les LTC sont les EFFECTEURS de la R.I.M.C. Ils détruisent les cellules infectées.
ETAPE 5: L’action cytotoxique des LTC
1- Le LTC reconnaît
la cellule infectée.
Granule de
perforine
3- La cellule
cible infectée est
détruite.
LTC
Cellule cible
infectée
2- La reconnaissance
est suivie de
l’exocytose des
granules de
PERFORINE.
- Pendant cette période asymptomatique de plusieurs
années, les défenses immunitaires restent actives
mais les virus continuent à se multiplier et le nombre
de lymphocytes T4 à diminuer.
LT 4
Différenciation
LT 4
LT 4
sécréteur
Le LT 4 sécréteur libère de
l’interleukine 2.
L’interleukine 2
stimule LB qui se
différencient en
plasmocyte
LT 4
L’interleukine 2
stimule LT 8 qui se
différencie LT
cytotoxique.
LT 4
sécréteur
LB
LT 8
Différenciation
Plasmocytes
LT 8 cytotoxique
(LTC)
V. 3. Le sida : phase symptomatique
En absence de traitement, le nombre des LT4 baisse et devient
insuffisant pour défendre efficacement l'organisme..
Le sida déclaré se caractérise alors par diverses maladies
opportunistes : champignon au fond de la bouche (le plus souvent),
puis maladies telles que pneumonie, tuberculose...
SIDA
Syndrome d ’ImmunoDéficience Acquise
Nombre de personnes dans le monde vivant avec le VIH en décembre 2004
39,4 millions
SIDA
Syndrome d ’ImmunoDéficience Acquise
Nombre de personnes dans le monde vivant avec le VIH en décembre 2004
39,4 millions
Nombre de nouveaux cas d ’infection à VIH en décembre 2004
4,9 millions
Nombre de décès du au VIH en 2004
3,1 millions
6 morts par minute
En 2003, 30 000 personnes vivaient avec le sida en France, où l'on
estime à 100 000 le nombre de séropositifs, et où 6000 nouvelles
contaminations sont recensées chaque année. Une personne sur
deux avec un diagnostic de sida en 2004 ignorait sa séropositivité.
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