ANGINE DE POITRINE

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ANGINE DE POITRINE
Médicaments anti-angoreux
• L’angine de poitrine
traduction
clinique
myocardique
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(angor) est la
de
l’ischémie
2
L’angine de poitrine
• Syndrome clinique
• dû à l'ischémie myocardique
• caractérisé par des épisodes
 de gêne
 d'oppression précordiale
• déclenchés classiquement par l'effort
• soulagés par:
 le repos
 l'administration de nitroglycérine sublinguale
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L’angine de poitrine
• Pas toutes les ischémie myocardique se
traduit par l’angor
• Elle peut être:
• silencieuse (asymptomatique)
ou
• se manifester uniquement par de la
dyspnée
ou
• des troubles du rythme ventriculaire
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4
L’angine de poitrine
• L’ischémie peut être due :
A l’augmentation de la consommation
d’oxygène du myocarde
A la diminution des apports
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5
L’angine de poitrine
•
•
•
•
La douleur d’angor
apparaît lorsque
les besoins en oxygène du myocarde
sont supérieurs aux apports de
circulation coronaire
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la
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Etiologie de l’angine de poitrine
• habituellement une sténose grave des
coronaires
due à l'athérosclérose
• un spasme
idiopathique
dû à la cocaïne
• plus rarement, une embolie coronaire
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7
Etiologie de l’angine de poitrine
• Des pathologies autres que
l'athérosclérose:
une sténose aortique calcifiée
une insuffisance aortique
une sténose sous-aortique hypertrophique
• peuvent être directement à l'origine d'un
angor:
en augmentant le travail cardiaque
indirectement par une coronaropathie
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Formes cliniques
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Angor instable
• Cette terminologie doit remplacer le terme
de syndrome de menace
• Actuellement une nouvelle terminologie
internationale est utilisée :
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• Le terme de syndrome coronaire aigu sans sous
décalage du segment ST regroupe 3 entité dont
le traitement est identique :
• Angor instable sans élévation des enzymes
cardiaques
• Angor instable avec élévation de la troponine
mais sans élévation des CPK = angor instable à
haute risque
• Angor instable avec élévation de la troponine et
des CPK = nécrose rudimentaire (ou IDM non
Q- Infarctus Du Myocarde )
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Angor Prinzmetal
• Correspond à un spasme sur une artère
coronaire (assez souvent la coronaire
droite) saine
ou
• le plus souvent au niveau d’une sténose
athéromateuse significative ou non
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Ischémie silencieuse
• L’ischémie myocardique d’effort ou de
repos
• peut
être
parfaitement
silencieuse
(indolore)
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Diagnostic
• Le diagnostic est basé
sur une gêne thoracique caractéristique
 déclenchée par l'effort
 soulagée par le repos
• Le diagnostic peut être confirmé
• si des changements ischémiques
réversibles de l'ECG sont observés
pendant une crise spontanée
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• Essai d'administration sublinguale de
nitroglycérine
• qui – typiquement soulage la douleur en
1,5 à 3 min
• Epreuve d'effort
• L'angiographie coronaire
• L'échocardiographie
• La scintigraphie myocardique
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Pronostic
• Les principaux risques sont:
l'angor instable
l'IDM
l'IDM récidivant
la mort subite due aux arythmies
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Pronostic
• Le taux annuel de mortalité
• est de 1,4 % chez les hommes angineux
sans antécédent d'IDM
avec un ECG de repos
une PA normaux
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Pronostic
• Ce taux s'élève
• à environ 7,5 % en cas d'HTA systolique
• à 8,4 % lorsque l'ECG est anormal
• à 12 % lorsque ces 2 facteurs de risque
sont réunis
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Pronostic
• Les lésions du tronc de l'artère coronaire
gauche
• les atteintes proximales de l'artère
interventriculaire antérieure
• indiquent un risque particulièrement élevé
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Pronostic
• La diminution de la fonction ventriculaire
• souvent mesurée par l'analyse de la
fraction d'éjection
• est un facteur pronostique défavorable,
• notamment en cas d'atteinte tritronculaire
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Pronostic
• Le pronostic
• est également corrélé aux symptômes
• il est meilleur chez les patients avec angor
léger ou modéré (stade I ou II)
• que chez ceux avec grave angor d'effort
(stade III)
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21
Pronostic
• L'âge
• est un facteur de risque majeur chez les
personnes âgées
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Traitement
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23
• Le principal but du tt est:
de prévenir
de réduire l'ischémie
d'atténuer les symptômes
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24
•
•
•
•
La maladie sous-jacente
habituellement l'athérosclérose
doit être évaluée
les facteurs de risque primaires seront
contrôlés le plus possible
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• Les fumeurs doivent cesser de fumer :
• après 2 ans d'arrêt du tabagisme
• le risque d'IDM devient égal à celui des
personnes n'ayant jamais fumé
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• L'HTA
• doit être traitée rapidement
• car même une HTA modérée augmente le
travail cardiaque
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• Un programme d'exercice physique
• insistant sur la marche à pied
améliore souvent le bien-être des patients,
réduit le risque
améliore la tolérance à l'effort
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Médicaments de l'angine de poitrine
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Bases pharmacologiques du traitement
• Théoriquement - 3 actions thérapeutiques
sont possibles :
o augmenter les apports en oxygène :
vasodilatateurs coronaires (sans intérêt en
cas de spasme)
o diminuer les besoins en oxygène du
myocarde – plus efficace
o supprimer la douleur d’angor – il ne s’agit
d’un traitement de base de l’angor
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• Les antalgiques
constituent un traitement symptomatique
pur
ne modifient pas les conditions
hémodynamiques à l’origine de la douleur
• Dans l’angor instable - le traitement vise
en plus les phénomènes thrombotiques
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31
• Trois classes de médicaments administrés
seuls ou en association,
• sont habituellement efficaces pour
diminuer les symptômes :
les nitrates
les β-bloquants
les inhibiteurs calciques
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Dérivés nitrés
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33
• Les dérivés nitrés sont utilisés pour leurs
propriétés vasodilatatrices notamment:
dans le traitement des crises angineuses
dans l’insuffisance cardiaque
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34
• Bien que la trinitrine - prototype du
groupe - soient utilisées dans la fabrication
de la dynamite
• les préparations utilisées en médecine ne
sont pas explosives
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35
• La transformation des dérivés nitrés en
NO est complexe
• Elle nécessite la présence dans le milieu
extracellulaire et intracellulaire de
molécules à groupes SH - telles que:
la cystéine
le glutathion
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Propriétés pharmacocinétiques
• Les dérivés nitrés utilisés
• sont des nitrates organiques
• qui subissent l’action des réductases
hépatiques
• L’effet de premier passage hépatique est
très important - leur biodisponibilité par
voie orale (<10%)
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• la voie sublinguale est-elle préférable
• pour obtenir des taux sanguins
thérapeutiques
• Mais dans ce cas
la durée de l’effet est brève (demi-vie très
courte) de l’ordre de 15 minutes
• la voie intra-veineuse
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Délais et durée d’action
• Trinitrine sublinguale - croquer le
comprimé
• ou en spray (pulvérisations) oral
• Débout d’action 1 à 2 minutes
• Durée d’action 30 minutes
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• La nitroglycérine sublinguale (cpr 0,5 mg)
• à la dose de 0,3 à 0,6 mg
• est le composé le plus efficace
pour l'épisode aigu
pour la prévention avant un effort
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40
• Le soulagement
est souvent spectaculaire en 1,5 à 3 min
il est complet au bout de 5 min
persiste jusqu'à 30 min
• L'administration
• peut être renouvelée 3 fois après un
intervalle de 4 à 5 min si le soulagement
initial est incomplet
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41
• Les patients
• doivent être encouragés à porter sur eux
en permanence de la nitroglycérine
• sous forme de tablettes ou d'aérosols
• à l'utiliser dès le début d'une crise d'angine
de poitrine
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• Trinitrine orale
• Débout d’action 20 minutes
• Durée d’action 30 minutes
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43
•
•
•
•
•
•
Trinitrine par voie transcutanée :
pommade
systèmes transdermiques
Cette voie
à action rapide
permet d’éviter la destruction hépatique du
premier passage
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44
•
•
•
•
La pommade à la nitroglycérine
est bien absorbée par la peau
notamment dans un environnement humide
Disponible sous forme de préparation à 2 %
(15 mg pour 2,5 cm)
• 1,25 cm sont appliqués uniformément sur la
peau de la partie supérieure du tronc ou des
bras
• toutes les 6 à 8 h
• recouverts d'un film plastique
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45
• La dose est augmentée à 7,5 cm - selon la
tolérance
• La compresse devra être retirée pendant
plusieurs heures chaque jour
pour éviter une tolérance due à une
absorption en continu
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46
• Les timbres cutanés de nitroglycérine
• fournissent un effet thérapeutique
prolongé par la libération lente du
médicament
• La réponse dépend:
de la taille du timbre
de la concentration de médicament
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47
• La capacité d'effort
• est améliorée pendant 4 h après
l'application des timbres
• mais la plupart des études ne montrent
plus d'amélioration entre la 18e et la 24e h
• Le patch doit être éliminé après 14 à 18 h
pour empêcher l'instauration d'une
tolérance
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48
• Trinitrine IV :
• la perfusion IV de trinitrine
• utilisée en unité de soins intensifs
coronariens à la phase aigue de l’infarctus
du myocarde
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49
• Trinitrine IV
• L’effet vasodilatateur artériel et veineux
• est utilisé pour le traitement de
l’insuffisance cardiaque
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50
Propriétés pharmacodynamiques
• L’action des dérivés nitrés
• s’exerce exclusivement au niveau des
cellules musculaires lisses
• comme dans les autres tissus
• les dérivés nitrés y sont dénitratés
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51
• L’oxyde nitrique (NO) qui résulte
• se fixerait sur des groupements sulfydryle
• pour former des groupements nitrosothiols
• qui activent la guanylate cyclase
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52
• La production de GMP cyclique
• induit une relaxation de la fibre lisse par:
expulsion du calcium vers l’extérieur de la
cellule
déphosphorylation des chaînes légères de
la myosine
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53
• Les dérivés nitrés relâchent tous les muscles
lisses
• Ils n’ont pas d’effet sur les muscles
squelettiques ou cardiaque
• L’action vasorelaxante s’exerce à tous niveaux :
• artériel
• artériolaire
• veineux
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54
• Il en résulte
• une réduction plus ou moins brutale de
retour veineux
• une baisse de la PA
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55
• Conséquence:
une réduction des conditions de charge
ventriculaire
une rédistribution de la circulation
coronaire vers les régions sousendocardiques - les plus sensibles à
l’ischémie
une réduction de la consommation
cardiaque en oxygène
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56
• Lors d’un traitement chronique
• les effets des dérivés nitrés sont soumis à
un phénomène de tolérance
(tachyphyllaxie)
• dans lequel intervient:
d’une part la disponibilité des composés
sulphydryles intracellulaires
d’autre part la stimulation (réactionnelle à
la baisse de la PA) du système rénine
angiotensine aldostérone
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57
Effets indésirables
•
•
•
•
Hypotension orthostatique
Rougeur du visage avec chaleur
Céphalées (par vasodilatation)
Tachycardie excessive par stimulation
baro-réflexe
• Augmentation de la tension intra-oculaire
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58
Indictions thérapeutiques
• Traitement de la crise angineuse curatif ou en préventif avant un exercice
physique:
administration sublinguale
spray de trinitrine
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59
• Traitement chronique de l’insuffisance
coronaire
efficacité limitée et non démontrée
• Les dérivés nitrés sont dans ce cas
toujours associés aux bêta-bloquants
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60
• Traitement de l’insuffisance cardiaque
aigue :
• la trinitrine par voie intra –veineuse est le
traitement de choix de l’œdème
pulmonaire pour réduire:
les pression pulmonaires
les pression de remplissage ventriculaire
gauche
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61
• La trinitrine est également fortement utilisée
• au cours des interventions de catéthérisme
cardiaque
• pour dilater les artères coronaires
ou
• lever un spasme coronaire lors des manœuvres
de:
 coronarographie
 d’angioplastie
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62
Tolérance et dépendance
• par l'épuisement des réserves tissulaires
en molécules à groupe SH
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63
• La dépendance aux dérivés nitrés
• a été mise en évidence chez les ouvriers
travaillant dans des fabriques de munitions
• la nitroglycérine et d'autre dérivés nitrés
comme le trinitrotoluène, TNT, sont des
explosifs:
• après un arrêt de travail de deux à trois
jours (privation) - des crises d'angine de
poitrine ont été observées chez certains
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64
• L'existence de cette dépendance chez les
ouvriers
• suggère la possibilité d'une dépendance
similaire chez les malades traités
• on conseille donc un arrêt progressif et
sous surveillance des dérivés nitrés
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65
• Une tolérance aux nitrates
• peut être observée - habituellement dans
les 24 h
• quand les concentrations plasmatiques
sont constantes
• Celle-ci semble causée en partie par la
déplétion en sufhydryle dans les muscles
lisses - ce qui réduit l'activation du GMP
cyclique
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66
• Du fait de la variation diurne du risque
d'IDM (incidence max tôt dans la matinée)
• il est raisonnable de prévoir une période
d'interruption des nitrates
dans l'après-midi ou
en début de soirée
• si l'état du malade le permet
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67
• Pour la nitroglycérine
• 8 h d'interruption semblent suffisantes
• L'isosorbide peut nécessiter une
interruption de 12 h
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68
Présentations pharmaceutiques
• Trinitrine ou Nitroglycérine
• Nitroderm TTS 25 mg
• Nitromint spray 1% 0,4 mg/dose; cpr
retard 2,6 mg
• Trinitrosan ampoule 5 mg/ml en éthanol
77%
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69
• Isosorbide dinitrate
• Isodinit cpr 10, 20 mg
• Maycor retard 20 mg
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70
• per os 10 à 20 mg 4 fois/j
• est efficace en 1 à 2 h
• son action persistant pendant 4 à 6 h
• La posologie initiale
peut être augmentée - si besoin est jusqu'à 40 mg 4 fois/j
• Des préparations à libération prolongée
sont également disponibles
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71
• Isosorbide mononitrate
• Olicard retard 40, 60 mg
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72
Isosorbide mononitrate
• est le métabolite actif du dinitrate
• est administré à la dose de 20 mg per os
2 fois/j
• avec un intervalle de 7 h entre la première
et la deuxième prise
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73
Isosorbide mononitrate
•
•
•
•
•
Des comprimés à libération prolongée
30 ou 60 mg/j
puis 120 mg/j
ou plus rarement - 240 mg/j au besoin
semblent être efficaces tout au long de la
journée
• sans tolérance apparente
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74
• Pentaérythritol tétranitrate
• Nitropector 20 mg
• Nitrodex Gélules
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75
Bêta bloquants
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76
Propriétés cardiovasculaires
• Effet:
chronotrope
inotrope
dromotrope
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négatif
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77
• Propriétés discutées :
• la redistribution du débit sanguin coronaire
• au profit des zones sous-endocardique du
myocarde
• où l’ischémie est la plus marquée
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78
• En pratique clinique
• tous les bêta bloquants possèdent un effet
anti-angoreux équivalent
• le pindolol (Visken) possèdent une activité
agoniste partielle (ASI) importante ralentissent moins la fréquence cardiaque
au repos
• Leur effet anti-angoreux apparaît à l’effort
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79
• Les β-bloquants
• inhibent complètement la stimulation
sympathique du coeur
• abaissent
 la pression systolique
 la fréquence
 la contractilité
 le débit cardiaques
• ce qui réduit les besoins myocardiques en O2
• augmente la tolérance à l'effort
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80
• En outre
• ils augmentent le seuil de FV
• Les besoins tissulaires en O2 étant
satisfaits par une augmentation de
l'extraction tissulaire de l'O2 du sang
capillaire
• il y a élargissement de la différence
artérioveineuse en O2 du sang systémique
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81
•
•
•
•
Ces médicaments
sont particulièrement utiles
pour réduire les symptômes
sont bien tolérés par la plupart des
patients
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82
Utilisation thérapeutique
• Quel que soit le bêta bloquant utilisé
• on doit augmenter les doses de façon
progressivement croissante
• jusqu’à l’effet thérapeutique (diminution
des crises angineuses)
• jusqu’à une bradycardie inférieure à
50/min
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83
• Le traitement par bêta bloquants
n’empêche pas la prise de trinitrine en cas
de crise douloureuse
• Au contraire
• le bêta bloquant supprime:
la tachycardie
l’effet inotrope positif réflexes observés
lors de la prise de trinitrine
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84
•
•
•
•
Un traitement bêta bloquant
ne doit jamais être interrompu brutalement
risque de rebond
avec aggravation de l’ischémie
myocardique
• du risque de mort subite (fibrillation
ventriculaire)
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85
•
•
•
•
•
Dans l’angor stable
les bêtabloquants
diminuent le nombre des crises
augmentent la tolérance à l’effort
Ils seraient sans effet sur les angors
purement spastique - qu’ils pourraient
théoriquement aggraver
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86
• Dans l’angor instable
• les bêta bloquants réduisent le risque de
survenue d’un infarctus de myocarde (de
13% selon une métaanalyse regroupant
près 5000 patients)
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87
• En prévention secondaire de l’infarctus du
myocarde
• les bêta bloquants réduisent d’environ
20% la mortalité au cours de la première
année suivant l’infarctus
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88
Antagonistes du calcium
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89
• Les antagonistes du calcium
• inhibent la pénétration des ion de Ca2+ à
travers les canaux calciques voltagedépendants (VOC)
des cellules cardiaques (contractiles et
spécialisées)
des cellules musculaires lisses (vasculaire
surtout)
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90
Il s’ensuite
• Une vasodilatation systémique et coronaire
 avec abaissement de la PA
• Une diminution de la contractilité et de la
fréquence cardiaque
• Un allongement de la conduction auriculoventriculaire
DG/Pharmacologie
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91
• Ces effets cardiaques
• sont plus ou moins compensés
• par une activation réflexe de
l’orthosympathique consécutive à
l’abaissement tensionnel
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92
• L’importance relative des effets
vasculaires et cardiaques varie selon
l’antagoniste de calcium considéré :
produits à tropisme cardiaque et
vasculaire (vérapamil, diltiazem, bépridil)
produits à tropisme vasculaire
(dihydropyridines)
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clinique
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93
• En définitive
• L’action antiangoreuse résulte surtout d’un
abaissement de la tension pariétale (effet
vasodilatateur)
• L’effet vasodilatateur coronarien permet en
outre de s’opposer aux phénomènes
spastiques
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clinique
Cours 1/2009
94
Utilisations thérapeutiques
• Dans l’angor stable
• Les antagonistes calciques:
diminuent la fréquence des crises
augmentent la tolérance à l’effort dans
tous les types d’angor stable
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Cours 1/2009
95
• Dans l’angor instable
• Même s’ils conservent un effet
symptomatique
• les antagonistes calciques évalués dans
cette indication (nifédipine et diltiazem)
• ne modifient pas l’incidence des infarctus
du myocarde
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clinique
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96
Interactions médicamenteuses
• Les bêta bloquants
• limitent la compensation réflexe des effets
cardiaques des antagonistes du calcium
• Leur association avec vérapamil, diltiazem et
bépridil est contre-indiquée
• risque de:
• bradycardie
• bloc auriculoventriculaire
• de collapsus
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97
• L’association à l’Adalate
• est - par contre - possible
• permet de contrôler des angors résistant
aux traitements habituels
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98
Les antiplaquettaires
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99
• sont essentiels
• pour s'opposer à l'agrégation des
plaquettes
• un rôle fondamental dans
la genèse de l'IDM
de l'angor instable
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100
• Des études épidémiologiques
• ont montré que l'aspirine
• qui se lie de façon irréversible aux
plaquettes
• inhibe la COX et l'agrégation plaquettaire
in vitro
• réduit l'incidence d'événements
cardiovasculaires (IDM et mort subite)
chez les patients coronaropathiques
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101
• C'est la raison pour laquelle
• de nombreux auteurs
• recommandent une administration
préventive d'aspirine à ces patients
• à la dose de 80 à 325 mg/j
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102
• Pour les patients intolérants à l'aspirine
• la ticlopidine (250 mg, 2 fois/j)
• le clopidrogel (75 mg/j) sont des
alternatives
• Ces médicaments s'opposent à
l'agrégation plaquettaire induite par
l'adénosine diphosphate
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103
• La ticlopidine
• semble être plus efficace que l'aspirine en cas
 de risque aigu d'accès ischémique transitoire
 d'ictus
 de cardiopathie ischémique
 de vasculopathie périphérique
• mais présente un risque d'inhibition de
l'hématopoïèse
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104
• L'angioplastie
• Le pontage coronaire
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105
ANGOR INSTABLE
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106
Angor instable
•
•
•
•
Insuffisance coronaire aiguë
angor de pré-infarctus
angor crescendo
syndrome intermédiaire
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107
Angor instable
• Syndrome caractérisé:
par une intensification évolutive des
symptômes angineux
par la survenue d'un nouvel épisode
d'angor au repos ou d'angor nocturne
l'instauration d'épisodes angineux
prolongés
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108
Angor instable
•
•
•
•
L'angor instable
est une urgence médicale
qui doit être traitée
dans une unité de soins intensifs
cardiologiques (USIC)
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109
• L'héparine et l'aspirine
• réduisent l'incidence de l'IDM consécutif à un
angor instable
• Le tt visant
• à réduire la formation intracoronarienne de
caillots par
 325 mg d'aspirine per os
 par l'héparine IV
• doit être institué immédiatement
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110
• Si l'aspirine n'est pas tolérée ou contreindiquée
• l'administration de 250 mg de ticlopidine 2 fois/j
• de 75 mg/j de clopidrogel
• est une alternative envisageable
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111
• La ticlopidine
• impose un monitoring à intervalles
réguliers de la formulation sanguine
• en raison d'un risque de neutropénie
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112
• Le travail cardiaque
• doit être réduit en diminuant la fréquence
cardiaque et la PA
par des β-bloquants
par la nitroglycérine IV
• ce qui rétablit l'équilibre entre la demande
cardiaque d'O2 et le débit sanguin
coronaire
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113
• Les facteurs favorisants
 p. ex. HTA, anémie
• doivent être vigoureusement traités
• Le repos au lit
• l'administration d'O2 par voie nasale
• les nitrates sont utiles
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114
• Les inhibiteurs calciques
• peuvent être utiles dans le tt de l'HTA et
d'un éventuel spasme coronaire
• Les thrombolytiques ne sont pas utiles et
parfois nocifs
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115
• Une étude clinique randomisée
• menée sur des patients présentant un
angor instable rebelle
• a montré que
• l'utilisation d'un antagoniste glycoprotéique
du récepteur plaquettaire IIb/IIIa (fragment
Fab chimérique humanisé abciximab)
• améliore le pronostic
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116
• On a montré
• que le tirofiban
• prévient les événements ischémiques
cardiaques dans
l'angor instable
l'infarctus à ondes non-Q
• D'autres antagonistes du récepteur IIb/IIIa
sont en cours d'évaluation pour les
syndromes ischémiques aigus
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117
ANGOR DE PRINZMETAL
(Angine de Prinzmetal)
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118
• Angor qui est habituellement dû au
spasme d'une coronaire de gros calibre
• est caractérisé par
une douleur au repos
un sus-décalage du segment ST pendant
les crises
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119
• La plupart des patients
• ont une sténose fixe proximale
significative
• dans au moins une artère coronaire
principale
• Un spasme se produit habituellement à
1 cm de la sténose
• s'accompagne souvent d'arythmies
ventriculaires
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120
• L'administration sublinguale de
nitroglycérine
• apporte habituellement un soulagement
rapide de l'angor de Prinzmetal
• les inhibiteurs calciques semblent très
efficaces
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121
INFARCTUS DU MYOCARDE
(IDM)
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122
• Nécrose ischémique du myocarde
• due habituellement à la réduction brutale
de la perfusion coronaire
• dans un territoire myocardique
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123
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124
Traitement
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125
• L'IDM est une urgence médicale
• le pronostic est influencé de manière
significative par:
un diagnostic
un tt rapides
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126
• L'anxiété, les troubles de l'humeur et les
attitudes de négation sont fréquentes
• Un léger tranquillisant (habituellement une
benzodiazépine)
• est souvent administré
• mais de nombreux auteurs pensent que
de tels médicaments sont rarement
nécessaires
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127
• Les mesures générales comprennent
l'entretien d'un transit intestinal normal et
la prévention de la constipation par
l'utilisation de laxatifs
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128
• La rétention urinaire
• est fréquente chez les sujets âgés,
notamment au bout de plusieurs jours
d'alitement et de tt atropinique
• Une sonde est parfois nécessaire
• mais elle est habituellement retirée
lorsque le malade peut s'asseoir ou se
lever pour uriner
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129
• Fumer doit être interdit
• régime semi-liquide de 1 500 à 1 800 cal/j
• comprenant une restriction sodée à 2 ou
3 g/j (87 à 130 mEq)
•
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130
Traitement initial
• 50 % des décès par IDM surviennent dans
les 3 à 4 h après le début des symptômes
cliniques
• le pronostic peut être influencé par le tt
adopté dans les premiers moments
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131
• Le tt initial optimal suppose
 un diagnostic rapide
 le soulagement de la douleur et de l'anxiété
 la stabilisation du rythme cardiaque et de la PA
 l'administration d'un thrombolytique quand cela
est possible
 le transport à l'hôpital par une ambulance dotée
des dispositifs permettant une surveillance en
continu du patient
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132
• L'aspirine
• doit être administrée à la dose de 160 à 325 mg
(si elle n'est pas contre-indiquée), dès
l'apparition des symptômes et 1 fois/j par la suite
- sans limitation de durée
• Il semble que la première dose soit absorbée
plus rapidement si elle est mâchée
• Son effet anti-plaquettaire réduit la mortalité à
court et long terme
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133
• L'oxygène
• est commodément administré par le biais
d'un masque facial à 40 %
de canules nasales
• au rythme de 4 à 6 l/min pendant les
premières heures
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134
• Les injections de morphine à la dose de 2
à 4 mg IV
• répétées si nécessaire
• sont très efficaces sur la douleur de l'IDM
• mais la morphine
déprime la respiration
peut réduire la contractilité myocardique
est un puissant vasodilatateur
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135
• Dans certains cas
• la douleur permanente peut également
être soulagée par la nitroglycérine
sublinguale
• au début
• ensuite en perfusion continue si
nécessaire
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136
• Traitement thrombolytique
• Dans la phase aiguë d'un IDM à onde Q
• les thrombolytiques réduisent la mortalité
hospitalière de 30 à 50 %
• quand ils sont utilisés conjointement avec
l'ASA
• améliorent la fonction ventriculaire
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137
• Plus le tt thrombolytique est précoce meilleur est le pronostic
• Les bénéfices les plus substantiels
interviennent au cours des 3 premières
heures
• mais la thrombolyse peut se montrer
efficace jusqu'à 12 h après l'IDM
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138
• Un sus-décalage du segment ST
• sélectionne les candidats au tt
thrombolytique
• Tout doit être fait pour que le temps mis de
la „ porte au bloc ” n'excède pas 30 min
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139
• Environ 50 % des patients ayant un IDM
attesté par le relevé des altérations
enzymatiques
• ne présentent pas de sus-décalage du
segment ST ou d'ondes Q
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140
• Le risque majeur d'un tt thrombolytique
• est l'hémorragie
• particulièrement l'hémorragie intracrânienne
(environ 1 %)
• Ce risque est augmenté chez les patients
> 65 ans
• mais un bénéfice évident de la thrombolyse peut
être démontré chez certains patients jusqu'à
75 ans, pesant > 70 kg, en l'absence d'HTA ou
d'antécédent d'hémorragie intracrânienne
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141
• La streptokinase
• l'anistreplase (complexe de streptokinase
et d'activateur tissulaire du plasminogène)
• l'altéplase et
• la rétéplase
• pour une administration IV
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142
• La streptokinase (1,5 million UI administrées en
30 à 60 min)
• L'altéplase est administrée en „ dosage
accéléré”(„front-loaded”)
• de 100 mg IV en 90 min - selon le schéma
suivant :
• 15 mg dans un bolus
• puis 0,75 mg/kg en 30 min (50 mg au max)
• enfin 0,50 mg/kg en 60 min (35 mg max)
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143
• On recommande
• l'administration concomitante
d'héparine IV et d'altéplase
• pour rétablir la perméabilité du vaisseau
impliqué
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144
• L'anistreplase
• est administré à la dose de 30 mg IV en
5 min
• La rétéplase
• est similaire à l'altéplase
• est administrée à la dose de 10 UI en
2 min dans un bolus, répété après 30 min
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145
• Traitement anti-thrombotique associé :
• le recours à l'héparine et le choix de la
voie d'administration dépendent
du tt thrombolytique utilisé
du risque de thrombose embolique
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146
• L'héparine IV
• est administrée en bolus au tout début
d'un tt à l'altéplase à la dose de 70 UI/kg
• avec un tt d'entretien initial de 15 UI/kg/h
environ
• ajusté de façon à maintenir le TCK à des
valeurs comprises entre 1,5 et 2 fois la
valeur de base (50 à 75 s) pour 48 h
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147
• Les antagonistes du récepteur plaquettaire
glycoprotéique IIb/IIIa
• sont actuellement en phase d'études
cliniques
• pour établir leur utilité dans les
événements ischémiques aigus
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148
• Les β-bloquants
• réduisent l'incidence de FV
• sont recommandés s'ils ne sont pas
contre-indiqués
• surtout chez les patients à haut risque
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149
• Si l'aténolol
• à la dose de 5 mg IV pendant 5 min
• suivie 10 min après d'une autre dose de
5 mg IV pendant 5 min est bien toléré
• 10 min plus tard on administre une dose
orale de 50 mg, répétée 12 h après
• on continue ensuite par des doses de
50 mg 2 fois/j ou de 100 mg/j per os
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150
• Si le métoprolol
• en 3 doses de 5 mg IV toutes les 2 min est bien
toléré
• on poursuit par des doses orales de 50 mg
toutes les 12 h
• en commençant 15 min après la dernière
dose IV
• Le tt doit continuer pendant 48 h, ensuite on
administrera des doses de 100 mg, 1 fois/j
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151
• Un effet β-bloquant exagéré
• peut être inversé
• par administration IV d'isoprotérénol (un
agoniste β-adrénergique)
• à la dose de 1 à 5 μg/min
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152
• Les inhibiteurs de l'ACE
• semblent réduire la mortalité chez les
patients présentant un IDM
• surtout
en cas d'infarctus antérieurs
d'insuffisance cardiaque
de tachycardie
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153
• Les inhibiteurs de l'ACE
• doivent être administrés plus de 24 h
après la fin du tt thrombolytique
• et compte tenu de leurs effets bénéfiques
continus
• ils peuvent être envisagés comme tt à long
terme
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154
• Les vasodilatateurs
• peuvent être utiles pour réduire de façon
appropriée le travail cardiaque
• chez certains patients présentant un IDM
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155
• La nitroglycérine IV
• est recommandée pendant les premières 24 à
48 h
• chez les patients présentant
 un IDM
 une insuffisance cardiaque
 un IDM antérieur étendu
 une ischémie persistante
 une HTA (diminuée de 10 à 20 mm Hg, mais non
jusqu'à < 80 à 90 mm Hg de pression systolique)
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156
• La perfusion
• doit être commencée à 5 μg/min et accrue
de 2,5 à 5 μg
• toutes les quelques minutes
• jusqu'à ce que la réponse désirée soit
obtenue
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