L3 ENS, Interactions entre processus écosystémiques et

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Interactions entre
processus
écosystémiques et
évolution
S. Barot
IRD, UMR 7618 (Bioemco)
http://millsonia.free.fr/
1
Plan
 Principe général
 Cas des ingénieurs des écosystèmes
 Directions de recherches
 L’hypothèse Gaïa
 Conclusion
2
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
Principe général
3
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
Traditionnellement
Ecologie évolutive
+ Flux d’individus
+ Dynamique des
populations
+ Traits d’histoire de vie
Ex Evolution des
relations proiesprédateurs
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
Ecologie des
écosystèmes
+ Flux de matière et
d’énergie
+ Traits déterminant la
production primaire
+ Adaptations aux
contraintes physiques
Ex Adaptation du
système racinaire pour
absorber les nutriments4
Mais
 Les organismes remplissent la plupart
des fonctions des écosystèmes
(en interactions avec les lois
physico-chimiques)
 Les organismes sont soumis à
l’évolution
► L’évolution influence le fonctionnement
des écosystèmes
5
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
Evolution
Feedback évolutif
Feedback
écologique
Organismes
Flux de matière
et d’énergie
Propriétés des écosystèmes
L’évolution apporte la ‘‘logique biologique’’
6
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
Exemple des plantes et de la
photosynthèse
 Sélection pour acquérir un maximum
d’énergie lumineuse
Quels traits?
+ Evolution de la chlorophylle et de l’ensemble des
enzymes nécessaires à la photosynthèse
+ Evolution de l’architecture des plantes et des
traits foliaires
7
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
Architecture des plantes
8
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
Effets évolutifs de la compétition
 Architecture
 Hauteur
9
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
Effet de l’évolution des traits
fonctionnels sur les propriétés à plus
grande échelle?
 Augmentation ou optimisation de la
production primaire?
 Augmentation de la stabilité des
écosystèmes (diminution de la variabilité
de la PP)
10
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
Apparition des architectures de type
‘‘arbre’’
Quelles contraintes?
 Contraintes mécaniques
 Contraintes hydrauliques
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L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
Apparition des architectures de type
‘‘arbre’’
Quelles réponses évolutives?
 La lignine (Dévonien – 380 Mo années)
 Des vaisseaux conducteurs efficaces
(xylème et phloème)
 Accroissement en diamètre
(cambium = méristème secondaire)
12
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
Influence sur les propriétés des
écosystèmes
 Création d’un type d’écosystème
Crée des niches écologiques
pour toutes les espèces
forestières
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
13
Influence sur les propriétés des
écosystèmes
 Influence sur les sols et la décomposition
Organismes saprophytes
Vitesse de décomposition
dans les sols
14
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
Influence sur les propriétés des
écosystèmes
 Un très grand stock de carbone
≠ production
primaire
Influence sur le climat (CO2)
Influence sur le climat (pluie)
15
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
Attention, diversification!!!
 Il subsiste des
herbacées
 L’évolution
diversifie les
stratégies
16
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
Cas des ingénieurs des
écosystèmes
Qu’est ce qu’un organisme ingénieur des
écosystèmes?
17
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
Jusqu’à présent, pas de feedback
Evolution
Organismes
Propriétés des
écosystèmes comme effets
collatéraux fortuits de
l’évolution
Flux de matière
et d’énergie
Propriétés des écosystèmes
Evolution des autres organismes
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
18
Feedback écologique positif
Evolution
Feedback
Écologique +
Organismes
+ +
Feedback évolutif
+
Flux de matière
et d’énergie
+ +
Propriétés des écosystèmes
 Sélection des traits favorisant les propriétés de
l’écosystème favorables aux organismes
19
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
Feedback écologique négatif
Evolution
Feedback
Écologique -
Organismes
Feedback évolutif
-
Flux de matière
et d’énergie
Propriétés des écosystèmes
 Contre sélection des traits favorisant les
propriétés de l’écosystème défavorables aux
organismes
20
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
Exemple du changement climatique
Réponse climatique
À long terme
Réponse évolutive
des organismes
des écosystèmes
Ecosystèmes
Grands flux
atmosphériques
et échanges de chaleur
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
21
Dans le cas d’une rétroaction positive
 L’ingénieur tire bénéfice de son activité
d’ingénieur
 Des gènes déterminent ces activités
d’ingénieurs
 Les activités d’ingénieur peuvent être
sélectionnées par l’évolution
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
22
Notion de phénotype étendu
(R. Dawkins)
Protéines
Gènes
Sélection
Phénotype
Gènes
Protéines
Activités
d’ingénieur
Sélection
Phénotype
Rétroaction
Environnement
Environnement comme phénotype
extérieur = étendu
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L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
Cas d’une activité d’ingénieur bénéficiant à
tous les individus: exoenzymes
Enzymes
Bactérie
transformant son
environnement
Petites molécules
Bactérie ne
transformant pas
son
environnement
La production d’enzyme doit avoir un coût
Comment la production d’enzymes peut-elle
être sélectionnée?
24
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
Cas d’une activité d’ingénieur bénéficiant à tous
les individus: inhibition de la nitrification
Lata 1999
Func Ecol
Savane de Lamto
Boudsocq
2009
Func Ecol
L’inhibition doit avoir un coût (production de
molécules)
Comment l’inhibition de la nitrification peut-elle
être sélectionnée?
25
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
Explication de l’évolution des comportements
altruistes?
Spatialisation de la modification de
l’environnement
Enzymes
Bactérie
transformant son
environnement
Petites molécules
Bactérie ne
transformant pas
son
environnement
 Faible distance entre la bactérie et la MO
 Faible mobilité des petites molécules
 Structuration spatiale des populations
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
Pfeiffer 2003 PNAS
26
Explication de l’évolution des comportements
altruistes?
Spatialisation de la modification de
l’environnement
 Plante pérenne en touffes
 Faibles flux de nutriments et peu de mélange
des systèmes racinaires
Thèse en cours
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
27
Cas des légumineuses et de la fixation
symbiotique
Est-ce la même situation?
 Feedback sur l’environnement moins direct
 Avantage directe
28
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
Cas des légumineuses et de la fixation
symbiotique
Pourquoi la stratégie n’a pas évolué chez toutes
les plantes?
 La spatialisation
n’est pas suffisante
 Les nonfixatrices ont un
avantage sur le
long terme
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
Jenerette 2004 Oikos
29
Cas des légumineuses et de la fixation
symbiotique
Pourquoi la stratégie n’a pas évolué chez toutes
les plantes?
 Coût important de la symbiose
+ Matière carbonée
+ Limitation par le phosphore?
 Stabilisation évolutive difficile de la
symbiose
30
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
Directions de recherche
actuelles
31
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
Optimisation de la production primaire par l’évolution?
Loreau, M. 1998. Ecosystem development explained by
competition within and between material cycles. Proc. R. Soc.
Lond. B 265:33-38.
 Raisonnement
écologique sur la
compétition
+ La plante qui
subsiste et celle qui
diminue le plus le N*
+ Qui limite le plus les pertes,
augmente le plus la production primaire
 Extrapolation à l’échelle évolutive???
32
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
Boudsocq, S., S. Barot, and N. Loeuille. 2011. Evolution of nutrient
acquisition.. . Proc. Royal. Soc London B 278:449-457.
Evolution de
l’uptake
Trade-off
avec le
turnover de la
biomasse
Modèle
analytique,
AD
33
34
Quatres cas
Fixation symbiotique
Force du trade-off
+
-
+
Explosive
R*
Tragic R*
-
CSS
Tragic R*
Trade-off
avec le
turnover de la
biomasse
35
Cas 2.1 : b - c > 0
l P - fP > 0
s → s*
αP → c/b
CSS
R* de Tilman
36
Cas 1.3 : b - c < 0
lP - fP < 0
s → +∞
αP → 1
Tragédie des
biens communs
37
Conclusion
 L’évolution n’optimise pas la biomasse ou la PP
 L’évolution minimise toujours N* : confirmation
évolutive du R*
Pourquoi pas d’optimisation de la biomasse?
38
Bizarreries
 La CSS ne dépend pas de la richesse du milieu
en nutriments
 Avec cette approche l’effet de la stratégie
sélectionnée ne rétroagit pas sur la dynamique
évolutive
Cas de la minéralisation
Cas de la fixation symbiotique
Problème de la définition de la fitness
39
Pourquoi spatialiser?
 Mise en évidence par ailleurs de l’importance de
l’espace dans l’évolution de certains traits
 La ressource n’est plus entièrement partagée
 Si un mutant s’implante localement il peut avoir
une chance de bénéficier de modifications locales
de l’environnement qu’il imposerait : rétroaction
Possibilité d’évolution de traits altruistes
40
Within- and between-cycle competitons
(Loreau 1998)
Between
Within
 Possibilité de conflit entre les 2 échelles
41
Hypothèses testées (acquisition des nutriments)
 La dispersion et l’homogénéisation donnent plus
d’importance à la within-cycle compétition : plus
d’acquisition
 L’enrichissement en nutriment devrait affecter
l’évolution de l’uptake
Retrouver les Competitors et les Stress-tolerators
de Grime?
42
La théorie CSR de Grime
 2 contraintes principales pour les plantes :
limitation par les ressources et perturbations
Ressource
Perturbations
+
+
R
-
C
-
S
43
La théorie CSR de Grime
 Idée que l’enrichissement en nutriments conduit
à différentes adaptations
Nutriment +
Competitiors
Nutriment Stress-tolerators
Croissance et
uptake élevées
Croissance et
uptake faibles
Fort turnover
Faible turnover
Peu de défenses
contre les H
Bcp de défenses
contre les H
44
Hypothèses testées (acquisition des nutriments)
 Les propriétés de l’écosystème répondent d’une
manière complexe à l’évolution en milieu
spatialisé
La disponibilité des nutriments n’augmente pas
nécessairement avec l’enrichissement en
nutriments
 Les antagonismes entre compétition locale et
régionale et la spatialisation empêche que le R*
soit atteint
45
Passage à la spatialisation
 Obliger de prendre en compte la mortalité, la
fécondité, la dispersion : IB modèle
46
Passage à la spatialisation
 Simulations
 En faisant apparaître stochastiquement des
mutants
 En partant seulement de paramètres aboutissant
à une CSS
47
Homogénéisation et dispersion
48
Effet de l’enrichissement: inputs
49
Effet sur les propriétés de l’écosystème
50
Effet sur les propriétés de l’écosystème
51
Généralisation aux autres paramètres de recyclage
52
Discussion
 R* spatialisé / non-spatialisé
L’hétérogénéité empêche que le R* soit atteint
 En milieu homogène (aquatique) devrait être
sélectionné des taux d’absorption plus élevés :
plus petites tailles? PP unicellulaires?
 L’hétérogénéité et une faible dispersion pousse
l’évolution vers un plus faible taux d’absorption
= plus d’altruisme Pourquoi?
 Stress-tolerators / Competitors
53
Perspectives
 On peut faire évoluer la minéralisation
Plantes contrôlant la qualité de la litière
Plantes stimulant la décomposition de la MO
 Effet de l’enrichissement en nutriments
De la dispersion
Des herbivores …
54
Perspectives lointaines
 Coévolution
Traits du recyclage / traits du cycle de vie
 Diversification des stratégies ?
 Perturbations
55
Optimisation de la production primaire par
l’évolution?
Schieving, F., and H. Poorter. 1999. Carbon gain in a
multispecies canopy: the role of specific leaf area and
phtosynthetic nitrogen-use efficiency in the tragedy of the
commons. New. Phytol. 143:201-211.
 Evolution de la structure verticale de la
Lumière
solaire
Hauteur
canopée
?
Surface foliaire
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
56
Compétition / sélection de groupe
 Sélection naturelle
Forte compétitivité
Faible production
 Sélection de groupe
Faible compétitivité
Forte production
Plus faible surface
foliaire
57
Pertinence de la sélection de groupe?
 Au moins un domaine : celui de l’agriculture et
de la sélection variétale
Vers une agriculture darwinienne?
+ Qui tient compte des pressions de sélection
sur les variétés sauvages
+ Qui tient compte des pressions de sélection
s’exerçant dans les agro-écosystèmes
Denison, R. F., E. T. Kiers, and S. A. West. 2003. Darwinian
agriculture: when can humans find solution beyond the research
of natural selection? Quat. Rev. Biol. 78:145-168.
58
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
Développement de l’agriculture darwinienne
 Sélection de trais permettant la durabilité
 Sélection de traits permettant l’adaptation aux
agro-écosystèmes modernes
 Sélection de traits permettant le mutualisme
 Sélection de traits ancestraux permettant de
meilleures performance en agriculture alternative
 Sélection de groupe pour créer des mélanges
spécifiques ou génétiques optimaux
59
Relation plante-sol-organisme du sol
 Relation dont dépend fortement la production primaire
 Relation dont dépend fortement la productivité
agricole et sa durabilité
60
Cas des vers de terre
 Un groupe quantitativement
important
+ Plus de 5000 espèces, dans
tous les écosystèmes
+ Fortes biomasses (jusqu’à une 1 t/ha)
et activités très intenses (tout le sol consommé en<
quelques années)
 Des effets sur les plantes généralement positifs
aux travers de nombreux mécanismes
+ Amélioration de la structure du sol
+ Minéralisation
+ Stimulation de bactéries qui produisent des
phytohormones
61
Cause ultime de l’effet positif des vers sur les
plantes?
 Effet fortuit du mode de vie et des adaptations à
ce mode de vie?
 Sélections de mécanismes spécifiques favorisant
la croissance des plantes au cours de l’évolution?
 Pour cela il faudrait que ces mécanismes aient un
avantage sélectif pour les vers
62
Apports de la modélisation
Barot, S., A. Ugolini, and F. Bekal Brikci. 2007. When do soil
decomposers and ecosystem engineers enhance plant
production? Func. Ecol. 21:1-10.
Si les vers augmentent leur biomasse par leurs activités
d’ingénieurs ils augmentent aussi la production primaire
63
Et les autres décomposeurs?
Quelles est la relation évolutive entre les microorganismes du sol et les plantes?
Utilisation en agronomie?
64
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
L’hypothèse Gaïa
Free, A., and N. H. Barton. 2007. Do evolution and
ecology need the Gaia hypothesis? Trends Ecol. Evol.
22:611-619.
65
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
Idée générale
 J. E. Lovelock 1995 The ages of Gaïa
Déesse mère des grecs
 La biosphère comme une machine
auto-régulatrice qui maintient la vie sur
terre en équilibre avec la planète
66
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
Une hypothèse plausible?
Une hypothèse utile?
67
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
Est-ce possible?
 Quels en seraient les mécanismes?
Pas de mécanisme possible
Pas d’intentionnalité !
 Métaphore utile pour montrer à quel
point l’espèce humaine a rompu
l’équilibre entre la planète et ces
habitants?
68
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
Pourtant …
 Existence d’ingénieurs des
écosystèmes
 L’évolution a façonné la capacité de
ces ingénieurs à modifier les
écosystèmes
 Cas des feedbacks positifs
69
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
Il y a-t-il des cas de feedbacks à l’échelle planétaire?
Années Trait évoluant
Réponse
environnementale
Feedback sur les
organismes
>2.5
109
Méthanogénèse
Effet de serre ↑
+ à t° faible
- à t° forte
2.2 109
Photosynthèse
O2 ↑ CH4 ↓
+ à t° forte
-à t° faible
CO2 ↓
Effet de serre ↓
+ à t° forte
- à t° faible
100 106 Altération de la
roche
(angiospermes)
3.1 109
-0
Fixation de
l’azote
N↑
PP↑
10 1030
Albédo dû aux
forêts boréales
t° boréal ↑
+ sur la forêt
boréale
70
Le feedback organisme - biosphère
existe !
 Est-il sélectionné?
 Est-il stabilisant?
 Est-il ‘‘optimisant’’?
71
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
Différentes visions de Gaïa
Optimizing gaia
Geophysiological gaia
Probable homeostatic gaia
Lucky homeostatic gaia
72
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
Conclucion
73
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
 Interactions constantes entre processus
fonctionnels et démographie
 Les organismes sont influencés par leur
environnement autant que l’inverse
 L’évolution a façonné les interactions
organismes-écosysèmes
 Les propriétés des écosystèmes sont en
parties déterminées par l’évolution
74
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
De nombreuses questions ouvertes
 Des dynamiques écologiques-évolutives
très complexes
 Problèmes de changement d’échelles
temporelles et spatiales
 Possibilité de faire des expériences?
 Utilisation en agronomie?
75
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
76
Kéfi, S., M. Rietkerk, M. van Baalen, and M. Loreau. 2007. Local
facilitation, bistability and transitions in arid ecosystems. Theor.
Pop. Biol. 71:367-379.
Kéfi, S., M. van Baalen, M. Rietkerk, and M. Loreau. 2008.
Evolution of local facilitation in arid ecosystems. Am. Nat.
172:E1-E17.
77
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
Pourquoi toutes les plantes ne fixent pas l’azote
symbiotiquement? Pourquoi la PP est elle limitée?
Menge, D. N. L., S. A. Levin, and L. O. Hedin. 2008.
Evolutionary tradeoffs can select against nitrogen fixation and
thereby maintain nitrogen limitation. Proc. Nat. Acad. Sci. USA
105:1573-1578.
 Evolution de la fixation symbiotique en tenant
compte de trade-off, adaptive dynamics
 La fixation symbiotique n’évolue pas quand
+ Les plantes ont une faible efficacité
d’utilisation de l’azote
+ Il y a peu de perte d’azote depuis un
pool non-accessible (MO)
L3 ENS, Ecos-Evol, Barot
78
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