LES FONCTIONS ÉCONOMIQUES LA PRODUCTION

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LES FONCTIONS ÉCONOMIQUES
Manuel pages 29 à 138
LA PRODUCTION (Manuel p. 29)
I NOTION DE PRODUCTION
A – LA PRODUCTION MARCHANDE
Elle correspond à tous les produits ou services mis sur le marché et dont le prix de vente est
susceptible de couvrir les coûts de production. Le prix est un terme à voir au sens large (ce peut être un droit, une
redevance, un péage, ...)
La production marchande est essentiellement le fait des entreprises et sociétés agricoles,
industrielles et commerciales qui à priori cherchent à faire du bénéfice lors de la vente.
B – LA PRODUCTION NON MARCHANDE
Elle correspond aux biens et services mis à disposition des individus, en dehors du marché habituel,
et dont le prix n'a pas forcément à couvrir le coût de production. Certains biens ou services marchands sont gratuits.
La production non marchande est essentiellement le fait des administrations publiques et institutions
sans but lucratif.
II Importance de la production marchande et non marchande (Manuel p. 32)
Qui met en œuvre la production marchande ? (% indiqués : ordres de grandeur)
Les sociétés non financières : 80 %
Les ménages (y compris entreprises individuelles) : 10 %
Les institutions financières : 6 %
Autres (entreprises d'assurance, administrations publiques et privées) : 4 %
La production non marchande est également significative dans notre société (rôle important des
associations).
A noter la difficulté des choix de l'Etat en matière de politique économique, au niveau des arbitrages entre
secteur marchand et secteur non marchand.
III LA RICHESSE NATIONALE (Manuel p. 34)
Elle est représentée par la somme des valeurs ajoutées des agents économiques producteurs. Il faut
enlever de la production totale les consommations intermédiaires pour obtenir la contribution réelle de ces agents à la
création de richesses. (VA = Production totale - CI).
Mesure de la richesse nationale : les agrégats
PIB (Produit Intérieur Brut) : ensemble des VA dégagées par les unités institutionnelles résidentes.
PNB (Produit National Brut) : ensemble des VA dégagées par les unités institutionnelles nationales.
RNB (Revenu National Brut) : ensemble des revenus des agents économiques.
DNB (Dépense Nationale Brute) : ensemble des dépenses de consommation finale et
d'investissement des agents économiques.
La mesure de ces agrégats est réalisée par les services de la Comptabilité Nationale.
Limites à la mesure de la richesse nationale
Quelques lacunes majeures :
- le travail domestique n'est pas comptabilisé (son importance est pourtant grande :
bricolage, jardinage, …).
- beaucoup d'activités parallèles échappent à la mesure (économie "souterraine" : travail au
noir, travail clandestin, sous-déclarations fiscales, trafics en tout genre, ...).
- Nuisances comptabilisées positivement ou non comptabilisées alors qu'elles ont des
conséquences négatives sur l'individu.
- Les agrégats mesurent des quantités, pas des qualités.
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LE TRAVAIL (Manuel p. 41)
I DES ASPECTS QUANTITATIFS ET QUALITATIFS
A – Quelques aspects quantitatifs
Population active : ensemble des personnes en âge de travailler, ayant ou non une activité
rémunérée (actifs occupés + chômeurs + militaires du contingent [cette catégorie devient anecdotique]). La
population active de la France est de 26 000 000 de personnes environ.
A noter que l'évolution de la population active est à voir dans le long terme. (Ex : les jeunes sont
encore nombreux à arriver chaque année sur le marché du travail, mais ça ne va pas durer. Cela vient des
générations nombreuses des années d'après-guerre jusque vers 1970. Arrivent actuellement sur le marché du travail
les classes "creuses").
Les taux d'activité influencent aussi la population active (par exemple : la baisse de l'âge de la retraite
a induit une diminution, mais le travail des femmes a induit une hausse).
La durée du travail
2 phénomènes principaux :
- tendance structurelle à la réduction de la durée du travail (jusqu'à quand ? et jusqu'à quel
niveau ?). Il semble bien qu'avec les 35 h on ait atteint un palier difficile à faire évoluer.
. allongement de la durée de vie (⇒
⇒ baisse relative du rapport entre le nombre
d'années de travail et la durée de vie moyenne.
. mise en place des retraites (âge moyen autour de 58 à 59 ans, mais ces valeurs
vont croître, du fait entre autres de la réforme des retraites de 2003 pour les fonctionnaires et de l'allongement de la
durée de vie).
. congés payés.
. baisse de la durée hebdomadaire de travail.
Causes à la fois économiques (notamment les gains de productivité sur le long
terme mais aussi effets des situations de récession, voire de crise), sociologiques (volonté de vivre en dehors du
travail, besoin de repos et congés notamment pour partir en vacances), juridiques (mises en place de tout un
arsenal juridique). Mais je le répète, cette tendance structurelle peut être remise en cause à l'avenir …
- augmentation du nombre d 'emplois à temps partiel, des emplois précaires.
B – Quelques aspects qualitatifs
1° Évolution de la répartition par âge et par sex e.
2° Féminisation de l'emploi .
3° Évolution des qualifications : à noter entre autres :
- emplois de plus en plus qualifiés (intégrant les technologies nouvelles notamment).
- emplois à dominante organisationnelle.
- emplois où la communication sous toutes ses formes prend une grande place.
II LA PRODUCTIVITÉ DU TRAVAIL (Manuel p. 50)
Définitions
Productivité moyenne du travail : quantité produite / quantité de travail utilisée.
Productivité marginale du travail : variation de quantité produite / variation de quantité de travail
utilisée.
Intérêt de la notion : juger de l'efficacité du travail, comparer avec les pays voisins, trouver les
moyens d'augmenter la productivité pour faire face à la concurrence, apprécier l'opportunité d'une embauche (pour
l'entrepreneur), ...
Raisons des gains de productivité : la quantité et la qualité du capital technique utilisé, la formation
de la main-d'œuvre, l'amélioration de l'organisation du travail et des techniques de gestion, le développement des
techniques de communication, ...
Notion de "capital humain"
On doit considérer le potentiel de travail humain comme un "capital", c'est à dire un stock de
ressources qu'il est possible d'améliorer, notamment par la formation initiale et continue (qui doit elle-même être vue
comme un investissement, et non comme une charge), mais aussi par l'accès aux soins.
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CONSOMMATION & ÉPARGNE (Manuel p. 115)
I DÉTERMINANTS DE LA CONSOMMATION ET DE L'ÉPARGNE
A - LES COMPORTEMENTS
1° La Consommation
a) Les besoins
La notion de besoin a déjà été étudiée.
Les individus ressentent des besoins (primaires, secondaires, ...) qu'ils essaient de
satisfaire.
Les besoins peuvent être classés de différentes façons. Revoir la classification de
Maslow, très intéressante.
La notion de besoin est très subjective. S'il le besoin a un aspect objectif (il faut
"manger pour vivre"), il a aussi un aspect symbolique (rêve, puissance, assimilation sociale, ...). L'acte d'achat est en
général très chargé affectivement. La technique publicitaire s'appuie en effet très largement sur ces considérations.
b) Le prix
La courbe de demande est en général une fonction inverse du prix.
La notion d'élasticité-prix permet de cerner cette réalité (voir en classe).
Remarques : la demande n'est pas toujours une fonction décroissante du prix.
- périodes difficiles (certains produits voient leur prix augmenter, mais avec
une ampleur moindre que pour d'autres produits. La consommation des 1ers cités augmente - paradoxe de "Giffen").
- la valeur des produits achetés traduit aussi un certain niveau social (penser
aux produits de luxe).
c) Le revenu
La consommation varie en fonction du revenu, c'est clair ⇒ peu de commentaires à
effectuer à ce niveau.
La notion d'élasticité-revenu permet de cerner cette réalité (voir en classe).
2° L'Epargne
Elle correspond à une partie non consommée du revenu. Elle dépend bien entendu du niveau
de revenu. Mais pas uniquement de cela (elle dépend aussi de la fiscalité, des taux d'intérêt, des possibilités de plus
value, des anticipations, ...).
Pourquoi épargner ?
Différentes formes d'épargne :
- épargne de précaution
- épargne de transaction
- épargne de constitution d'un patrimoine
- épargne spéculation
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B - LES FORMES DE CONSOMMATION
1° La consommation Individuelle
Elle est propre à chaque individu, à chaque famille. Elle évolue dans le temps. Elle comprend
l'alimentation, l'habillement, le logement, chauffage, éclairage, l'équipement ménager, les transports, les loisirs, ...
2° La consommation collective
Un certain nombre de biens et services non marchands sont mis à la disposition des individus
de manière gratuite ou à faible coût, par l'Etat et les collectivités territoriales, et par certaines associations. Cette
consommation collective est financée par l'impôt et les cotisations sociales. La croissance de la consommation
collective a été très forte depuis 1945. Nous avons vu que la tendance libérale actuelle remettait partiellement en
cause cette évolution.
C - LES DÉTERMINANTS SOCIOLOGIQUES DE LA CONSOMMATION (Manuel p. 120)
1° Le mode de vie d'une société
Chaque société est caractérisée par un mode de vie dominant, des traditions, des habitudes
de consommation et de comportement, ...
A noter un fait paradoxal en apparence du moins : les pays ont des cultures très différentes,
pourtant on assiste à une uniformisation des comportements (en grande partie la conséquence de la mondialisation
des activités et des échanges, de la puissance des USA et de leur "modèle" qu'ils imposent finalement au reste de la
planète).
2° Les groupes sociaux
En simplifiant on peut dire qu'une personne appartenant à un certain groupe social cherchera
à s'identifier à ce groupe par des pratiques de consommation voisines (phénomène plus ou moins conscient). Notion
de "groupe social signifiant" : ensemble de personnes ayant des comportements voisins dans de nombreux
domaines, et se sentant proches des personnes de ce groupe.
On ne peut pas négliger non plus l'aspect "effet d'imitation". Cette réalité est très exploitée
commercialement (penser aux publicités qui utilisent la caution d'un artiste connu).
3° Les entreprises et leur action en direction de l a demande
Deux théories s'affrontent souvent :
- celle de la "souveraineté du consommateur".
- celle de "l'aliénation du consommateur".
J. K. Galbraith a développé en la matière la notion de "filière inversée".
II LA FONCTION DE CONSOMMATION
A - L'ANALYSE KEYNÉSIENNE
La consommation est une fonction croissante du revenu, mais quand le revenu s'élève, la part de la
consommation diminue au profit de la part de l'Epargne ("loi psychologique fondamentale").
NB : connaître les notions de "propensions" à consommer et à épargner. Voir en classe.
B - LE "REVENU PERMANENT " de M. FRIEDMAN
L'individu ne consomme pas uniquement en fonction de son revenu courant, mais aussi en fonction
de ce qu'il attend comme revenu ou situation future.
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C - LE "CYCLE DE VIE" de MODIGLIANI
En résumé, les consommations ne sont pas les mêmes à tous les âges de la vie.
NB : les thèses de Friedman et Modigliani tendent à montrer que sur la longue période, la
consommation augmente finalement au même rythme que le revenu.
D- L'ÉVOLUTION ACTUELLE
De nombreux facteurs sont à prendre en compte, tant au niveau de la consommation qu'à celui de
l'épargne (déjà vu en partie plus haut) :
- l'évolution du PIB : moindre croissance du PIB signifie aussi moindre croissance des
revenus, donc de la consommation.
- l'évolution du niveau général des prix.
- la fiscalité.
- le niveau d'endettement déjà atteint.
- les taux d'intérêt et opportunités de plus-values.
- les anticipations (notamment en matière d'emploi).
- ...
Remarque : l'importance relative de l'épargne ces dernières années s'explique en grande partie par
la peur de l'avenir.
III LES CONSOMMATIONS COLLECTIVES (Manuel p. 127)
Rappel : la consommation des ménages se répartit en biens et services privés et en biens et services
collectifs.
Un bien ou service collectif se caractérise notamment par 2 aspects essentiels :
non rivalité (la consommation d'une personne ne prive pas les autres personnes).
non exclusion (la consommation collective est possible pour tous à priori).
Exemples de biens et services collectifs : infrastructures (routes, autoroutes, ponts, éclairage public,
stades, ...), émissions de radio ou de télévision, services publics au sens large (éducation, justice, santé, ...). La
consommation collective représente environ 20 % de la consommation globale des ménages.
Les biens et services publics sont fournis à la collectivité de manière gratuite, partiellement gratuite, en tout
cas à un prix dont le but n'est pas le bénéfice et sont financés essentiellement par l'Etat et les collectivités
territoriales. Les budgets de l'Etat et des collectivités en supportent donc la charge.
Problèmes posés et enjeux
- un certain gaspillage.
- comportement de "passager clandestin" (on essaie d'échapper à la redevance, à l'impôt, ... mais
on veut quand même profiter du système).
- le coût n'est pas toujours faible : ex : péages autoroutiers (souvent des sociétés privées ont une
concession d'exploitation).
- les pouvoirs publics exercent ainsi un contrôle sur des consommations sensibles (questions de
santé, port de la ceinture de sécurité, système éducatif, ...)
- l'intervention des pouvoirs publics dans les consommations collectives permet de limiter les
inégalités et a un effet redistributif.
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IV L'EVOLUTION DES MODES DE CONSOMMATION (Manuel p. 130)
La consommation évolue dans le temps sous la pression de divers critères : taux de croissance de l'économie
et des revenus, situation de l'emploi, taux d'inflation, ... La consommation subit l'influence des évolutions
démographiques, économiques, technologiques et sociologiques.
Un outil de mesure des évolutions : les coefficients budgétaires. (NB : ne pas confondre avec les
propensions à consommer). Un coefficient budgétaire représente la part relative d'une consommation dans une
consommation totale.
Les facteurs explicatifs des évolutions constatées
Phénomène de consommation de masse (rendu possible par l'élévation des niveaux de vie et par
l'ensemble des techniques au service de la vente : publicité, marketing sous toutes ses formes, crédit, ...).
Internationalisation de la croissance et mondialisation des échanges.
Evolution des prix et revenus (déjà vu).
A connaître absolument : la loi d'ENGEL (statisticien allemand, milieu du 19 ème siècle).
Résumé de la loi d'Engel : quand le revenu augmente, la consommation globale augmente.
Mais certaines consommations augmentent plus que d'autres :
* la part du revenu affectée à la consommation alimentaire baisse quand le revenu
s'accroît.
* la part du revenu affectée à la consommation de vêtements, logement, chauffage,
éclairage reste sensiblement identique.
* la part du revenu affectée à la consommation d'éducation, de loisirs, ... augmente
plus vite que le revenu.
Mise en évidence d'une typologie de produits (les biens sont finalement considérés
comme "normaux", "inférieurs" ou "supérieurs").
Facteurs techniques : exemple type : la consommation en micro-informatique, téléphones
portables, …
Facteurs démographiques et sociaux : rajeunissement ou vieillissement des populations,
modification des taux d'activité masculin et féminin, tertiairisation des activités, ...
Conclusion
Ce chapitre ne comporte pas de difficulté majeure. La compréhension des mécanismes liés à la
consommation et à son évolution sont avant tout une affaire de bon sens, d'observation des comportements dans sa
propre sphère d'activité et de vie. Quelques notions "théoriques" doivent absolument être maîtrisées : propensions,
élasticités, coefficients budgétaires. Ce chapitre est bien évidemment à relier au thème relatif à l'évolution des modes
de vie.
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LE PROGRÈS TECHNIQUE – LE SYSTÈME PRODUCTIF (Manuel p. 57)
Phénomène majeur. Causes et aspects multiples. Certains auteurs en font un élément fondamental de la
croissance économique.
I - LE PROGRÈS TECHNIQUE : Différents aspects
Au niveau des nouveaux produits (tant pour la production que pour la consommation)
Au niveau de l'organisation des activités.
Au niveau des modes de production.
A noter que de grandes époques ont été marquées par le développement technologique.
1ère révolution industrielle : fin 18ème - 19ème. Machine à vapeur, rail, fer, charbon.
2ème révolution industrielle : fin 19ème - début 20ème. Pétrole, électricité, automobile.
3ème révolution industrielle : depuis 1945. Atome, aviation, alliages.
4ème révolution industrielle : aujourd'hui et demain. Technologies de l'information et de la
communication.
SCHUMPETER Joseph 1883-1950
Économiste et sociologue autrichien, exilé aux USA au moment de la montée du nazisme,
professeur à Harvard. Se disait "fils spirituel de Marx" tout en défendant le capitalisme.
Il a proposé une interprétation originale du développement économique fondée sur l'innovation, le
progrès technique et les cycles.
II - LE PROGRÈS TECHNIQUE : ORIGINES
- La recherche et l'innovation
- l'expérience
- apprentissage
- formation
- effets de synergie
III - LE PROGRÈS TECHNIQUE : QUELQUES CONSÉQUENCES
Modification dans les conditions de la production.
Substitution de travail qualifié à un travail non qualifié.
Source de tous les maux pour les uns (destruction d'emplois, de l'environnement, des rythmes de vie, ...).
Source de tous les bienfaits pour les autres (créateur d'emplois, amélioration des conditions de vie, progrès
au niveau de la santé, ...)
⇒ quoiqu'il en soit, un effet considérable au niveau de la croissance économique :
Stimulant de la demande (voir en micro-informatique, téléphones portables, - déjà évoqué - …).
Stimulant de l'offre (on produit plus vite, mieux, en plus grandes quantités).
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IV LE SYSTÈME PRODUCTIF
Le tissu économique est constitué
multinationales, ...) aux activités très diverses, ...
de
nombreuses
entreprises
(petites,
moyennes,
grandes,
A - BRANCHES ET SECTEURS (déjà vu)
base de classification : nature de l'activité
base de classification : activité principale
B - PRIMAIRE, SECONDAIRE, TERTIAIRE ET ... QUATERNAIRE ? (classifications très
connues : Colin Clark, J. Fourastié).
Intérêt pour la simplicité. Mais ne rend pas compte parfaitement des situations.
Tendance à long terme, sans ambiguïté :
primaire, secondaire : baisse constante, jusqu'à stabilité ?
tertiaire, "quaternaire" : augmentation constante, jusqu'à quand ?
Raisons de l'évolution
Le progrès technique a libéré et libère encore de la main d'œuvre agricole.
Attrait des nouvelles activités, de l'urbanisation.
Tertiairisation de l'économie car on peut toujours produire plus et plus vite.
Les nouvelles activités sont souvent liées à l'organisation, à la communication, à l'échange
d'informations.
Moindre développement de la productivité dans le tertiaire (à relativiser. Voir pour les domaines de la
banque, de l'assurance, de la santé, du système éducatif).
C - ROLE DU SECTEUR PUBLIC
Important bien sûr, notamment en France.
1° Mise en place et financement des infrastructur es
2° Entreprises publiques et nationalisées
Importance en diminution, tendance au désengagement de l'Etat (privatisations, nécessité de
l'ouverture des marchés avec l'Europe, ... Mais rôle historique essentiel).
3° Un rôle régulateur (voir 3 ème partie du programme).
D - CONCENTRATION ET INTERNATIONALISATION (Manuel p. 76)
1° La concentration
Baisse du nombre d'entreprises
Augmentation de taille
2 aspects essentiels
Croissance interne
Croissance externe
modalités
Fusion : A + B = "AB" ou C
Absorption : A + B = A
Apport partiel d'actifs
Prises de contrôle : opérations boursières, OPA
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Causes très nombreuses
Inégalité du degré de développement des branches
- encore faible : agriculture (relativiser), certains services (coiffure, ...)
- forte : automobile, chimie, aéronautique, ... banque, assurance, ... (domaines où le
progrès technique peut se mettre en place facilement).
Rappels : la structure des marchés selon le degré de concentration :
- concurrence pure et parfaite (atomicité, homogénéité, libre entrée, transparence,
fluidité). Modèle de plus en plus théorique.
- oligopole, duopole, monopole.
- concurrence monopolistique.
- oligopsone, monopsone.
2° L'internationalisation
Mouvement sans précédent et inéluctable. Jusqu'à quand ?
Formes nombreuses :
- fusions, absorptions, prises de contrôle (voir précédemment). Ce qui est vrai au
niveau national l'est aussi au niveau international.
- accords de toute nature, création de filiales communes.
Causes et conséquences.
Causes
- liées aux coûts.
- liées aux marchés.
- loi d'évolution du capitalisme ?
- stratégie permanente de conquête.
- moyen d'imposer une certaine vision du monde ?
Conséquences
- au niveau de l'emploi bien sûr (mais il n'y a pas toujours destruction d'emplois).
- au niveau de la puissance des groupes économiques.
- accentuation de la division internationale du travail.
- la flexibilité inévitable ?
- ...
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