Hyperthermie grossesse

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A.Collin - CHU Besançon
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

Toute température ≥ 38,5 °,
Risques variables en fonction du terme : AS,
MAP, MFIU, embryopathie, fœtopathie, IMF…
Evaluer le retentissement:
◦ Maternel : DE et ICR, choc …
◦ Obstétrical : CU, MAP, RPM…
◦ Fœtal : tachy, EFNR…


Nécessite un minimum d’examens
complémentaires, pour éliminer une IU (+F)
et une Listériose.
Parfois motif de consultation, mais aussi doit
être recherchée dans certaines circonstances :
MAP, métrorragies, CU, RPM …

Interrogatoire:
◦ Date, apparition, évolution, frissons
◦ Contage familial, notion immigration, voyage récent
◦ Antécédents personnels : IU, sérologies rubéole,
toxoplasmose, vaccination (VHB)…
◦ Signes fonctionnels d’accompagnements : SFU,
digestifs, pulmonaires, ORL, gynéco (leucorrhées,
métrorragies, pertes de LA …

Examen clinique :
◦ Examen obstétrical :
 Mesure de la HU
 TV avec score de Bishop
 Spéculum : LA, leucorrhées, métrorragies, herpès,
cervicite
 ERCF et tocographie :état fœtal, CU, MAF.
◦ Examen général :




Éruption cutanée (viroses)
Polyadénopathies (Toxo, CMV, VIH)
Contact lombaire
Palpation abdominale, auscultation pulmonaire, ORL…

Examen complémentaires :
◦ Systématiques :




NFS, CRP
Hémoculture (recherche de Listéria)
ECBU
PV
◦ Fonction de l’orientation :
 Sérologies : Toxo, CMV, rubéole, VZV, VIH
 Echographie rénale, abdominale.
 EE Hb (paludisme), goutte épaisse…


Complique 1 à 2% des grossesses.
Facteur mécanique :
◦ compression par l'utérus gravide surtout à droite
par dextro-rotation de l'utérus,
◦ reflux vésico-urétéral favorisé par l'étirement des
uretères.

La progestérone :
◦ inhibe le péristaltisme des voies urinaires,
◦ diminue le tonus sphinctérien urétro-vésical :
 favorise le reflux,
 favorise la stagnation des urines.

Les œstrogènes :
◦ hyperhémie du trigone => adhérence des germes
sur l'urothélium.

Facteur chimiques :
◦ alcalinisation des urines gravidiques,
◦ glycosurie physiologique.

Forme typique :
Début brutal.
Fièvre élevée à 38,5 oscillante, AEG.
SFU
Douleur lombaire, le plus souvent droite, à
irradiation descendante et contact lombaire +
◦ ± MAP = Contractions utérines avec modifications
cervicales.
◦
◦
◦
◦

Autres formes cliniques :
Début progressif.
Signes peu intenses.
Fièvre modérée, isolée (souvent intermittente).
Signes digestifs d'accompagnement.
Hématurie, pyurie isolée => fausse protéinurie (< 1
g/l).
◦ => ECBU devant toute douleur abdominale.
◦
◦
◦
◦
◦

Biologie
◦ Groupe rhésus, RAI, NFS-plaquettes, fibrine (VS sans
intérêt pendant la grossesse).
◦ Ionogramme sanguin, uricémie, urée, glycémie ++

Bactériologie
◦ ECBU avec antibiogramme
 Gram - : Escherichia coli, plus rarement Protéus
mirabilis,Klebsielles, Serratia ou Entérobacter,
 Gram + possible : Entérocoque, Streptocoque B,
Staphylocoque
◦ Hémocultures, Si T°C > 38,5° ou si < 36,5° ou en cas
si frissons
◦ Prélèvements vaginaux.

Echographie rénale
◦ Dilatation physiologique des voies urinaires (droite
+++).
◦ Recherche une dilatation anormale évoquant un
obstacle du haut appareil, la présence d'un foyer
parenchymateux.

Retentissement fœtal
◦ Echographie obstétricale : croissance fœtale, bien
être fœtal, insertion placentaire.
◦ RCF et tocographie

Maternelles
◦ Septicémie
 - La plus fréquente des complications infectieuses.
 - Favorisée par l'existence d'un obstacle.
 - Risque de choc septique si bacille Gam- .
◦ Pyélonéphrite gravido-toxique
 - Exceptionnelle.
 - Altération de l'état général grave + collapsus oligoanurique + ictère.
◦ Récidives
 En fin de grossesse, suites de couches ou ultérieurement.
 ECBU mensuel => fin de grossesse.

Néphrite interstitielle chronique
◦ Avec apparition progressive d'une insuffisance
rénale chronique et d'une hypertension artérielle.

Autres
◦
◦
◦
◦
◦
-
Phlegmon périnéphrétique.
Pyonéphrose.
Nécrose papillaire (+++ si diabète).
Maladie thromboembolique.
Insuffisance rénale transitoire

Fœtales
◦ Accouchement prématuré (20 %):
 Surtout si fièvre.
 Même en cas d'infection urinaire asymptomatique.
◦ Mort périnatale :
 Par l'infection, la fièvre et la prématurité.
 Surtout si forme haute non ou tardivement traitée.
◦ Hypotrophie :
 Surtout si infection chronique asymptomatique.
 NB : L'infection urinaire augmente le risque de toxémie
gravidique.

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
Urgence, hospitalisation en maternité (PMF)
Repos strict au lit en décubitus latéral gauche.
Antibiothérapie :
◦ Biantibiotéhrapie par C3G et un aminoside (48 heures )
puis relai per os selon l’antibiogramme après 48H
d’apyrexie et pendant 3 semaines.
◦ Contrôle de l’ECBU 48H après puis mensuelle.




Antalgique, antipyrétique
Boisson abondante 2l/j
Si CU +++, Tocolyse si le rythme cardiaque fœtal
est normal.
Drainage des urines (obstacle +++)

Maternelle
◦
◦
◦
◦
◦

Diurèse des 24 h.
Tamisage des urines.
ECBU 48 h après le début du traitement.
Ionogramme, créatininémie, NFS, CRP.
ECBU après l'arrêt des antibiotiques, puis ECBU
mensuel.
Fœtale
◦ Rythme cardiaque fœtal 2 x/j


Sa fréquence est de 0,15 à 2 /1000.
Son incidence est identique au cours des
trois trimestres de la grossesse.
Au cours du 1° trimestre:

◦
◦
◦
Le diagnostic est facile.
Le pronostic maternel et fœtal sont excellents
Les symptômes sont semblables à ceux en dehors
de la grossesse.
Au cours du 2° et 3° trimestre:

◦
◦
◦
L’appendicite aigue est grave.
Le taux d’erreur diagnostic peut atteindre 42%.
Les signes cliniques sont modifiés du fait du
volume de l’utérus :
 Signe évocateur, douleur fixe au point de Mac Burney
en DLG.
 Vomissements,
 Hyperthermie 38°C , 38,5°C, inconstante,
 Langue saburrale,
 Abdomen respirant moins bien à droite,
 Défense souvent absente




NFS: Hyperleucocytose physiologique,
CRP augmentée
ECBU négatif
Echographie +++, montre une appendice
épaissie, augmentée de volume et un
épanchement abdominal.





Colique néphrétique droite
Torsion d’annexe
Pyélonéphrite
Nécrobiose de fibromes
Cholécystite aigue
Maternelles:
Graves, risqué de perforation = péritonite
Mortalité maternelle quasi nulle
 Fœtale:
Risque infectieux par voie hématogène
Mortalité de 35% en cas de péritonite, contre
1,8%.
Risque d’avortement, d’acc prématuré =17%


Avant 36-37 SA :
◦ 1°trimestre : incision de Mac Burney, cœlioscopie
possible jusqu’à 20 SA
◦ 2° et 3° trimestre : MSO
 + AB 8 j à visée Gram – et anaérobie
 + Tocolyse après 28 SA

Après 36-37 SA :
◦ Césarienne puis appendicectomie
◦ MSO
◦ +AB 8 j à visée Gram – et anaérobie




Maladie infectieuse causée par l’ingestion
d’aliments contaminés par la bactérie Listéria
monocytogènes (BG+).
Gravité liée à la transmission fœtale.
L’incidence chez les femmes enceintes est
estimée à 12/100 000.
En France, 270 cas ont été signalés en 1999 ,
incidence de 4,4 cas/million d’habitants
◦ 204 cas d’infection non maternofœtale
◦ 66 cas d’infection maternofœtale (24 %),
◦ soit une incidence de 0,09 cas/1 000 grossesses.

Recommandations pour les personnes à risque :
L. monocytogenes résiste au froid mais est sensible à la chaleur
Éviter les aliments à risques
Éviter de consommer des fromages au lait cru (ainsi que le fromage vendu râpé)
Éviter la consommation de poissons fumés, de coquillages crus, de surimi, de tarama, etc.
Éviter de consommer crues des graines germées telles que les graines de soja
Éviter les produits de charcuterie cuite tels que les rillettes, pâtés, foie gras, produits en gelée, etc.
Pour les produits de charcuterie type jambon, préférer les produits préemballés qui présentent moins de
risque d 'être contaminés.

L. monocytogenes est ubiquiste, les aliments sont contaminés par contact avec l'environnement :
Enlever la croûte des fromages
Laver soigneusement les légumes crus et les herbes aromatiques
Cuire les aliments crus d 'origine animale (viande, poissons, charcuterie crue telle que les lardons)
Afin d 'éviter des contaminations croisées (d 'un aliment à l 'autre)
Conserver les aliments crus (viande, légumes, etc.) séparément des aliments cuits ou prêts à être
consommés
Après la manipulation d 'aliments non cuits, se laver les mains et nettoyer les ustensiles de cuisine qui ont
été en contact avec ces aliments.

Les règles habituelles d'hygiène à respecter :
Les restes alimentaires et les plats cuisinés doivent être réchauffés soigneusement avant consommation
immédiate
Nettoyer fréquemment et désinfecter ensuite avec de l 'eau javellisée son réfrigérateur
S'assurer que la température du réfrigérateur est suffisamment basse (4°C)
Respecter les dates limites de consommation
L' antibioprophylaxie pour les personnes ayant consommé un aliment contaminé par L. monocytogenes
n'est pas préconisée du fait de la rareté des cas par rapport à l 'exposition: consultation sans délai
devant une fièvre isolée ou associée à des maux de tête dans les 2 mois après la consommation d 'un
aliment contaminé.


L’alimentation est le facteur majeur de
contamination.
Le nouveau-né est infecté, soit :
◦ par voie hématogène dans 90 % des cas, à la suite
d’une bactériémie de la mère, avec colonisation du
placenta où se forment de multiples abcès ;
◦ par voie ascendante par contamination du liquide
amniotique,
◦ Lors du passage de la filière génitale (< 10 % cas)

Dans la forme typique, 3 phases successives:
◦ Phase d’état : fièvre isolée, S pseudogrippal,
douleur lombaire, signes pharyngés.
◦ Phase de latence : les signes disparaissent, dure 1 à
2 semaines et contemporaine de la réplication virale
chez le fœtus.
◦ Phase d’invasion : tableau sévère avec fièvre
maternelle et complications fœtale.

Fœtales :
◦
◦
◦
◦
◦

Avortement spontané
MFIU
Chorioamniotite 2 et 3 T
Infections néonatales sévères (mortalité 50 à 75 %)
Méningite purulente (95 %)
Maternelle :
◦ Infection banale

En cours de grossesse :
◦ Hémocultures systématiques en cas de fièvre
inexpliquée. Débuter AB au moindre doute.

Accouchement et suspicion d’IMF :
◦
◦
◦
◦
◦
Hémocultures (T° > 38)
Prélèvement vaginal et ECBU
Placentoculture
Anapath placenta (granulomes infectieux)
Prélèvements fœtaux

Antibiothérapie :
◦ Association aminopénicilline et aminoside.
◦ Amoxicilline 2×3 g/j + aminoside 3mg/kg/j
pendant 5 jours, lorsque le diagnostic est
confirmé.
◦ Poursuivi à la même posologie pendant 4 semaines
voir jusqu’à l’accouchement.
◦ En cas d’allergie : macrolides.


Enquête environnementale épidémiologique
Déclaration obligatoire






Maladie le plus souvent bénigne,
Mais forme congénitale => atteintes fœtales et
néonatales parfois sévères
France: rare pays où dépistage systématique début
de grossesse et séroconversion en cours de
grossesse.
Contamination en cours de grossesse : viande
contaminée +++
 Séroprévalence : 20% et 75%
 Séroconversions : 5,4 à 13,2/1000 en 1995


Toxoplasma Gondii : protozoaire flagellé,
parasite unicellulaire.
Cycle parasitaire :
◦ Hôte définitif : chat, fèces => oocystes ;
contamination des herbivores (viande) et homme
par ingestion d’aliments souillés.
◦ Hôtes intermédiaires : vertébrés homéothermes
 Contamination par ingestion du toxoplasme
 Infection macrophages, dissémination par parasitémie
(asymptomatique++, fièvre asthénie, ADP)
 Kystes => les tissus cibles (muscles, SNC)
 Atteinte placentaire et tissus fœtaux
Stade invasif
HOMME ou
MAMMIFÈRE
Equilibre
immunité-parasite




Le diagnostic de toxoplasmose maternelle = mise
en évidence d’une séroconversion.
Dosage des IgM : positifs en quelques jours, pic à
2,3 mois puis  (+ mois voir années, sérologie ?)
Dosage des IgG : positifs quelques semaines, pic à
2,3 mois puis + à vie (immunité permanente).
Test d’avidité des IgG spécifiques : en cas de
sérologie douteuse du fin 1erT et sans antériorité.
Seuil variable en fonction des labos (en gal, seuil >
0,3 ou 30% => infection de plus de 4 mois).

Le risque de transmission verticale augmente
avec l’âge gestationnel :
◦
◦
◦
◦
≤ 16 SA
=5%
16 – 25 SA = 20 %
26 – 34 SA = 50 %
≥ 35 %
= 80 %





1/1000 naissance en France
Risque de transmission  au cours de la grossesse (mais
sévérité de l’atteinte fœtale  en parallèle)
◦ 15% au 1er trim. (2% si traitement) (mort in utero)
◦ 30% au 2ème trim. (7% si traitement) (séquelles +++)
◦ 60% au 3ème trim. (21% si traitement) (lésions SNC
rares)
80% des formes congénitales asymptomatiques à la naissance
Symptomatique dans 10 à15 % : avec calcification intra
cérébrales, hydrocéphalie, choriorétinite.
1 à 2 %, forme sévères (septicémiques : éruption maculopapleuses, ADP,HSM, anémie, ictère, thrombopénie) ou
mortalité périnatale.
Signes échographiques évocateurs d’une atteinte fœtale
Système nerveux central
Microcéphalie
Dilatation ventriculaire
Calcifications intracérébrales
Atrophie cérébrale
Placenta
Placenta épais
Calcifications
Autres
Calcifications hépatiques
Ascites
Epanchement péricardique
Epanchement pleural
Hépatomégalie
Intestin hyperéchogène

Clinique de la toxoplasmose congénitale
◦ Encéphalo-méningo-myelite (contamination en
début grossesse)
 Hydrocéphalie, bombements des fontanelles,  PC
 Signes neuro (convulsions, troubles du tonus, des
réflexes…)
 Calcifications intracrâniennes (quasi
pathognomoniques)
 Signes oculaires (choriorétinite pigmentaire maculaire,
fond œil FO +++)
 Evolution sévère (Décès en qlq semaines, qlq mois ou
séquelles +++)

Clinique de la toxoplasmose congénitale
◦ Formes viscérales (contamination moins précoce)
 Ictère néo-natal + hépatosplénomégalie ou atteinte
digestive aiguë
 Evolution mortelle en général
◦ Formes dégradées, retardées (contamination plus
tardive)
 Retard psychomoteur,  PC, convulsions, choriorétinite
pigmentaire récidivante  à la naissance ou parfois après
quelques années
◦ Formes asympto (80 %) : sérologie + isolée du nouveauné, surveiller l’évolution clinique et sérologique
◦ Avortement in utéro, prématurité

Amniocentèse, doit être réalisée :
◦ Après 19-20 SA
◦ Et au moins 6 semaines après la séroconversion
◦ Limiter les FN


Technique d’ inoculation à la souris associée
à la recherche par PCR.
Séroconversion tardive au 3°T, traitement
directement.

Traitement préventif:
◦
◦
◦
◦

Spyramycine : 3M d’IU, × 3 /jour.
Confirmation de la séroconversion à 15 jours.
Amniocentèse à 19 SA et 6 S après séroconversion
Si PCR négative, poursuivi jusqu’à l’accouchement avec
échographie mensuelle.
Traitement curatif :
◦
◦
◦
◦
◦
Pyriméthamine 50 mg/jour
Sulfadiazine 3g/jour
Acide folinique 50 mg × 2 /semaine
Surveillance NFS × 2/ semaine (neutropénie)
Si PCR positive, poursuivi jusqu’à l’accouchement avec
échographie tous les 15 jours .

Interruption médicale de grossesse:
◦ Acceptée par la plus part des centres
pluridisciplinaires de diagnostic prénatal en cas de
PCR positive et signes échographiques évocateurs.



Etude SYROCOT , Lancet janvier 2007
Méta – analyse, sur 26 cohortes portant sur
1745 mères et 691 NN infectés.
Risque de transmission verticale :
◦ Risque de transmission en fonction du délai entre la
séroconversion et le début du traitement.
◦ Aucune efficacité des traitements préventifs si
prescrits > 3 semaines après la séroconversion.

Risque d’atteinte clinique :
Comparaison:  TT, spyramycine ± 5 S, bithérapie
Lésions oculaires, lésion intracrâniennes
=> risque de lésions intracrânienne  AG
=> QQ soit le TT, pas de de  du risque d’atteinte
fœtale
◦ => risque de choriorétinite est CTE, qq soit AG
◦
◦
◦
◦







Manger de la viande très cuite
Laver fruits, légumes et plantes aromatiques avant consommation
Hors du domicile, éviter de consommer des crudités, préférer les
légumes cuits
Se laver les mains avant et après toute manipulation d’aliments
(viande crue, aliments souillés par la terre) et avant les repas
Porter des gants pour jardiner
Eviter le contact avec les chats, éviter de leur donner de la viande
crue et faire nettoyer chaque jour la litière par une autre personne
(eau bouillante)
Réaliser chaque mois une sérologie toxoplasmose jusqu’à
l’accouchement





Infection fœtale la plus fréquente • 0,5 à 2 %
des nouveaux nés
1ere cause de handicaps neuro-sensoriels
acquis in utero
1/3 des surdités de l ’enfant
400 à 800 décès ou séquelles graves par an
en France
absence de dépistage systématique
Séroprévalence globale : 50 % en France
 Vecteur principal : enfants en bas âge

◦ 1 enfant sur 3 en crèche excrète du CMV –
◦ salives, larmes, sécrétions nasales, urines

Autres :
◦ rapports sexuels –transfusions, greffes d’organes



Symptomatologie maternelle évocatrice d’une
infection à CMV (asymptomatique dans 90%
des cas)
Dépistage sérologique
Signes échographiques évoquant une
infection à CMV
Contamination maternelle ?
Contamination fœtale ??
Conséquence sur le fœtus et l’enfant ???

Clinique :
◦ Asymptomatique dans 90 %
◦ Non spécifiques : fièvre, asthénie, myalgies, rhinopharyngo-trachéo-bronchite, un syndrome pseudo
grippal.

Biologique :
◦ Séroconversion
◦ Sérologie évocatrice

Echographique :
◦ RCIU sévère
◦ Anomalies neurologiques
◦ Anasarque




Une sérologie positive peut être non spécifique,
liée à une autre infection virale.
Les IgM spécifiques peuvent persister plusieurs
mois ou années après la primo-infection.
Une récurrence ou une réinfection
s’accompagnent souvent d’une réapparition
d’IgM spécifiques.
Test d’avidité :
◦ Une avidité > 70 % serait en faveur d’une infection
ancienne, remontant à plus de 6 mois –
◦ Une avidité < 30% en faveur d’une infection récente de
moins de 3 mois. –
◦ Entre ces valeurs, le test est difficilement interprétable.



Primo-infection : 0,5 à 2 % des femmes
enceintes
TMF => 20 à 40%
Récurrence : 1 à 2% TMF => 1 à 2%
Infection fœtale : 10 à 20 % de séquelles
neuro-sensorielles





Amniocentèse
6-7 semaines après l ’infection (excrétion
virale dans les urines)
après 20 SA (diurèse fœtale)
absence de virémie maternelle
(contamination)
recherche du virus dans le LA (culture et PCR)
◦ sensibilité : 80%
◦ spécificité : 80 à 100 %

Aspécifiques :
◦ Retard de croissance intra-utérin, oligoamnios, hydramnios,
anasarque, épanchement, hyperéchogénicité des anses
intestinales, obstacle méconial, calcifications hépatiques.

Evocatrices : atteinte SNC
◦ Dilatation ventriculaire,
calcifications périventriculaires,
microcéphalie,
troubles de gyration
Conséquences
+
-
Femme enceinte
Ac Anti-CMV
Réactivation
Réinfection
Primo-infection
Placentite
<3%
30-60%
Infection fœtale
Nouveau-né
asymptomatique
Nouveau-né
symptomatique
Normal
10%
Décès
30%
Séquelles
60%
Handicap
tardif
10%
Evolution
Normale
90%

Symptomatiques = 10 %
◦ 50 % symptômes de la maladie des inclusions CMV,
le taux mortalité = 30 %.
◦ 50 % ont symptômes atypiques.
◦ Hypotrophie, pétéchies, ictère, HSM, purpura,
microcéphalie, hypotonie, convulsion, cytolyse
hépatique, thrombopénie, hémolyse.
◦ 90 % de séquelles à long terme : retard Ψ, surdité,
anomalies oculaires (choriorétinite)

Asymptomatiques = 90 %
◦ Taux de mortalité lié au CMV = 6 %
◦ Anomalies intracrâniennes au au scanner cérébral à
M1 = facteur prédictif d’anomalie neurodéveloppementales => surdité
◦ Séquelles dans 10 à 15 % :




pertes auditives,
choriorétinites,
déficit intellectuel,
microcéphalie

Pronostic et âge gestationnel
◦ risques de séquelles
 1er trimestre : 35 à 45%
 2è trimestre : 8 à 25%
 3è trimestre : 0 à 7%



PSF : intérêt non montré (Grose1990, AhmadZalmai, 2001) •
PCR quantitative sur LA (Guerra et al. Am J
Obstet Gynecol, 2000,183:476- 482).
68 PLA pour primo-infection entre 8 et 12
SA. PCR Quantitative
◦ ≥ 103 copies/ml : 100 % de sens pour prédire
l‘infection
◦ ≥ 105 copies/ml : corrélation avec la gravité de
l‘infection



L’association de la détection du d’ADN viral
dans le LA et la présence d’anomalies
cérébrales à l’échographie = > IMG
Autres anomalies, RCIU, intestin
hyperéchogène = pronostic ?
Donnée inconnue : % de séquelles chez les
enfants infectés avec imagerie anténatale
normale (< 10%)

Utilité d’un examen de dépistage
◦ Simple et reproductible
◦ Bon indicateur de risque (handicap)
◦ Conséquences des faux - et des faux +
◦ Mesures efficaces suite à un résultat
positif

= Eviter les séroconversions
◦ Cibler les femmes séronégatives •
◦ Règles simples et ciblées d’hygiène permettant
d’éviter une primo-infection

Conseils : dès le début de la grossesse pour
les femmes non immunisées fréquentant des
enfants en bas âge :
◦
◦
◦
◦
◦
se laver fréquemment les mains
ne pas embrasser l’enfant sur la bouche
ne pas boire ou manger avec ses ustensiles
ne pas utiliser les mêmes linges de toilette
porter des gants pour le change

= Eviter la naissance d’enfant porteurs de
handicap
◦ Dépistage des séroconversions
◦ Diagnostic prénatal
◦ Établir un pronostic
◦ IMG si pronostic mauvais

= Assurer une meilleure prise en charge
post natale :
◦ Dépistage néonatal de l’infection
◦ Dépistage précoce et prise en charge
adaptée des troubles neuro-sensoriels.

Prévention primaire:
◦ difficulté de l’interprétation sérologique en dehors
de la séroconversion (3/4 des IgM+ au 1er T ne
sont pas des primo-infections)
◦ Peu de preuve d’efficacité des mesures de
prévention

Prévention secondaire:
◦ Absence de traitement in utero
◦ Difficulté pour établir un pronostic

Anxiété engendrée
Coût du dépistage

Surcroît d’amniocentèses

Interruption de grossesse en cas d’enfant sain



◦ Sérologies : 200 000 euros/an pour une maternité réalisant 2000
accouchements par an (F Audibert)
◦ Coût
◦ Anxiété
◦ Pertes fœtales
◦ Peckhamet al (J MedScreen, 2001)
◦ Simulation de dépistage en GB sur 200 000 femmes
◦ –208 IMG pour éviter la naissance de 16 enfants porteurs de
handicap sévère.
Maladie bénigne pour la majorité des enfants
Rapport bénéfice/risque non évalué


Récemment, un groupe d’experts du CMV a lancé,
avec le soutien d’un laboratoire pharmaceutique, une
campagne d’information suggérant la nécessité de
réaliser systématiquement une sérologie de CMV
chez toutes les femmes enceintes. La justification de
ce dépistage était qu’une sérologie positive
permettrait de rassurer près de la moitié d’entre
elles.
Le Collège National des Gynécologues et
Obstétriciens Français considère qu’en l’état actuel
des connaissances, une politique de dépistage
systématique du CMV au cours de la grossesse n’est
pas justifiée par des bénéfices démontrés et qu’elle
aurait sans doute des conséquences néfastes.





Infection par VZV, fréquente et bénigne,
Mais risque de complications sévères chez
l’adulte, la femme enceinte et le fœtus.
=> anomalies congénitales
=> syndrome de fœtopathie varicelleuse
Survient habituellement entre 2 et 10 ans
90 % de la population des pays tempérés a
développé une primo-infection.
En France, 500 femmes enceintes sont
infectés/ an, soit 0,06 %.







Virus à ADN, dermo-neurotrope, famille des
herpesviridae.
Contagion : voie aérienne et contact liquide
intra-vésiculaire.
Contagiosité : 2 jours avant éruption et jusqu’à la
chute des croûtes.
Délai incubation 14 jours
Apparition des Ac 5 jours après l’éruption
Virémie j-2 et j+5
Une primo-infection confère une immunité , mais
réinfections possibles (4 et 13 %).

Potentiellement grave :
◦
◦
◦
◦
◦

Atteinte pulmonaire +++
Fr idem adulte, mais plus sévère
+ Fr au 3°T,
Toux sèche, dyspnée => hypoxie
FR : tabac, AG avancé, >100 lésions,
immunodépression, ATCD BPC
Hospitalisation (hors maternité)
◦ RP
◦ Valaciclovir IV ± Réa
◦ Mortalité de 3 à 14 %

4 situations:
◦ Contage maternel au cours de la grossesse
◦ Contage maternel en péripartum
◦ Éruption varicelleuse au cours de la grossesse
◦ Éruption varicelleuse en péripartum

Immunoglobulines varicelle-zona (Varitect®)
◦ Ac polyvalents
◦ Injectés dans les 4 jours qui suivent le contage
◦ Semblent diminuer le risque de varicelle maternelle
et les complications

Valaciclovir®
◦ Innocuité pendant la grossesse
◦ Diminue le risque de varicelle grave chez la mère
◦ Possible diminution de la transmission maternofoetale

Vérifier la sérologie :
◦ IgG anti- VZV, obtenue dans les 24 heures
◦ Si négative, pas de contrôle
◦ Δc clinique après incubation de 14 à 21 jours

Traitement :
◦ Discuter les Ig (coût, pas AMM, efficacité ?)
◦ Débuter Valaciclovir (stop sérologie +) pendant 14j

En fonction du terme :
◦ < 34 SA : tocolyse
◦ > 34 et 37 SA pas de tocolyse (Risque > varicelle
congénitale )



Vérifier le statut sérologique VZV
Programmer un accouchement dans les 10
jours ( 6 à 10, contage 48 h avant éruption)
Si contage < 72 heures (contagiosité 48 h
avant éruption :
◦ Discuter Varitect ®
◦ Si non , Valaciclovir ® 14 jours

Attention, risque de réinfection existe,
surtout si immunité post vaccinale

Eviter au maximum l’hospitalisation

Sauf si complications maternelles –
◦ Isolement +++

Risque néonatal maximum
◦ Rash maternel = j-5 et j+ 2 / naissance
◦ 62 % d’atteinte fœtale
◦ Mortalité de 30 % en l’absence de traitement

Risque de fœtopathie varicelleuse

Syndrome pédiatrique de pronostic sévère

Mortalité de 30 % à 2 ans

Risque de 1 à 2 % avant 20 SA, puis diminue
Fœtopathie varicelleuse
Cutanées
cicatrices en zig-zag, rétractiles
hypopigmentation
Musculo-squelettiques contracture articulaire
hypoplasie des membres
Ophtalmologiques
Neurologiques
microphtalmie , choriorétinite,
cataracte, atrophie du nerf optique
microcéphalie, hydrocéphalie,
atrophie corticale, paralysie bulbaire,
anomalies de la gyration, paralysie
des cordes vocales
Retard de croissance
Calcifications
Lésions cutanées
Sauerbrei A
The Congenital Varicella Syndrome
J of Perinat 2000
Schulze The Journal of Pediatrics 2000
Schulze The Journal of Pediatrics 2000
Epidémiologie de la VC
Auteurs
VC après varicelle
entre 0 et 15 SA
Siegel (1973)
Enders (1984)
Paryani (1986)
Balducci (1992)
Pastuskaz(1994)
Enders(1994)
Mouly (1994)
TOTAUX
2/27 (7.4%)
0/23
1/11 (9.1%)
0/35
1/49 (2%)
6/740 (0.8%)
1/75 (1.3%)
11/960 (1.1%)
VC après varicelle
entre 16 et 20 SA
0/34
0/8
0/27
0/37
3/156 (1.9%)
0/18
3/278 (1.1%)

Surveillance échographique mensuelle










Retard de croissance
Hydramnios
Calcifications hépatiques
Ascite transitoire
Microcéphalie
Microphtalmie
Rétraction d’un membre
Amniocentèse (pas de corrélation)
IRM à 32 SA ? (au moindre doute cérébral)
Traitement antiviral recommandé :
◦ Aciclovir 15/MG/KG/8H IV ou Zélitrex® 6 cp/j
◦ Hospitalisation non obligatoire



Risque majeur de varicelle congénitale
généralisée entre j-5 et j+ de l’accouchement
Transmission du VZV lors de la virémie, sans
transmission des IgG maternelles au fœtus
Atteinte néonatale généralisée, pulmonaire,
cérébrale (30 % décès sans TT)


Tocolyse en cas d’accouchement imminent
Traitement maternel :
◦ valaciclovir (complications maternelles)

Traitement néonatal :
◦
◦
◦
◦

Immunoglobulines anti-VZV
Aciclovir IV
même asymptomatique
 mortalité (10 %)
Accouchement à j 5 de l’éruption :
◦ Risque varicelle clinique bénigne
◦ Immunité acquise Ac maternels





Prévalence du zona en cours de grossesse
1,5/10000.
Pas de varicelle congénitale= pas de virémie
Possible varicelle bénigne du Nné pas contact
direct avec les lésions cutanées.
Pas de CI allaitement (sauf lésions an seins)
Pansement occlusifs sur les lésions

Incidence :Renaruben 2002 :
◦ Infections maternelles : 1,84 /100 000 naissances
◦ Rubéoles congénitales 0,13 / 100 000 naissances
◦ 23 % au moins une grossesse antérieure

En France 5% des femmes enceintes non
protégées :
◦ 30 000 à 50 000 «candidates» à une primo- infection

Risque de transmission
materno-fœtale :
◦ 90 % au 1° T
◦ 25 % au 2° T
◦ 100 % au 3 ° T

Risque de
malformation :
◦ < 13 SA : majeur
◦ 13 -18 SA : surdité
◦ >18 SA : infra clinique
Munro,1987


Avortement spontané
Malformations :
◦ Oculaires : siège de cataracte
◦ Cardiaques : persistance du canal artériel, sténose AP
◦ Auditives : surdité par atteinte de la cochlée et de l’organe de
Corti


RCIU, MFIU, Acc prématuré
Fœtopathie :
◦
◦
◦
◦
◦
◦
Hépatite avec ictère
Pneumonie interstitielle
Bandes claires métaphysaires
Purpura thrombopénique
Séquelles psychologiques 15 %
Isolement à la maternité +++




Incubation dure environ 16 jours après le contage
Fièvre avec syndrome catarrhal mineur bref
◦ Céphalées
◦ Pharyngite
◦ Hyperhémie conjonctivale légère
Adénopathies occipitales et cervicales postérieures
Après 48h, apparaît un exanthème!
o Maculopapulaire non prurigineux
o Progression céphalocaudale
o D’abord morbilliforme, puis scarlatiniforme
o Dure 3-5 jours

Caractère trompeur de la clinique :
◦ Formes inapparentes fréquentes
◦ Éruption atypiques
◦ Autres virus (adénovirus, echovirus…)

Période de contagiosité : 8 jours avant et 8
jours après l’éruption.

Diagnostic indirect
◦ IgG seuil de positivité fixé à 10 UI/ml
 Faux négatifs
 En cas de suspicion de séroconversion toujours complété
par un dosage d’IgM (non fait systématiquement)
◦ IgM (immunocapture)
 Sensible
 Augmentation possible en cas de réactivation ou de
stimulation polyclonale (Virus EBV)
◦ IgA persistent plus que IgM
◦ Avidité des IgG : < 50% est en faveur d’une infection
récente (< 1 mois) - > 70% est en faveur d’une
infection datant de plus de 2 mois.

Réaction immunitaire (15 J après le contage
en moyenne)
◦ IgM apparaissent avec l’éruption et persistent 8 à
15 semaines
◦ IgG apparition + tardive persistent toute le vie
parfois avec un taux résiduel faible
◦ Plateau d’IgG et d’IgM en 3J à 3 semaine : un taux
stable d’IgG n’exclut pas une infection récente si
contage

Réinfection
◦ Réapparition possible d’IgM
◦ Augmentation des IgG

Femme séronégative
◦ Dosage des IgG jusqu’à 18 SA puis stop
◦ Vaccination dans les post partum

Séroconversion au cours de la surveillance
systématique d’une femme séronégative
◦ Rechercher les IgM
◦ Si positif probable primo-infection
◦ Avidité des IgG ou recherche d’IgA (négatifs si
réinfection)

Contage rubéolique (< 15 j) patiente séronégative ou
non connu
◦ Prélèvement le plus tôt possible (dans les 10 jours) IgG
 IgG positif : sujet protégé (anti-corps non apparus)
 Si négatif : 2ème prélèvement 3 à 4 semaines après le contage
IgG et IgM
 Négatif patiente non infectée
 Deuxième prélèvement Positif
=>Recherche d’IgM spécifiques séroconversion probable

Éruption ou contage rubéolique (> 15 j)
◦ Deux sérologies IgG et IgM à 15 jours d’intervalle
◦ IgM positives : très en faveur d’une primo-infection
◦ Si possible confirmer avec avidité des IgG

Dépistage en présence d’anomalies
échographiques :
◦ IgM disparu le plus souvent
◦ Sérologie sur prélèvement datant du début de
grossesse

Diagnostic prénatal
◦ Primo-infection prouvée avant 12 SA : IMG proposée le plus
souvent
◦ Primo-infection entre 12 et 18 SA : DAN recherche infection
fœtale
 Amniocentèse 6 semaines après la séroconversion et après 18
SA
 PCR sur LA posistive prouve l’infection
 Ponction de sang fœtale après 22 SA
 Dosage des IgM spécifiques très bon marqueur si délais respectés
 Dosage des IgM totales , thrombopénie, GGT augmentées …
 Surveillance échographique mensuelle
◦ Après 18 SA DAN inutile : pas de malformations fœtales

Mise en évidence d’IgM spécifiques

Excrétion virale jusqu’à un an


Examen clinique complet : cardio , ophtalmo,
PEA à distance
Isolement (risque rubéole néonatale sévère)


Dépistage obligatoire si statut non connu jusqu’à
18 SA
Vacciner les femmes séronégatives
◦ Si pas d’anticorps après le vaccin refaire un deuxième
puis stop


Primo infection du premier trimestre gravissimes
Plus de malformation après 18 SA donc plus de
dépistage




Bactérie Spirochètes, Treponéma pallidum
Complications maternelle et fœtale =
avortement spontané , MFIU , Syndrome de
syphilis congénitale
Transmission sexuelle et verticale
Augmentation récente (37 cas déclarés en
2000 / 455 en 2006 )



Pénétration cutanée ou muqueuse
Durée d’incubation = 3 semaines
Syphilis primaire
◦ Chancre et ADP
◦ Durée de 4 à 6 semaines

Syphilis secondaire
◦ Forme disséminée, éruption cutanée polymorphe
◦ ADP et signes généraux infectieux
◦ Durée qq mois à 2 ans

Syphilis tertiaire
◦ Phase de latence de plusieurs années
◦ Atteinte du SNC, peau, os et aorte

Les formes primaires et secondaires
transmission verticale +++
◦ Au travers du placenta
◦ Contact direct lors de l’accouchement

TPHA -, VDRL - :
◦ pas de syphilis ou récente (doute, sérologie à J15, ou
FTA abs IgM)

TPHA + , VDRL - :

VDRL +, TPHA - :

VDRL +>4, TPHA + :
◦ Infection ancienne traitée: ne pas traiter. •
◦ syphilis très précoce. En fonction du contexte et de la
clinique, traiter, ou contrôler par précaution la sérologie
j15
◦ confirmer par un FTA abs IgG. Si négatif, il s'agit d'un
faux VDRL positif.
◦ Syphilis récente ou ancienne. Traiter si on n'a pas la
notion de traitement antérieur.



Passage placentaire dés 14-16 SA
Le risque d’infection fœtale  après 4 mois
Risque de transmission fonction du stade :
◦
◦
◦
◦
Syphilis I non traitée = 26 %
Syphilis II non traitée = 59 %
Phase de latence < 1an = 50 %
Phase de latence > 1an = 13 %

MFIU :
◦
◦
◦
◦



Syphilis I non traitée = 3 %
Syphilis II non traitée = 20 %
Phase de latence < 1an = 17 %
Phase de latence > 1an = 5 %
Accouchement prématuré
RCIU
Signes écho :
◦ HMG,SMG, Grèle échogène, hydrops



Syphilis congénitale (2/3 asymptomatiques)
Signes précoces :
◦
◦
◦
◦
Écoulement nasal (Nbreux TP => Δc)
Éruption maculo-pauleuse
HSM
Ictère
◦
◦
◦
◦
Anomalie des incisives
Kératite interstitielle
Atteinte du VIII surdité
Rhagades (fentes cutanées péri-orificielles)
Signes tardifs :

Syphilis primaire :
◦ Extencilline 2,4 million d’unité IM
◦ Associé à corticothérapie (évite Herxeimer)

Syphilis secondaire :
◦ Renouveler l’injection 8 jours plus tard

Syphilis tertiaire :
◦ 3 injections

Surveillance
◦ VDRL – après TT : 3 et 6 mois et 1 et 2 ans

Recherche de co-infections +++

Nné infecté ou fortement suspect :
◦ 100 000 UI/KG/jour de pénicilline pendant 10 jours

Asymptomatique né de mère +
◦ Dose unique de 50 000 UI/KG de pénicilline
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