UE 5 – Sémiologie – Chapitre 19 03/12/12
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III. La réfraction oculaire
Elle dépend de l’anatomie, du globe oculaire.
On va avoir une focalisation des rayons lumineux sur la rétine. Il est important de comprendre que :
- la longueur axiale du globe
- la courbure cornéenne
- le cristallin
Seront les éléments essentiels de la puissance de réfraction. Ils vont faire converger.
Chez le nourrisson :
- longueur axiale : 17mm alors que chez l’adulte = 23mm
- cornée : 51D alors que chez l’adulte 43D
- cristallin 34,4D comparé à 20D chez l’adulte
- la réfraction augmente quand la structure est sphérique
IV. Pouvoir de définition de la rétine
La maturation rétinienne continue après la naissance et en particulier les membranes des cellules rétiniennes qui incorporent des AG poly-
insaturés et en particulier du DHA la supplémentation en DHA permet d’avoir une meilleure acuité visuelle chez le nourrisson.
V. Qualité de transmission de l’influx
Depuis le nerf optique jusqu’au cortex.
Maturation chez l’enfant. Myélinisation par des cellules gliales et non des cellules de Schwann. Comme dans le SNP.
Le nerf optique est un nerf central.
VI. Intégration des donnes visuelles
- maturation du cerveau
- développement neurologique
- quantification de l’acuité visuelle repose aussi sur la reconnaissance des formes pour l’enfant en âge verbal et pour une part de âge
préverbal.
Plusieurs phénomènes :
- plasticité neuronales lors de l’établissement des circuits neuronaux neurones d’association visuelle
- dominance oculaire ne doit pas déséquilibrer le développement
- fenêtre critique de développement visuel (3 phases)
période pré-critique
période critique
fin de la période critique
Si à ce moment là on a un déséquilibre perte d’équilibre visuel.
VII. Facteurs extéri eurs
- nutrition
- stimulation visuelle : la luminosité est importante mais aussi les objets environnants
VIII. Anomalie du développement visuel
Deux anomalies :
- amblyopie
- phénomène de déprivation visuelle