présentation cours génétique

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Sciences de la Vie
et de la Terre
Cours de
terminale S
Programme obligatoire
Chapitre 1
Reproduction sexuée et brassages
génétiques
Introduction :
« tous identiques, tous différents »
caryotype
génotype
Comment expliquer la stabilité
chromosomique et la variabilité génétique
entre les générations ?
I.La méiose est source de brassages génétiques
Voir fiche d’activités 1
Cellules parentales à l'origine des
gamètes
méiose
gamètes
fécondation
gamètes
Cellule œuf trisomique 21
Phénotype des parents
Génotype des parents
Méiose
Génotype(s) des gamètes
Fécondation
Génotype(s) de la F1
Phénotype(s) de la F1
Comparaison avec les
résultats expérimentaux
Le déroulement de la méiose dans le temps est différente chez
l’Homme et chez la Femme.
Bilan fiche activité 1 :
- Succession de deux divisions
- Réduction par deux du nombre de chromosomes et donc de la
quantité d’ADN
- Anomalies de répartition des chromosomes peuvent entraîner des
caryotypes atypiques
- Brassage interchromosomique (voir schéma)
Métaphase I
Avant
brassage
Après
brassage
Voir fiche d’activités 2
croisement 2 :
souche à corps clair et yeux rouges X souche à corps black et yeux cinnabars
résultats F1 : 100% [ corps clair, yeux rouges]
résultats F2 test cross : 46% [ corps clair, yeux rouges]
46% [corps black, yeux cinnabars]
4%[ corps clair, yeux cinnabars]
4%[ corps black, yeux rouges]
Interprétation des résultats drosophile F1
Phénotype des parents
Génotype des parents
Méiose
Génotype(s) des gamètes
Fécondation
Génotype(s) de la F1
Phénotype(s) de la F1
Comparaison avec les
résultats expérimentaux
Interprétation des résultats drosophile F2
Phénotype des parents
Génotype des parents
Méiose
Génotype(s) des gamètes
Fécondation
Génotype(s) de la F1
Phénotype(s) de la F1
Comparaison avec les
résultats expérimentaux
test cross
II- La fécondation amplifie le brassage effectué par la
méiose
Voir vidéo sur site
Voir fiche d’activités 2 (calcul)
III- L’alternance méiose/fécondation et le cycle de
développement
Voir fiche d’activités 2
Exercice de génétique appliquée à l’économie
Correction exercice
L’intérêt est d’obtenir des grosses tomates à maturation ralentie qui
n’existent pas naturellement (donc cas de dihybridisme).
Le résultat du premier croisement indique que l’allèle « petit fruit » est
dominant sur l’allèle « gros fruit » : on notera donc PF et gf .
Pour le second caractère il y a codominance entre l’allèle sauvage
responsable de la maturation rapide et l’allèle muté rin responsable de
l’arrêt de la maturation. Les hétérozygotes ont un phénotype « maturation
ralentie ». On notera rin+ et rin ces deux allèles et ral. le phénotype «
maturation ralentie » .
Le résultat du second croisement, qui peut être assimilé à un test-cross,
suggère, avec les proportions 1/4,1/4,1/4 et 1/4 obtenues, que ces deux
gènes sont portés par des paires de chromosomes différentes (gènes non
liés).
Chapitre 2
Evolution génétique et
diversification des êtres vivants
Introduction :
- l’apparition de mutations et leur brassage par
l’alternance méiose/ fécondation au cours de la
reproduction sexuée sont insuffisants pour expliquer la
biodiversité actuelle des populations.
- Il doit exister d’autres mécanismes à l’origine de la
diversification du monde vivant.
Rappels de génétique 1ére S
- Le code génétique
- Mutations
I- les facteurs génétiques de diversification non liés à
la reproduction sexuée
1°)- apparition de familles multigéniques
Voir fiche d’activité 1
2°)- apparition de mutations modifiant l’individu ou l’espèce
Voir fiche d’activité 2
Contour du crâne chimpanzé jeune
contour du crâne homme adulte
Trou occipital chimpanzé jeune centré comme chez l’homme adulte
Phénotype tête chimpanzé jeune
phénotype tête homme adulte
Hypothèse : à partir d’un ancêtre commun, l’Homme aurait, par
rapport au chimpanzé, gardé des caractères juvéniles à l’état
adulte.
Certaines mutations touchant des gènes responsables de la détermination
des étapes du développement peuvent avoir des conséquences importantes
sur l’Evolution
exemples : l’allongement de la période embryonnaire entraîne une
augmentation du nombre de neurones donc une augmentation des capacités
intellectuelles
l’augmentation des périodes infantiles et juvéniles permet une augmentation
de la durée de l’apprentissage donc une meilleure transmission des
connaissances entre les générations.
5°)-
Mutations de gènes de structure
Individu A
« petites causes »…
« petites causes »…
Individu A’ peu
différent de A, même
espèce
…« petits effets »
…« grands effets »
Individu B très
différent de A,
nouvelle espèce
Mutations de gènes de développement
Syndrômes de tétra-amélia
Et de meromélia
3°)- Le « bricolage moléculaire » ou comment
faire du neuf avec du vieux
Voir fiche d’activité 3
duplications
gène
Plusieurs
exemplaires
du même gène
gène1
mutations
gène2
gène3
Nombreux
allèles du
même gène
gène4
gène5
gène1
gène2
Nouveaux gènes formés par
aboutements
gène3
gène4
gène5
gène2
gène3
gène4
gène1
gène5
II- les facteurs de biodiversité non liés à des
modifications du génome des individus
Travail : faire les activités 3 et 4 du livre pages 40 à 43.
Schéma bilan des 2 premiers
chapitres à construire à partir
d’éléments « en vrac »
symbiose
mutations
Facteurs
génétiques
Biodiversité au
temps t1
meiose
fécondation
Groupements
de gènes
Biodiversité
au temps t2
Modification du
comportement
ou
Duplications
Caractère aléatoire
ou
Facteurs non
génétiques
Gènes de
structure
reproduction
sexuée
Brassage
intrachromosomique
Brassage
interchromosomique
Gènes
homéotiques
Interprétation des résultats Sordaria
Type d’asque
obtenu
fécondation
2 types de filaments
mycéliens
Méiose I
Méiose II
mitose
Exercices : 1 page 144 + 5 page 146
Interprétation chromosomique du premier croisement
Phénotype des parents
Génotype des parents
[ gf, rin+]
[ PF, rin ]
gf//gf , rin+//rin+
PF//PF , rin//rin
gf/, rin+/
PF/ , rin/
Méiose
Génotype(s) des gamètes
Fécondation
Génotype(s) de la F1
gf//PF
,
rin+//rin
Phénotype(s) de la F1
[PF, ral.]
Comparaison avec les
résultats expérimentaux
100% de pieds de tomates à petits fruits dont la
maturation est ralentie donc correspondance
avec les résultats expérimentaux
Biodiversité au
temps t1
Facteurs
génétiques
reproduction
sexuée
Facteurs non
génétiques
Gènes de
Gènes
structure homéotiques
meiose
mutations
Brassage
intrachromosomique
Brassage
interchromosomique
symbiose
Duplications
Groupements
de gènes
fécondation
Caractère aléatoire
Biodiversité
au temps t2
ou
ou
Modification du
comportement
Interprétation chromosomique du second croisement
Phénotype des parents
Génotype des parents
[ PF, ral]
PF//gf , rin+//rin
[ gf, rin+ ]
gf//gf , rin+//rin+
Méiose
Génotype(s) des gamètes
PF/,rin+/
gf/,rin+/
PF/,rin/
gf/,rin/
gf/ , rin+/
Fécondation
Génotype(s) de la F1
Phénotype(s) de la F1
Comparaison avec les
résultats expérimentaux
PF//gf,rin+//rin+
gf//gf, rin+//rin+
[PF, rin+]
[gf, rin+]
PF//gf, rin//rin+
gf//gf, rin//rin+
[PF, ral.]
[gf, ral.]
Notre interprétation est en accord avec les résultats
expérimentaux pour les phénotypes obtenus, les proportions
obtenues sont les mêmes car le brassage interchromosomique
se réalise au hasard en métaphase/anaphase de première
division de méiose.
B- Le caractère aléatoire de la fécondation
Voir document sur système CMH + couleur de la peau
Conclusion sur variabilité entraînée par méiose/fécondation
III- Les causes de la variabilité du génotype
(polymorphisme) au sein d’une espèce
A- Variabilité liée à la reproduction sexuée.
Voir partie II
B- Mutations et innovations génétiques
Fiche rappel sur notions de 2nde et 1ère S
1°)- Mise en évidence d’un polymorphisme génétique
1er exemple : Le cas des groupes sanguins : 1 gène trois allèles.
2ème exemple : Le système HLA (CMH) plusieurs gènes avec
chacun de nombreux allèles. (voir fécondation)
3ème exemple: Le polymorphisme des gènes de l’hémoglobine
TP type ECE
Problème : Les résultats inattendus du séquençage du
génome humain
Les mutations seules ne peuvent expliquer
l’importance du polymorphisme
Etude de deux exemples d’évolution d’un gène
Evolution du gène de la LDH
La (petite) famille des gènes de l’ADH
Gène ancestral
Mutations ???
420 MA
AVT
1 mutation
(change arg
en leu)
380 MA
duplication
AVT
AVT
OT
AVT
duplication
OT
AVT
AVT
300 MA
1 mutation
(change ileu
en phe)
OT
190 MA
Actuel
AVT
Poissons osseux
branchies
OT
AVT
Poissons BP / Amphibiens / reptiles
OT
AVT
ADH
AVT
Mammifères
ADH
3°)- Les mutations sont soumises à la pression de sélection exercée
par l’environnement.
Pression
sélective
Population = ensemble d’allèles
Modification du stock d’allèles
« pool » allélique
Problème : quelles sont les conditions pour qu’un allèle muté se
maintiennent dans la population ?
- Cas des mutations neutres
Nombre de
mutations
du gène
Fibrinogène (protéine
de la peau)
Hémoglobine
(transport de l’O2)
Cytochrome c (réaction
biochimique de la
respiration cellulaire)
Temps (MA)
- Cas des mutations qui présentent un avantage
ou un désavantage sélectif
Voir fiche d’activité
- Cas des mutations de gènes du développement
Voir fiche d’activité
Homme adulte
Chimpanzé jeune
Chimpanzé adulte
5°)-
Mutations de gènes de structure
Individu A
« petites causes »…
« petites causes »…
Individu A’ peu
différent de A, même
espèce
…« petits effets »
…« grands effets »
Individu B très
différent de A,
nouvelle espèce
Mutations de gènes de développement
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