prise en charge rapide des pathologies aiguës

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Epidémiologie
• Le syndrome de glissement toucherait
1 à 4 % des patients âgés hospitalisés.
• Il concerne aussi bien les hommes que les
femmes.
Présentation clinique
• La régression psychomotrice est marquée par
une détérioration rapide de l’état général
déclenchée par une affection aiguë médicale
(accident traumatique corporel ou cérébral,
infection, …), chirurgicale ou psychique.
• Après un intervalle libre de qq jours, on voit
apparaître une décompensation de l’état
somatique non explicable par l’évolution de la
maladie initiale.
Présentation clinique
• En l’absence de prise en charge
thérapeutique, la régression
psychomotrice aboutit à la mort dans un
délai allant de quelques jours à un mois
maximum.
• Elle est spécifique du grand âge.
Présentation clinique
→ Signes généraux :
asthénie, anorexie, adipsie, amaigrissement,
déshydratation, incontinence urinaire.
→ Signes somatiques :
météorisme lié à un iléus paralytique, globe
vésical avec possibles mictions par
regorgement.
→ Signes psychiques :
désorientation, dépression sévère, mutisme et
refus de soins, d’alimentation et de
communication.
Présentation clinique
• Le patient présente d’emblée une
diminution de son autonomie.
moindre qualité du langage, syndrome litfauteuil, ralentissement psychomoteur, …
• La présentation peut aussi être
oppositionnelle, voire agressive.
clinophilie, refus alimentaires, du traitement,
des soins corporels et des pansements…
Présentation clinique
• Un diagnostic de dépression peut avoir été
posé.
• Puis le patient présente une perte
d’autonomie rapide, avec grabatisation.
• Il affiche un renoncement délibéré, parfois
agressif, plutôt que nettement dépressif.
Évolution
• La régression psychomotrice est
spontanément mortelle.
• Plus la prise en charge est précoce, plus
l’évolution sous traitement peut être
favorable.
• La guérison est marquée par le reprise de
l’alimentation et de la boisson,
progressivement de la communication
avec l’entourage.
Recherche étiologique
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Surdosage médicamenteux
Maladie somatique brutale
Infection sévère
Chute avec hospitalisation
Dépression
Mélancolie
Syndrome de Cottard
Pathologie démentielle
Institutionnalisation (trauma psychique)
Une prise en charge
pluridisciplinaire
• La régression aiguë soit être recherchée
de façon systématique chez les patients
présentant une perte d’autonomie.
• Il importe de rechercher un facteur
déclenchant :
perte d’un proche, hospitalisation récente,
facteur somatique (infection, poussée
inflammatoire…), idées dépressives antérieures.
Une prise en charge
pluridisciplinaire
• Prise en charge médicale :
Elle doit être rapide car tout retard risque
de laisser ces signes s’aggraver,
conduisant souvent le patient à décéder.
Il n’y a pas de ttt spécifique.
Il faut lutter contre le syndrome dépressif,
l’anorexie, la malnutrition avec un risque
infectieux majoré.
Une prise en charge
pluridisciplinaire
• Prise en charge médicale ; traitement :
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Réhydratation intraveineuse ou sous-cutanée
Traitement anti-infectieux ;
Antalgiques ;
Antipyrétiques ;
Antidépresseurs ;
Héparinothérapie préventive des thromboses
veineuses.
Il faut par ailleurs lutter contre la polymédication.
Une prise en charge
pluridisciplinaire
• Prise en charge psychologique :
La régression aiguë s’accompagne d’un
syndrome psychique considéré comme
une forme atypique de dépression, avec
agressivité, négativisme, refus alimentaire
et de boire, refus de soins et désir de mort
plus ou moins directement exprimés.
Une prise en charge
pluridisciplinaire
• Prise en charge psychologique :
• Elle est indispensable.
• Traitement antidépresseur de première
intention.
• Le recours à la sismothérapie peut être
proposé, en milieu spécialisé, en cas de
mélancolie ou de dépression à fort risque
suicidaire.
Une prise en charge
pluridisciplinaire
• Prise en charge psychologique :
• Un suivi psychologique est nécessaire
ainsi qu’une présence attentive de l’équipe
soignante et de l’entourage.
• Il faut aborder le sujet de la dépression
ouvertement avec le malade et ses
proches.
• Engager un contrat thérapeutique où le
diagnostic et le traitement sont expliqués.
PREVENTION
La prévention des régressions aiguë
passe par la qualité des soins apportés à
la personne âgée, dans le but de lui
permettre de :
- rester autonome et active le plus
longtemps possible ;
- bénéficier d’une environnement
agréable, dynamisant et adapté ;
- réaliser ses activités préférées.
PREVENTION
• Lutter contre l’isolement en est un axe
majeur,
– en maintenant des liens sociaux et affectifs
– en soutenant lors d’événements traumatiques
(décès du conjoint, d’un enfant…).
PREVENTION
• Une prise en charge rapide des
pathologies aiguës contribue également
à la prévention.
• Être vigilant aux rechutes.
PREVENTION
• Revaloriser la personne dans :
– ses capacités fonctionnelles,
– ses rôles sociaux.
• Sécuriser son environnement
(réassurance).
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