Version imprimable

publicité
Soins en cancérologie
Sophie Gadois
GENERALITES


C’est la première cause de mortalité
prématuré avant 65 ans.
C’est aussi le deuxième problème de
santé public après les maladies cardio
vasculaires (la fréquence, la gravité).
INCIDENCE

Chaque année 280 000 nouveaux cas
sont diagnostiqués. Il tue 150 000
personnes, hommes et femmes
confondus.
Nombres de cas chez les
hommes en 2000
25000
20000
15000
10000
5000
0
prostate
poumons
colon
rectum
orl
Nombres de cas chez les
femmes en 2000
40000
35000
30000
25000
20000
15000
10000
5000
0
sein
poumons
colon
rectum
utérus
DEFINITION 1

C’est la prolifération anarchique et
anormale de cellules aboutissants à
l’invasion et la destruction des tissus
sains voisins. La cellule K est issue de
cellule normale ayant subit des
mutations ou des changements au
niveau des gènes.
DEFINITION 2


Les cellules anormales s’autolyses
logiquement, mais dans ce cas la
fonction destruction est endommagée
lors de la mutation du gène.
La prolifération et la migration se fait
par voie sanguine et lymphatique vers
les autres tissus sains ainsi créant des
métastases à distance.
CLASSIFICATION 1


A l’issue du bilan, le degré d’extension
de la tumeur est précisé selon des
critères internationaux cela déterminent
chaque type de cancer. (TNM).
T = stade de la tumeur.





T0 : tumeur indétectable.
T1 = 2 cm petite tumeur.
T2 < 2 cm à 5 cm.
T3 < 5 cm.
T4 = extension à la paroi ou la peau.
CLASSIFICATION 2

N = stade du ganglion.





N0 : absence de ganglion.
N1 : ganglions satellites de la tumeur – de 3.
N2 : ganglions à distance du premier site de
drainage de 3 à – de 1O ganglions.
N3 : plus de 10 ganglions.
M = stade des métastases.



M : Mx métastase inconnue (bilan insuffisant).
Mutation trop importante
M0 : absence de métastase.
M1 : présence de métastases.
EXEMPLE DE CLASSIFICATION

Un cancer du sein T1 N2 M0
T1 = tumeur de petite taille.
N2 = plusieurs ganglions à distance de la tumeur.
M0 = aucune métastase.
CHOIX DES THERAPEUTIQUES
1

Les choix dépendent du type d’histologie de
la tumeur.


La chirurgie est préconisée dans toute les tumeurs
au stade local. La meilleure thérapeutique, mais il
est difficile de passer au-delà du tissu sain.
La radiothérapie, curiethérapie se sont des
techniques qui émettent des rayonnements. Il
existe plusieurs types de curiethérapies.
CHOIX DES THERAPEUTIQUES
2
La curiethérapie vaginale
=
=
=
=
démonstration du type de moule
régime sans résidu
particularité des chambres (plombé)
pose d’une sonde urinaire, rasage avec
lavement la veille sans oublier éducation
psychologique
= le jour même lavement, médicaments pour se
détendre avant pose du moule. Pendant toute la
durée du traitement la patiente restera allongé, le
nombre de jour est déterminé par le calcul des
physiciennes.
CHOIX DES THERAPEUTIQUES
3
Soins IDE : l’accès est signalé par un trèfle vert, donc
interdit aux femmes enceintes.
Chaque soignant doit se protéger derrière un paravent
plombé et ne doit pas rester plus de dix minutes dans la
chambre. (RAPIDITE)
Ne jamais toucher aux éléments radio-actifs. (DISTANCE)
Etre porteur d’un dosifilm. (quantifie la radioactivité
reçue)
Surveillance : moule, fils (bien en place)
irrigation et aspect du liquide (lavage
bétadine 1X/Equipe)
sonde urinaire (urines claire et limpide)
téguments (escarres)
état veineux, douleurs, isolements.
CHOIX DES THERAPEUTIQUES
4


L’ablation se fait manuellement à l’aide d’un
anesthésiant locale type xylocaïne par un
médecin.
Devenir retour à la maison avec irrigation, et
antalgique.



C utero vaginale = idem C vaginale sauf la pose du
moule au bloc opératoire.
C du sein = pose des fils radioactifs au bloc. Surveillance
de la tolérance et de la douleur (fils transperçant le sein de
haut en bas).
Quadramet = injection de produit radio-actif par les
isotopes (c’est un service) pour diminuer les douleurs
osseuses. Il est interdit d’entrer dans la chambre suivant
les six heures qui suive l’injection.
CHOIX DES THERAPEUTIQUES
5

La chimiothérapie c’est un traitement général qui à pour
objectif de détruire médicalement les cellules
tumorales, il existe plusieurs médicaments pouvant être
utilisé seul ou en association. Le choix est adapté selon
le type, la taille, la localisation et l’existence ou
non de métastases. (TNM) Mais cela varie pour
chaque individu selon le poids, taille,l’age et la
capacité à supporter les cures en gardant au
maximum une qualité de vie. Le nombre de cures,
le rythme, la durée dépend de chaque cas.
CHOIX DES THERAPEUTIQUES
6




Il existe deux effets à la chimiothérapie, souvent en
association.
ANTIMITOTIQUE provoque une inhibition de la division
cellulaire, donc diminution de la production des
cellules.
CYTOTOXIQUE provoque la mort accélérée des
cellules.
La conséquence c’est que le traitement agis aussi
sur les cellules normales et surtout sur les cellules
à croissances rapides.
CHOIX DES THERAPEUTIQUES
7


L’hormonothérapie est un traitement pour des
tumeurs qui présentent des récepteurs
hormonaux. Exemple K de la prostate (antiandrogènes), K du sein (anti-oestrogènes).
L’immunothérapie est une thérapie par
interféron ou interleukine, ce traitement est
utilisé essentiellement lorsqu’il y a une
chimiorésistance. Les effets secondaires sont
très importants ce qui limitent son utilisation à
fortes doses.
EFFETS INDESIRABLES DE LA
CHIMIOTHERAPIE 1


Ils sont nombreux et fréquents car la dose
thérapeutique étant proche dose toxique,
mais varient énormément d’un individu à
l’autre.
Asthénie, perte de l’appétit donc aucun
régime sauf jus de pamplemousse inhibe
certaine chimio, angoisse, troubles sexuels,
stérilité. (don de sperme
).
EFFETS INDESIRABLES DE LA
CHIMIOTHERAPIE 2

Nausées, vomissements on en distingue
3 types AIGUS 24 – 48 heures après
l’administration de la chimiothérapie,
RETARDES pouvant survenir plusieurs
jours après, ANTICIPES survenant
avant même l’administration.
(antiémétique en prévention associé
aux corticoïdes augmente l’effet du
traitement).
EFFETS INDESIRABLES DE LA
CHIMIOTHERAPIE 3




Perte de cheveux (alopécie) effet secondaire
le plus fréquent, partielle ou totale a
l’ensemble du système pileux. (casque).
Dystrophie aussi au niveau des ongles. (gant,
pommade vitaminée, vernis foncés, antiinflammatoire).
Urines peuvent être rouge (produit).
Diarrhées (atropine vasoconstricteur).
EFFETS INDESIRABLES DE LA
CHIMIOTHERAPIE 4




Constipations dû aux antiémétiques, et de la
douleur.
Mucites effet redoutable et très mal vécu;
(bain de bouche).
Toxicités veineuses phlébites, lymphangite;
(pose d’une chambre implantable).
Toxicité cardiaque irréversible insuffisance
ventriculaire. (ECG, FEV)
EFFETS INDESIRABLES DE LA
CHIMIOTHERAPIE 5


Neuropathies périphériques à type de
fourmillements, de douleurs,
impossibilité de boutonner ses boutons,
éviter de manger et toucher du froid.
(respecter le temps de perfusion).
Augmentation de la créatinémie. (bien
hydraté).
EFFETS INDESIRABLES DE LA
CHIMIOTHERAPIE 6



Baisse des leucocytes (4 000 à 10 000/mm3 )
essentiellement les polynucléaires
neutrophiles, % des leucocytes
(neutropénie).
Baisse des plaquettes, thrombopénie
(200 000 à 400 000/mm3 ).
L’anémie, c’est surtout l’hémoglobine qui
baisse en dessous de 10 g/dl la radiothérapie
est moins éfficace.
APLASIE




C’est la baisse des trois lignées sanguines
(pan cytopénie) essentiellement les
leucocytes en dessous de 1500 ce qui
entraîne la baisse des polynucléaires
neutrophiles inférieur à 500.
Induite par le traitement.
Elle apparaît entre 7 et 15 jours après la cure
de chimiothérapie appelé le NADIR.
Si hyperthermie supérieur ou égale à 38°5C
ou hypothermie inférieur à 36°C appelé
APLASIE FEBRILE.
SIGNES CLINIQUES DE
L’APLASIE



SIGNE D’APPEL « température plus de 38°5,
ou inférieur 36 »
Signe d’infection (toux, infection urinaire),
dyspnée, pâleur, asthénie, mucite.
Signe hémorragique (purpura, épistaxis,
gingivorragies) = thrombopénie inférieur à
20 000/mm3 , hémoglobine < 8g
Traitement de L’APLASIE





!

Isolement protecteur (masque, sur blouse,
charlotte, gants, plateau repas protégé,
bouteille d’eau).
Hémoculture site plus hémoc périphérique
Bi ATB , injection d’érythropoietique
Transfusion de globules rouge, plaquettes
Bilans quotidiens, bain de bouche
Risque de décès
SURVEILLANCE ET EVOLUTION
DU TRAITEMENT 1
Certaines cellules cancéreuses ont la
propriété de sécréter des molécules
habituellement peu ou non présentes
dans l’organisme. Elles sont plus ou
moins spécifiques de certaines tumeurs.
SURVEILLANCE ET EVOLUTION
DU TRAITEMENT 2
Le dosage des marqueurs tumoraux
permet de surveiller l’évolution de la
maladie en particulier sous traitement.
Leurs taux peuvent également entrer
dans l’établissement du pronostic. Ils y
a aussi tout les examens
complémentaires « scanner, radiologie,
IRM, scintigraphie…)
PREPARATION DES PRODUITS
CYTOTOXIQUES 1
Locaux la pièce contenant une
hotte à flux laminaire doit avoir les
portes et fenêtres fermées, avec le
moins de monde possible dans la pièce.
Interdit de boire et manger.
Vêtements sur blouse, manchettes,
masques, gants, charlottes, sur
chaussures, lunettes.
PREPARATION DES PRODUITS
CYTOTOXIQUES 2
Matériels sous la hotte container
à aiguille, seringue à verrou, aiguille,
champ stérile, haricot jetable,
compresses stériles.
Entretien de la hotte tout les jours
avec un bactéricide. Maintenant il existe
dans la plupart des hôpitaux des
préparations centralisées.
MISE EN ŒUVRE

PERFUSER DANS UNE CHAMBRE IMPLANTABLE (KTR, SITE…)

Prévenir le patient

Installer son matériels (poubelle, adaptable)

Mettre un masque (patient +l’opérateur)

Lavage des mains antiseptique

Ouvrir le champ stérile

Déballer le matériel sur le champ stérile : trocard, seringue de 20 ml, aiguille de Hubert,
tégaderm, paquet de compresse de 5 sauf le paquet de compresse de 2

Mettre de la bétadine dermique sur les 2 compresses et de 5

Faire 1er désinfection en escargot au niveau du site de l’intérieur vers l’extérieur

Ouvrir L’ampoule de chlorure de sodium 0,9%

Ouvrir les gants stériles enfilé la main droite et laisser tomber l’autre sur le champ.

Avec la main ganté adapter la seringue + trocard

Avec l’autre main prendre l’ampoule aspirer son contenu à l’aide de la seringue + trocard

Re capuchonner le trocard le désadapter et le jeter dans le container aiguille

Mettre l’autre gant stérile adapter la seringue + aiguille de Hubert purger le système

Refaire une 2ème désinfection du site

Piquer au centre du site

Faire un reflux et injecter le chlorure de sodium

Fermer le site à l’aide du tégaderm

Adapter la tubulure
(casaque, charlotte) tout dépend du service.
SURVEILLANCE SITE
IMPLANTABLE





CHALEUR
DOULEUR
ROUGEUR
REFLUX +/_
EXTRAVASATION

Définition = passage des produits intra-veineux dans les tissus environnants, ce mot
est plus souvent utilisé dans les traitements de chimiothérapie car il peut entraîner la
nécrose des tissus.

Traitement = doit se faire dans les 10 min qui suivent l’accident

Arrêt de la perfusion

Aspirer le maximum de produit (pour les sites 3 à 5 ml de sang)

Ponctionner, presser

Délimiter la zone touché avec un crayon dermique

Infiltrer tout autour avec une aiguille intra-dermique (s/c) « XYLOCAINE
SOLUMEDROL »

Laver l’exsudat avec du sérum physiologique

Pansement stérile

Prévenir le médecin

Pour les sites conserver l’aiguille en place
UTILISATION DU SITE




NE JAMAIS UTILISER UNE SERINGUE DE MOINS DE 10 ML
HEMOCULTURE = sur aiguille de hubert propre, prélever un tube à NFS
sur la voie centrale au même moment prélever en périphérie un tube à
NFS + flacon aérobie et anaérobie.
VERROU en cas d’infection pendant 10 jours 2 ml de chaque ATB (BIATB)
DESOBSTRUCTION
 PREVENTION RINCAGE EN PRESSION POSITIVE
 DIAGNOSTIC (REPIQUER, CLICHE THORACIQUE, DOPPLER)
absence de thrombose bonne position du site
 Technique du bouchon de champagne
 Technique médicamenteuse (urokinase)
(reconstituer le flacon avec 20 ml H2O, injecter 1,5 à 2 ml, laisser
agir 1 Heure puis aspirer la dose, rincer)
CONSULTATION IDE




AVANT LE DEBUT DE LA 1er CURE
VISITE DE L’HOSPITAL DE JOUR ET L’HOSPITALISATION
ON S’ENQUIERT DES CONNAISSANCES DU PATIENT SUR LA VISITE MEDICALE
ON REPREND POINT PAR POINT AVEC LUI

PRODUIT QU’IL VA RECEVOIR

INTERVALLE DES CURES

EFFETS SECONDAIRES

POURQUOI LES PRISES DE SANG AVANT CHAQUE CURE DE
CHIMIOTHERAPIE

CONDUITE A TENIR SI T° A LA MAISON

QUAND SE DEROULE LES CONSULTATIONS AVEC LE MEDECIN

REPONDRE A TOUTE SES ATTENTES
But = Rassurer, permet au patient de poser des questions sur sa pathologie car
un cheminement c’est effectué depuis l’annonce du diagnostic.
MISE EN SCENE

LE PATIENT ARRIVE AVEC SON BILAN

NON au OK pas de chimio




bilan trop juste retour domicile, prise de sang dans
une semaine avec un autre RDV.
Aplasie non fébrile retour à la maison
Aplasie fébrile hospitalisation en isolement protecteur
OUI au OK chimio

Surveillance (Pls, TA, T, Poids, Etat psy, Douleur)
c’est fini , bon courage pour la suite
Téléchargement