L`esprit de la liturgie

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BONSOIR A TOUS
Pour bien commencer, mettons-nous en prière en invoquant le
Saint Esprit à la fois pour l’auditoire et pour l’enseignant
1. Viens, Esprit Créateur (Veni Créator )
Viens, Esprit créateur,
Visite l'âme de Tes fidèles,
emplis de la grâce d'en-haut
les cœurs que Tu as créés.
Toi qu'on appelle Conseiller,
Don du Dieu Très Haut,
Source vive, Feu, Charité,
Invisible Consécration.
Tu es l'Esprit aux sept Dons,
Le doigt de la main du Père,
L'Esprit de Vérité promis par le Père,
C'est toi qui inspire nos paroles.
Allume en nous Ta flamme,
emplis d'Amour nos cœurs,
affermis toujours de ta force,
la faiblesse de nos corps,
Repousse l'Adversaire au loin,
donnes-nous Ta paix sans retard,
pour que sous Ta conduite et Ton conseil,
nous évitions tout mal et toute erreur.
Fais-nous connaître le Père,
révèle nous le Fils,
et Toi, leur commun Esprit,
fais nous toujours croire en Toi.
Gloire, soit à Dieu le Père,
au Fils ressuscité des morts,
et à l'Esprit Saint Consolateur
maintenant et toujours et dans tous les
siècles.
Vatican II : un concile peu connu
50 ans après son ouverture, le concile Vatican II reste encore, pour un bon
nombre de catholiques, prêtres ou laïcs, largement inexploré : si cette aventure
ecclésiale a profondément marqué les esprits, par contre les textes eux-mêmes,
élaborés pendant quatre ans par les Pères conciliaires, sous la mouvance de l’Esprit
Saint, sont peu à peu tombés dans l’oubli.
Tout au long de son pontificat, le Pape Jean Paul II a demandé aux catholiques
d’approfondir l’enseignement du dernier concile. Il a donné pour cela plusieurs
instruments et notamment le Catéchisme de l’Église Catholique.
Le bienheureux Jean-Paul II rappelait encore au début de ce nouveau millénaire, dans
sa lettre apostolique Novo millennio ineunte, écrite pour l’an 2000, l’importance de
recevoir les textes du concile : « À mesure que passent les années, ces textes ne
perdent rien de leur valeur ni de leur éclat. Il est nécessaire qu’ils soient lus de
manière appropriée, qu’ils soient connus et assimilés, comme des textes qualifiés
et normatifs du Magistère, à l’intérieur de la Tradition de l’Église » (no 57) .
Le Concile Vatican II ;
« une boussole sûre »
L'expression vient de Jean-Paul II qui proposait en Vatican II « une
boussole sûre » dans son homélie du 29 juin 2004.
Elle sera reprise par son successeur, le pape Benoît XVI à
l’ouverture de l’année de la foi, l’an dernier, en octobre 2012 :
« Chers frères et sœurs, à la veille de la célébration du
cinquantième anniversaire de l’ouverture du Concile
Vatican II, je voudrais rappeler ce matin combien les
documents de ce Concile sont pour notre temps une
boussole qui permet à l’Église d’avancer en haute mer, au
milieu des tempêtes comme sur les flots calmes et
tranquilles, pour naviguer en sûreté et arriver au but. »
D’où la perspective d’écouter ensemble les 4 grandes constitutions conciliaires de
Vatican II sur 1 an et demi, aux temps de l’Avent et du Carême, qui sont des temps
propices à la conversion en vue d’une croissance spirituelle et communautaire.
Temps de l’Avent 2013 ; la constitution sur la liturgie et la
célébration de la messe.
Temps du Carême 2014 ; la constitution sur la Parole de Dieu
et sa transmission.
Temps de l’Avent 2014 ; la constitution sur l’Eglise.
Temps de Carême 2015 ; la constitution sur la pastorale.
A partir de ces temps d’enseignements et d’échanges, sera élaboré le projet pastoral qui
guidera les années à venir. Ce qui garantira à la fois la formation, l’ouverture et la
participation du plus grand nombre pour susciter un véritable élan paroissial.
Tout cela dans le cadre des orientations pastorales diocésaines, notamment celles
données au Synode diocésain en 2006.
Des décisions pastorales seront prises en référence à ces différents temps. Il est
donc important de se motiver et de motiver le plus grand nombre à participer. Les
horaires ont été choisis et doublés spécialement à cette intention.
À partir de la semaine du 21 novembre, les 5 jeudi de 20h30 à 22h00 dans la salle
Festival aux Brouzils et les 5 vendredi de 15h00 à 16h30 au centre spirituel de
Chavagnes.
Rappel historique : Concile œcuménique Vatican II
Le 11 octobre 1962, le bienheureux Pape Jean XXIII ouvrait solennellement le IIe concile
œcuménique du Vatican. Pendant quatre années, sous forme de quatre sessions d’automne, plus
de 2000 évêques réunis sous l’autorité du Pape ont travaillé, discuté, approfondi des schémas
préalablement préparés en commissions. Ce sont au total 16 documents qui ont été promulgués
officiellement par le concile. Il s'est achevé le 8 décembre 1965 sous le pontificat du Paul VI.
Documents
du Concile
Vatican II
La Pastorale est la
mise en application
d'une vision de foi
contenue
dans
la
doctrine dogmatique
4 Constitutions :
• Sacrosanctum Concilium
9 Décrets :
• Dei Verbum (la Parole de Dieu)
dogmatique

Lumen Gentium (l’Eglise)
dogmatique

Gaudium et Spes
pastorale
Ad Gentes
 Presbyterorum Ordinis
 Apostolicam Actuositate
 Optatam Totius
 Perfectae Caritatis
 Christus Dominus
 Unitatis Redintegratio
 Orientalium Ecclesiarum
 Inter Mirifica

3 Déclarations :
• Gravissimum Educationis
 Nostra Aetate
 Dignitatis Humanae
INTRODUCTION Générale
L’expression : « Lex orandi, lex credenti » a été prononcé par saint Célestin 1er au
5ème siècle et repris par plusieurs pape depuis. Cette expression signifie que la loi de la
prière détermine la loi de la croyance. Autrement dit, l’Eglise croit comme elle prie.
1er texte voté par les Pères conciliaires, le
22 novembre 1963 (50 ans jour pour
jour), durant la 2ème session, a une quasiunanimité ;
2147 pour
2 contre
Aboutissement de près d’un siècle de
travail de recherche et de
consultations pour arriver à ce résultat
si rapide.
Paul, Evêque,
Serviteur des serviteurs de Dieu,
avec les Pères du saint Concile,
pour que le souvenir s’en maintienne à jamais.
Constitution sur la sainte liturgie
Sacrosanctum concilium
Sacrosanctum concilium : pourquoi un tel titre ?
Les textes officiels du Magistère de l’Eglise sont en latin et ont toujours pour
titre les deux premiers mots du document. Ces deux mots donnent l’orientation générale
de tout le document.
Latin
Praefatio
1. Sacrosanctum Concilium, cum sibi proponat vitam christianam inter fideles in dies augere;
………………….. ; suum esse arbitratur peculiari ratione etiam instaurandam atque fovendam
Liturgiam curare.
Préambule
Français
Traduttore, traditore (« Traduire, c’est trahir »,
ou littéralement, « traducteur, traître »)
1. Puisque le saint Concile se propose de faire progresser la vie chrétienne de jour en jour chez
les fidèles ; de mieux adapter aux nécessités de notre époque celles des institutions qui sont
sujettes à des changements ; de favoriser tout ce qui peut contribuer à l’union de tous ceux qui
croient au Christ, et de fortifier tout ce qui concourt à appeler tous les hommes dans le sein de
l’Église, il estime qu’il lui revient à un titre particulier de veiller aussi à la restauration
[réforme] et au progrès [à la promotion] de la liturgie.
Italien
Proemio
1. Il sacro Concilio si propone di far crescere ogni giorno più la vita cristiana tra i fedeli
…………………Ritiene quindi di doversi occupare in modo speciale anche della riforma e
della promozione della liturgia.
« À quoi pouvait ressembler la liturgie en 1918 (date de la parution du livre de Romano
Guardini, « L’esprit de la liturgie », point de départ du Mouvement liturgique en
Allemagne) ? Je tenterai une comparaison, sans doute imparfaite comme toute
comparaison, mais qui éclairera mon propos. La liturgie, à ce moment-là, donnait
l’apparence d’une fresque parfaitement préservée, mais presque entièrement recouverte
de couches successives. Dans le missel que le prêtre utilisait pour célébrer la messe, la
liturgie apparaissait telle qu’elle s’était développée depuis ses origines, alors que pour
les croyants, elle était en grande partie dissimulée sous une foule de rubriques et des
prières privées. Grâce au Mouvement Liturgique, puis de façon plus nette lors du
Concile Vatican II, la fresque fut dégagée et, pendant un instant, nous restâmes fascinés
par la beauté de ses couleurs et de ses motifs. »
De qui sont ces lignes ?
Cardinal Joseph Ratzinger (qui deviendra 5 ans plus tard le pape Benoît
XVI), dans son livre « L’esprit de la liturgie », écrit en 2000 (Avant-propos).
« Exposée depuis lors aux conditions climatiques comme à diverses
tentatives de restauration et de reconstruction, la fresque risque toutefois
d’être détruite si l’on ne prend pas rapidement des mesures pour mettre
un terme à ces influences nuisibles. Certes, il ne s’agit pas de la
recouvrir derechef d’une autre couche, mais de susciter un nouveau
respect pour tout ce qui la touche, une intelligence renouvelée de son
message et de sa réalité, pour éviter que cette redécouverte ne soit le
premier pas vers sa parte définitive. »
Plan des 5 conférences
1ère conférence ; Jeudi 21 et vendredi 22 novembre
Liturgie et vie
2ème conférence ; Jeudi 28 et vendredi 29 novembre
Liturgie, cosmos et histoire
La nature et l’esprit
de la liturgie
3ème conférence ; Jeudi 5 et vendredi 6 décembre
Liturgie et réconciliation
4ème conférence ; Jeudi 12 et vendredi 13 décembre
Le temps et l’espace dans l’Eucharistie
5ème conférence ; Jeudi 19 et vendredi 20 décembre
La forme de l’Eucharistie
La source et le
sommet de la liturgie
; l’Eucharistie
Temps de réflexion en petits groupes à partir des questions :
1- Echanger sur vos souvenirs de la liturgie dans votre enfance.
Comment avez-vous vécu l’évolution du Concile ?
2- Quel est le sens de la liturgie pour vous ? Donner quelques mots
clés.
Numéro 2 de Sacrosanctum Concilium
(toujours dans le préambule)
2. En effet, la liturgie, par laquelle, surtout dans le divin sacrifice de l’Eucharistie,
«s’exerce l’œuvre de notre rédemption [1]», contribue au plus haut point à ce que les
fidèles, en la vivant, expriment et manifestent aux autres le mystère du Christ et la
nature authentique de la véritable Église.
Développement au chapitre premier de la constitution
CHAPITRE PREMIER :
Principes généraux pour la restauration et le progrès de la liturgie
I. Nature de la liturgie et son importance dans la vie de l’Église
5. Dieu, qui « veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance
de la vérité » (1 Tm 2, 4), « qui jadis, tant de fois et de tant de manières, avait parlé à
nos pères par les prophètes » (He 1, 1) lorsque vint la plénitude des temps, envoya son
Fils, le Verbe fait chair, oint par le Saint-Esprit, pour annoncer la bonne nouvelle aux
pauvres, pour guérir les cœurs brisés [8], comme un « médecin charnel et spirituel [9] »
le Médiateur de Dieu et des hommes [10]. Car c’est son humanité, dans l’unité de la
personne du Verbe, qui fut l’instrument de notre salut. C’est pourquoi dans le
Christ « est apparue la parfaite rançon de notre réconciliation, et en lui la
plénitude du culte divin est entrée chez nous [11] ».
5 (suite) … Cette œuvre de la rédemption des hommes et de la parfaite
glorification de Dieu, à laquelle avaient préludé les hauts faits de Dieu dans le peuple
de l’Ancien Testament, le Christ Seigneur l’a accomplie, principalement par le mystère
pascal de sa bienheureuse passion, de sa résurrection du séjour des morts et de
sa glorieuse ascension ; mystère pascal par lequel « en mourant il a détruit notre mort,
et en ressuscitant il a restauré la vie [12] ». Car c’est du côté du Christ endormi sur la
croix qu’est né « l’admirable sacrement de l’Église tout entière [13] »
6. … Jamais, dans la suite, l’Église n’omit de se réunir pour célébrer le mystère pascal
; en lisant « dans toutes les Écritures ce qui le concernait » (Lc 24, 27), en célébrant
l’Eucharistie dans laquelle « sont rendus présents la victoire et le triomphe de sa
mort [19] » et en rendant en même temps grâces « à Dieu pour son don ineffable » (2
Co 9, 15) dans le Christ Jésus « pour la louange de sa gloire » (Ep 1, 12) par la
puissance de l’Esprit Saint.
La centralité du mystère pascal dans le cycle liturgique
rendu présent dans l’eucharistie
Baptême - Epiphanie
Mort et
Résurrection
Avent - Noël
Le Christ Roi
Pentecôte
Le « divin sacrifice de
l’eucharistie » est au
centre du déploiement de
la rédemption de Dieu en
faveur des hommes
Assomption
Qu’est-ce que la liturgie ?
Le concile répond qu’elle est l’œuvre du Christ qui s’associe son corps qui est l’Eglise.
La constitution développe comment le Christ est présent dans toute la liturgie : présent
dans le sacrement de l’eucharistie, mais c’est encore lui qui s’offre par le ministère des
prêtres, c’est lui qui baptise lorsque quelqu’un baptise, c’est lui qui parle quand on lit les
Ecritures, c’est lui qui se tient au cœur de la prière des fidèles assemblés. C’est ainsi
que fondamentalement la liturgie est « l’œuvre du Christ prêtre et de son corps qui
est l’Eglise », ou encore « œuvre du Christ qui s’associe son épouse bienaimée ».
Mais quelle est l’œuvre du Christ à laquelle il associe son
épouse, l’Eglise ?
5. Dieu, qui « veut que tous les hommes
soient sauvés et parviennent à la
connaissance de la vérité » (1 Tm 2, 4),
Dans l’Ecriture sainte, « connaître » c’est
aimer.
Pour décrire l’acte conjugal entre l’homme et
la femme, la Bible utilise l’expression :
« l’homme connu sa femme ».
Connaître la vérité, c’est connaître Dieu.
C’est donc aimer Dieu.
Et l’homme accède à cette connaissance, à
cet amour de Dieu, par la liturgie.
Le Christ
L’Eglise
Partager son amour à l’homme ; la volonté de Dieu dès l’origine
« Yahvé Dieu planta un jardin en Éden, à l'orient, et il
y mit l'homme qu'il avait modelé. » (Genèse 2,8)
« Yahvé Dieu prit l'homme et l'établit dans le jardin
d'Éden pour le cultiver (Hd"b.['l.) et le garder. » (Genèse
2,15)
Or le verbe cultiver (ou servir) en hébreu n’apparaît que 4 autres fois dans la Bible sous
cette forme, et à chaque fois pour exprimer le service liturgique de la Tente de la
Rencontre (Nb 4,35.39), ou plus tard du Temple (1 Chr 25,1.26,8).
Dieu le Père, en créant a voulu communiquer sa vie entièrement à l’homme, sa créature
de prédilection. Et il lui a confié la terre pour achever son œuvre de création par amour
et ainsi accéder à la vie éternelle. L’homme est dès l’origine, dans le projet de Dieu, le
lieutenant de Dieu sur terre, son liturge.
« Yahvé Dieu dit : Il n'est pas bon que l'homme soit seul. Il
faut que je lui fasse une aide qui lui soit assortie. » (Gen 2,18)
« C'est pourquoi l'homme quitte son père et sa mère et
s'attache à sa femme, et ils deviennent une seule chair. » 2,24
L’homme et la femme participe ainsi à la vie de Dieu en la communiquant ; voilà
l’œuvre de la liturgie. Un apprentissage à l’amour pour donner la vie, SA vie.
Accomplir la liturgie pour recevoir le don de la vie divine ;
apprentissage de l’obéissance au commandement
Mais pour que cette vie ne soit pas simplement à hauteur d’homme mais puisse
atteindre à la vie de Dieu, l’apprentissage à l’amour qui passe par « garder » le
commandement, la Loi de Dieu. Apprentissage à la confiance, donc à l’amour.
« (15) Yahvé Dieu prit l'homme et l'établit dans le jardin d'Éden pour le cultiver et
le garder. (16) Et Yahvé Dieu fit à l'homme ce commandement : « Tu peux manger
de tous les arbres du jardin. (17) Mais de l'arbre de la connaissance du bien et du
mal tu ne mangeras pas, car, le jour où tu en mangeras, tu deviendras passible de
mort. »
2 logiques qui s’affrontent:
VIE
RECEVOIR D’UN AUTRE
POUR SE DONNER À L’AUTRE
Affrontement qui se joue à un degré
unique dans la liturgie
SAISIR SOI-MÊME MORT
POUR SOI-MÊME
« Et le serpent dit à la femme: Vous ne mourrez point certainement; car Dieu sait
qu'au jour où vous en mangerez vos yeux seront ouverts, et vous serez comme
Dieu, connaissant le bien et le mal. » (Genèse 3,
L’œuvre de la création a donc été tenu en échec par la
désobéissance de l’homme et de la femme
« Comme en effet par la désobéissance d'un seul homme la
multitude a été constituée pécheresse, ainsi par l'obéissance d'un
seul la multitude sera-t-elle constituée juste. » Rom 5,19
C’est dans la liturgie, centrée sur le mystère pascal du Christ,
que se joue le passage de la mort à la vie pour les hommes
« Car, la mort étant venue par un homme, c'est par un homme aussi que vient la
résurrection des morts. De même en effet que tous meurent en Adam, ainsi tous
revivront dans le Christ. Mais chacun à son rang : comme prémices, le Christ,
ensuite ceux qui seront au Christ, lors de son Avènement. » (1 Co 15, 21-23)
L’œuvre de la rédemption va achever le projet de Dieu jusque
là tenu en échec, par le nouvel Adam, le Christ, qui s’associe
la nouvelle Eve, l’Eglise.
« pour l’accomplissement de cette grande œuvre par
laquelle Dieu est parfaitement glorifié et les hommes
sanctifiés, le Christ s’associe toujours l’Église, son
Epouse bien-aimée, qui l’invoque comme son Seigneur et
qui, par la médiation de celui-ci, rend son culte au Père
éternel. » (Sacrosanctum Concilium, n°7)
Temps de réflexion en petits groupes à partir des questions :
Comment vivez-vous le lien entre liturgie et vie ?
Des questions ou des réactions ?
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