Edito VP n° 225 « A », comme année liturgique. Depuis le premier dimanche de l’Avent, nous sommes entrés dans une nouvelle année liturgique. Les lectures que nous entendons le dimanche ne sont pas toujours les mêmes. Il y a une répartition sur trois années. Depuis le 26 novembre, nous sommes dans l’année « A » et nous allons entendre de dimanche en dimanche des extraits de l’Evangile selon saint Matthieu. Au cours de l’année « C », celle qui vient de s’écouler nous avons entendu des passages de l’Evangile selon saint Marc. L’année prochaine « B » nous approfondirons l’Evangile selon saint Marc. L’Evangile selon saint Jean est lu tous les ans durant Carême et le temps pascal. Et il est lu au cours de l’année B, pendant l’été pour pallier la brièveté de Marc. Seuls ceux qui viennent à la messe tous les trois ans peuvent dire qu’ils entendent toujours les mêmes lectures ! Avant le Concile Vatican II, le lectionnaire comportait beaucoup moins de choix de textes bibliques. Il n’y avait pas de répartition sur trois ans. Le dimanche, on ne lisait pas d’extraits de l’Ancien Testament. On entendait seulement une lettre du Nouveau Testament (l’épître) et un extrait de l’Evangile selon saint Matthieu. Le Concile Vatican II a favorisé l’accessibilité de la Bible aux fidèles dans le cadre de la réforme de la liturgie. Il faut cependant reconnaître qu’il n’est pas toujours simple de bien profiter des lectures au cours de la messe. On peut ne pas comprendre ce qui est lu, ou tout simplement avoir du mal à se concentrer. Je crois qu’il est important avant de participer à la messe dominicale d’avoir pris le temps de bien lire les textes que propose la liturgie pour bien s’en imprégner. Très prochainement sur notre secteur paroissial va se mettre en place un groupe de partage biblique. Une fois par mois nous vous donnons rendez-vous dans le cadre des vendredis de la foi pour comprendre la structure de la messe et nous traiterons bien sûr de la liturgie de la Parole. La Parole de Dieu, nous avons à l’accueillir au plus profond de nous-mêmes, tout particulièrement en cette période de l’Avent : « Le Verbe de Dieu s’est fait chair et il a habité parmi nous » Jn 1, 14. Cette Parole de Dieu nous avons à la vivre. Ce n’est pas si simple, elle est exigeante, elle implique de nous un certain nombre d’attitudes, de conversions. Que ce temps de l’Avent fasse naître en nous le désir de fréquenter les Ecritures afin que nous puissions mettre en œuvre autour de nous une charité inventive. P. Sébastien Diancoff