Brûlures cornéennes
Docteur GRIMALDI Sébastien
Assistant Spécialiste
Service d’Ophtalmologie
Centre Hospitalier de Gonesse
Généralités
Causes : exposition à des produits chimiques, à des
températures extrêmes, ou à des radiations UV ou
infrarouges (coups d’arc : kératites ponctuées
superficielles).
Agents chimiques :
- Acides : moins graves car restent en surface avec
lésions épithéliales.
- Bases : fréquentes et sévères car pénètrent en
profondeur.
Représentent 7 à 10% des traumatismes oculaires.
Clinique
Signes fonctionnels bruyants : œil rouge et douloureux
avec BAV, larmoiement , photophobie,
blépharospasme.
Examen clinique:
- étendue et sévérité de la brûlure conjonctivale,
existence d’une ischémie ou d’une nécrose de la
conjonctive bulbaire et/ou limbique.
- étendue de la brûlure cornéenne avec test à la
fluorescéine et opacité stromale.
- PIO, Tyndall inflammatoire et clarté du cristallin.
Classification
Grade 1 : atteinte épithéliale, absence d’opacité
cornéenne, absence d’ischémie limbique > excellent
pronostic.
Grade 2 : cornée modérément trouble, détails de l’iris
analysables, ischémie limbique inférieure à 120°> bon
pronostic.
Grade 3 : cornée trouble, détails de l’iris non
analysables, ischémie limbique entre 120 et 180°>
pronostic réservé.
Grade 4 : cornée opaque, ischémie limbique > 180°,
nécrose > mauvais pronostic.
Evolution et complications
Cicatrisation complète.
Taie cornéenne.
Insuffisance en cellules souches limbiques avec
ulcérations épithéliales récidivantes, recouvrement de
la cornée par épithélium conjonctival et
néovascularisation.
Fibrose conjonctivale, symblépharons et sécheresse
oculaire.
Glaucome chronique.
Cataracte.
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