Epidémiologogie • 10000 déçés par an(2000) • Héréditaire 5-10% (x10) • Familiale 5-25% (x3) • 50% des cas sont Dc après 74 ans • 40.000 Nx cas / an • Incidence plus élevé en Europe et USA /Asie • Pas d’influence des facteurs alimentaires ni des relations sexuelles • ATCD cancers de l’ovaire ou du sein • PIN haut grade Histo • Pas de prévention possible de son apparition Dépistage • Doit être individuel basé sur le risque familial ou • A la demande du patient (explications) • PSA > 4 ng/ml et Toucher rectal suspect • Biopsies prostatiques décidées par l’urologue et après informations et réflexions du patient PSA • PSA > 4 ng/ml ( contexte infectieux, TR volume prostatique, geste chirurgical) : 3/10 biopsie positive • PSA < 4 : 9/10 biopsie négative • PSA<4 et TR Nx on rassure le patient, ne pas refaire de PSA avant 2 ans( en fonction âge et ATCD) Biopsie • Une biopsie négative avec un TR aNL ou PSA qui augmente doit faire répéter les biopsies éventuellement sous AG et très nombreuses • Antibioprophylaxie, Lavement, ECBU • Ambulatoire • Risque infectieux, Hémospermie, rectorragie, Hématurie Avantages et inconvénients PSA • Si Nl rassure le patient • Dépistage (non validé) • Faux négatif • Anxiété • Cancer d’évolution lente • Efficacité? • Qualité de vie dégrader par le traitement Traitement(localisé) Abstention surveillance Prostatectomie radicale Radiothérapie Curithérapie HIFU(Ablatherm) Traitement(2) • Radiothérapie et analogue de la LHRH pendant 3 ans (localement avancée)pT3 • Radiothérapie de rattrapage après échec de la prostatectomie ou traitement hormonal • HIFU après échec de la radiothérapie (risque faible ou intermédiaire) • Traitement hormonal en cas de maladie métastatique • Chimiothérapie en cas d’échappement surveillance • Après traitement, le plus souvent les patients sont revus tous les six mois avec PSA et TR • Pb de prise en charge après le traitement chirurgical+++conséquences physiques et psychiques souvent négligées En pratique Avant Traitement (1) • Pas de dépistage systématique, mais uniquement à la demande du patient et/ou en cas d’antécédents familiaux ou facteurs de risques • L’échographie transrectale non obligatoire pour le dépistage • Le TR est obligatoire • Les dosages de PSA doivent être espacés d’au moins 6 mois ou 1an En pratique avant traitement (2) • PSA > 4 seuil de biopsie ( VPP=30%) , 3/10 ont le cancer • PSA < 4 Deuxième PSA dans un an(VPN =90%) et donc 9/10 patient n’ont pas de cancer • PSA < 4 TR Anl 14 à 30 % de cancers • PSA < 2 Deuxième PSA dans 3 ans • Pas de PSA libre en première intention • Pas de dépistage après 75ans (bien portant) • Pas de dépistage si espérance de vie < 10 ans • Vélocité du PSA > 2 ng/ml/an(Mauvais Pc) En post-thérapeutique(1) • Après Chirurgie : 4-39% fuites urinaire et 20 à 80% de troubles de l’érection : ¾ des troubles évoluent favorablement • Séance de Kinésithérapie en cas de fuite importante et si échec sphincter artificiel ou système Advance • IPD-5 ou IIC pour les troubles de l’érection En post-thérapeutique (2) • Après Radiothérapie :0-13% pour les fuites urinaires et 4-55% pour les troubles de l’érection, 1-36 % pour les troubles digestifs, le traitement des rectorragies par plasma argon ou par laser est efficace; en cas d’hématurie réçidivante avec déglobulisation la cystectomie d’hémostase est indiquée (exceptionnelle) En post-thérapeutique (3) • Après curithérapie : 6 –15% d’incontinence urinaire, 5-19% de troubles digestifs, 5-70% de troubles de l’érections • Après Ablatherm: l’incontinence urinaire et la fistule vésico-rectale(rare) En post-thérapeutique (3) • Surveillance biologique: • échec de la chirurgie PSA >0.1. PSA /6mois • échec de la radiothérapie : augmentation régulière du PSA à trois dosages successives. (le temps de doublement du PSA +++à 3 dosages successives à 3 mois d’intervalle) Conclusions • La littérature ne permet pas de répondre si un traitement immédiat à un stade précoce améliore le pronostic individuel, ni au bénéfice supérieur de l’une ou l’autre des options thérapeutiques en particulier dans le cadre d’un diagnostic à un stade précoce