Une société hyper-violente
Les Waorani sont un groupe semi-nomade d’indiens
des forêts amazoniennes d’Équateur qui avaient,
avant 1970, le plus fort taux d’homicide connu (54%
des hommes et 39% des femmes mouraient dans
des querelles entre familles).
Une récente étude d’anthropologie (Nature, 11 mai
2009) indique que les guerriers les plus féroces
auraient eut moins de descendants (contrairement
aux Yanomamö).
Dans leur cas, le contexte culturel expliquerait
donc mieux la violence que l’hérédité.
Hypothèse des chercheurs : pas de trêve ni de
pardon dans le cercle vicieux des vendettas.
Ils doivent probablement leur survie aux
missionnaires qui ont brisés ce cercle.