L’École d’Athènes L’étude de la fresque peinte par Raphaël Introduction Le mouvement humaniste à la fois intellectuel, scientifique et philosophique apparaît en Europe occidentale de le début en XV ème s. • Le berceau de la Renaissance est l’Italie. • La Renaissance s’inspire de la culture greco-romaine (la redécouverte de l’Antiquité). • Pour les humanistes l’homme joue un rôle central dans l’univers. Ils ont une nouvelle vision du monde, de l’univers, du corps humain. • Les humanistes sont à le fois des artistes, des philosophes, des érudits, des scientifiques. • La Renaissance met en question des vérités imposés par l’Église, elle porte en germe le réforme religieuse. Les objectifs de l’éducation humaniste • En posant de nouveaux principes intellectuels et moraux, le mouvement humaniste remet en question l’enseignement hérité du Moyen Age reposant exclusivement sur les Saintes Écritures. Il prône une pédagogie généraliste et équilibrée fondé sur les respect de la personnalité de l’élève et sur les développement de ses capacités intellectuelles et physiques. • un retour au racines de l’Antiquité une lecture critique des auteurs de l’Antiquité une meilleure compréhension des Saintes Écritures • l’importance de la pédagogie une éducation complète et équilibrée la réforme humaniste dans l’enseignement – « les humanités » • les ambitions de l’éducation humaniste une meilleure connaissance de l’homme une meilleure compréhension du monde. L’étude de la fresque l’auteur • Raffaello Sanzio ou Santi, dit Raphaël, peintre italien de la Haute Renaissance, était le fils du peintre Giovanni Santi, peintre et poète officiel de la cour de Frederico da Montefeltro, un des princes les plus célèbres et protecteur des arts de la Renaissance en Italie. Urbino était alors un foyer artistique réputé à l’aube du XVIe siècle. l’œuvre • L'École d'Athènes est une fresque réalisée en 1511, elle possède des dimensions impressionnantes : 770 sur 440 cm, dont une partie arrondie de 770 sur 250 cm. Elle est exposée à la salle des Signatures dans le musée du Vatican. Les couleurs dominantes sont l'ocre, le beige et le pastel. L'orange et le bleu sont complémentaires dans cette peinture. L'utilisation de la lumière et de l'ombre sont, à l'époque, une particularité. • Le nom original est aujourd'hui inconnu et ce n'est qu'au XVIIe siècle que les spécialistes lui ont donné le nom actuel. le décor • Le décor architectural, qui occupe une place très importante dans l’œuvre; reprend plusieurs éléments antiques – la référence à l’Antiquité est omniprésente • le bâtiment ressemble à une basilique romaine • les arcades ont des voûtes à caisson et les murs comportent les niches qui abritent des statues antiques • les statues représentent le dieu Apollon et la déesse Athéna (tous les deux considérés comme les protecteurs des arts et de la philosophie) • des frises sont ornées des motifs grecs la composition • utilisation de la perspective - le peintre se sert des lignes qui se croisent en un point unique, appelé point de fuite, pour donner l’impression de profondeur • les couleurs ne sont plus, comme au Moyen Âge, conventionnelles ou symboliques. Les teintes de la fresque sont dominées par l’ocre, la terre de Sienne, le beige, l’orange vif et le bleu complémentaire les personnages • La fresque est aussi représentative de la Renaissance par le thème traité. Pour les humanistes et les artistes de cette période, les penseurs et la culture grecs sont des fondements de la connaissance 3 4 1 2 5 Exercices 1. Décrivez le décor dans lequel se déroule la scène. 2. De quel façon l’artiste réussit à donner au spectateur une impression de profondeur? 3. Retrouvez d’après les indices a quel personnage correspond chaque numéro sur la fresque: Nom Indices Domaine Platon (427-348 av.J.-C.) Je porte une longue barbe blanche et je suis drapé d’une étoffe orange Philosophe grec Aristote (384-322 av.J.-C.) Je me tiens près de Platon et Philosophe grec je suis enveloppé d’une étoffe bleue Socrate (470-399 av.J.-C.) Je suis barbu et sans cheveu Philosophe grec sur le front. je semble parler avec les mains Pythagore (570-480 av.J.-C.) Assis, j’écris dans un gros livre tandis qu’un jeune garçon me présente une tablette sur laquelle figure un dessin Mathématicien grec Euclide (III e av.J.-C.) J’ai un compas à la main et je trace des figures sur une tablette Mathématicien grec Numéro