Mots à comprendre sur le système de défense du corps
Maladies infectieuses : Maladies se transmettant d’une personne à une autre, provoquées par
des agents pathogènes (bactéries, virus, champignons). Par exemple : SIDA, grippe, variole.
Maladies non-infectieuses : Maladies ne se transmettant pas d’une personne à une autre. Elles
sont causées par des facteurs (environnement, génétique, mode de vie), et non par des agents
pathogènes. Par exemple : Cancers, diabète, fibrose kystique.
Agents pathogènes : Ce sont des agents biologiques (micro-organismes, parasites, cultures
cellulaires) capables de provoquer des maladies infectieuses chez les êtres vivants. La plupart
sont des micro-organismes, comme les bactéries et les virus.
Défense de type non-spécifique : Première ligne de défense, composée de la peau, les larmes,
la sueur, le mucus, les cils, l'acide de l'estomac et de l’urine, et les bactéries. Ce type de défense
attaque tous les agents pathogènes, sans spécification (aucune cible précise). Son but est
d’empêcher l’intrusion dans le corps.
Muqueuses : Tissus humides qui tapissent les parois de l’intérieur du corps qui sont en contact
direct ou indirect avec l’extérieur. (Les systèmes digestif, respiratoire et reproducteur). Cette «
peau » est plus fragile que la peau externe et n’est pas imperméable. Elle produit du mucus.
Mucus : Substance visqueuse et humide qui couvre les muqueuses. Le mucus capture les agents
pathogènes avant qu’ils puissent nuire à l’organisme. Le mucus avec des agents pathogènes est
soit évacué par en bas (dissous par l’acide de l’estomac) ou par en haut (racler la gorge,
moucher).
Macrophages : Type de globule blanc qui s’attaque à tous les intrus et qui les englobent et les
détruisent par phagocytose. Ils envoient également des messages chimiques signalant
l’intrusion. Les macrophages peuvent infiltrer les tissus.
Système immunitaire : Dernière ligne de défense du corps humain, il présente une réponse
spécifique pour chaque type d’agent pathogène. Il s’attaque précisément à un type d’agent
pathogène, au lieu de s’attaquer à tout, comme les deux premières lignes de défense. Il utilise
des moyens précis (adaptation à la forme du virus, entre autres) pour détruire l’ennemi. Les
macrophages vont chercher des informations sur les agents pathogènes et va ensuite rapporter
ces informations aux ganglions lymphatiques pour que les globules blancs spécialisés (cellules B
et T) s’adaptent.
Lymphocytes : Deux types de globules blancs qui sont soit dans le sang ou dans le système
lymphatique. Ces derniers sont produits dans la moelle osseuse. Grâce à l’information transmise
par les macrophages, ils peuvent se multiplier et s’adapter pour détecter et attaquer l’ennemi
précisément.
Ganglions lymphatiques : Lieu de production et « stockage » de globules blancs. C’est
également un endroit pour échanger l’information (identité des intrus grâce aux macrophages).
Antigène : Protéine quelconque qui provoque une réponse immunitaire, parce qu'elle ne
ressemble à aucune protéine qui appartient au corps. Elles se trouvent à la surface des virus,
bactéries et autres agents pathogènes. Elles sont utilisées pour identifier ces derniers.
Cellules de mémoire : Cellules B et T qui ont pu survivre après qu’une infection soit contrôlée.
Ces lymphocytes de longue durée peuvent survivre durant toute une vie et permettent au
système immunitaire de se « souvenir » de l’agent pathogène.
Immunité : Capacité de détruire l’agent pathogène avant qu’il ne produise une infection.
Maladies auto-immunes : Maladies où le système immunitaire attaque les propres cellules du
corps.
Allergie : Réaction forte du système immunitaire qui s’attaque à une substance inoffensive qui
pénètre dans le corps.
Vaccination : Consiste à mettre le corps en contact avec un agent pathogène mort ou inefficace
dans le but de développer son immunité contre cette maladie. Il y a alors fabrication de cellules
de mémoire spécifiques à la maladie inoculée (mise dans le corps).
Antibiotique : Substances chimiques fabriqués depuis des millions d’années par des micro-
organismes pour se défendre contre d’autres micro-organismes. Ils peuvent, entre autres,
empêcher la multiplication des bactéries et permettre au corps d’organiser ses défenses. Les
antibiotiques sont efficaces contre les bactéries, et non les virus (car ils sont non-vivants).
Équilibre bactérien : Présence normale des bactéries bénéfiques pour le corps humain. En assez
grand nombre, elles font compétition avec les bactéries nuisibles. Elles ont des fonctions de
digestion et de protection du corps.
Résistance aux antibiotiques : Développement d’une certaine résistance face à un antibiotique
pour certaines bactéries à cause d’une mauvaise utilisation de ces derniers. Lorsque qu’on
utilise trop souvent un antibiotique, les bactéries peuvent s’y adapter et y résister (sorte
d’immunité).
5 fausses opinions sur les vaccins
Un vaccin peut nous infecter de la maladie contre laquelle on se fait vacciner :
C’est faux. Il y a quatre types de vaccins, et le seul un peu dangereux est le vivant atténué, qui
n’a été que beaucoup affaibli. On ne donne donc pas ce type de vaccin aux gens qui ont une
déficience du système immunitaire. Avec les autres types de vaccin (mort, sous-unités et
conjugués), c’est impossible d’attraper la maladie. Pour le vivant atténué, c’est extrêmement
improbable.
Les maladies pour lesquelles on vaccine n’existent plus depuis longtemps :
Justement, nous vaccinons ces maladies, car avant elles dévastaient la population autrefois et
elles sont presque disparues grâce à la vaccination. Nous continuons à vacciner contre ces
maladies, car la plupart d’entre eux sont très graves. Elles ne sont pas totalement disparues et
on ne veut pas qu’elles ne refassent surface.
On ne sait pas si les vaccins sont sécuritaires lorsqu'ils sont mis sur le marché :
Aucun médicament, aucune chirurgie, aucun traitement n'est sécuritaire à 100%. Par contre, les
risques d'avoir une réaction réellement nocive au vaccin sont extrêmement faibles. Des études
vérifient les chances de réactions négatives. Pour décider de la pertinence de la vaccination, il
suffit de comparer les risques d’effets du vaccin aux dangers encourus lorsque la maladie est
contractée. On peut donc déterminer que se faire vacciner est assez sécuritaire pour justifier ce
choix, surtout quand la maladie contre laquelle on s'immunise a plus de chances de nous causer
du tort.
Les vaccins causent l'autisme :
L'auteur de cette affirmation n'avait aucune preuve pour appuyer ses dires et a depuis été
accusé de fraude scientifique et n'a plus le droit de pratique. Jusqu'à ce jour, aucune donnée
scientifique ne permet d'étayer cette hypothèse et tous les spécialistes s'accordent pour dire
qu'il n'existe aucun risque d'autisme relié à la vaccination.
J'ai d'autres moyens de protéger mes enfants contre ces maladies:
Malheureusement, aucune de ces pratiques n'est aussi efficace qu'un vaccin. Même les
meilleures habitudes de vie ne protègent autant qu'une immunité complète du corps, que seul
un vaccin peut fournir. De plus, il est semblable au lait maternel, car il renforce le système
immunitaire, prévient contre les maladies et contribue au développement optimal de l'enfant.
Pourquoi s'en priver au profit d'une méthode maison sans preuve scientifique ?
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