SOMMAIRE
Découvert dés 1909 par CHAGAS puis décrit en 1910 par CARINI ,le rôle pathogène du Pneumocystis carinii ne
fut reconnu qu’en 1951 par VANEK.
Cette agent opportuniste a pris le devant de la scène depuis 1981 lorsqu’il fut isolé chez un homosexuel atteint d’un
syndrome de Kaposi. Il constitue actuellement le principal marqueur du syndrome de l’immunodéficience humaine.
PNEUMOCYSTOSE : Pneumocystis carinii
Cycle Répartition TraitementDiagnosticClinique
MorphologieDéfinition
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L’étude du parasite permet de différencier différents aspects :
Le trophozoite haploïde :arrondi de 2 à 4µ de diamètre, cytoplasme dense et noyau central.
Le trophozoite diploïde :ou grande forme diploïde :
mesure 4 à10 µ , de forme irrégulière , le cytoplasme est peu dense et le noyau périphérique. La membrane externe est
très fine .
La forme prékystique :c’est une forme ovale de 3,5 à 5,5µm de diamètre possède une paroi externe épaisse lisse et
régulière . Le noyau s’est divisé ,et possède 4 à 8 noyaux haploïdes.
La forme kystique : mesure 4 à 8 µm et possède une paroi encore plus épaisse. Cette forme renferme 8 parasites
complets possédant chacun son noyau, son aire cytoplasmique et une fine membrane.
Les corps intrakystiques : Ils sont arrondis , en forme de banane ou amoeboides. Une fois libérées , ces formes vont
retrouver le stade trophozoite.
Kyste vide: Irrégulier, contient des débris cytoplasmiques et /ou des corps intra kystiques.
PNEUMOCYSTOSE : Pneumocystis carinii
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Le cycle s’effectue au niveau des alvéoles pulmonaires. Les formes trophozoites haploïdes se regroupent en amas et
adhèrent à la paroi alvéolaire (d’où l’aspect en nid d’abeilles).
Leur taille augmente, leur forme devient amoeboide et donne par copulation les formes diploïdes .
Ces formes subissent par la suite une division binaire (une méiose et 2 mitoses) et aboutissent à la formation de
prékystes contenant 2 à 4 noyaux puis par divisions cytoplasmiques des kystes mûrs contenant 8 corps intrakystiques.
Ces derniers seront libérés suite à une craquelure de la paroi du kyste dans l’alvéole pulmonaire et redonnent à leur
tour des trophozoites haploïdes.
Transmission - Réservoir :L’homme semble être le seul réservoir de la pneumopathie à Pneumocystis carinii.
La forme infestante est encore inconnue, elle est probablement représentée par les corps intrakystiques. La
contamination se fait par voie aérienne d’un individu à l’autre ou par inhalation à partir de l’environnement.
Pouvoir pathogène :Le sujet immunocompétent parvient normalement à éliminer totalement l’infection par le
Pneumocystis carinii, par conséquent, il n’y aurait pas de porteur sain, aussi chez le sujet immunodeprimé l’infection
ne peut pas résulter d’une reprise évolutive mais plutôt d’une infection de novo, elle survient lorsque le taux de
CD4+est 200 /mm3.
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P.carinii est ubiquitaire, responsable de pneumopathies interstitielles dans l’espèce humaine partout dans le
monde.
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L’ATTEINTE PULMONAIRE
Représente l’essentiel du tableau clinique. Après une incubation variable de 25 à72 jours selon les auteurs
apparaissent:Une toux quinteuse , peu productive dominant souvent le tableau clinique.
Une dyspnée de repos d’abord peu intense puis s’accentuant progressivement.
Une douleur pleurale.
Fièvre à 38°-38°5.
L’auscultation permet de noter des râles importants
La radiographie thoracique peut montrer des aspect variables :
Pneumopathie interstitielle diffuse
C’est l’aspect le plus évocateur, avec des lésions ticulonodulaires bilatérales atteignant de façon symétrique les
deux champs pulmonaires.
Des aspects trompeurs peuvent être observés
- Images localisées, unilatérales parfois systématisées à un lobe voire un segment.
- Images d’infiltration, de nodules isolés.
- Radiographie normale; cas rencontrés surtout en début. Aussi une radiographie normale ne permet pas d’éliminer le
diagnostic de pneumocystose surtout si la clinique est présente.
La gazométrie sanguine met en évidence :
- Des troubles de la diffusion du CO.
- Une désaturation précoce pour un effort peu élevé.
- Surtout un accroissement du gradient alvéolo-capillaire en O2.
AUTRES TABLEAUX CLINIQUES
A coté des manifestations pulmonaires on pourra observer :
-De la diarrhée dont la pathogénie n’est pas toujours élucidée.
-Un amaigrissement avec altération de l’état général.
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