Mon but initial :
Etudier, sur le cas de Proust, comment deux lecteurs français de
Wittgenstein, parmi les plus anciens, V. Descombes et J.
Bouveresse s'attaquent à la littérature
Montrer qu'ils mesurent la littérature à un critère extérieur à elle, à
savoir la réalité de la vie (pour Bouveresse) ou des jeux de
langage extérieurs à la littérature, figés et montrant une fois pour
toutes le non sens de certaines conceptions philosophiques.
De sorte que la littérature est alors « l'éclaircissement »,
«l'approfondissement » de certaines circonstances, ou façons de
parler, obscures dans la vie ordinaire.
Alors qu'elle peut selon moi représenter un extension des jeux du
langage ordinaire ouvrant des situations « extra-ordinaires », où
prennent sens des problèmes philosophiques qui n'en auraient pas
dans les circonstances ordinaires.
Donc lire littérature en prenant Wittgenstein à contre-pied.