Que faire en attendant le smur ? Que faire en attendant le SMUR ? Faire : quels gestes ? En attendant ! Le SMUR. Pour qui appeler le SMUR ? Faire quoi en attendant ? Nécessité d’une formation plus complète ? Pour qui appeler le SMUR ? Le SMUR = les soins intensifs de l’hôpital qui débarquent au domicile. DONC des gestes immédiats sont nécessaires ou risquent de l’être pour le patient. DONC ces gestes sont indiqués chez ce patient. Pour qui appeler le SMUR ? Au maximum, 1 à 2 % des patients vont nécessiter des gestes de réanimation par le médecin traitant appelé au domicile. Parfois immédiatement reconnu. Parfois plus subtil : facile de se tromper. Nécessité d’une démarche logique. Démarche clinique 3 étapes : – Etape 1 : Identifier les patients qui présentent des problèmes immédiatement menaçants : besoin de gestes immédiats et transport rapide. – Etape 2 : Identifier les patients qui nécessitent le transport à l’hôpital : traitement initial et puis transport. – Etape 3 : Examen complet et déterminer quel traitement et quelle prise en charge. Schéma A B C D E Bilan primaire rapide : AIRWAY Signes évidents d’ obstruction des voies aériennes. (respiration bruyante, stridor, mécanique respiratoire d’ obstruction) ? Signes de perte de protection de l’Airway (pooling des sécrétions, pas de déglutition) ? Signes évocateurs d’ œdème des muqueuses (anaphylaxie) ou d’ inhalation de corps étranger ? Urgences médicales Aiguës Bilan primaire Réanimer et réévaluer Immédiatement traiter ce qui menace la vie Bilan secondaire Traitement et / ou transport Réanimer et transport Étape 1: Bilan primaire Prend moins de 30 secondes. Sûrement pas le patient qui : - Parle avec des phrases complètes. - Est parfaitement conscient. - Respire bien (RR en 10 et 29 / min). - Pouls compris entre 50 et 120 / min. - N’est pas froid, fermé, transpirant. Bilan primaire rapide : BREATHING Signes évidents de travail respiratoire augmenté (tachypnée, utilisation des muscles accessoires, tirage, …) ? Signes évidents d’ hypoxie ou de fatigue (cyanose, effort respiratoire minime) ? Evidence de pneumothorax, asthme, anaphylaxie, décompensation cardiaque, pneumonie ou BPCO ? Bilan primaire rapide : CIRCULATION Signes évidents d’hémorragie (hématémèse, melaena, …) ? Signes évidents de choc (tachycardie, pouls capillaire prolongé, RR majoré, hypotension) ? Signes évidents de sepsis (tachycardie, RR majoré, température) ? Signes évidents de syndrome coronarien aigu, décompensation cardiaque ou arythmie. Bilan primaire rapide : DISABILITY NEURO. Existe-t-il un trouble de la conscience ? Le patient convulse ? Le patient est hypoglycémique ? Signes évocateurs de méningisme (raideur de nuque, photophobie) ? Signes de membres). localisation (pupilles, nerfs crâniens, Bilan primaire rapide : EXPOSURE - DESHABILLER Existe-t-il un rash (urticaire, purpura) ? Le patient est-il fiévreux ou hypotherme ? Signes cliniques évidents de maladie chronique ? Bilan primaire rapide : A => Airway compromis. B => Détresse respiratoire RR < 10 ou > 29 Sa => O² < 93% C => Choc pouls < 50 ou > 120 TA => systole < 90 D => GCS < 12 ou chute brutale Urgences obstétricales Bilan primaire rapide positif : Arranger le transport : appel du smur. Ensuite. Traitement immédiat si possible. Essai de stabilisation peut faire perdre des minutes vitales. Bilan primaire rapide négatif Poursuivre le bilan : – Anamnèse complète. – Examen clinique plus complet. Selon le résultat peut être d’autres raisons d’appeler le smur. Que faire en attendant le SMUR, une fois le SMUR appelé ? L’attendre ! Appel du smur = besoin d’un médecin car il existe des risques. Rester logique avec soi-même. Que faire ? D’abord faut-il faire quelque chose ? Si gestes de réanimation entamés, ils devront très probablement être poursuivis : USI Manque de place : refus d’admission : – Pas de données pour la Belgique. – France : étude en 2001 sur 11 USI refus global de 24 %. – Large variation (10 à 60%) Admission aux USI Patients dont une fonction vitale au moins est menacée. Dont l’ affection aiguë est potentiellement réversible. Et pour lesquels un avantage substantiel peut être escompté par le traitement en réanimation. Notion de futilité. Gravité des symptômes ou de la maladie sous-jacente. Degré de dépendance que présentait le patient avant le nouveau problème. Le grand âge. Le caractère imminent du décès ou le stade terminal de la maladie. Un coma prolongé. Un état végétatif. Une très médiocre qualité de vie. Faut-il appeler le SMUR ? Selon le bilan primaire (puis secondaire). Notion de futilité et de triage. Nécessité pour le médecin du SMUR de disposer de données précises. DNR (surtout pour les homes). Et en attendant ? Privilégier uniquement les gestes qui sauvent. Le minimum vital. Traiter dès que l’urgence vitale a été identifiée. Gestes élémentaires de secourisme. Quelques traitements spécifiques. Que faire ? Mesures simples pour soutenir l’Airway, la respiration et la circulation. Parfois traitement de sauvetage : – Anaphylaxie. – Corps étranger. – Arrêt cardiaque. – Infarctus du myocarde. – Asthme. – Convulsions prolongées. – Sepsis. Dans l’arrêt cardiaque. Deux traitements permettent de sauver des vies : – La réanimation de base : masser et ventiler. – La défibrillation. Ne pas se consacrer à ce qui n’est pas directement vital. REANIMATION DE BASE ADULTE NE REAGIT PAS ? APPELER A L’AIDE OUVRIR LES VOIES RESPIRATOIRES PAS DE RESPIRATION NORMALE ? APPELER LE 112 30 COMPRESSIONS 2 INSUFFLATIONS 30 COMPRESSIONS COMPRESSIONS THORACIQUES Débuter la RCP dès que la victime ne réagit pas ET ne respire pas normalement (= ne respire pas ou gasp) COMPRESSIONS THORACIQUES Position des mains = > "au centre du thorax". 30 Compressions / 2 Ventilations. C’est fatiguant ► alterner les fonctions. VENTILATIONS Pas de ventilation initiale ! Pas plus de 2 essais Si échec du premier : Vérifier la bouche Vérifier la position 1 insufflation = 1 seconde Paramètre unique : “le thorax se soulève” Asthme Présence – rassurer – bonne position. Oxygène si disponible. Aérosols β2-mimétiques. Adrénaline (aérosols – sous-cutané). Exclure présence d’un pneumothorax. Infarctus du myocarde Transport rapide. Nitrés SL si TA > 90 mmHg. Oxygène au masque. Si douleurs persistent : deuxièmes nitrés. Aspirine 300 mg par os. Accès IV si possible (morphine IV). Dyspnée Protéger les voies aériennes. Oxygène à haut débit. Aérosols β2-mimétiques. Adrénaline IM si anaphylaxie. Décomprimer un pneumothorax sous tension. Nitrés pour œdème pulmonaire. Convulsions Protéger le patient Oxygène Benzodiazépines : valium Vérifier la glycémie ! Si bilan primaire rassurant. Poursuivre bilan secondaire. Peut-être nécessité d’hospitaliser. Peut - être nécessité de traiter avant. Domaine beaucoup plus vaste. A Evaluation du patient – ARCA - problèmes liés à l’Airway. B Evaluation du patient - problèmes respiratoires. C Evaluation du patient - choc - douleurs thoraciques. D Evaluation du patient - problèmes neurologiques.