3
Quelques exemples et contre-
exemple
•Décès périopératoire, rencontre avec le chef de service le lendemain, mais pas
l’opérateur, explications vagues et insuffisantes, pas de suivi des proches plainte
pour homicide involontaire, des heures d’auditions, articles dans la presse,
condamnation au TC
• Décès d’un jeune patient en réa après passage dans plusieurs services depuis les
urgences, réunion improvisée avec la famille sans tous les interlocuteurs, rejet de la
faute sur un service absent, propos très maladroit vis-à-vis des parents « vous auriez
dû... » médiation sans succès, plainte au TA (96 K€)
• Erreur d’identité aux urgences et erreur de diagnostic : retour à domicile d’un
patient de 77 ans avec une fracture du col du fémur, retour au SAU à J+7.
Rencontre immédiate avec les proches et engagement de restitution détaillée
sous 8 jours, restitution en présence de 2 chefs de service et 2 cadres supérieurs
(reconnaissance de l’erreur, excuses et présentation des actions correctives),
règlement à l’amiable très raisonnable (7 K€) avec la famille, aucune
communication autorités ni médias
• Erreur d’administration de médicament chez un bébé de 18 mois (dose x 5) un
vendredi. Famille reçue par chef de service et cadre supérieur le samedi
(annonce). Rencontre avec la direction, le chef de service et le cadre supérieur le
lundi (engagement de transparence), restitution plénière 10 jours après, règlement
à l’amiable avec la famille, aucune communication autorités ni médias, pas de
plainte
• Suicide d’un patient de 26 ans : famille reçue dans la nuit par directeur de garde,
médecin et cadre, 1ère rencontre avec le chef de service, le médecin en charge
du patient, le cadre supérieur et le cadre le lendemain, proposition acceptée de
soutien psychologique, dossier médical porté à domicile le surlendemain, 2ème
rencontre à J+8, règlement amiable en cours, pas de fuite médiatique, relation
préservée avec la famille 3/9