Voir le diaporama de Maxime Guérard/Yvon Forest

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Le potentiel bioalimentaire du
Nord québécois
Par Yvon Forest MAPAQ
Le Nord réchauffe
1960 à 2003 : + 0,5°C à 1,2° dans le Québec « Sud »
1993 à 2003 : + 2°C dans le Québec « Nord »
(source : Bourque et Simonet, 2007, p. 173)
La contrainte climatique recule
D’ici 2040 : les conditions de croissance des plantes au « Sud du Nord »
(49e) pourraient ressembler à celle du Québec des années 1960
2010 - 2060
UTM
+ 38 % dans le Nord
VS
+ 25 % dans le Sud
du Québec »
Communication de M. Gilles Bélanger au 65e congrès de l’Ordre
des agronomes sous le thème « Changements climatiques,
comprendre pour mieux agir », 2002.
Le bioalimentaire dans le Nord
Principe de précaution
– Aussi volatiles et imprécises soient-elles, les prédictions climatiques pointent
vers la même direction : le Nord réchauffe
– Donc les conditions de croissance vont s’améliorer
– Il y a au Nord 1,5 million d’hectares de terres en réserve pour un futur
incertain
• La production agricole augmente dans le Nord
• Les « nordiques » croient en leurs chances de développer le
bioalimentaire dans le nord
• Les pêches commerciales nordiques fournissent 20 % de la
production québécoise
• Autre enjeu : la sécurité d’approvisionnement et l’alimentation du
Nord à prix abordable
2009-2011 : consultation et planification
Tournée régionale (printemps 2010)
Recueil des plans de développement
Synthèse (portrait/vision/axes)
Appel de projets
Groupe de travail bioalimentaire du Nord
Les conclusions du Groupe de travail
bioalimentaire du Plan Nord (GTBIO)
Une vision
12 axes de développement
Regroupant 185 projets
Dont 5 projets inter-régionaux
Le rapport du GTBIO
•
Les visions qui ressortent :
– Production biologique et santé
– Nordicité, authenticité, grande nature
– Marché local et marché de niche hors-région
•
Les axes de développement qui ressortent :
–
–
–
–
–
–
–
Pêche écocertifiée, autochtone et sauvage (wild catch)
Petits fruits (bleuet, canneberge, airelle, sureau, etc.)
Horticulture (pommes de terre, légumes froids)
PFNL (champignons forestier, thé du Labrador, etc.)
Sécurité alimentaire (serriculture, viande sauvage, aquaculture, etc.)
Tourisme (produits du terroir, viande sauvage)
Commercialisation « authentique – nordique – autochtone – nature »
Axes retenus pour le premier plan (2011-2016)
• 1,45 M$ sera financé à même les budgets réguliers du MAPAQ
• 1,2 M$ sera financé par le Fonds du Nord
• Règles d'attribution : maximum 70 % de subvention
Les clés pour la mise en œuvre
• Concertation et mobilisation : faciliter le développement
bioalimentaire du Nord par la synergie des acteurs locaux,
régionaux et nationaux
• Rapprocher les experts : maillage de promoteurs avec les
meilleurs intervenants scientifiques, techniques et financiers
possibles pour aider les promoteurs à progresser plus vite et plus
sûrement
• Se mettre en « mode solution » : le Nord est hors-normes, les
programmes doivent en tenir compte
• Développement durable : étudier, comprendre et concevoir une
agriculture nordique durable plutôt que d’appliquer simplement les
pratiques du « sud »
Les opportunités d’affaires
1.
2.
3.
4.
5.
Distribution alimentaire en épicerie
Approvisionnement de l’hôtellerie-restaurants-institutions
Services alimentaires (ex.: cuisines de chantier)
Commercialisation des produits du Nord
Investissements dans le Nord
1. Distribution aux épiceries
Régions reliées aux réseaux routiers
•
Mêmes circuits que le reste du Québec
Dans les communautés inuites
•
Fédération des coopératives du Nouveau-Québec
•
Northern Stores
2. Approvisionnement des HRI
Restaurants régionaux
Tourisme et gastronomie régionale
Institutions (hôpitaux, écoles, CPE)
3. Service alimentaire
Grands projets miniers
– Cafétérias et casse-croute
Chantiers des grands barrages
– Cuisine de chantier pour les travailleurs
4. Commercialisation des produits du nord
Le Nord se distingue pour ses :
• Petits fruits nordiques
• Poissons et fruits de mer
• Produits forestiers non ligneux
4. Commercialisation des produits du nord
Les petits fruits nordiques
• Terreau idéal pour les petits fruits
• Bonne productivité naturelle
• Climat nordique augmente leur
teneur en antioxydants
◘ Bleuets
◘ Airelles
◘ Aronia
◘ Canneberges
◘ Chicouté
◘ Amélanchier
Les propriétés phytochimiques
naturelles des petits fruits (les
antioxydants) offrent un effet
chimiopréventif prouvé.
Dr Richard Béliveau, Chaire en
Prévention et Traitement du Cancer
4. Commercialisation des produits du nord
Poissons et fruits de mer
• 20 % des pêches du Québec proviennent du Nord
– Pétoncles et crevettes nordiques
– Homard et crabe des neiges
– Turbot et flétan de l’Atlantique
– Mactre de Stimpson et buccin.
• Pêche éco-responsable et durable
• Pêche équitable : majoritairement opérée par des
compagnies locales de pêcheurs et par des
communautés autochtones
4. Commercialisation des produits du nord
Les produits forestiers non ligneux
Végétaux provenant de milieux forestiers dont la finalité
commerciale est autre que la fibre de bois (ex. : bois d’œuvre)
Une trentaine de PFNL au Québec ont un potentiel commercial :
fruits, sèves et gommes, champignons, tiges, feuilles, etc.
Champignons forestiers : fort potentiel de vente
CHANTERELLES
MATSUTAKES
BOLETS
MORILLES
1 250 M $ / an
500 M $ / an
250 M $ / an
100 M $ / an
4. Commercialisation des produits du nord
Autres potentiels
•
•
•
•
•
Semences certifiées
Pommes de terre de semence
Légumes racines
Légumes plein champ
Serres (pour marché local)
Saviez-vous que :
Le climat nordique inhibe la
croissance des virus et
bactéries qui attaquent les
végétaux.
C’est pourquoi les
semences certifiées
« exemptes de maladies »
sont souvent produites dans
le Nord pour être ensuite
semées dans le Sud.
5. Opportunité d’investissement
•
•
•
•
•
Prix et disponibilité des terres
Sols « vierges »
Donc sans pesticide ni engrais
Prêt pour la production biologique
Partenariat avec les collectivités locales
– Essentiel
– Souhaité
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