anxiolytique,hypnotiques-KM - ifsi du chu de nice 2012-2015

publicité
IFSI
Pôle
PHARMACIE
PSYCHOTROPES
Katia MULLER
Pharmacien
Hôpital Pasteur
Pôle Pharmacie – CHU Nice
K.MULLER
PSYCHOTROPES
1
PSYCHOTROPES
Pôle
PHARMACIE
Objectifs du Cours
I. Connaissance des différentes classes thérapeutiques
II. Bon usage du médicament
K.MULLER
IFSI – PSYCHOTROPES
2
IFSI CHU
Pôle
PHARMACIE
I- ANXIOLYTIQUES
II- HYPNOTIQUES
III- ANTIDEPRESSEURS
IV- NORMOTHYMIQUES
V- NEUROLEPTIQUES
K.MULLER
IFSI – PSYCHOTROPES
3
PSYCHOTROPES
Pôle
PHARMACIE
I- ANXIOLYTIQUES
I-1 L’ANXIETE: REPERES GENERAUX
I-2 LES FORMES CLINIQUES
I-3 CLASSIFICATION DES ANXIOLYTIQUES
I-4 LES BENZODIAZEPINES
I-5 LES CARBAMATES
I-6 BUSPAR® buspirone
I-7 HYDROXYZINE antihistaminique H1
I-8 BETA-BLOQUANTS
I-9 ANTIDEPRESSEURS
I-10 DIVERS
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
4
I– LES ANXIOLYTIQUES
Pôle
PHARMACIE
I-1 L’ANXIETE: REPERES GENERAUX
L’anxiété constitue un signal d’alarme destiné à permettre à l’individu de se
préparer à une situation extérieure vécue comme un stress voire une menace :
c’est une émotion réactionnelle aux événements de la vie porteurs de
changements et de nouveautés.
• limitée dans le temps
• rationnelle
• maîtrisable et surmontable
1.L’anxiété reste physiologique si elle est
Au final état d’hypervigilance
2. L’anxiété devient pathologique si elle est
• durable
• irrationnelle
• insurmontable
Au final expérience paralysante
Les différentes approches de l’anxiété: composante
K.MULLER
IFSI – PSYCHOTROPES
Psychique
Physique
Comportementale
5
I– LES ANXIOLYTIQUES
Pôle
PHARMACIE
I-2 LES FORMES CLINIQUES
a- troubles phobiques
agoraphobie
crainte de se retrouver dans certains lieux (magasins,
foules, ascenseurs )
phobie sociale
forme majeure, exacerbée et invalidante de timidité
b- troubles anxieux
attaques de panique événement soudain dominé par une sensation de terreur
anxiété généralisée
peur constante du lendemain avec des préoccupations
excessives irrationnelles (travail, enfants, santé….)
troubles
obsessionnels
compulsifs
pensées obsessionnelles avec comportements répétitifs
(obsession des microbes)
anxiété post
traumatique
après événements de vie exceptionnellement stressant ou
traumatisant; état anxieux permanent et état anxiodépressif.
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
6
I– LES ANXIOLYTIQUES
Pôle
PHARMACIE
I-3 CLASSIFICATION DES ANXIOLYTIQUES
1- Les BENZODIAZEPINES
Anxiolytiques les
plus prescrits
2- Les CARBAMATES
3- Les ANTIHISTAMINIQUES
4- Divers
I-4 LES BENZODIAZEPINES
•Anxiolytiques les plus prescrits
•Apparues en 1960
•Nombreuses spécialités
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
7
I– LES ANXIOLYTIQUES
Pôle
PHARMACIE
I-4 LES BENZODIAZEPINES
4-1 propriétés pharmacologiques
4 propriétés communes
1- ANXIOLYTIQUES
Donc, potentiellement les mêmes
indications et les mêmes effets
indésirables…
2- HYPNOTIQUES
MAIS, il existe des différences entres
les diverses BZP:
3- ANTICONVULSIVANTES
4- MYORELAXANTES
K.MULLER
• pharmacodynamiques: certaines
molécules ont un effet dominant (par
ex. un effet anticonvulsivant
relativement plus important que les autres
effets)
• pharmacocinétiques: la rapidité et la
durée d’action expliquent bcp de
différences entre molécules et leurs
indications préférentielles.
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
8
I– LES ANXIOLYTIQUES
Pôle
PHARMACIE
I-4 LES BENZODIAZEPINES
4-1 propriétés pharmacologiques
4 propriétés communes
1- ANXIOLYTIQUES
• action anticonvulsivante:
2- HYPNOTIQUES
Ttes les BZP possèdent cette propriété
mais à dose thérapeutique on utilise
seulement :
Diazepam Valium®
Clonazepam Rivotril®
3- ANTICONVULSIVANTES
• action myorelaxante:
4- MYORELAXANTES
Tetrazepam Myolastan®  supprimé
en 2013
Diazepam Valium® utilisé à fortes
doses dans le tétanos
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
9
I– LES ANXIOLYTIQUES
Pôle
PHARMACIE
I-4 LES BENZODIAZEPINES
4-2 Mécanisme d’action
Récepteur GABA
•R
très répandu au niveau du
système nerveux
• = R CANAL: lorsque le GABA se
fixe sur le R, celui-ci change
légèrement de forme ce qui permet
aux ions chlore d’entrer par le canal
d’où diminution de l’excitabilité du
neurone
GABA = neurotransmetteur
INHIBITEUR
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
Récepteur GABA
10
I– LES ANXIOLYTIQUES
Pôle
PHARMACIE
I-4 LES BENZODIAZEPINES
4-2 Mécanisme d’action
• Action au niveau du SNC.
• BZP se fixent au niveau des
récepteurs spécifiques du GABA
(acide gamma-aminobutyrique),
neurotransmetteur responsable des
mécanismes inhibiteurs au niveau
du SNC.
• BZP facilitent la transmission
GABAergique potentialisant l’action
du GABA.
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
Récepteur GABA
11
I– LES ANXIOLYTIQUES
Pôle
PHARMACIE
I-4 LES BENZODIAZEPINES
4-3 Propriétés pharmacocinétiques- critères de choix des molécules
Pharmacocinétique des BZP
non homogène
Importance capitale pour l’utilisation thérapeutique
Détermination du profil thérapeutique de la molécule
Paramètres en jeu: •1/2 vie d’élimination
•Vitesse d’absorption
•Liposolubilité et volume de distribution
•Métabolisme des molécules
Demi-vie(T1/2): temps nécessaire à l’élimination de la moitié de la concentration
d’un médicament dans le sang
T1/2 très courte
BZP anesthésique
midazolam HYPNOVEL® (effet instantané et de courte durée)
T1/2 courte
BZP hypnotique
T1/2 intermédiaire
à longue
BZP anxiolytique
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
12
I– LES ANXIOLYTIQUES
Pôle
PHARMACIE
I-4 LES BENZODIAZEPINES
4-3 Représentants
BZP à demi-vie courte ou intermédiaire
DCI
spécialité
Forme
pharmaceutique
posologie
Demi-vie
clotiazepam
VERATRAN®
Cp sec 5mg
Cp sec 10mg
AD: 5 à 30mg/j en 2 à 3 prises
7h
oxazépam
SERESTA®
Cp sec 10mg
Cp sec 50mg
AD: 10 à 50mg/j (jusqu’à 150mg/j)
4 à 8h
alprazolam
XANAX®
ALPRAZOLAM®
Cp sec 0.25mg
Cp sec 0.5mg
AD: 0.5 à 4mg/j en 2 à 3 prises
12h
lorazepam
TEMESTA®
LORAZEPAM®
Cp sec 1mg
Cp sec 2.5mg
AD:1 à 7.5mg/j en 1 à 3 prises
15h
bromazepam
LEXOMIL®
BROMAZEPAM®
Cp quadrisécable
6mg
AD: 3 à 12mg/j en 1 à 3 prises
15 à 20h
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
13
I– LES ANXIOLYTIQUES
Pôle
PHARMACIE
I-4 LES BENZODIAZEPINES
4-3 Représentants
BZP à demi-vie longue
DCI
spécialité
Forme pharmaceutique
posologie
Demi-vie
Diazepam
VALIUM®
DIAZEPAM®
Cp sec 2mg, 5mg, 10mg
Gtte buv 1% (3gttes=1mg)
Amp inj 2ml=10mg
AD: 5 à 20mg/j
ENF: 2 à 15mg/j
BB: 0.5mg/kg/j
20 à 100h
Voie IV lente ou IM
Clobazam
URBANYL®
Gel 5mg
Cp sec 10mg, 20mg
AD: 5 à 40mg/j (jusqu’à
120mg/j)
ENF: 0.5mg/kg/j
40h
Nordazepam
NORDAZ®
Cp sec 7.5mg
Cp sec 15mg
AD: 7.5 à 15mg/j en 1
prise le soir
65h
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
14
I– LES ANXIOLYTIQUES
Pôle
PHARMACIE
I-4 LES BENZODIAZEPINES
4-3 Représentants
BZP à demi-vie longue
DCI
spécialité
Forme pharmaceutique
posologie
Demi-vie
Prazepam
LYSANXIA®
Cp sec 10mg
Cp sec 40mg
Gtte buv 15mg/ml= 30gttes
AD: 10 à 30mg/j en 1 à
3 prises/j
(D.MAX= 60mg/j)
65h
Loflazepate
VICTAN®
Cp sec 2mg
AD: 1 à 3mg/j en 1
prise le soir
70h
Clorazepate
TRANXENE®
Gel 5mg, 10mg, 20mg
AD: 10 à 50mg/j
(D.MAX= 90mg/j)
20 à 200mg/j IV ou IM
70h
Inj. 20mg, 50mg, 100mg
Délai d’action: 15
à 30min
Durée d’action:
pls heures
Demi-vie(T1/2): temps nécessaire à l’élimination de la moitié de la
concentration d’un médicament dans le sang
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
15
I– LES ANXIOLYTIQUES
Pôle
PHARMACIE
I-4 LES BENZODIAZEPINES
4-4 Législation
Règles des 12 semaines: prescription limitée à
12 semaines
Risque de
dépendance et
accoutumance
Liste 1
K.MULLER
Pourquoi ?
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
16
I– LES ANXIOLYTIQUES
Pôle
PHARMACIE
I-4 LES BENZODIAZEPINES
4-5 Effets indésirables
a- tableau général
En rapport avec la
posologie et/ou la
sensibilité individuelle
•Somnolence
•Difficultés de concentration
•Hypotonie
•Sensations ébrieuses
•+ rarement, réactions paradoxales: irritabilité, agressivité,
excitation, confusion, syndrome d’amnésie-automatisme
En utilisation prolongée •Tolérance
et/ou à forte dose
•Risque de dépendance physique et psychique pouvant
entrainer un syndrome de sevrage : anxiété, insomnie,
irritabilité, céphalées, myalgies, + rarement agitation,
épisodes confusionnels, dépersonnalisation, hallucinations,
convulsions
Très rares
K.MULLER
Hépatites
Réactions cutanées allergiques
Dysphagie
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
17
I– LES ANXIOLYTIQUES
Pôle
PHARMACIE
I-4 LES BENZODIAZEPINES
4-5 Effets indésirables
b- focus
Dans l’ensemble les BZP sont des médicaments actifs et bien tolérés.
EI toujours des effets centraux (peu d’EI périphériques )
1. Troubles de la vigilance – altération des performances
Troubles de la vigilance
•Somnolence diurne, ralentissement, fatigue voire confusion surtout en
début de traitement.
déconseillé
•Accrus par l’association avec l’alcool
•Signe de posologie trop élevée (adaptation posologique chez la PA)
Altération des
performances
•Troubles psychomoteurs: chutes chez les PA
•Apprentissage altéré
•Augmentation du risque d’accidents de voiture
•Altération cognitives et viso -spatiales
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
Prudence chez les
conducteurs et
utilisateurs de
machines !!!
I– LES ANXIOLYTIQUES
Pôle
PHARMACIE
I-4 LES BENZODIAZEPINES
4-5 Effets indésirables
b- focus
2. Effet des BZP sur la mémoire
Stimuli
extérieurs
Acquisition
BZP
Mémoire à
court terme
(qqs minutes)
Rappels
Mémoire
à long
terme
(stockage)
En début de traitement (BZP à effet
rapide+++- posologie élevée), il peut
apparaitre des effets particuliers
incluant un comportement de type
automatique, avec svt une
désinhibition conduisant à des actes
inattendus et une amnésie
antérograde.
Pourquoi ?
Les BZP laisse fonctionner la mémoire
à court terme mais empêchent la
mémorisation à long terme.
Comme sa mémoire à court terme
fonctionne, le sujet s’adapte à la
situation, répond, agit …mais il ne
garde aucun souvenir de cette activité
automatique
Cette triade automatisme/désinhibition/amnésie est déclenchée le plus souvent lors d’un
réveil imprévu, peu de temps après la prise de la BZP hypnotique.
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
19
II– LES ANXIOLYTIQUES
Pôle
PHARMACIE
I-4 LES BENZODIAZEPINES
4-5 Effets indésirables
b- focus
3. Rebond, sevrage et dépendance
Lors de l’arrêt du traitement
rebond et syndrome de sevrage
Rebond :réapparition sur un mode exacerbé de la pathologie préexistante,
lorsqu’on arrête brutalement le traitement.
Sevrage : symptomatologie plus retardée qui apparaît après un emploi prolongé
où l’on retrouve :
• Insomnie, cauchemars
• Agitation
• Confusion mentale
• Intolérance au bruit et à la lumière
• Hallucinations
• Crises convulsives
Le syndrome de sevrage démontre l’existence d’une dépendance possible
aux BZP
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
20
I– LES ANXIOLYTIQUES
Pôle
PHARMACIE
II-4 LES BENZODIAZEPINES
4-5 Effets indésirables
b- focus
3. Rebond, sevrage et dépendance
Lors de l’arrêt du traitement
rebond et syndrome de sevrage
C’est une symptomatologie plus retardée qui apparait plusieurs jours après
l’arrêt du traitement (de 4 j à 15j selon la 1/2vie du produit)
Éviter l’emploi prolongé des BZP à fortes doses
Réduction très progressive des doses : arrêt obtenu en 4 à 12 semaines, avec
des paliers hebdomadaires, ce qui suppose un très bon suivi des patients.
Il existe aussi une dépendance psychique avec une tendance à l’automédication
et un risque de toxicomanie.
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
21
I– LES ANXIOLYTIQUES
Pôle
PHARMACIE
I-4 LES BENZODIAZEPINES
4-6 Aspect pratique
• Débuter le trt par les doses les plus faibles possibles
• Augmentation progressive des doses
•Informer le patient des risques de sédation et de la majoration des effets par
l’ALCOOL .
•Prescrire sur une durée courte
•Reconsidérer le traitement après 6 semaines environ.
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
22
I– LES ANXIOLYTIQUES
Pôle
PHARMACIE
I-4 LES BENZODIAZEPINES
4-6 Aspect pratique
Précautions d’emploi chez le sujet âgé:
• caractéristiques :
-Absorption digestive + lente : effet retardé
-½ vie allongée (élimination + lente) : accumulation possible
• risques:
-somnolence diurne, confusion
-hypotonie avec chutes par effet myorelaxant
-incontinence
-trouble de la mémoire et de l’orientation
• conséquences:
-Choisir des produits à ½ vie intermédiaire
-Réduire systématiquement les posologies de 1/3 à ½ par rapport à l’adulte
-Traitement le plus court possible
-Tenir compte du bien fondé de la prescription chez des sujets souffrant de
troubles de la marche, de début de détérioration intellectuelles ….
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
23
I– LES ANXIOLYTIQUES
Pôle
PHARMACIE
I-4 LES BENZODIAZEPINES
4-7 Indications
Les indications principales sont les manifestations subjectives, émotionnelles et
somatiques de l’ANXIETE que celle-ci soit primitive ou symptomatique d’une
autre affection psychiatrique.
•Anxiété pathologie primitive
Anxiété réactionnelle IIaire à des évènements de vie traumatisants
Anxiété généralisée: ds le cadre de psychothérapie associée
Attaque de panique ou crise aigue d’angoisse (seul le Xanax® semble avoir un effet)
•Anxiété associée
Etats anxiodépressifs
Etats schizophréniques: anxiété des psychotiques
•Alcoolisme : pour traiter les épisodes de sevrages aigus (delirium tremens)
•Troubles du sommeil: hypnotiques
•Anesthésiologie et prémédication d’exploration (injectables)
•Médecine générale: ds les affections où le stress et/ou l’anxiété peuvent jouer un rôle
étiologique ou aggravant: manifestation cardiovasculaire et digestives
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
24
I– LES ANXIOLYTIQUES
Pôle
PHARMACIE
I-4 LES BENZODIAZEPINES
4-8 CI
ABSOLUES
•Myasthénie
•Insuffisance respiratoire grave
•Apnées nocturnes lors du sommeil
RELATIVES
•Insuffisance hépatique
•Insuffisance rénale
•Insuffisance respiratoire modérée
•Personne âgée à problème
•Antécédents de toxicomanie
•Conducteurs d’engins
•Grossesse: éviter sauf nécessité absolue au 1er trimestre (risque tératogène
faible) et éviter les fortes doses au 3° trimestre (risque de détresse respiratoire
du NN avec hypothermie et hypotonie)
•Allaitement
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
25
I– LES ANXIOLYTIQUES
Pôle
PHARMACIE
I-4 LES BENZODIAZEPINES
4-8 Surdosage – Antagoniste des BZP
État ébrieux
Somnolence
Coma
Dépression respiratoire
Flumazenil Anexate ®
+ surveillance des fonctions
cardio-respiratoires
Trt-antidote: flumazenil
Le flumazenil est administré par voie IV.
½ vie très courte: antagonise les effets des BZP pdt une courte durée, il est donc
nécessaire de le réadministrer à pls reprises.
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
26
I– LES ANXIOLYTIQUES
Pôle
PHARMACIE
I-5 LES CARBAMATES
5-1 propriétés pharmacologiques
Même propriétés que les BZP
1- ANXIOLYTIQUES
Suspension AMM – 10/01/2012
Risque de coma et de décès en
cas de surdosage et de survenue
d’EI graves chez les PA
 mésusage
2- HYPNOTIQUES
3- MYORELAXANTES
5-2 Représentants
MEPROBAMATE
EQUANIL®
T1/2= 11H
Cp sec 400mg, cp 250mg
AD: 400 à 1600mg/j
E: 20mg/kg/j en 2 à 4 prises
MEPROBAMATE®
Cp sec 200mg
EQUANIL® inj
Amp 400mg/5ml
Voie IM profonde
AD: 400 à 1200mg/j
Prescription limitée à 12 semaines au maximum
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
27
I– LES ANXIOLYTIQUES
Pôle
PHARMACIE
I-5 LES CARBAMATES
5- 3 Effets indésirables
• Somnolence diurne (+++début de trt)
•Possibilité de tolérance au long cours et de dépendance avec risque de
syndrome de sevrage en cas d’arrêt brutal lors des traitements à fortes doses
(avec convulsions, myoclonies, syndrome confusionnel)
•Rares: éruptions cutanées allergiques, nausées, vomissements, diarrhée, céphalées,
vertiges, ataxie, excitation, troubles de l’accomodation …
•Hépatites cytolytiques parfois graves
•Surdosage : somnolence, état ébrieux, hypotonie musculaire puis coma
calme rarement très profond avec mydriase, dépression respiratoire, et
surtout risque de défaillance circulatoire aigüe.
lavage gastrique puis charbon …
5- 4 Précautions d’emploi
•Utiliser avec prudence chez les conducteurs et utilisateurs de machines et
chez les sujets âgés
•Myasthénie: à n’utiliser que sous surveillance spécialisée
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
28
I– LES ANXIOLYTIQUES
Pôle
PHARMACIE
I-5 LES CARBAMATES
5- 4 Indications
•Meprobamate PO: anxiété excessive, insomnies d’endormissement,
contractures musculaires
•Meprobamate inj.:états d’agitation, delirium tremens, crises
d’angoisse aigüe, prémédication avant certains examen
5- 5 Associations déconseillée:
ALCOOL
majoration des effets sédatifs
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
29
I– LES ANXIOLYTIQUES
Pôle
PHARMACIE
I-6 BUSPAR® buspirone
6-2 propriétés pharmacologiques
Anxiolytique PUR
• non sédatif
•Pas d’activité myorelaxante
•Pas d’activité anticonvulsivante
•Délai d ’action : 1 à 3 semaines
•Mécanisme d ’action COMPLEXE
6-3 Représentant BUSPAR® buspirone cp sec 10mg
Dose progressive : 15 à 20 mg/j en 3 prises (max 60mg/j)
• Pas de syndrome de sevrage
•Semble respecter les fonctions cognitives et motrices
6-4 Effets indésirables rares
céphalées, gastralgies, sensations vertigineuses
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
30
I– LES ANXIOLYTIQUES
Pôle
PHARMACIE
I-7 HYDROXYZINE antihistaminique H1
7-1 propriétés pharmacologiques
1- ANXIOLYTIQUES
2- HYPNOTIQUES
Anxiolytique et sédatif, ayant des propriétés antihistaminique H1
7-2 Représentants
ATARAX®
T1/2= 3 à 4 h
Cp sec 25mg
Cp sec 100mg
AD: 50 à 100 mg/j (jusqu’à
300mg/j
ATARAX® sirop 10mg/càc
E: 1mg/kg/j
ATARAX® inj.
Amp 100mg/2ml
Voie IM
AD: 100 à 300mg/j
HYDROXYZINE
Prescription limitée à 12 semaines au maximum
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
31
I– LES ANXIOLYTIQUES
Pôle
PHARMACIE
I-7 HYDROXYZINE
7-3 Effets indésirables
• Somnolence diurne généralement transitoire
• Effets atropiniques à fortes doses: bouche sèche, constipation, mydriase,
troubles de l’accomodation, élévation de la P intra-oculaire, risque de
poussée aigue de glaucome en cas de glaucome à angle fermé, risque de
rétention urinaire en cas d’obstacle urétro-prostatique.
7-4 Précautions d’emploi
•Utiliser avec prudence chez les conducteurs et utilisateurs de machines
7-5 Indications
• anxiété excessive, insomnies d’endormissement
• réactions allergiques
• forme inj.: prémédication avant certaines explorations fonctionnelles ou
radiologiques pénibles
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
32
I– LES ANXIOLYTIQUES
Pôle
PHARMACIE
I-8 BETA-BLOQUANTS
Avlocardyl® 40mg propanolol
Sectral® 200mg acebutolol
Indiqués dans l’anxiété de « performance » (trac avant l’épreuve) , efficaces
dans les manifestations cardiaques/palpitations, sudations, tremblements.
I-9 ANTIDEPRESSEURS
Indiqué ds le trt des attaques de paniques, TOC, anxiété généralisée
Attention: délai d’action
I-10 DIVERS
STRESAM® Etifoxine gel 50mg 1 gel 3f/j
Anxiolytique non apparentés aux BZP, aux carbamates.
Possibilité de somnolence diurne
Prudence chez les conducteurs et utilisateurs de machines
Association déconseillée: ALCOOL
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
33
I– LES ANXIOLYTIQUES
Pôle
PHARMACIE
I-10 AUTRES APPROCHES THERAPEUTIQUES
Importance de l’effet placebo démontré par tous les essais cliniques:
30 à 40% des patients sous placebo perçoivent une amélioration
Bonne réponse de l’anxiété aux psychothérapies non spécifiques:
• Relaxation
• Psychothérapie cognitive et comportementale
• Psychothérapie d’inspiration analytique et psychanalyse,
• Phytothérapie (valériane, aubépine…)
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
34
PSYCHOTROPES
Pôle
PHARMACIE
II- HYPNOPTIQUES
II-1 DEFINITIONS
II-2 RAPPEL DE PHYSIOLOGIE
II-3 TRAITEMENT – HYPNOTIQUES
3-1 OBJECTIFS DU TRAITEMENT
3-2 CLASSIFICATION
3-3 BENZODIAZEPINES
3-4 Les analogues des BENZODIAZEPINES
3-5 ANTIHISTAMINIQUES
II-4 CONDUITE DU TRAITEMENT
II-5 CONSEILS AUX PATIENTS
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
35
II- HYPNOTIQUES
Pôle
PHARMACIE
II-1 DEFINITIONS
1-1 HYPNOTIQUES
Médicaments utilisés pour traiter, de manière SYMPTOMATIQUE, les
insomnies.
Action sur un symptôme : l’insomnie, qui peut exister isolément ou faire
partie de nombreux troubles mentaux.
1-2 INSOMNIE
Diminution de la durée habituelle de sommeil et/ou l’atteinte de la qualité
de celui-ci avec un retentissement sur la qualité de la veille du lendemain.
Il existe:
• des insomnies par difficulté d’endormissement (anxiété, surmenage)
• des insomnies par réveils fréquents la nuit
• des insomnies par réveil précoce (dépression)
On oppose les insomnies occasionnelles et chroniques aux insomnies
secondaires à une pathologie somatique et/ou psychique.
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
36
II- HYPNOTIQUES
Pôle
PHARMACIE
II-1 DEFINITIONS
1-2 INSOMNIE
L’insomnie aigue est souvent liée à des évènements physiques ou
psychiques (maladie aigüe, décalage horaire, bruit, lumière, modification
de la température ambiante, stress) Complications:
Inconfort et diminution des
performances
L’insomnie chronique peut être en rapport avec des anomalies physiques,
psychologiques, des prises médicamenteuses ou des troubles
neuropsychologiques du sommeil.
Complications:
•troubles de l’humeur, irritabilité,
trouble de la vigilance diurne,
altération de la qualité de vie
• source d’absentéisme, de difficultés
relationnelles.
• abus médicamenteux
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
37
II- HYPNOTIQUES
Pôle
PHARMACIE
II-2 RAPPELS DE PHYSIOLOGIE
Le sommeil normal comprend:
• le sommeil à ondes lentes
• le sommeil paradoxal (sommeil à activité rapide)
2-1 sommeil à ondes lentes
4 étapes (identifiées par des enregistrements EEG):
STADE 1
Stade d’endormissement – pouls et respiration
réguliers
STADE 2
Présences de fuseaux rapides à l’EEG, ondes
soudaines et brèves
STADE 3
Mélange de fuseaux rapides et d’ondes delta à
l’EEG – sujet très détendu, pression artérielle et
température corporelle basse
STADE 4
Sommeil PROFOND – ondes delta à l’EEG
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
38
II- HYPNOTIQUES
Pôle
PHARMACIE
II-2 RAPPELS DE PHYSIOLOGIE
2-2 sommeil paradoxal
Sommeil à mouvements oculaires rapides;
La fréquence de la respiration et du pouls augmentent.
Phase durant laquelle interviennent la plupart des REVES.
Alternance tte la nuit
• des périodes de sommeil PARADOXAL
• des périodes de sommeil à ONDES LENTES
Intervalles d’~ 90 minutes
entre les périodes de
sommeil paradoxal
Répétition du cycle 3 à 5 fois durant la période totale de sommeil
Les besoins physiologiques de sommeil sont différents selon:
• les individus
• les âges de la vie
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
39
II- HYPNOTIQUES
Pôle
PHARMACIE
II-3 TRAITEMENT- HYPNOTIQUES
3-1 OBJECTIFS DU TRAITEMENT
Diminution de l’inconfort
Prévention du passage à la chronicité et des
complications personnelles et sociales de l’insomnie
Prévention des abus médicamenteux
3-2 CLASSIFICATION
Les BENZODIAZEPINES
Les analogues des BENZODIAZEPINES
Les ANTIHISTAMINIQUES H1
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
40
II- HYPNOTIQUES
Pôle
PHARMACIE
3- 3 LES BENZODIAZEPINES
A- propriétés pharmacologiques
4 propriétés communes
1- ANXIOLYTIQUES
2-
HYPNOTIQUES
3- ANTICONVULSIVANTES
4- MYORELAXANTES
Pharmacocinétique des BZP
non
homogène
Importance capitale pour l’utilisation
thérapeutique
Détermination du profil thérapeutique de la
molécule
T1/2 très
courte
BZP anesthésique
midazolam HYPNOVEL® (effet
instantané et de courte durée)
T1/2
courte
BZP hypnotique
T1/2
intermédiaire
à longue
BZP anxiolytique
Demi-vie(T1/2): temps nécessaire à l’élimination
de la moitié de la concentration d’un médicament
dans le sang
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
41
II- HYPNOTIQUES
Pôle
PHARMACIE
3-3 Les BENZODIAZEPINES
B- BZP d’action prolongée
Nitrazepam
MOGADON®
T1/2= 23H
Cp sec 5mg
AD: 2,5mg
à 5mg
Estazolam
NUCTALON®
T1/2=17H
Cp sec 2mg
AD: 1mg au
coucher
Dmax= 2mg
Flunitrazepam
ROHYPNOL®
T1/2=19H
Cp sec 1mg
AD: 0,5mg
à 1mg au
coucher
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
Liste I
Prescription limitée à 4
semaines
Liste I
Prescription sur
ordonnance sécurisée
avec posologie en ttes
lettres limitée à 14 j avec
dispensation fractionnée
de 7j
42
II- HYPNOTIQUES
Pôle
PHARMACIE
3-3 Les BENZODIAZEPINES
C- BZP d’action intermédiaire
Loprazolam
HAVLANE®
T1/2= 8H
Cp sec
1mg
AD: 0,5mg à
1mg
Dmax=1mg
Lormetazepam
NOCTAMIDE®
T1/2=10H
Cp sec
1mg
Cp sec
2mg
AD: 0,5 à
1mg au
coucher
Dmax= 2mg
Temazepam
NORMISON®
T1/2=8 à 10H
Cp sec
10mg
Cp sec
20mg
AD: 10mg au
coucher
Dmax= 20mg
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
Liste I
Prescription limitée
à 4 semaines
43
II- HYPNOTIQUES
Pôle
PHARMACIE
3- 3 LES BENZODIAZEPINES
D- Effets indésirables
a- tableau général
En rapport avec la
posologie et/ou la
sensibilité individuelle
•Somnolence
•Difficultés de concentration
•Hypotonie
•Sensations ébrieuses
•+ rarement, réactions paradoxales: irritabilité, agressivité,
excitation, confusion, syndrome d’amnésie-automatisme
En utilisation prolongée •Tolérance
et/ou à forte dose
•Risque de dépendance physique et psychique pouvant
entrainer un syndrome de sevrage : anxiété, insomnie,
irritabilité, céphalées, myalgies, + rarement agitation,
épisodes confusionnels, dépersonnalisation, hallucinations,
convulsions)
Très rares
K.MULLER
Hépatites
Réactions cutanées allergiques
Dysphagie
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
44
II- HYPNOTIQUES
Pôle
PHARMACIE
3- 3 LES BENZODIAZEPINES
E- Mises en garde
• Les BZP perturbent l’architecture du sommeil
sommeil paradoxal
• Risque de dépendance physique et psychique
surconsommation++++
diminution de la durée du
facteur expliquant leur
•Possibilité de tolérance avec diminution de l’efficacité
•Possibilité de dépendance
•Possibilité de symptômes de sevrage à à l’arrêt du traitement avec réapparition
brutale de l’insomnie et/ou anxiété parfois mal tolérée
•Possibilité de phénomènes de rebond à l’arrêt du traitement avec exacerbation
des symptômes initiaux
•Survenue d’une amnésie antérograde
•Survenue d’une réaction d’automatisme (= réaction paradoxale)
Arrêt du traitement PROGRESSIF+++
F- Interactions médicamenteuses
Association déconseillée: ALCOOL
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
45
II- HYPNOTIQUES
Pôle
PHARMACIE
3-4 Les analogues des BENZODIAZEPINES
A- représentants
Zopiclone
Zolpidem
IMOVANE®
ZOPICLONE®
T1/2= 5 à 6H
STILNOX®
ZOLPIDEM®
T1/2= 2,4H
Cp sec
3,75mg
Cp sec 7,5mg
Cp sec 10mg
AD: 3,75mg à
7,5mg au
coucher
AD: 5 à 10 mg
au coucher
Dmax= 20mg/j
Liste I
Prescription limitée
à 4 semaines
• Action hypnotique rapide
• Modification moindre de l’architecture du sommeil par rapport aux BZP
(notamment la durée du sommeil paradoxal)
• Zolpidem +++ dans les insomnies d’endormissement
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
46
II- HYPNOTIQUES
Pôle
PHARMACIE
3-4 Les analogues des BENZODIAZEPINES
B- Effets indésirables
Zopiclone
IMOVANE®
ZOPICLONE®
T1/2= 5 à 6H
En rapport avec posologie et sensibilité individuelle: somnolence diurne,
hypotonie musculaire, bouche sèche, céphalées, asthénie, amnésie
anterograde, sensations ébrieuses, plus rarement réactions paradoxales
d’irritabilité, d’agressivité, d’excitation, syndrome confusionnel
Sensation de goût amer fréquente après la prise
Possibilité de dépendance avec syndrome de sevrage à l’arrêt brutal du
traitement
Surdosage: somnolence, coma et dépression respiratoire: flumazenil +
réanimation symptomatique
Zolpidem
STILNOX®
ZOLPIDEM®
T1/2= 2,4H
En rapport avec posologie et sensibilité individuelle: sensation
vertigineuse, somnolence diurne, céphalées, nausées et/ou
vomissements, asthénie.
Très rares: amnésie anterograde, agitation nocturne, cauchemars,
syndrome confusionnel transitoire, hallucinations visuelles…
Possibilité de dépendance avec syndrome de sevrage à l’arrêt brutal du
traitement
Surdosage: tble de la conscience modéré sans dépression
cardiorespiratoire
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
47
II- HYPNOTIQUES
Pôle
PHARMACIE
3-4 Les analogues des BENZODIAZEPINES
C- Précaution d’emploi
Utiliser avec prudence chez les conducteurs et les utilisateurs de
machines de machines
D- Interactions médicamenteuses
Association déconseillée: ALCOOL
Association à prendre en compte: autres médicaments dépresseurs du
SNC (majoration des effets sédatifs)
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
48
II- HYPNOTIQUES
Pôle
PHARMACIE
3-5 ANTIHISTAMINIQUES
• Antihistaminiques utilisés comme hypnotiques en raison de leur effet sédatif
• Effets anticholinergiques indésirables, notamment chez le sujet âgé
• Associés dans certains produits à du méprobamate (carbamate) ou du
clorazepate (BZP)
attention au risque de cumul des effets
indésirables de chaque classe
thérapeutique
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
49
II- HYPNOTIQUES
Pôle
PHARMACIE
3-5 ANTIHISTAMINIQUES
A- représentants
Doxylamine
Sans ordonnance
DONORMYL®
Cp sec 15mg
AD: 7,5mg à 15mg 15 à 30
min avant le coucher
Alimémazine
Liste II
THERALENE®
Cp sec 5mg
Sirop 2,5mg/càc
Gtte 1mg/gtte
AD: 5 à 20mg au coucher
E à partir de 12mois: 0,25
à ,5mg/kg au coucher
Aceprometazine
MEPRONIZINE®
Cp sec
AD: 1/2cp à 1cp au
+ méprobamate
coucher (jusqu’à 2cp)
Retrait d'autorisation de mise sur le marché (AMM)
Liste I – prescription à compter du 10/01/2012
limitée à 5 jours
Acéprometazine
NOCTRAN®
Cp sec
AD: 1/2cp à 1cp au
+ acépromazine
coucher (jusqu’à 2cp)
Retrait d'autorisation de mise sur le marché (AMM)
+ clorazepate
Liste I – prescription à compter du 27/10/2011
limitée à 4 semaines
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
50
II- HYPNOTIQUES
Pôle
PHARMACIE
3-5 ANTIHISTAMINIQUES
B- Effets indésirables
• Somnolence diurne généralement transitoire, excitation paradoxale
• Effets atropiniques : bouche sèche, constipation, mydriase, troubles de
l’accomodation, élévation de la P intra-oculaire, risque de poussée aigue de
glaucome en cas de glaucome à angle fermé, risque de rétention urinaire en
cas d’obstacle urétro-prostatique.
C- Précautions d’emploi
•Utiliser avec prudence chez les conducteurs et utilisateurs de machines,
chez les sujets âgés.
•Suspendre immédiatement le traitement en cas de fièvre inexpliquée
(syndrome malin des neuroleptiques)
D- Interactions médicamenteuses
Association déconseillée: ALCOOL
Association à prendre en compte: autres anticholinergiques, autres
médicaments dépresseurs du SNC
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
51
II- HYPNOTIQUES
Pôle
PHARMACIE
II-4 CONDUITE DU TRAITEMENT
• Administration le SOIR au coucher
• Durée de prescription la plus brève possible
• Plus faible posologie efficace
•Arrêt du traitement de manière PROGRESSIVE (+++si fortes posologies
utilisées)
• On ne doit pas associer deux hypnotiques
•Choix de l’hypnotique:
Le choix est fonction
-De la place de l’insomnie dans le cycle du sommeil (endormissement,
petit matin, deuxième partie de la nuit)
-Du délai et de la durée d’action du médicament
-Du terrain (personne âgée, enfant …)
K.MULLER
52
II- HYPNOTIQUES
Pôle
PHARMACIE
II-5 CONSEILS aux PATIENTS
• Se réveiller à la même heure tous les jours
• Ne pas prendre de boissons contenant de la caféine (stimulant) moins de 4 à
6h avant l’heure du coucher
• Eviter la nicotine (stimulant), notamment avant le coucher et en cas de réveil
nocturne
• Eviter l’alcool avant le coucher. Il peut faciliter l’endormissement mais
risque d’entraîner des réveils nocturnes.
• Eviter les repas copieux le soir. Ils peuvent gêner le sommeil. Un repas léger
peut favoriser l’endormissement.
• L’exercice physique en fin d’après-midi favorise le sommeil. Un exercice
violent moins de 3 à 4H avant le coucher peut gêner le sommeil.
• Eviter de regarder la télévision au lit.
• Limiter le bruit, la lumière et la température excessive.
• Eviter de placer une horloge prés du lit (en cas de vérification trop fréquente
de l’heure)
• Traitements non médicamenteux: techniques psychocomportementales
(techniques de relaxation, de méditation, thérapie cognitives…)
K.MULLER
IFSI CHU – PSYCHOTROPES
53
Téléchargement