DEVELOPPEMENT CLINIQUE D'UN NOUVEAU MEDICAMENT • Quatre phases essentielles : Phase 1, 2 et 3 (AMM) et Phase 4 • Recherche biomédicale sans ou avec BID • CCPPRB: avis favorable • Consentement informé signé du patient 2 avril 2004. M-D DRICI Les différents protagonistes des Bonnes Pratiques Cliniques • La Loi 88.1138 du 20 décembre 1988 y fait référence (Loi Huriet et Sérusclat). • Le PROMOTEUR (assurance, choix inv.) • L'INVESTIGATEUR (CCPPRB, et consentement informé signé) • L'ASSISTANT DE RECHERCHE CLINIQUE 2 avril 2004. M-D DRICI Importance du protocole • • • • • Introduction Objectif : unique Mesuré avec l'aide d'un Critère principal de jugement Importance du nombre de sujets nécessaire • Pour extrapoler les résultats de l'essai à la population entière concernée 2 avril 2004. M-D DRICI Méthodologie d'essais cliniques : Plan 1. Le développement des médicaments Généralités, génériques et DCI 2. Les Bonnes Pratiques Cliniques 3. Rédaction d'un protocole d'essai clinique 4. Notions de bases de méthodologie 2 avril 2004. M-D DRICI 1. DEVELOPPEMENT CLINIQUE D'UN NOUVEAU MEDICAMENT • • • • • • Quatre phases essentielles Phase 1 Phase 2 Phase 3 AMM Phase 4 2 avril 2004. M-D DRICI 2. LES BONNES PRATIQUES CLINIQUES Françaises Européennes 2 avril 2004. M-D DRICI BONNES PRATIQUES CLINIQUES • Les BPC s'inscrivent dans le système d'assurance de la qualité du médicament • Bonnes pratiques de fabrication (J.O. 1.10.85) • Bonnes pratiques de laboratoire (J.O. 20.01.86) • Bonnes pratiques cliniques (10.87) 2 avril 2004. M-D DRICI Bonnes pratiques cliniques (1987) • Ensemble des dispositions à mettre en place pour garantir : – la qualité et l'authencité des essais cliniques. – le respect de l'éthique • Contexte légal le 20 décembre 1988 – Loi 88-1138 2 avril 2004. M-D DRICI Les différents protagonistes définis par les Bonnes Pratiques Cliniques (la Loi 88.1138 du 20 décembre 1988 (Loi Huriet et Sérusclat) y fait référence) • Le PROMOTEUR (assurance, choix inv.) • L'INVESTIGATEUR (CCPPRB et consentement informé signé) • L'ASSISTANT DE RECHERCHE CLINIQUE 2 avril 2004. M-D DRICI LES BONNES PRATIQUES CLINIQUES Responsabilité du promoteur • Choix de l' investigateur et recueil de son engagement • Choix de l' Assistant de Recherche Clinique (moniteur) • Définition des procédures opératoires • Souscription d'une assurance • Préparation des échantillons de médicament et gestion du stock • Notification des effets secondaires graves 2 avril 2004. M-D DRICI LES BONNES PRATIQUES CLINIQUES Responsabilité du promoteur • Formation, information de l'équipe soignante • S'assure de l'avis du CCPPRB (demandé par investigateur) • Envoi de la lettre d'intention • Définition des conditions de levée de l'anonymat • Obtention des valeurs normales et méthodes des examens 2 avril 2004. M-D DRICI Importance de connaître les missions du promoteur • Choix de l'investigateur – – – – Qualification (docteur en médecine) Disponibilité Recrutement Plateau technique + 2 avril 2004. M-D DRICI LES BONNES PRATIQUES CLINIQUES L'investigateur : pré-requis • Il est tenu compte dans la définition de l'aptitude à pratiquer des essais cliniques • De sa formation initiale • De son expérience professionnelle, • De sa participation à des essais antérieurs • Un CV reprenant ces différents éléments est demandé par le promoteur 2 avril 2004. M-D DRICI LES BONNES PRATIQUES CLINIQUES L'investigateur : ses engagements • Acceptation du contrat par écrit • Engagement écrit de se conformer aux BPC • Acceptation des visites périodiques de l'ARC • Acceptation du principe d'un contrôle par les autorités de tutelle (AFSSAPS, DGS, FDA…) 2 avril 2004. M-D DRICI LES BONNES PRATIQUES CLINIQUES Rôle de l'investigateur : événements critiques • L'investigateur informe le plus rapidement le promoteur de tout évènement critique survenant au cours de l'essai. • Les décisions cliniques individuelles concernant les évènements critiques non prévues par le protocole relèvent de la seule responsabilité de l'investigateur. • Si ces évènements entraînent une modification significative du protocole, cette modification est notifiée au CCPPRB. 2 avril 2004. M-D DRICI LES BONNES PRATIQUES CLINIQUES Rôle de l'investigateur dans les essais multicentriques : • Elaboration, discussion et acceptation écrite du protocole et des annexes par tous les investigateurs • Organisation des réunions préalables et intermédiaires 2 avril 2004. M-D DRICI LES BONNES PRATIQUES CLINIQUES Rôle de l'investigateur: les essais multicentriques • Formation des investigateurs au même protocole et standardisation des méthodes d'évaluation • Centralisation des données • Mise en place d'un comité de surveillance (membres extérieurs à la structure de coordination) • Contrôle de l'adhérence au protocole • Rédaction du rapport final 2 avril 2004. M-D DRICI La mission de l'A.R.C. • DESIGNE(E) PAR LE PROMOTEUR • Interlocuteur privilégié de l'investigateur avant et pendant toute la durée de l'étude • Responsable de l'application des dispositions qui régissent les BPC • Son intervention débute dès la phase initiale du projet d'étude clinique pour s'achever avec la rédaction du rapport final 2 avril 2004. M-D DRICI Phase initiale du projet • En collaboration avec le médecin responsable du projet clinique, l'ARC – s'assure de l'aval du CCPPRB – aide à la rédaction du cahier d'observation conformément au protocole – peut participer à la sélection des investigateurs (disponibilité, recrutement et infrastructure nécessaire) 2 avril 2004. M-D DRICI Visite des centres : l'ARC se rend sur place • pour vérifier la conformité du matériel nécessaire à l'étude clinique • rencontrer l'investigateur, son équipe soignante et informer l'ensemble de l'équipe • s'assurer du lieu de stockage des conditionnements, des dossiers et de l'accessibilité des enveloppes scellées • rencontrer le ou les responsables du laboratoire de biologie 2 avril 2004. M-D DRICI Phase de déroulement de l'étude • L'ARC assure le suivi de l'étude par des "contacts" réguliers avec les centres – Courrier, internet – Contacts téléphoniques – Visites des centres • Contacts destinés à vérifier les premières inclusions 2 avril 2004. M-D DRICI Tout au long de l'étude • L'A.R.C. est le lien entre le promoteur et l'investigateur • Soutient la motivation de "l'équipe de recherche" • Réunions intermédiaires des investigateurs 2 avril 2004. M-D DRICI Rôle de l'ARC tout au long de l'étude • Données transmises "en temps réel" – déceler éventuellement les déviations au protocole – les données erronées – manquantes (rapport détaillé de l'investigateur) • Informe l'investigateur du rythme des inclusions conformément au calendrier • En cas de survenue d'effet indésirable : procédure d'information généralisée 2 avril 2004. M-D DRICI Fin d'étude • vérification des cahiers d'observation (mise en conformité si nécessaire) • signature de l'investigateur • récupération du matériel non utilisé • récupération des enveloppe scellées • précisions éventuelles sur les données transmises à l'analyse statistique • recueil du rapport final signé par les deux parties 2 avril 2004. M-D DRICI 3. ELABORATION DU PROTOCOLE ET DU CAHIER D'OBSERVATION 2 avril 2004. M-D DRICI Importance du protocole • • • • Objectif : unique Mesuré avec l'aide d'un Critère principal de jugement Importance du nombre de sujets nécessaire • Pour extrapoler les résultats de l'essai à la population entière concernée 2 avril 2004. M-D DRICI Importance du cahier d'observation qui doit : • suivre précisément le protocole • rester simple • Être rempli en temps réel • Correspondre au document source • être archivé correctement (avec ses éléments complémentaires) 2 avril 2004. M-D DRICI Importance de l'information donnée au patient qui doit : • Être claire • Résulter en un consentement signé • Être préalable au debut de l'étude 2 avril 2004. M-D DRICI Le protocole • La rédaction d'un protocole doit résulter d'une collaboration étroite entre les cliniciens et les statisticiens participant à l'étude, afin de résoudre "avant" les différents problèmes cliniques et méthodologiques. 2 avril 2004. M-D DRICI Le procole est la clé de voûte de tout essai thérapeutique : • de la précision apportée à son élaboration dépend la qualité de l'étude. • Il doit pouvoir répondre clairement à tous les problèmes que se poseront les participants au cours du déroulement de l'essai. 2 avril 2004. M-D DRICI Contenu d'un protocole • • • • • • • Introduction Objectif Définition de la maladie Critère de jugement Méthode de mesure Définition des patients éligibles • Nombre de sujets nécessaires Traitements • Méthode de recueil et d'analyse des résultats A. Critères d'inclusion B. Critères de non inclusion A.Etudiés B. Associés 2 avril 2004. M-D DRICI • Méthodes d'évaluation • Chronologie de l'essai • Tolérance des Mdcts de l'étude INTRODUCTION • La rédaction d'un protocole doit être précédée d'une étude bibliographique approfondie (Internet +) • Les résultats des essais sur le même sujet sont également à rechercher 2 avril 2004. M-D DRICI Objectif(s) • Une question = une réponse = un essai. 2 avril 2004. M-D DRICI OBJECTIF Le but de l'étude doit être défini avec soin en précisant clairement s'il s'agit de • Démontrer l'efficacité d'un nouveau produit (versus placebo ou référence) • Comparer deux thérapeutiques : Essais de supériorité ou de différence • Essai d'équivalence de deux thérapeutiques 2 avril 2004. M-D DRICI Le critère principal de jugement • LE CRITERE DE JUGEMENT doit être UNIQUE • bien défini, précis • le plus objectif possible (mesure) • correspondre au problème clinique posé 2 avril 2004. M-D DRICI Le critère principal de jugement sa mesure doit être : • aisée • spécifique • réproductible (en cas de trt prolongé) • standardisée (multicentrique, observateurs) 2 avril 2004. M-D DRICI Les autres critères de jugement : combien ? • Le moins possible : • L'idéal d'un seul critère est rarement atteint mais il faut tendre vers un petit nombre de critères qui résument au mieux les résultats du traitement . 2 avril 2004. M-D DRICI Définition des critères de jugement. • Il est essentiel de définir avec soin un critère principal (et si possible un seul) • et les éventuels critère accessoires. • Il faut aussi détailler les modalités du recueil du critère : – Par qui – Quand – Comment 2 avril 2004. M-D DRICI Définition des patients éligibles • La population sur laquelle porte l'essai doit être définie le plus précisément possible . 2 avril 2004. M-D DRICI Définition des patients éligibles • Critères de non-inclusion et non "d'exclusion". • L'énumération de ces critères peut sembler redondante, mais elle est indispensable • La maladie • Les malades • Les traitements 2 avril 2004. M-D DRICI Critères d'inclusion • la maladie : définie avec soin – Les formes cliniques à inclure dans l'essai – L'existence d'un facteur pronostique – La nécessité d'examens pour confirmer le diagnostic • les malades : on fait des essais "avec" et non "sur" les malades – caractéristique générales (âge, sexe..). – Toujours vérifier la clause d'ambivalence. 2 avril 2004. M-D DRICI Calcul du nombre de sujets nécessaire • Indispensable pour extrapoler les résultats d'une étude à l'ensemble d'une population présentant les mêmes caractéristiques. • Le NSN représente l'échantillon représentatif de la population à traiter. • Il se calcule (aide des statisticiens) 2 avril 2004. M-D DRICI Calcul du nombre de sujets nécessaire • Il est indispensable à la réalisation de l'essai • Il est réalisé à partir du critère principal retenu et est fonction de 4 facteurs • Le risque alpha (P< 0.05) prédéfini • Le risque ß (puissance : 1- ß : 90% pour 10%) prédéfini • La différence à mettre en évidence à choisir • L'écart type de la mesure du critère de jugement 2 avril 2004. M-D DRICI Calcul du nombre de sujets nécessaires : exemple • Essai dans l'HTA comparatif versus Placebo • deux groupes parallèles • on souhaite mettre en évidence une différence d'au moins 5 mm HG sur la PAD, entre deux traitements.La variance commune (carré de l'écart type) est de 36 alpha = 0.05 et ß = 0.10 • N = 2 (1.96 + 1.282)2 x 36/25 • Le nombre de pts par groupe est de 30. 2 avril 2004. M-D DRICI Traitements • • • • Traitements étudiés Composition et conditionnement voie d'administration , durée. justification de la posologie 2 avril 2004. M-D DRICI Traitements associés • autorisés • non autorisés TOLERANCE • Clinique • Biologique 2 avril 2004. M-D DRICI RECUEIL DES EFFETS SECONDAIRES Modalités de recueil • suggestif ou non – liste préétablie – détail évolution – imputabilité • Conduite à tenir – arrêt – sevrage – réintroduction • Information sponsor 2 avril 2004. M-D DRICI Chronologie de l'essai Il faut définir clairement : • Les phases de l'étude – – – – sélection inclusion traitement évaluation finale • Les paramètres pris en compte à chaque contrôle • Le moment du tirage au sort et les modalités de sa réalisation. • RAPPORT FINAL ET PUBLICATIONS 2 avril 2004. M-D DRICI CAHIER D'OBSERVATION • doit être le reflet exact du protocole . • éviter de recueillir trop de renseignement sous prétexte qu'ils pourraient servir. • Le cachier doit être rédigé avec beaucoup de soin en collaboration avec médecins et statisticiensune fois le protocole écrit. 2 avril 2004. M-D DRICI 4. Méthodologie des essais cliniques • • • • • • Définir avec le statisticien si : Essai contrôlé ou non Essai en groupes parallèles ou cross-over Si une planification particulière est exigée Nécessité de l'aveugle, du tirage au sort si étude mono- ou multicentrique 2 avril 2004. M-D DRICI Méthodologie des essais cliniques • Essai contrôlé : implique la comparaison avec un traitement témoin ou un groupe témoin 2 avril 2004. M-D DRICI Méthodologie des essais cliniques • LES ESSAIS COMPARATIFS • Essai en groupes parallèles : – consiste à diviser par tirage au sort les patients en autant de groupes qu'il y a de traitements à comparer • Essai croisé : – Chaque sujet reçoit successivement deux ou plusieurs traitements, dans un ordre aléatoire. 2 avril 2004. M-D DRICI groupes parallèles ou crossover (essai croisé) ? Avantages du cross-over : • nécessite moins de sujets • prends en compte la variabilité "interne" de chaque sujet, qui peut dans certains cas (pathologie "stable") être plus faible que la variabilité inter-individuelle. • mais plusieurs inconvénients contrebalancent ces avantages. 2 avril 2004. M-D DRICI Méthodologie des essais cliniques 1. Problèmes potentiels : évolution de la maladie, en cours d'essai qui peut rendre les résultats difficiles à interpréter : - aggravation - régression - fluctuations de l'intensité 2 avril 2004. M-D DRICI Méthodologie des essais cliniques 2. Problèmes des essais croisés : Possibilité d'un "carry over effect": • l'effet thérapeutique du premier traitement peut persister pendant la deuxième séquence • Précautions : intervalle entre les deux séquences plus long (wash-out), allonger la durée des séquences. 2 avril 2004. M-D DRICI Méthodologie des essais cliniques Problème 3. interaction période traitement • effet traitement • effet période • en cas d'interaction l'analyse ne portera la premiere sequence en groupe parallèles 2 avril 2004. M-D DRICI Méthodologie des essais cliniques • Lors de la planification d'un essai le souci constant est d'éviter les biais, erreurs systématiques, qui peuvent favoriser ou défavoriser un des traitements comparés. • Le tirage au sort (randomisation) est la meilleure façon de les pallier 2 avril 2004. M-D DRICI Méthodologie des essais cliniques • LA RANDOMISATION : nécessité du tirage au sort pour que la répartition des différents facteurs pronostiques soit semblable dans les deux groupes • Seul moyen scientifiquement valable : déterminer par tirage au sort (randomiser) le traitement que recevra le patient. 2 avril 2004. M-D DRICI Méthodologie des essais cliniques • la randomisation est considérée comme un point de non retour • s'assurer qu'elle intervient le plus tard possible • lorsque l'on est sûr que le patient répond parfaitement aux critères d'inclusion. 2 avril 2004. M-D DRICI Méthodologie des essais cliniques • LES ESSAIS EN OUVERT • Le médecin et le patient connaissent la nature du ou des traitements administrés • Essai en ouvert "simple" sur un traitement (le sujet est son propre témoin) • Essais en ouvert comparatifs (nécessité d'une randomisation) 2 avril 2004. M-D DRICI Méthodologie des essais cliniques • LES ESSAIS EN AVEUGLE • Ils sont destinés à diminuer les biais dus à l'observateur (interprétation subjective des résultats) • et au patient (interprétaton subjective des symptômes ressentis). 2 avril 2004. M-D DRICI Méthodologie des essais cliniques Les essais en simple aveugle : • Ils ne suppriment qu'une source de biais très inégale • selon qu'il s'agit du patient ou de l'investigateur 2 avril 2004. M-D DRICI Méthodologie des essais cliniques • Technique des deux observateurs : – l'un est prescripteur (non aveugle) – l'autre recueille les données nécessaires à l'appréciation des résultats (en aveugle). 2 avril 2004. M-D DRICI Méthodologie des essais cliniques Les essais en double aveugle : • Le patient et le médecin ignorent la nature réelle des traitements administrés jusqu'à la fin de l'essai. • La présentation de traitements doit être indiscernable • La randomisation est indispensable 2 avril 2004. M-D DRICI Méthodologie des essais cliniques • Présentation en double aveugle de produits d'aspect différent : Méthode du double placebo • On associe à chacun des traitements le placebo de l'autre : - A + placebo de B - B + placebo de A 2 avril 2004. M-D DRICI Méthodologie des essais cliniques • Intérêt : – Comparaison de deux traitements de même voie d'administration, mais d'horaires différents. – comparaison de deux formes galéniques différentes. • Inconvénient – Multiplication du nombre de prises. 2 avril 2004. M-D DRICI méthodologie des essais cliniques • En règle générale, lorsque deux traitements (ou plus) doivent être comparés, sont nécessaires : – La randomisation – La technique en double aveugle – L'analyse des résultats en intention de traiter (que les patients aient pris ou non la totalité des traitements) 2 avril 2004. M-D DRICI LES PERDUS DE VUE • • • • • Définition : Patients ne se présentant pas aux contrôle prévus et dont on est, malgré les relances, sans nouvelles. MARQUEUR de la QUALITÉ d'un essai: FAIBLE TAUX DE PERDUS DE VUE. IDEAL = 0% ACCEPTABLE = 5% Technique du biais maximum. 2 avril 2004. M-D DRICI les perdus de vue que faut-il faire ? • Les dénombrer par groupe de traitement • Si la différence entre les 2 groupes est importante =======> Biais • Si la différence entre les 2 groupes n'est pas importante, le motif n'est pas connu pour autant. 2 avril 2004. M-D DRICI les perdus de vue Accepter de les exclure de l'analyse des résultats • Attitude la plus courante • Lorsque le taux est suffisamment faible. 2 avril 2004. M-D DRICI les perdus de vue que faut-il en faire ? Faire l'hypothèse du biais maximum : c'est l'attitude la plus "puriste" et le plus "dure". 2 avril 2004. M-D DRICI Perdus de vue • critère principal de type : succès/échec : cela consiste à se placer dans les conditions les plus défavorables pour le traitement qui nous intéresse ====> • Perdus de vue du groupe actif = échec • Perdus de vue du groupe placebo = succès • Il est bien évident qu'une différence mise en évidence dans ces conditions valide les conclusions portées dans l'analyse excluant les perdus de vue. 2 avril 2004. M-D DRICI arrêts prématurés • Interruptions de traitement : la cause est connue et – est liée au traitement (inefficacité , "guérison", tolérance). – n'est pas liée au traitement (complications, pathologie intercurrente, décision du patient…) 2 avril 2004. M-D DRICI arrêts prématurés - perdus de vue- écarts au protocole • Il faut en fait comparer les groupes obtenus par le tirage au sort quelle qu'ait été la suite des évènements : analyse en intention de traitement • une comparaison portant sur les sujets restants est faite par la suite 2 avril 2004. M-D DRICI