Eugène Ysaye - WordPress.com

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INTRODUCTION
« Les oiseaux chantent, Ysaye joue du violon ».
Théodore Radoux (directeur du Conservatoire Royal de musique de Liège)
« Et puis cet Ysaye est vraiment un artiste de génie »
Vincent d’Indy (d’une lettre à sa femme)
« Eugène Ysaye, le colosse du violon, ample et sobre à la fois »
Darius Milhaud (Notes sans musique)
« Ysaye me rappelle le grand Laub. Sa sonorité a un pouvoir formidable
et une incomparable pureté »
Antonin Dvorak
« M. Ysaye va jouer du violon en prenant M. Colonne sur ses épaules,
ou bien M. Pugno terminera son morceau en saisissant le piano entre
les dents… »
Claude Debussy
(Monsieur Croche)
Eugène
Ysaye
Mort à Bruxelles le 12
mai 1931
Né à Liège le 16 juillet
1858
Le
virtuose
Nicolas Ysaye
(1826 – 1905)
Père d’Eugène Ysaye
Issu d’une vieille famille wallonne, le grand-père d’Eugène Ysaye,
maçon de son état, est un violoniste du dimanche, jouant à l’église et
dans les bals de la région de Liège. Il enseigne le violon à coup de trique à
ses deux fils qui sont priés, aussi, d’apprendre un « vrai métier ». Nicolas,
le père d’Eugène, devient donc tailleur tout en étudiant au conservatoire
de Liège. D’un caractère trempé, il décide, contre l’avis de sa famille, de
devenir musicien à part entière. Mais le succès se fait attendre et Nicolas
court le cachet. Lorsqu’il tombe amoureux de la fille d’un contremaître
des houillères du Hainaut, celui-ci s’oppose formellement à un mariage
avec ce musicien miséreux. Alors, Nicolas enlève Marie-Thérèse. Le
couple s’installe à Liège, au deuxième étage d’une maison sise 233 rue
Sainte-Marguerite, dans un minuscule deux pièces. C’est là que naîtront
leurs trois premiers enfants : Marie, Joseph, puis Eugène-Auguste le seize
juillet 1858. Le bébé pèse près de cinq kilos ! Notre violoniste en pèsera
cent à quarante ans….
Dès l’âge de quatre ans, c’est avec son père qu’Eugène,
comme son frère Joseph, prend ses premières leçons de violon. Selon la
méthode héritée du grand-père, les coups pleuvent et les exercices sont
répétés à l’infini…. Pourtant, Nicolas ne songe pas à faire de ses enfants
des musiciens. L’argent est rare. Nicolas taille les vêtements de la famille.
Marie-Thérèse gère au mieux l’économie domestique. La misère est digne,
l’éducation sévère. Eugène se sauve quelquefois pour aller s’amuser avec
ses petits voisins dans la rue où sur le terril de la mine toute proche. Au
retour, les corrections sont terribles. Vers sept ans, de lui-même, Eugène
fait vibrer le son de son violon. Son père l’interdit immédiatement.
Impossible il est trop jeune. Désespéré par cette étriquée et cette rigidité,
Eugène fugue, devient rebelle et provocateur. Voici un évènement qui
aura des conséquences bien négatives par la suite : Eugène joue
régulièrement à la cathédrale et reçoit chaque semaine deux francs (de
l’époque). Un soir de paie, Nicolas est absent et le bedeau règle son
salaire, mais lui donne aussi celui de son père. Se retrouvant avec une
somme d’argent dont il n’avait pas l’habitude, il ne peut résister, il se
paie des pâtisseries et des jouets. Mais il faut rentrer et c’est avec la peur
au ventre qu’il prend le chemin du retour. Son père l’attend de pied ferme
et Eugène est roué de coups puis est sommé de se mettre à genoux puis
Nicolas l’enferme devant s’absenter un moment. Une fois seul, Eugène
brise une porte vitrée et disparaît. Blessé au poignet de la main droite, il
perd beaucoup de sang et doit subir une opération. Des années plus tard,
cette main droite le fera souffrir régulièrement.
La cathédrale Saint-Paul
de Liège
la diva Adelina Patti
(1843 – 1919)
Nicolas tente de le placer comme apprenti chez un
armurier. Peine perdue, il faut rapidement retirer l’enfant. Il gagne d’ailleurs
déjà quelque argent avec son violon en jouant à la cathédrale, ce qui
améliore l’ordinaire de la famille. En 1865, on inscrit Eugène au
conservatoire de Liège. Deux ans plus tard, à neuf ans, Eugène remporte un
deuxième prix. Mais les appréciations des professeurs sont mauvaises : « A
des dispositions, mais ne travaille pas assez » ou en solfège : « Très
négligent ». Eugène se montre critique et difficile avec ses professeurs. Et le
voilà, en 1869, à onze ans, exclu du conservatoire….
Il faut dire qu’avec la naissance de deux autres
enfants, la famille manque toujours d’argent et qu’Eugène, en plus de ses
cours, doit jouer dans les bals jusqu’à l’aube avec son père et son frère
joseph. En 1868, lorsque son père accompagne la diva Adelina Patti en
Amérique, c’est Eugène et son frère Joseph qui gagnent l’argent du
ménage. Drame encore : fin 1868, la mère d’Eugène meurt en couche.
Eugène n’a que dix ans. Nicolas reprend l’éducation de ses fils ; l’aîné,
Joseph, si discipliné et Eugène, doué mais rebelle. Toujours à l’étroit,
Eugène doit travailler son violon dans une cave.
Henri Vieuxtemps
(1820 – 1881)
Conservatoire Royal de
Musique de Liège
1827
Jean Théodore Radoux
(1835 – 1911)
Après la guerre franco-allemande, Nicolas,
remarié, part souvent en tournée. Eugène est laissé à la garde de son
frère joseph. Avec aisance, Eugène interprète maintenant des œuvres
du violoniste belge Henri Vieuxtemps, en particulier le difficile
cinquième concerto en la mineur, écrit pour les concours ! On ne sait
dans quelles circonstances, Eugène rencontre alors par hasard
Vieuxtemps qui, subjugué par les dons du jeune homme, va trouver son
ami Théodore Radoux nouveau directeur du Conservatoire de Liège qui
le fait réadmettre sur le champ où il est enfin reconnu comme un élève
exceptionnel. Il y obtient à seize ans sa médaille d’or ainsi qu’une
bourse pour étudier à Bruxelles dans la classe de Vieuxtemps
justement. Mais celui-ci, victime d’une paralysie des mains, doit céder
son poste à Henri Wieniawski. Ysaye profitera deux ans de
l’enseignement bénéfique de ce virtuose polonais.
Puis, à 18 ans, invité par Vieuxtemps, Eugène part
le rejoindre à Paris. Puisque le maître habite rue Chaptal, Ysaye s’installe
à côté, rue Blanche. Vieuxtemps considère vite Ysaye comme un fils
spirituel. La maladie l’empêchant maintenant de jouer, le grand maître, se
réjouit de faire passer son savoir, sa technique, à son élève et disciple. A
Paris, Eugène rencontre un jeune pianiste qui deviendra très célèbre et
avec lequel il formera souvent un duo : Raoul Pugno. Mais la paralysie de
Vieuxtemps gagne du terrain. Les médecins conseillent un climat chaud.
Le virtuose ira donc vivre chez sa fille Mme Landowski (la future grandmère du compositeur Marcel Landowski, installée à Alger. Le maître y
mourra en 1881 sans avoir revu son élève.
Konzerthaus de Berlin
Benjamin Bilse
(1816 – 1902)
Il faut bien vivre et Ysaye retourne en
Belgique. Il accepte une place de soliste au casino d’Ostende pour la
saison 1878/79. C’est là que Benjamin Bilse, le directeur du
Konzerthaus de Berlin, (brasserie dotée d’un bel orchestre), propose
à notre violoniste un poste. Eugène accepte et restera en Allemagne
jusqu’en 1884. C’est là qu’il jouera devant le célèbre violoniste
Joseph Joachim qui le présentera à Clara Schumann. Il rencontrera
aussi l’éminent pianiste Anton Rubinstein avec lequel il partira pour
plusieurs tournées en Scandinavie et en Russie.
Armée Belge en 1880
Cependant, la période berlinoise et la carrière
d’Eugène Ysaye auraient tout aussi bien pu s’arrêter là. En effet, le
service militaire durait cinq ans, à l’époque, en Belgique. Joseph
Ysaye, son frère aîné, a été exempté par un tirage au sort favorable.
Malheureusement, Eugène n’a pas eu cette chance et se retrouve
« gagnant » de cinq années de service. Le ciel, vient de lui tomber
sur la tête, alors qu’il vient, tout juste d’être distingué par Joachim
et Clara Schumann et qu’il commence a être bien payé. Cinq ans
c’est long, trop long pour espérer continuer carrière. C’est une
véritable catastrophe, le seul moyen d’y échapper est de s’offrir un
remplaçant et cela coûte deux milles francs belges de l’époque.
Personne dans la famille n’a une telle somme. Joseph, tout ému du
mauvais sort de son frère, lui propose de le remplacer. Un sacrifice
d’une bonté inouïe. Grâce à cet acte magnifique, cela va sauver la
carrière d’Eugène et lui permettre d’atteindre la gloire. Eugène,
bouleversé accompagne Joseph jusqu’à la porte de la caserne à
Liège. Joseph Ysaye, a commit un acte d’une bravoure inestimable
et fait preuve d’un esprit de famille plus qu’admirable.
César Franck
Paris au 19ème siècle
(1822 – 1890)
En 1884, il décide d’abandonner sa rente
berlinoise pour tenter sa chance comme soliste à Paris. C’était à
l’époque un formidable bouillon culturel ! Il y revoit Saint-Saëns,
rencontré à Berlin et, surtout, se lie d’amitié avec César Franck
dont il jouera toujours les œuvres, particulièrement la
magnifique sonate pour violon et piano qu’il interprètera, en
première audition publique, à Bruxelles puis à paris le cinq mai
1887. Il aime aussi interpréter les œuvres de Vincent d’Indy,
Ernest Chausson (dont il aimait jouer le poème), Henri Duparc,
Guy Ropartz, Albéric Magnard et Gabriel Fauré avec lesquels il
se lie d’amitié. Il sera assez longtemps l’ami de Claude Debussy
et du compositeur belge Guillaume Lekeu, mort prématurément.
Conservatoire Royal de
Musique de Bruxelles
1894, Louise Ysaye
née Bourdau (1868 – 1924)
Quoique bien ancré dans la vie parisienne,
Ysaye éprouve le besoin de repartir en tournée en Russie avec Anton
Rubinstein. A son retour, lors d’un séjour en Belgique, il rencontre la
fille d’un commandant de garnison, Louise, de dix ans sa cadette. A
28 ans, Ysaye se marie et tente de se sédentariser en acceptant un
poste de professeur au conservatoire de Bruxelles, fondant le célèbre
quatuor Ysaye, participant avec Oscar Maus à l’aventure du cercle des
XX, qui deviendra la Libre Esthétique (il s’agissait de donner des
concerts de musique contemporaine, au Musée des Beaux-arts de
Bruxelles, au milieu des tableaux de peintres contemporains, ensuite,
on y ajouta la littérature).
Néanmoins, les années passant, Ysaye se
lance dans des tournées toujours plus gigantesques. Il devient une
véritable star, en Europe comme en Amérique du Nord, où, au cours
des six premiers mois de 1905, il donne plus de 120 concerts !
1916, Eugène Ysaye rendant visite à son fils Antoine, au front
Un autre fait marquant dans la vie
d’Eugène Ysaye est la Première Guerre Mondiale. Cet
évènement le plonge dans une profonde tristesse, lui
qui a tellement souvent joué en Allemagne où il a
toujours été bien reçu. Son esprit d’artiste ne peut
comprendre toute cette boucherie et c’est d’autant
plus difficile qu’il a trois fils engagés sur le front.
Néanmoins il passera trois semaines dans les tranchées
à jouer pour les soldats.
Photographie noire et blanc d’Eugène Ysaye,
Chef d’orchestre entouré de ses musiciens
(n° inv. : 1931/EY/030)
A
soixante ans, il commence une nouvelle
carrière à la tête de l’orchestre symphonique de Cincinnati. A l’âge de 65
ans, il compose ses six sonates pour violon seul, techniquement très
difficile, qu’il dédie chacune à un virtuose différent : Joseph Szigeti,
Jacques Thibaud, Georges Enesco, Fritz Kriesler, Manuel Quiroga et
Mathieu Crikboom.
Il eut pour partenaire, tout au long de
sa carrière, la fine fleur de la musique internationale de son temps
comme le pianiste et ami Raoul Pugno, les compositeurs et
pianistes Isaac Albéniz, Serguei Rachmaninov, Ferruccio Busoni, les
deux Rubinstein (Anton puis Arthur) pour ne citer que les plus
connus. Plus âgé, c’est avec Alfred Cortot, Yves Nat, Clara Haskil,
Joscha Heifetz où Nathan Milstein qu’il eut l’occasion de jouer.
Pablo Casals donna plusieurs concerts avec Ysaye, dont un
mémorable, à Vienne en 1912 au cours duquel ils interprétèrent le
double concerto de Johannes Brahms.
Les six Sonates d’Eugène Ysaye dédiées à :
Manuel Quiroga
30 janvier 1899 – 13 décembre 1988
Séville (Espagne) Madrid (Espagne)
Fritz Kreisler
2 février 1875 – 29 janvier 1962
Vienne (Autriche) New -York (U.S.A.)
Mathieu Crickboom
2 mars 1871 – 30 octobre 1947
Verviers (Belgique) Bruxelles (Belgique)
Joseph Szigeti
5 septembre 1892 – 19 février 1973
Budapest (Hongrie) Lucerne (Suisse)
Georges Enesco
Jacques Thibaud
27 septembre 1880 – 1er septembre 1963
Bordeaux (France)
Accident d’avion
19 août 1881 – 4 mai 1955
Livens (Moldavie) Paris (France)
L’Opéra d’Eugène Ysaye, Pierre li Houyeû
Ysaye fut aussi professeur tant au conservatoire
de Bruxelles qu’à l’école Normale de Musique de Paris où il enseigna en
1926. Ses élèves les plus prestigieux furent, entre autres, Joseph
Gingold, William Primrose, Louis Persinger, son préféré restant Mathieu
Crickboom. Il épousa en seconde noce, après la mort de Louise, son
élève américaine Jeannette Dincin. C’est grâce à elle qu’il restera très
entouré et très actif jusqu’aux derniers instants de sa vie. Sa femme le
poussa à réaliser un projet qui lui tient à cœur : la composition d’un
opéra inspiré d’un incident tragique auquel il a assisté dans sa jeunesse
lors de violentes grèves à Liège. Une femme avait été tuée en tentant
d’éloigner une bombe placée par son mari sous la fenêtre du patron.
L’opéra Pier li Houyeu, dont le livret est en wallon, est créé au théâtre
royal de Liège en 1931. Affaibli par un grave diabète son second opéra
l’avièrge di pièr resta inachevé.
La reine Elisabeth de Belgique
(1876 – 1965)
Le violoniste russe David Oistrakh
Premier prix du Concours Eugène
Ysaye en 1937
(1908 – 1974)
Eugène Ysaye était un proche de la Reine
Elisabeth de Belgique qui l’avait choisi comme conseiller
musical. C’est avec elle qu’il jeta les bases d’un concours de
violon qui porta le nom de concours Ysaye, lequel consacrera
lors de la première session en 1937 le violoniste russe David
Oistrakh. En 1951, cela deviendra le célèbre Concours
International Reine Elisabeth et de s’ouvrir à d’autres
disciplines : le piano, le chant et la composition.
Joseph Gingold, un des derniers et préférés
élèves d’Eugène Ysaye.
(1909 – 1995)
Tombe d’Eugène Ysaye,
Cimetière d’Ixelles-lezBruxelles.
Eugène Ysaye avait joué à ses débuts dans
les bals, les brasseries, les casinos de villes de cure, mais
il joua aussi avec les plus grands orchestres, devant les
monarques de l’Europe entière et les plus célèbres
musiciens de son temps. Bien des compositeurs lui
dédièrent certaines de leurs œuvres comme Chausson,
Debussy, Fauré où Lekeu, mais aussi Saint-Saëns et
Edward Elgar.
Il mourut à Bruxelles le 12 mai 1931 à l’âge de 73 ans.
Lors du décès du violoniste, ses enfants voudront
perpétuer le souvenir de leur père en offrant le studio à
la ville.
Le buste d’Eugène Ysaye, situé Boulevard Piercot à
Liège, en face du Conservatoire Royal de musique de
Liège. Buste réalisé par le sculpteur Louis Dupont
(1896 – 1967).
Le Quatuor Ysaye: Massart, Marsick, Thomson et Ysaye
Eugène Ysaye, Ropartz et Magnard
Quatre portraits du Maître
Quatre portraits du Maître
Trois portraits du Maître
Ysaye en famille
La Chanterelle à Godinne, de 1900 à 1911
1913. Eugène Ysaye
Avec son fils Gabriel
(1887-1961)
Carry Ysaye (1889-1930)
2ème enfant d’Eugène Ysaye
Louise Ysaye, femme d’Eugène
(n° inv. : 1931/EY/009)
Godinne, 1904. La famille Ysaye. De gauche à droite :
Carry, Louise, Thesey, Ysaye, Théo, Antoine.
Henri Vieuxtemps
Violoniste et
compositeur
Verviers, 17 février 1820
(Belgique)
Mustapha, 6 juin 1881
(Algérie)
C’est à Verviers, le 17 février 1820 que Henri Vieuxtemps
a vu le jour. Le moins que l’on puisse dire est qu’Henri est un violoniste
précoce. En effet, il se produit pour la première fois à l’âge de six ans.
Après des études à Bruxelles il se rend à Paris, où ses débuts comme
violoniste sont remarqués. Il revient à Bruxelles un an plus tard et
continue à perfectionner sa technique. En 1833, en Allemagne, il fait la
connaissance de Robert Schumann qui le compare à Paganini. En 1837, il
se rend à Saint-Pétersbourg où il joue devant un public attentif son
Concerto n° 1 et plus tard il y fondera l’école de violon du Conservatoire
de Saint-Pétersbourg. En 1844, il épouse la pianiste viennoise Joséphine
Eder. En 1850, il est à nouveau professeur à Bruxelles, puis il s’installe
près de Francfort, et en 1866 il retour ne à Paris, poursuivre sa carrière
internationale. En 1871, il redevient professeur au Conservatoire de
Bruxelles. Malheureusement en 1873, il est victime d’une attaque qui le
laisse partiellement paralysé. Il ne peut plus jouer du violon et doit
confier sa classe à Henryk Wieniawski. Il passe ses dernières années à
Paris et en 1879, il se rendra en Algérie où vit sa fille avec son mari.
Malgré ses graves ennuis de santé il continuera à composer. Il s’éteindra à
Mustapha en Algérie le 6 juin 1881. Il était considéré comme un grand
virtuose.
Henri Vieuxtemps était considéré par Eugène Ysaye comme
un père spirituel. On ne sait pas avec exactitude où ils se sont rencontrés
pour la première fois mais peu importe. C’est grâce à Henri Vieuxtemps
que notre futur virtuose a pu réintégrer le Conservatoire dans la classe de
Rodolphe Massart, et plus tard, à Bruxelles il suivra les cours du
successeur de Vieuxtemps, Wieniawski. Eugène rejoindra son maître et
aimé Henri Vieuxtemps à Paris afin de poursuivre son enseignement. Les
deux hommes étaient très liés et la mort du virtuose laissera Eugène
empli d’une grande tristesse. Eugène Ysaye jouera tout au long de sa
carrière les œuvres d’Henri Vieuxtemps.
Raoul Pugno
Pianiste et
compositeur
Raoul Pugno et Eugène Ysaye
Raoul Pugno a vu le jour le 23 juin 1852 à Montrouge (France)
en France. Il se forme d’abord à l’Ecole Niedermeyer de Paris, puis obtient son
premier prix au Conservatoire à l’âge de quatorze ans. Elève de Georges Mathias et
d’Ambroise Thomas, puis enseignant au Conservatoire à son tour (harmonie
piano), il prend Nadia Boulanger sous son aile, jouant notamment sous sa direction
sa Rhapsodie variée pour piano et orchestre, et composant avec elle un certain
nombre d’œuvres en collaboration dont, en 1909, le cycle de mélodies des Heures
claires. Ils conçoivent ensemble l’opéra La Ville morte, sur un livret de Gabriele
d’Annuzio, qui sera représenté à l’Opéra comique. Malgré une excellente technique
de jeu et doué d’une profonde inspiration, ce n’est qu’à partir de la quarantaine que
Pugno se lance sérieusement dans une carrière de concertiste. Il donne des récitals
de sonates dans le monde entier comme en Angleterre en 1894. Ysaye et Pugno se
sont connu dans l’entourage de César Franck et en 1897, il part aux Etats-Unis avec
Eugène avec qui il interprète notamment les sonates de Beethoven. Il conquiert
tous les publics « par le charme de son jeu, dont la légèreté surprenait lorsqu’on
voyait ce gros homme barbu, solidement assis sur une chaise, renforcée par des
chevilles de cuivre ». Sa dernière tournée s’achève en Russie en 1914, juste avant la
Première Guerre mondiale. Il meurt brusquement le 3 janvier 1914 à Moscou
(Russie). Eugène Ysaye et Raoul Pugno se connaissaient et s’appréciaient depuis
quarante ans et jouaient en duo depuis 1896. Eugène Ysaye apprit la mort de son
ami lorsqu’il était en tournée aux Etats-Unis et en fut extrêmement affligé.
N
é le 10 juillet 1935 à Lublin (Pologne) dans une
famille juive polonaise, Henryk s’avère très tôt être un
enfant prodigue. En 1843, à l’âge de huit ans il étudie le
violon dans la classe Lambert Joseph Massart au
Conservatoire de Paris. A l’âge de 11 ans il y gagne le
premier prix de violon.
Henryk Wieniawski
E
n 1850, il entame sa carrière de concertiste et
se produit avec son frère Jozef en Russie, puis seul à
Bruxelles, Londres, Paris… En 1855 il fut nommé premier
violon à la cour du Tsar à Saint-Pétersbourg où il
deviendra par la suite le premier professeur de violon au
Conservatoire. Étant très tôt intéressé par la composition,
il publie en 1847 sa première œuvre « Grand caprice
fantastique ». Il est l’auteur d’un catalogue de vingt-quatre
œuvres dont deux Concertos et plusieurs pièces
d’exécution virtuose. De 1862 à 1867, il est altiste du
Quatuor Ernst. De 1872 à 1874, il donnera avec le pianiste
Anton Rubinstein 215 concerts en 8 mois aux États-unis.
De retour en Europe, il succède à Henri Vieuxtemps
comme professeur au Conservatoire de Bruxelles. C’est là
qu’il donnera cours à Eugène Ysaye. Il meurt le 31 mars
1880 à Moscou (Russie) d’un infarctus et repose au
cimetière Powazki à Varsovie (Pologne).
Violoniste, pédagogue
Et compositeur.
Anton Rubinstein
A
Pianiste
Compositeur
Chef d’orchestre
nton Grigoriévitch Rubinstein a
vu le jour le 28 novembre 1829 à Wikhvatinets
(Moldavie). A l’âge de 9 ans il est l’élève du
pianiste français Alexandre Villoin. Plus tard,
celui-ci l’emmènera donner des concerts en
Europe. En 1844 Rubinstein étudiera la
composition à Berlin. En 1846, il enseigne à
Vienne et retourne en Russie en 1848. En 1850
paraît son premier grand opéra Dimitri Donskoï.
En 1859, à Saint-Pétersbourg, il fonde la Société
musicale russe et en 1862, le Conservatoire où il
devient professeur de piano. En 1882, il invite
Eugène Ysaye à le suivre dans une tournée en
Norvège où ils obtiennent un grand succès, puis
en Russie. En 1885 et 1886 il donnera des
concerts aux quatre coins de l’Europe. Il est
l’auteur de vingt Opéras, cinq Sonates pour piano,
de six Symphonies et de nombreuses pièces pour
piano. Il meurt, suite à une maladie cardiaque, le
20 novembre 1894 à Peterhof (Russie).
Joseph Joachim et
Clara Schumann
Violoniste et
compositeur
C
Joseph Joachim a vu le jour le 28
juin 1831 à Kitsee près de Bratislava (aujourd’hui
Autriche). Dés l’âge de douze ans on reconnaît
déjà sa virtuosité, que l’on compare à celle
d’Henri Vieuxtemps. C’est à Vienne, qu’il
continue ses études, il a comme professeur Georg
Hellmesberger et à partir de 1840 Joseph Böhm.
C’est à Vienne qu’il rencontre pour la première
fois Henri Vieuxtemps ainsi que d’autres
virtuoses. En 1844, à l’issu d’un concert en
Angleterre le journal Dramatic and musical review
écrivait « Le lion de la soirée était un gamin de
treize ans nommé Joachim, certainement un des
plus grands violonistes de notre temps ». De
retour en Allemagne, il devient Konzertmeister à
la cour de Weimar, puis de Hanovre. En 1868, il
est nommé directeur de l’académie de musique de
Berlin. C’est au Konzerthaus de Berlin que
Joachim et Eugène Ysaye ont joué ensemble.
Parmi ses amis on y compte la pianiste Clara
Schumann. A Londres, il y rencontre Johannes
Brahms. Sa renommée de chef d’orchestre lui
vaut d’interpréter la première de la Symphonie n°
1 de Brahms en Angleterre. Il meurt le 15 août
1907 à Berlin (Allemagne).
lara Schumann a vue le jour le 13
septembre 1819 à Leipzig (Allemagne. Elle est la fille du
célèbre pédagogue du piano Friedrich Wiek qui fit d’elle
une concertiste prodige dès l’âge de neuf ans. Clara donne
son premier concert au Gwandhaus de Leipzig, puis part en
tournée à Paris où elle connaît un triomphe. En 1829,
Clara publie ses premières œuvres, Quatre Polonaises. En
1832, Clara joue les Papillons de celui qui deviendra son
époux, Robert Schumann. Après maintes péripéties, le
mariage sera célébré en 1840, huit enfants seront issus de
cette union, ce qui ralentira le parcours musical de Clara.
Première interprète des œuvres de son mari, elle fait
connaître et apprécier sa musique. En 1854, Robert
Schumann est interné. Elle set veuve dès 1856. Clara
devient l’amie, la conseillère et l’inspiratrice de Johannes
Brahms. Elle se lance alors, à corps perdu dans des
tournées en Angleterre, France, Russie… Jusqu’en 1891,
date de son dernier concert. C’est Joachim qui dira à
Clara, tout le bien qu’il pense d’Ysaye. Clara ne tardera pas
à vouloir faire la connaissance d’Eugène. Une fois chose
faite, Eugène demande, à Clara l’autorisation de lui jouer
un concerto de Vieuxtemps. Non seulement, elle accepte,
mais elle l’accompagne au piano. La sonorité d’Ysaye
l’enchante et elle lui prédit un grand avenir. Elle meurt le
20 mai 1896 à Francfort et repose près de son mari au
Vieux cimetière de Bonn (Allemagne).
Clara Schumann
Pianiste et
compositrice
Camille Saint-Saëns
Compositeur de musique
romantique, organiste et
pianiste
C
amille de Saint-Saëns a vu le jour
le 9 octobre 1835 à Paris (France). En 1848, il
entre au Conservatoire à l’âge de treize ans, où il
étudie l’orgue. En 1851, il obtient le Prix d’Orgue.
En 1853, à l’âge de 18 ans, il crée sa Première
Symphonie. De 1861 à 1865, il est professeur à
l’Ecole Niedermeyer à Paris. Il a notamment,
Gabriel Fauré comme élève. En 1875, il se marie
tardivement à l’âge de quarante ans. De cette
union naît deux enfants qui mourront tous les
deux la même année en 1878. Il a écrit douze
opéras, dont un des plus connus est Samson et
Dalila en 1877, de nombreux oratorios, cinq
symphonies, cinq concertos pour piano, trois
pour violon, deux pour violoncelle, des
compositions chorales, de la musique de
chambre, des pièces pittoresques, dont le
Carnaval des animaux en 1886. Eugène Ysaye a
offert une photo dédicacée au compositeur en ces
termes « A M. Camille Saint-Saëns, avec l’espoir
de le voir continuer sa sympathie si
bienveillante ». En effet, Saint-Saëns n’a jamais
cessé d’encourager et de poussé Ysaye à réaliser
son ambition de virtuose. Il meurt le 16 décembre
1921 à Alger (Algérie).
César Franck a vu le jour le 10
décembre 1822 à Liège (Belgique). En 1830, il entre
au Conservatoire de Liège et en 1834, remporte les
grands prix de solfège et de piano. En 1837, il entre
au Conservatoire de Paris où il remporte de façon
brillante le premier prix de piano. En 1842, son père
le retire du Conservatoire. En fait, le père de Franck
s’avère être un véritable tyran et la séparation,
inéluctable, a lieu en 1845. Il retour ne à Paris et
compose un poème symphonique et un opéra. Il
étudie l’orgue et en 1858, devient organiste de la
nouvelle église Sainte-Clotilde et en restera titulaire
jusqu’à sa mort. En 1871, il devient professeur
d’orgue au Conservatoire de Paris et a comme élève
Vincent d’Indy. César Franck est connu pour son
intense créativité. Parmi ceux-ci, Prélude, choral et
fugue, pour piano (1884), les Variations
symphoniques, pour piano et orchestre (1885), la
symphonie en « ré » mineur (1888). C’est à Paris que
César Franck et Eugène Ysaye se sont connus et le
compositeur avait tout de suite pressentit
qu’Eugène serait le futur interprète de ses œuvres.
Ce sera le cas jusqu’à la mort de Franck et au-delà.
César Franck est mort le 8 novembre 1890 à Paris
(France).
César Franck
Compositeur et organiste
Vincent d’Indy
V
Compositeur
E
incent d’Indy a vu le jour le 27 mars
1851 à Paris ((France). A peine un peu plus d’un mois
après sa naissance, sa mère décède, alors qu’elle n’a
que 21 ans. En 1856, Résia d’Indy (sa grand-mère)
assure son éducation artistique avec l’aide de très
bons professeurs. Ensuite, il fut élève de César Franck
au Conservatoire de Paris. Vincent d’Indy devient un
professeur réputé et théoricien. Il est l’auteur de
plusieurs biographies (Beethoven, Franck, etc.) En
1894, il fonde avec Charles Bordes et Alexandre
Guilmant la Schola Canterum. Vincent d’Indy,
imprime un caractère novateur durable à la musique
française. Il fait connaître l’œuvre de Debussy à
l’étranger (Palléas et Mélisande). Il est aussi connu
comme restaurateur de la musique ancienne et
baroque. Vincent d’Indy est l’auteur de symphonies
(Symphonie sur un chant montagnard français, dite
« Cévénole » en 1886), de la musique de chambre, de la
musique vocale et d’opéras (Fervaal en 1897). Eugène
Ysaye aimait interpréter les œuvres de d’Indy. Il
meurt le 2 décembre 1931 à Paris (France).
rnest Chausson a vu le jour le
20 janvier 1855 à Paris (France). Dans un
premier temps, il fait des études de droit et
devient avocat avant d’aborder le domaine
musical. Il entre au Conservatoire de Paris et
est l’élève de Jules Massenet et plus tard, de
César Franck. En 1886, il devient secrétaire de
la Société nationale de musique. Parmi les
œuvres les plus connues d’Ernest Chausson, il y
a, Poème pour violon et orchestre op. 25, son
unique Symphonie, en si bémol majeur op. 20,
son unique opéra, Le Roi Arthus, op.23, Poème
de l’amour et de la mer, pour voix et orchestre,
op. 19 et le Concert en ré pour piano, violon et
quatuor à cordes, op. 21. Eugène Ysaye joué
plusieurs œuvres de Chausson,Ils avaient une
profonde amitié l’un pour l’autre. Mais, à
quarante quatre ans, Chausson meurt dans un
stupide accident de vélo le 10 juin 1899 à
Limay (France). Eugène sera très affecté par la
subite disparition de son ami.
Ernest Chausson
Compositeur
Henri Duparc
Compositeur
H
enri Duparc a vu le jour le 21 janvier
1848 à Paris (France). Il étudie le piano avec César
Franck, lequel lui fait comprendre qu’il ne sera
jamais un pianiste virtuose, mais qu’il a l’étoffe
d’un compositeur. C’est dans une époque
tumultueuse (guerre de 1870), que Henri Duparc
compose des mélodies comme par exemple, La
Vague et la Cloche sur une poésie de François
Coppée. En tout, il compose dix-sept mélodies qui
s’avèrent être d’une grâce inouïe. Atteint d’une
maladie nerveuse, il s’arrête de composer en 1885
alors qu’il n’a que trente-huit ans. Mais, les dix-sept
mélodies suffiront à faire de lui un compositeur
d’exception. En dehors de ses compositions vocales,
il y a, entre autre, une œuvre pour piano, Feuilles
volantes (1866), de la musique de chambre, Sonate
pour violoncelle et piano (1867), deux œuvres pour
orchestre, Aux étoiles, poème symphonique (1874)
et Léonore, poème symphonique (1875). Eugène
Ysaye a interprété des œuvres de Duparc. Le
compositeur meurt le 12 février 1933 à Mont-deMarsan (France).
Albéric Magnard a vu le jour le 9 juin
1865 à Paris (France). Après avoir fait des études de
droit, il entre au Conservatoire de Paris en 1886 ou
1887. Il a comme professeur, Théodore Dubois et
Massenet. Plus tard, il étudiera, pendant quatre
années, avec Vincent d’Indy. En 1896, il enseigne le
contrepoint à la Schola Cantorum, fondée en 1894
par Bordes, Guilmant et d’Indy. Auteur de quatre
symphonies aussi riches en orchestration que César
Franck, dont la Symphonie n°3 op. 11 (1895-96). A
la mémoire de son père, il compose une sonate pour
violon et piano, un Chant funèbre (1895) très
émouvant et qui fut souvent interprété par Eugène
Ysaye et Raoul Pugno. En dehors de ses quatre
symphonies, il est l’auteur d’œuvres lyriques,
Yolande (1888-1891), Guercoeur (1897-1900),
Bérénice (1905-1909) et de musique de chambre,
Sonate pour violon (1901), Quatuor à cordes op. 16
(1903), Trio pour piano (1904), Sonate pour
violoncelle (1910) et Sonate pour violoncelle en la
majeur op. 20. Albéric Magnard est tué, en tentant
de repousser les allemands, le 3 septembre 1914 à
Baron (France).
Albéric Magnard
Compositeur
Yves Nat
Pianiste et
compositeur
Yves Nat a vu le jour le 29 décembre
1890 à Béziers (France). Il entre au
Conservatoire de Paris et a comme professeur
Louis Diémer. Il obtient le premier prix de piano
en 1907. Il consacre son répertoire à la musique
romantique, Schubert, Schumann, Brahms. En
1935, il est nommé professeur au Conservatoire
de Paris et arrête sa carrière de concertiste pour
se consacrer à l’enseignement. Dans les années
1950, il enregistre l’intégrale des 32 sonates
pour piano de Beethoven, et presque tout
Schumann. Eugène Ysaye subjugué par la
présence sonore du pianiste va parrainé la
carrière de concertiste d’Yves Nat et en 1925,
Ysaye et Nat donnent un concert de sonates au
Théâtre des Champs-Élysées à Paris. Parmi ses
œuvres il y a, l’Enfer, poème symphonique pour
solistes, chœur et grand orchestre (1942), Valse
de la mort, concerto pour piano (1954). Il a
composé également des œuvres pour piano, de
la musique de chambre et un oratorio. Yves Nat
meurt le 31 août 1956 à Paris (France).
Gabriel Fauré a vu le jour à Pamiers
(France) le 12 mai 1845. Il est l’élève de Saint-Saëns à
l’Ecole Niedermeyer de Paris. En 1870, Fauré s’engage
dans l’armée et prend part aux combats pour lever le
Siège de Paris pendant la Guerre franco-prussienne. En
1871, il devient organiste titulaire à l’église SaintSulpice à Paris. En 1874, il remplace Saint-Saëns à
l’Eglise de la Madeleine. Fauré est un admirateur de
Wagner, mais contrairement à d’autres compositeurs, il
n’est jamais tombé sous son influence. En 1833, après
son mariage avec Marie Frémiet, Gabriel Fauré écrit
plusieurs œuvres importantes, mais les détruit pour la
plupart. En 1892, il devient inspecteur des
conservatoires de musique en province. En 1896, il est
nommé organiste en chef à l’Eglise de la Madeleine et
succède à Jules Massenet comme professeur de
composition au Conservatoire de Paris. En 1905, il
succède à Théodore Dubois comme directeur du
Conservatoire de Paris. A partir de 1903, il est atteint
de surdité, handicap qui n’entravera pas la suite de sa
carrière. Il est l’auteur d’œuvres pour piano, d’œuvres
vocales, de musiques de scène, de musique
symphonique et de musique de chambre. Eugène Ysaye
aimait interpréter les œuvres de Gabriel Fauré. Il meurt
le 4 novembre 1924 à Paris (France).
Gabriel Fauré
Peinture à l’huile par
John Singer Sargent
Compositeur
Claude Debussy
Compositeur
Claude Debussy a vu le jour le 22 août
1862 à Saint-Germain-en-Lage (France). En 1872, il
entre au Conservatoire de Paris dans la classe de
piano d’Antoine Marmontel. Le jeune Debussy s’avère
être un élève dissipé, mais ses professeurs
reconnaissent en lui un enfant intelligent et
talentueux. Au fil du temps, ses progrès au piano
l’amène à participer aux concours. Il obtient le 2ème
accessit de piano et la 3ème médaille de solfège. Plus
tard, il obtient encore la 2ème médaille en solfège et
partage les premiers accessits avec deux autres
élèves. Les premières compositions datent
probablement de l’année 1879. En 1884, il décroche
un premier prix de Rome avec sa cantate l’Enfant
prodigue. En 1890, il compose sa Suite bergamasque
pour piano, suivi du Quatuor à cordes, créé en 1893
par le Quatuor Ysaye. Une sombre histoire de jalousie
aura un impacte négatif sur les relations entre Ysaye
et Debussy. L’œuvre de Debussy est considérable, il
est l’auteur d’œuvres pour piano, d’œuvres pour
orchestre, de musique de chambre, de musique de
ballet et d’œuvres lyriques. Claude Debussy meurt le
25 mars 1918 à Paris (France).
Guillaume Lekeu
G
uillaume Lekeu a vu le jour le 20
janvier 1870 à Heusy (Verviers) (Belgique). Il reçoit ses
premières leçons de musique du directeur du
conservatoire de Verviers. En 1879, alors que ses
parents s’installent à Poitiers, il continue ses études de
musique en autodidacte. Il compose sa première pièce
à l’âge de quinze ans. En 1888, il devient l’élève de
César Franck, puis de d’Indy à Paris. En 1891, il
remporte le second prix de Rome de Belgique avec sa
cantate Andromède. Eugène Ysaye lui alors de
composer une sonate pour piano et violon, qu’il
interprète en mars 1893. Cette sonate reste l’œuvre la
plus connue de Lekeu. Il a composé une cinquantaine
de partitions. Son œuvre est influencée par César
Franck, Beethoven et Wagner. Atteint de typhus, il
meurt à l’âge de vingt-quatre ans le 21 janvier 1894 à
Angers (France).
Compositeur
Isaac Albéniz
Compositeur
Et pianiste
I
saac Albéniz a vu le jour le 29 mai 1860 à
Camprodon (Espagne). Isaac Albéniz est un pianiste
précoce, puisqu’il donne son premier concert au
Théâtre Roméa à Barcelone à l’âge de quatre ans. S’en
suit alors une succession d’échecs dans différents
Conservatoires, à Paris où il est renvoyé car trop
inattentif. En 1868, il est reçu au Conservatoire de
Madrid, mais il préfère se produire en concert. A douze
ans, il parcourt la côte atlantique américaine de Rio à
New York, pendant deux années. A son retour en
Europe, il passe deux mois au Conservatoire de Leipzig,
puis au Conservatoire de Bruxelles, dans la classe de
Gevaert, où il se fait remarquer par sa mauvaise
conduite. Il y reste l’entente entre les deux hommes
est parfaite. Ils se retrouveront encore, plus tard au
hasard des tournées. Isaac Albéniz est l’auteur
d’œuvres de musique instrumentale et de trois ans,
jusqu’en 1879. En 1880, il rencontre Franz Liszt à
Budapest. En 1883, il se fixe à Barcelone et se consacre
pleinement à la composition. Après un bref passage à
Londres, il se fixe à Paris en 1893. Eugène Ysaye et
Isaac Albéniz se sont produit à Londres et chambre, de
musique pour orchestre et de théâtre lyrique et
musical. Le compositeur espagnol meurt le 18 mai
1909 à Combo les Bains (France).
Sergueï Rachmaninov a vu le jour le 1er
avril 1873 à Semionovo (Russie). En 1882, il entre au
Conservatoire de Saint-Pétersbourg, puis celui de
Moscou où il étudie le piano. C’est au cours de ses
études à Moscou qu’il rencontre Tchaïkovski, qui
apprécie les dons du jeune pianiste. En 1881, il obtient
son examen de piano et en 1882, un prix de
composition. A 20 ans, il commence une carrière de
virtuose et de compositeur. Il écrit de nombreuses
œuvres don le Trio élégiaque n°2 à la mémoire de
Tchaïkovski et obtient un grand succès. En 1897,
Rachmaninov présente sa première symphonie, opus
13. Dirigée par un Glazounov ivre, sa création est un
échec et il sombre dans la dépression. En 1909, il
entame sa première tournée aux Etats-Unis. Il y obtient
un grand succès avec son troisième concerto, opus
30.Les tourments de la Première Guerre mondiale et,
en 1917, la révolution d’Octobre vont le contraindre à
l’exil vers les Etats-Unis. En 1904, Eugène Ysaye donne
un concert spécial de musique russe à Bruxelles. Des
œuvres de Rachmaninov sont jouées et applaudies par
le public bruxellois. Sergueï Rachmaninov est l’auteur
d’œuvres de musique symphonique, de musique de
chambre, de pièces pour piano, de la musique vocale,
de la musique religieuse et d’Opéras. Il meurt le 28
mars 1943 à Beverly Hills (Etats-Unis).
Sergueï Rachmaninoff
Compositeur, pianiste
et chef d’orchestre
Ferruccio Busoni
Compositeur, pianiste
et chef d’orchestre
F
erruccio Busoni a vu le jour le 1er avril 1866 à
Empoli (Italie). Enfant prodigue, il donne son premier
concert à l’âge de sept ans. A Vienne, quelques années
plus tard, il rencontre Franz Liszt, Johannes Brahms et
Anton Rubinstein. Après une brève période d’étude à
Graz, il part pour Leipzig en 1886. En 1888, il enseigne à
Helsinki puis en 1890, à Moscou. De 1881 à 1884, il
enseigne encore aux Etats-Unis et se produit comme
pianiste virtuose. En 1894, il se fixe à Berlin où il donne,
à la fois, des concerts comme pianiste et chef
d’orchestre. Il continue à enseigner à Weimar, Vienne et
Bâle. Pendant la Première Guerre mondiale, il vit à
Bologne où il assure la direction du conservatoire et
ensuite à Zurich. En 1920, il retourne à Berlin où il
enseigne la composition. Une des œuvres les plus
connues de Busoni est son opéra Doktor Faust. En 1902,
lors d’une tournée en Grande-Bretagne, Eugène Ysaye
forme un trio avec Busoni et Hugo Becker pour jouer le
Trio pour piano de Tchaïkovski. Busoni meurt le 27
juillet 1924 à Berlin (Allemagne).
Arthur Rubinstein a vu le jour le 28
janvier 1887 à Lodz (Pologne). En 1894, il donne
son premier concert à l’âge de sept ans. En 1898,
le violoniste Joachim le prend sous sa protection
et l’envoie étudier à la Hochschule Fur Musik à
Berlin. En 1904, il rencontre Ravel et Dukas à
Paris et joue le Second Concerto pour piano de
Saint-Saëns en sa présence. En 1908, endetté et
profondément déprimé, il fait une tentative de
suicide qui échoue. A partir de là, débute pour lui
une vraie carrière internationale entre, les EtatsUnis, l’Australie, l’Italie, la Russie et la GrandeBretagne. Pourtant, il faut attendre 1930 pour
que le pianiste jouisse vraiment d’une renommée
internationale. Jusque là, Rachmaninov et
Hofmann faisaient de l’ombre à Rubinstein et les
années 30 marquent la fin de carrière des deux
virtuoses. Dès lors, place aux jeunes. Eugène
Ysaye, a reçu dans sa villa Arthur Rubinstein en
1924 avec d’autres brillants hôtes de passage.
Rubinstein donne son dernier concert le 10 juin
1976 à Londres. Il meurt le 20 décembre 1982 à
Genève (Suisse).
Arthur Rubinstein
Pianiste
Alfred Cortot
Alfred Cortot a vu le jour le 26
Pianiste
septembre 1877 à Nyon (Suisse). A l’âge de cinq ans,
il apprend le piano à Genève. Quatre ans plus tard, il
entre au Conservatoire de Paris. En 1886, il obtient
un Premier prix de piano. En 1905, il fonde un trio
de musique de chambre avec Pablo Casals et
Jacques Thibaud. Plus tard, Eugène Ysaye jouera
avec ce trio. En 1907, Alfred Cortot est nommé
professeur au Conservatoire de Paris. En 1919, il
fonde l’Ecole normale de musique de Paris avec
Auguste Mongeot. Durant la Seconde Guerre
mondiale, pétainiste zélé, il est l’un des pianistes
français à être allé, à la demande des autorités
allemandes, se produire à Berlin. Au milieu des
années 50, il se fixe en Suisse. Il donne son dernier
concert public au Festival de Prades en compagnie
de Pablo Casals en 1958. Alfred Cortot meurt le 15
juin 1962 à Lausanne (Suisse)
Pablo Casals a vu le jour le 29 décembre
1876 à El Vendrell (Espagne). En 1888, il étudie le
violoncelle au conservatoire de Barcelone, puis la
composition à Madrid. En 1893, il réussit avec succès
les examens de l’Ecole municipale de musique de
Barcelone et en 1896, devient professeur dans la
même école. En 1897, il fonde le Quatuor Crickboom
avec les violonistes Mathieu Crickboom et Josep
Rocabruna, et l’altiste Rafael Galway. En 1900, il se
fixe à Paris et commence une carrière de soliste. En
1901, il fait une première tournée aux Etats-Unis. En
1904, il joue à la Maison Blanche, invité par le
président des Etats-Unis, Théodore Roosevelt. En
1905, il fonde le trio, Casals, Cortot, Thibaud. En
1912, il joue avec Eugène Ysaye le Double concerto de
Brahms à Moscou, puis à Saint-Pétersbourg et à
Vienne où ils obtiennent un grand succès. En 1919, il
se fixe à Barcelone et fonde, avec son frère Enric
Casals, l’Orchestre Pablo Casals. En 1950, à Prades,
après une longue période de silence, il crée un Festival
Pablo Casals. En 1957, il se fixe à Porto Rico et y crée
l’orchestre symphonique. Comme Eugène Ysaye, il
était ami personnel de la reine Elisabeth de Belgique.
Pablo Casals meurt le 22 octobre 1973 à San Juan
(Porto Rico).
Pablo Casals
Violoncelliste
Gustave Serrurier-Bovy
Architecte et décorateur
Gustave Serrurier-Bovy architecte et décorateur belge né
en 1858 – Décédé en 1910.
Il doit être compté parmi les premiers représentants de
l'Art nouveau sur le continent européen.
Fils d'un entrepreneur de menuiserie, il fit ses études
secondaires à l'Athénée de Liège et à l'École des Beauxarts.
En 1884, après son mariage avec Maria Bovy, la firme
Serrurier-Bovy est fondée à Liège.
Son activité initiale consiste à importer des meubles et
des éléments de décoration en provenance de la GrandeBretagne et du Japon.
En 1894, il crée lui-même des meubles, à Bruxelles, il
présente un cabinet de travail destiné au violoniste
Eugène Ysaye et, l'année suivante, une chambre d'artisan.
Ce sont des œuvres débarrassées des réminiscences des
styles anciens.
La critique européenne en salue l'originalité, le maître
ébéniste va pouvoir exposer à l'étranger.
Il ouvre une succursale à Bruxelles et bientôt à Paris.
A l'Exposition universelle de 1900, à Paris, en
collaboration avec l'architecte René Dulong, Serrurier
réalise un restaurant, le Pavillon bleu, dont le décor
exubérant, très Art nouveau, contraste avec la sobriété du
mobilier laqué blanc.
Il crée, pour les logements sociaux construits à l'occasion
de l'exposition de Liège, en 1905, un mobilier d'ouvrier qui
enthousiasme les leaders du Parti ouvrier belge.
La reconstitution du studio de travail de Eugène Ysaye, situé au sein du
parcours thématique au Musée Grand Curtius à Liège (Belgique)
Photo de Michel Ysaÿe, petit-fils d'Eugène. Inauguration privée du Studio
Ysaÿe le 19 mai 2009.
Le coffret contenant le coeur d'Eugène Ysaye, situé au sein du
parcours thématique au Musée Grand Curtius à Liège (Belgique)
Photo de Michel Ysaÿe, petit-fils d'Eugène. Inauguration privée du
Studio Ysaÿe le 19 mai 2009.
Le Grand Curtius
Vue sur l’entrée côté quai de Maastricht
Liège ( Belgique)
Quelques instruments de musique dans le studio Eugène Ysaye
Baguette de chef d’orchestre, décorée en son centre d’un filet d’ivoire,
complété d’une série de petits points noirs. (N° inv. : 193/EY/126)
Violon russe incomplet
(contenu dans
une caisse à violon)
(N° inv. : 1931/EY/131)
Piano de voyage. Instrument
à 10 touches, contenu
dans un coffret.
(N° inv. : EY/133 a-b)
Violon sans cordes,
ni chevalet, inscrit
« Ysaye – Otto Eryle
1904 »
(N° inv. : 1931/EY/128)
Petit violon sans cordes,
ni chevalet, avec clef en
cuivre, petites finitions
en ivoire et motif floral
sculpté au centre de
l’instrument.
(N° inv. : 1931/EY/127)
Violon noir incomplet.
Volute brisée, clef en
cuivre et ivoire, motif
floral sculpté au centre
de la caisse du violon.
(N° inv. : 1931/EY/129)
Violon métallique
incomplet,clef en
ivoire, inscription
sur une plaque en cuivre
« The Springer violon
Pat. May 5’ 1891, n° 130 ».
(N° inv. : 1931/EY/130)
DISCOGRAPHIE
Fanny Clamagirand - violoniste
Née à Paris en 1984, Fanny commence le violon à l'âge de sept
ans. Fanny a cette qualité rare de « façonner les lignes mélodiques
dans une infinie limpidité de son et une clarté de l'exécution
jusque dans le moindre détail », Die Rheinlandpfalz.
Son élégance, le brillant de son jeu, ses interprétations mêlant
sensibilité et autorité ont été salués à plusieurs reprises par la
critique.
Couronnée en juin 2007 aux Violin Masters de Monte Carlo en
recevant le prestigieux Premier Prix « Prince Rainier III de
Monaco », Fanny a également reçu de nombreuses autres
distinctions. Elle est nommée « Révélation Classique 2006 » de
l'Adami. En 2005, elle remporte le 1 er Prix du Concours
International Fritz Kreisler à Vienne. Fanny Clamagirand a
également joué en soliste avec de nombreux orchestres tels
l'Orchestre Symphonique de Vienne, les Orchestres Symphonique
et Philharmonique de Minsk, l'Orchestre Symphonique de Weimar.
En septembre 2007, son premier disque consacré à l'intégrale des
Sonates pour violon seul d'Eugène Ysaÿe paraissait chez Nascor
(distribution Harmonia Mundi); disque « choix France Musique »,
« Talents Fnac » chaleureusement salué par la critique.
Fanny joue sur un Matteo Goffriller fait à Venise en 1700.
Oscar Shumsky – violoniste (1917 – 2000)
Violoniste, chef d'orchestre et pédagogue américain. Né de parents
russes, enfant prodige, il joue à l'âge de huit ans le Cinquième
Concerto pour violon de Mozart avec l'Orchestre de Philadelphie
dirigé par Leopold Stokowski. Élève de Leopold Hauer (1928-1930) et
d'Efrem Zimbalist (1930-1936) au Curtis Institute de Philadelphie, il
fait ses débuts en Europe, à Vienne, en 1936, obtient son diplôme en
1938 et rejoint l'Orchestre symphonique de la N.B.C. dirigé par
Arturo Toscanini (1939-1942). Il est également premier violon du
Quatuor Primrose puis violon solo du Bach Aria Group. Après avoir
servi dans l'U.S. Navy durant la Seconde Guerre mondiale, il mène
une double carrière de concertiste et d'enseignant, au Peabody
Conservatory of Music de Baltimore (1942), puis à la Juilliard School
of Music de New York où il est nommé professeur en 1953, au Curtis
Institute (1961-1965) et à la Yale School of Music (à partir de 1975).
Il pratique également la direction d'orchestre (à partir de 1959) et
l'alto ; il est directeur musical, de 1959 à 1967, du festival canadien
de Stratford, où il joue avec Glenn Gould et Leonard Rose. Il jouait
s u r
u n
s t r a d i v a r i u s
d e
1 7 1 5 .
Lydia Mordkovich - violoniste
Elève du conservatoire d’Odessa, Lydia
Mordkovich fut l’assistante de David
Oïstrakh à Moscou, avant de se fixer à
Londres, ce qui explique que sa
discographie soit orientée vers la
musique anglaise (Bliss, Moeran, Walton,
Alwyn pour ne citer que quelques uns
des magnifiques disques qu’on lui doit)
et les classiques russes du XIXème et du
XXème siècle. Les amateurs voudront
certainement l’entendre dans son
premier enregistrement à l’alto, là où
d’autres seront attirés par un
programme rare –quoique disparatecomportant même une première
mondiale
Fred Audin
Yuval Yaron - violoniste
Yuval Yaron, l'un des grands violonistes
d'aujourd'hui, se joint à la faculté de
musique de UCSB après plus de deux
décennies à l'école de l'Indiana University
of Music. Dès ses premiers spectacles
primés au Concours Sibelius d'Helsinki en
1975, il a enthousiasmé les foules sur trois
continents en récital, dans l'enregistrement
et comme soliste avec de grands
orchestres. Yaron a joué comme soliste
avec des orchestres symphoniques
distingué et de radio telles que Tokyo,
Israël, Munich, Berlin, Mexico, Francfort,
Stockholm, Helsinki, Detroit, Cleveland,
Baltimore, Saint-Louis, de Montréal et
d'Indianapolis. Il a collaboré avec des chefs
Zubin Mehta, Lorin Maazel, Klaus
Tennstedt et James De Priest, entre autres.
S o n e n re gi s t r e me n t s u r l 'A cc o r d de s
Sonates et Partitas Six de Bach sur deux
CD a reçu des éloges internationaux. Les
Six Sonates d'Eugène Ysaye, suivie par le
"10 mélodies juives" ont également été
enregistrés sur la même étiquette.
Evgenia Maria Popova
Wesley Baldwin Christy Lee
Orchestre et Chœurs de
L’Opéra royal de Wallonie
Marianne Piketty
Trio à cordes « Le Chimay »
Gidon Kremer
En
Joseph Szigeti
Violoniste américain
d’origine hongroise (1892 –
1973)
Mendi Rodan, Chef d’Orchestre
Sonate n° 1 à Joseph Szigeti
En sol mineur / G minor / g-mol|
1 Grave. Lento
assai
2 Fugato. Molto moderato
Poèmes pour violon et orchestre de Eugène Ysaye
Orchestre National de Belgique
Joseph
Szigeti en tête de liste
des six violonistes qu’il
a décidé d’honorer
Ysaye a choisi non pas
un ami ou un pur
virtuose
mais
un
musicien : « J’ai trouvé
en Szigeti, écrit-il, cette
Fanny
qualité rare de nos jours
Clamagirand
d’être à la fois virtuose
Jerrold Rubenstein
et musicien ».
Violoniste
D’ailleurs,
outre
le
violoniste
1 Poème
élégiaqued’exception,
il rend hommage au
jeune
2 Au
Rouet homme (Szigeti
avait alors trente ans)
qui a su lui faire
3 Andante
découvrir, en concert, la
grandeur des oeuvres de
4 Exil
Bach pour violon seul et
l’a, ainsi,
5 Chant
d’Hiver indirectement
poussé à écrire son Opus
27.
6 Extase
3 Allegretto poco scherzoso. Amabile
4 Finale con brio.
Allegro fermo
plaçant
DISCOGRAPHIE (détails)
(Europe, Amériques, Japon)
L’ECOLE BELGE DE VIOLON, coffret EMI C161-95897/
900. Contient les œuvres suivantes d’Ysaye :
BERCEUSE DE L’ENFANT PAUVRE, op. 20, soliste :
M. Raskin;
CHANT D’HIVER, op. 15, soliste : M. Debot;
CONCERTO D’APRES DEUX POEMES, op. 18/19
(arrangement Jacques Ysaye), soliste : M. Raskin;
LES NEIGES D’ANTAN, op. 23, soliste : R. Wherten;
LOINTAIN PASSE (mazurka n° 3), op. 11, soliste :
R. Wherten;
POEME ELEGIAQUE, op. 12 (arrangement Jacques Ysaye),
soliste : Carlo Van Neste;
REVE D’ENFANT, op. 14, soliste : M. Debot;
Orchestre de chambre de la RTBF, sous la direction
D’Edgard Doneux.
CHANT D’HIVER, op. 15, soliste : Aaron Rosand, Orchestre
symphonique de Radio-Luxembourg, sous la direction de
Louis de Froment. Disque Candide CE 31054.
HARMONIES DU SOIR, op. 31, pour deux violons, alto,
violoncelle et cordes; violons : E. et H. Koch; alto : P.
Lambert; violoncelle : G. Mallach, Les solistes de Liège,
sous la direction de Lemaire. Bisque Alpha CL 3007,
CL 4007.
LOINTAIN PASSE (mazurka n° 3), op. 11 : 1/ violon :
M. Bouissiot; piano : G. Defresne. Disque Festival FC
D84; 2/ violon : Riccardo Odnoposoff. Disque HMVC
2966, 78 tours, Grande-Bretagne – contient aussi Rêve
d’enfant, op. 14 -; 3/ violon : Eugène Ysaye; piano :
Camille Decreus. Disque Columbia 7113, 36516, 78
tours, USA; Masters of the bow MB- 1026, Canada –
contient également R^ve d’enfant, op. 14 -; Disque Delta
TQD 3033, Grande-Bretagne.
COMPLETE VIOLIN RECORDINGS, Eugène Ysaye (violin
and conductor), Sony Classical MHK 62337.
POEME ELEGIAQUE, op. 12 : 1/ violon : David Oistrakh;
piano : V. Yampolski. Disque Decca DL 9882; 2/ violon :
M. Raskin; Orchestre national de Belgique, sous la
direction de René Deffossez. Disque Decca FA 143337.
POEME NOCTURNE, op. 29 (pour violon, violoncelle et
Piano) : 1/ violon : Gérard Jarry; violoncelle : Frédéric
Lodéon; piano : Georges Pludermacher. Disque MW 30.
POEME NOCTURNE ET SONATE POUR DEUX VIOLONS.
SONATE POUR VIOLONCELLE SEUL. (mêmes interprètes)
CD. Musique en Wallonie.
POEMES POUR VIOLON ET ORCHESTRE : Jerrold
Rubinstein et Orchestre National de Belgique. CD
311099H1, Kuch Schwann. Musica Mundi.
POEME : Joshua Bell (violon). London 433519-2.
REVE D’ENFANT, op. 14 : 1/ violon : D. De Groot; piano :
P. B. Kahn. Disque HMVC903, 78 tours, Grande-Bretagne;
2/ violon : Mischa Elman; piano : M. van Gool. Disque
HMVDB 1594, 78 tours, Grande-Bretagne; 3/ violon :
Arthur Grumiaux; piano : Dinorah Varsi. Disque Philips
6500814; 4/ violon : Ruggiero Ricci; piano : K. Frustner.
Disque HMVDB46622, 78 tours, Grande-Bretagne.
SIX SONATES POUR VIOLON SEUL, op. 27 : 1/ Hyman
Bress. Disque Alpha DB132; 2/ Ruggiero Ricci. Disque
Candide Vox 31085; 3/ Wanami Takagoshi. Disque
Colombia-Japon; 4/ Régis Pasquier. Disque Diapason Arn
38355K; 5/ Oscar Shumsky. Disque Nimbus NIM 5039,
CD (enregistré en 1982); 6/ Lydia Mordkovich. Chan 859,
CD; 7/ Rudolf Werthen. Pavane Records/ Le Cri Edition,
CD ADW 7212. 1989; 8/ Yural Yaron. Accord musidisc,
CD, 1990; 9/ Gidon Kremer. MF CD 921. MFSL/1992; 10/
Frantz Peter Zimmerman. EMI classics, CD, 1994.
SONATE N° 1 (à Joseph Szigeti), op. 27 : 1/Georges
Octors. Disque Gramola GLP2510; 2/Ephrem Zimbalist.
Disque HMVED263/4,78 tours, Grande-Bretagne;
SONATE N° 2 (à Jacques Thibaud), op. 27 : 1/J.F. del
Castillo. Fundacion Mito Juan Pro-Musica, vol. I.
Venezuela; 2/C. Vasile. Disque Deutsche Gramophon
642106, RFA;
SONATE N° 3 (à Georges Enesco), op. 27 : 1/Salvatore
Accardo. Disque Victor SL 20245, Italie; 2/Lola Bobesco.
Fondation E. Ysaye 3002, Belgique; 3/J. Dembeck. Disque
CBC. Radio Canada SM 27; 4/E. Granat. Disque Orion
73128; 5/Sidney Harth. Disque Iramac 6523, Musical
Heritage Society MHS 1351, Pays-Bas; 6/Riccardo
Odnoposoff. Disque Concert Hall CHS 1175; 7/David
Oistrakh. Disque Colosseum CRLP150, Vanguard
VRS6024; 8/David Oistrakh. Disque Philips PHM500112,
PHS900112; (David Oistrakh, CD Philips); 9/Michael
Rabin. Disque Angel 35305; 10/M. Raskin. Disque Decca
FAIX 3337; 11/Ruggiero Ricci. Disque ETC 1038;
SONATE N° 4 (à Fritz Kreisler), op. 27 : 1/Riccardo
Odnoposoff. Disque Concert Hall CHS 1175; 2/Michael
Rabin. Disque Angel 35305;
SONATE N° 5 (à Mathieu Crickboom), op. 27 : 1/E. Granat
Disque Orion 73128; 2/Isabelle Van Keulen, avec le
London Symphony Orchestra, CD Philips.
SONATE N° 6 (à Manuel Quiroga), op. 27 : 1/F. Petronio.
Disque Alpha DB 34.
SONATE POUR VIOLONCELLE SEUL, (à Maurice
Dambois), op. 28 : 1/A. Frezin. Disque Protone 131; 2/
R. Sylvester. Disque Desto 7169; 3/Frédéric Lodéon.
Disque M W 30; 4/ André et Yaga Siwy. D66 (Hommage
à S. M. Elisabeth de Belgique).
SONATE N° 1 POUR DEUX VIOLONS : 1/Leonid Kogan
et Elisabeth Guilels. Disque Columbia CX1887, FCX984,
Grande-Bretagne; 2/Gérard Jarry et Koji Toyoda. Disque
MW 30.
De nombreuses œuvres d’Ysaye ayant été enregistrées en
ex-URSS et dans des pays de l’Europe centrale et de l’
Est, il nous a paru utile de donner les références de ces
enregistrements.
(Russie [ex-URSS]) :
BERCEUSE DE L’ENFANT PAUVRE, op. 20 : 1/violon : I.
Bezrodny; piano : A. Makarov. Disque Mezhdunarodnaya
Kniga D3400;
EXTASE (poème n° 4), op. 21 : 1/violon : R. Fain; piano :
I. Zaitseva. Disque Mezh. Kniga D5572/3; 2/R. Fain,
Orchestre philharmonique de Moscou, sous la direction
de Kirill Kondrachine. Disque Mezh. Kniga D016148,
SO1004;
DANSE-SOUVENIR (mazurka n° 1), op. 11 : 1/violon :
V. Danchenko; piano : M. Khylstov. Disque Mezh. Kniga
D021594; 2/violon : S. Snitkovsky; piano : L. Iosiovitch.
Disque Mezh. Kniga D016148, SO1004.
MAZURKA N° 2, op. 11 : 1/violon : V. Danchenko; piano
: M. Khylstov. Disque Mezh. Kniga D021594; 2/ violon :
Leonid Kogan; piano : A. Mitnik. Disque Mezh. Kniga
D5072, D028117/8;
LOINTAIN PASSE (mazurka n° 3), op. 11 : 1/violon :
V. Danchenko; piano : M. Khylstov. Disque Mezh. Kniga
D021594; 2/violon : Igor Oistrakh; piano : N. Zertsalova.
Disque Mezh. Kniga D08831/2, S0225/6; 3/violon ; V.
Pikaisen; piano : L. Kollegorskaya. Disque Mezh. Kniga
D2807; 4/Victor Pikaisen avec l’Orchestre philharmonique de Moscou, sous la direction de David Oistrakh.
Disque Mezh. Kniga D023102;
POEME ELEGIAQUE (n° 1), op. 12 : 1/violon : A. Markov;
piano; : O. Yablonskaya. Disque Mezh. Kniga D08265/6;
2/violon : A. Mikhlin; piano : Y. Seidel. Disque Mezh.
Kniga D019331; 3/violon : Davis Oistrakh; V. Yampolsky.
Disque Mezh. Kniga D5082, D0288807/8;
SCENE AU ROUET (poème n° 2), op. 13 : 1/violon : Leonid
Kogan; piano : A. Mitnik. Disque Mezh. Kniga D7863,
D028117/8;
SONATE N° 1 (à Joseph Szigeti), op. 27 : 1/violon : V.
Danchenko. Disque Mezh. Kniga D17635/6;
SONATE N° 2 (à Jacques Thibaud), op. 27 : 1/Liana
Issakadze. Disque Mezh. Kniga D021449/50; 2/Leonid
Kogan. Disque Melodya C0719-20; 3/A. Mikhlin. Disque
Mezh. Kniga DO19331;
SONATE N° 3 (à Georges Enesco), op. 27 : 1/B. Gutnikov.
Disque Mezh. Kniga DO10224, DO10325/8; 2/M.
Lubotsky. Disque Mezh. Kniga D01587/8; 3/Igor
Oistrakh. Disque Mezh. Kniga D08831/2, S0225/6; 4/
Z. Vinnikov. Disque Mezh. Kniga D21386;
SONATE N° 4 (à Fritz Kreisler), op. 27 : 1/V. Malinine.
Disque Mezh. Kniga D6013;
SONATE N° 6 (à Manuel Quiroga), op. 27 : 1/M. Lubotsky.
Disque Mezh. Kniga D014587/8; 2/A. Mikhlin. Disque
Mezh. Kniga D15343/4; 3/J. Sitkovetsky. Disque Melodya
06829/30.
(Hongrie)
SONATE N° 2 (à Jacques Thibaud), op. 27 : 1/ M.
Szenthelyi. Disque Qualiton LPX 11677;
SONATE N° 3 (à Georges Enesco), op. 27 : 1/V. Gyarmati.
Disque Qualiton LPX 1152;
SONATE N° 4 (à Fritz Kreisler), op. 27 : 1/A. Kocsis.
Disque Qualiton LPX 1148.
(Pologne)
SONATE N° 2 (à Jacques Thibaud), op. 27, N° 3 ( à
Georges Enesco) : 1/K. Jakowic. Disque Muza SXL
0522.
(Roumanie)
SONATE N° 6 (à Manuel Quiroga), op. 27 : 1/I. Voicu.
Disque Electrorecord ECE086;
[République tchèque (ex-Tchécoslovaquie)]
FANTAISIE, op. 32 : 1/violon K. Sroubek; piano : J.
Hala. Disque Supraphon SUA10580, SUAST50580,
SV8169;
SCENE AU ROUET (poème n° 2), op. 13 : 1/violon : K.
Sroubek; piano : J. Hala. Disque Supraphon. (Même
référence que ci-dessus);
SONATE N° 2 (à Jacques Thibaud), op. 27 : 1/N.
Grumlikova. Disque Supraphon SUA10520, SV8252;
SONATE N° 6 (à Manuel Quiroga), op. 27 : 1/V.
Klimov. Disque Supraphon SUF200004 Ultraphon
DM5541.
FILMOGRAPHIE
TONIGHT WE SING (1953), film musical de 110mm de
Mitchell Leisen. La vie d’un imprésario américain qui
attire aux Etats-Unis des artistes célèbres : Chaliapine,
Anna Pavlova, Eugène Ysaye. Dans le rôle de ce dernier,
le violoniste Isaac Stern. Une production de George
Jessel. (Twentieth Century Fox, 1953). (Source :
Cinémathèque de Belgique).
L’ECOLE BELGE DE VIOLON, documentaire-fiction de
Mike Roeykens, scénario et dialogues de Maxime BenoîtJeannin. Dans les rôles d’Eugène Ysaye et de la reine
Elisabeth de Belgique, Christian Maillet et Anne
Chapuis. (RTBF, 1988).
LE CONCOURS D’UNE REINE, documentaire de Michel
Stockhem et Benoît Vlietinck, 99mn. (RTBF/VRT/
CYPRES/Concours Reine Elisabeth, 2001).
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Périodiques
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Londres, Constable, 1932.
Numéro spécial Ernest Chausson, La Revue musicale,
1er décembre 1925, ainsi que le Figaro, le Soir, le
Temps, La Revue musicale, etc.
Recherches documentaires
Rédactions des textes
Catherine Durand (diapositives 3 à 12 et 14 à 16).
Joël Tiberghien (diapositives 3 à 12, 14 à 17,23 à 34
et 36 à 61).
Pauline Bovy (diapositive 35)
Photos de famille
Publiées avec l’aimable autorisation de la famille Ysaye
Conception & réalisation du diaporama – Mise en page
Joël Tiberghien
SOURCES
BENOIT-JEANNIN, M., Eugène Ysaye (Le dernier
romantique ou le sacre du violon), biographie, BruxellesParis, 1989, Le Cri/Pierre Belfond, 1989. (Diapositives 1
et de 43 à 61).
WILKIPEDIA, (site Internet), (diapositives 23 à 34 et de 39
à 41).
Fanny Clamagirand, (site internent), (diapositive 38).
Brochure de la célébration du 75ème anniversaire de la
Mort d’Eugène Ysaye. Liège, mai 2006. (Diapositives 35
Et 37).
1930. Eugène Ysaye entouré de ses petits-enfants.
A la droite du Maître, Serge, âgé de 11 ans;
à sa gauche, Jacques, âgé de huit ans.
NE JAMAIS RIEN FAIRE QUI N’AIT
POUR BUTS ET MOYENS
L’EMOTION
LA POESIE
LECOEUR
E. Ysaye
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