INTRODUCTION « Les oiseaux chantent, Ysaye joue du violon ». Théodore Radoux (directeur du Conservatoire Royal de musique de Liège) « Et puis cet Ysaye est vraiment un artiste de génie » Vincent d’Indy (d’une lettre à sa femme) « Eugène Ysaye, le colosse du violon, ample et sobre à la fois » Darius Milhaud (Notes sans musique) « Ysaye me rappelle le grand Laub. Sa sonorité a un pouvoir formidable et une incomparable pureté » Antonin Dvorak « M. Ysaye va jouer du violon en prenant M. Colonne sur ses épaules, ou bien M. Pugno terminera son morceau en saisissant le piano entre les dents… » Claude Debussy (Monsieur Croche) Eugène Ysaye Mort à Bruxelles le 12 mai 1931 Né à Liège le 16 juillet 1858 Le virtuose Nicolas Ysaye (1826 – 1905) Père d’Eugène Ysaye Issu d’une vieille famille wallonne, le grand-père d’Eugène Ysaye, maçon de son état, est un violoniste du dimanche, jouant à l’église et dans les bals de la région de Liège. Il enseigne le violon à coup de trique à ses deux fils qui sont priés, aussi, d’apprendre un « vrai métier ». Nicolas, le père d’Eugène, devient donc tailleur tout en étudiant au conservatoire de Liège. D’un caractère trempé, il décide, contre l’avis de sa famille, de devenir musicien à part entière. Mais le succès se fait attendre et Nicolas court le cachet. Lorsqu’il tombe amoureux de la fille d’un contremaître des houillères du Hainaut, celui-ci s’oppose formellement à un mariage avec ce musicien miséreux. Alors, Nicolas enlève Marie-Thérèse. Le couple s’installe à Liège, au deuxième étage d’une maison sise 233 rue Sainte-Marguerite, dans un minuscule deux pièces. C’est là que naîtront leurs trois premiers enfants : Marie, Joseph, puis Eugène-Auguste le seize juillet 1858. Le bébé pèse près de cinq kilos ! Notre violoniste en pèsera cent à quarante ans…. Dès l’âge de quatre ans, c’est avec son père qu’Eugène, comme son frère Joseph, prend ses premières leçons de violon. Selon la méthode héritée du grand-père, les coups pleuvent et les exercices sont répétés à l’infini…. Pourtant, Nicolas ne songe pas à faire de ses enfants des musiciens. L’argent est rare. Nicolas taille les vêtements de la famille. Marie-Thérèse gère au mieux l’économie domestique. La misère est digne, l’éducation sévère. Eugène se sauve quelquefois pour aller s’amuser avec ses petits voisins dans la rue où sur le terril de la mine toute proche. Au retour, les corrections sont terribles. Vers sept ans, de lui-même, Eugène fait vibrer le son de son violon. Son père l’interdit immédiatement. Impossible il est trop jeune. Désespéré par cette étriquée et cette rigidité, Eugène fugue, devient rebelle et provocateur. Voici un évènement qui aura des conséquences bien négatives par la suite : Eugène joue régulièrement à la cathédrale et reçoit chaque semaine deux francs (de l’époque). Un soir de paie, Nicolas est absent et le bedeau règle son salaire, mais lui donne aussi celui de son père. Se retrouvant avec une somme d’argent dont il n’avait pas l’habitude, il ne peut résister, il se paie des pâtisseries et des jouets. Mais il faut rentrer et c’est avec la peur au ventre qu’il prend le chemin du retour. Son père l’attend de pied ferme et Eugène est roué de coups puis est sommé de se mettre à genoux puis Nicolas l’enferme devant s’absenter un moment. Une fois seul, Eugène brise une porte vitrée et disparaît. Blessé au poignet de la main droite, il perd beaucoup de sang et doit subir une opération. Des années plus tard, cette main droite le fera souffrir régulièrement. La cathédrale Saint-Paul de Liège la diva Adelina Patti (1843 – 1919) Nicolas tente de le placer comme apprenti chez un armurier. Peine perdue, il faut rapidement retirer l’enfant. Il gagne d’ailleurs déjà quelque argent avec son violon en jouant à la cathédrale, ce qui améliore l’ordinaire de la famille. En 1865, on inscrit Eugène au conservatoire de Liège. Deux ans plus tard, à neuf ans, Eugène remporte un deuxième prix. Mais les appréciations des professeurs sont mauvaises : « A des dispositions, mais ne travaille pas assez » ou en solfège : « Très négligent ». Eugène se montre critique et difficile avec ses professeurs. Et le voilà, en 1869, à onze ans, exclu du conservatoire…. Il faut dire qu’avec la naissance de deux autres enfants, la famille manque toujours d’argent et qu’Eugène, en plus de ses cours, doit jouer dans les bals jusqu’à l’aube avec son père et son frère joseph. En 1868, lorsque son père accompagne la diva Adelina Patti en Amérique, c’est Eugène et son frère Joseph qui gagnent l’argent du ménage. Drame encore : fin 1868, la mère d’Eugène meurt en couche. Eugène n’a que dix ans. Nicolas reprend l’éducation de ses fils ; l’aîné, Joseph, si discipliné et Eugène, doué mais rebelle. Toujours à l’étroit, Eugène doit travailler son violon dans une cave. Henri Vieuxtemps (1820 – 1881) Conservatoire Royal de Musique de Liège 1827 Jean Théodore Radoux (1835 – 1911) Après la guerre franco-allemande, Nicolas, remarié, part souvent en tournée. Eugène est laissé à la garde de son frère joseph. Avec aisance, Eugène interprète maintenant des œuvres du violoniste belge Henri Vieuxtemps, en particulier le difficile cinquième concerto en la mineur, écrit pour les concours ! On ne sait dans quelles circonstances, Eugène rencontre alors par hasard Vieuxtemps qui, subjugué par les dons du jeune homme, va trouver son ami Théodore Radoux nouveau directeur du Conservatoire de Liège qui le fait réadmettre sur le champ où il est enfin reconnu comme un élève exceptionnel. Il y obtient à seize ans sa médaille d’or ainsi qu’une bourse pour étudier à Bruxelles dans la classe de Vieuxtemps justement. Mais celui-ci, victime d’une paralysie des mains, doit céder son poste à Henri Wieniawski. Ysaye profitera deux ans de l’enseignement bénéfique de ce virtuose polonais. Puis, à 18 ans, invité par Vieuxtemps, Eugène part le rejoindre à Paris. Puisque le maître habite rue Chaptal, Ysaye s’installe à côté, rue Blanche. Vieuxtemps considère vite Ysaye comme un fils spirituel. La maladie l’empêchant maintenant de jouer, le grand maître, se réjouit de faire passer son savoir, sa technique, à son élève et disciple. A Paris, Eugène rencontre un jeune pianiste qui deviendra très célèbre et avec lequel il formera souvent un duo : Raoul Pugno. Mais la paralysie de Vieuxtemps gagne du terrain. Les médecins conseillent un climat chaud. Le virtuose ira donc vivre chez sa fille Mme Landowski (la future grandmère du compositeur Marcel Landowski, installée à Alger. Le maître y mourra en 1881 sans avoir revu son élève. Konzerthaus de Berlin Benjamin Bilse (1816 – 1902) Il faut bien vivre et Ysaye retourne en Belgique. Il accepte une place de soliste au casino d’Ostende pour la saison 1878/79. C’est là que Benjamin Bilse, le directeur du Konzerthaus de Berlin, (brasserie dotée d’un bel orchestre), propose à notre violoniste un poste. Eugène accepte et restera en Allemagne jusqu’en 1884. C’est là qu’il jouera devant le célèbre violoniste Joseph Joachim qui le présentera à Clara Schumann. Il rencontrera aussi l’éminent pianiste Anton Rubinstein avec lequel il partira pour plusieurs tournées en Scandinavie et en Russie. Armée Belge en 1880 Cependant, la période berlinoise et la carrière d’Eugène Ysaye auraient tout aussi bien pu s’arrêter là. En effet, le service militaire durait cinq ans, à l’époque, en Belgique. Joseph Ysaye, son frère aîné, a été exempté par un tirage au sort favorable. Malheureusement, Eugène n’a pas eu cette chance et se retrouve « gagnant » de cinq années de service. Le ciel, vient de lui tomber sur la tête, alors qu’il vient, tout juste d’être distingué par Joachim et Clara Schumann et qu’il commence a être bien payé. Cinq ans c’est long, trop long pour espérer continuer carrière. C’est une véritable catastrophe, le seul moyen d’y échapper est de s’offrir un remplaçant et cela coûte deux milles francs belges de l’époque. Personne dans la famille n’a une telle somme. Joseph, tout ému du mauvais sort de son frère, lui propose de le remplacer. Un sacrifice d’une bonté inouïe. Grâce à cet acte magnifique, cela va sauver la carrière d’Eugène et lui permettre d’atteindre la gloire. Eugène, bouleversé accompagne Joseph jusqu’à la porte de la caserne à Liège. Joseph Ysaye, a commit un acte d’une bravoure inestimable et fait preuve d’un esprit de famille plus qu’admirable. César Franck Paris au 19ème siècle (1822 – 1890) En 1884, il décide d’abandonner sa rente berlinoise pour tenter sa chance comme soliste à Paris. C’était à l’époque un formidable bouillon culturel ! Il y revoit Saint-Saëns, rencontré à Berlin et, surtout, se lie d’amitié avec César Franck dont il jouera toujours les œuvres, particulièrement la magnifique sonate pour violon et piano qu’il interprètera, en première audition publique, à Bruxelles puis à paris le cinq mai 1887. Il aime aussi interpréter les œuvres de Vincent d’Indy, Ernest Chausson (dont il aimait jouer le poème), Henri Duparc, Guy Ropartz, Albéric Magnard et Gabriel Fauré avec lesquels il se lie d’amitié. Il sera assez longtemps l’ami de Claude Debussy et du compositeur belge Guillaume Lekeu, mort prématurément. Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles 1894, Louise Ysaye née Bourdau (1868 – 1924) Quoique bien ancré dans la vie parisienne, Ysaye éprouve le besoin de repartir en tournée en Russie avec Anton Rubinstein. A son retour, lors d’un séjour en Belgique, il rencontre la fille d’un commandant de garnison, Louise, de dix ans sa cadette. A 28 ans, Ysaye se marie et tente de se sédentariser en acceptant un poste de professeur au conservatoire de Bruxelles, fondant le célèbre quatuor Ysaye, participant avec Oscar Maus à l’aventure du cercle des XX, qui deviendra la Libre Esthétique (il s’agissait de donner des concerts de musique contemporaine, au Musée des Beaux-arts de Bruxelles, au milieu des tableaux de peintres contemporains, ensuite, on y ajouta la littérature). Néanmoins, les années passant, Ysaye se lance dans des tournées toujours plus gigantesques. Il devient une véritable star, en Europe comme en Amérique du Nord, où, au cours des six premiers mois de 1905, il donne plus de 120 concerts ! 1916, Eugène Ysaye rendant visite à son fils Antoine, au front Un autre fait marquant dans la vie d’Eugène Ysaye est la Première Guerre Mondiale. Cet évènement le plonge dans une profonde tristesse, lui qui a tellement souvent joué en Allemagne où il a toujours été bien reçu. Son esprit d’artiste ne peut comprendre toute cette boucherie et c’est d’autant plus difficile qu’il a trois fils engagés sur le front. Néanmoins il passera trois semaines dans les tranchées à jouer pour les soldats. Photographie noire et blanc d’Eugène Ysaye, Chef d’orchestre entouré de ses musiciens (n° inv. : 1931/EY/030) A soixante ans, il commence une nouvelle carrière à la tête de l’orchestre symphonique de Cincinnati. A l’âge de 65 ans, il compose ses six sonates pour violon seul, techniquement très difficile, qu’il dédie chacune à un virtuose différent : Joseph Szigeti, Jacques Thibaud, Georges Enesco, Fritz Kriesler, Manuel Quiroga et Mathieu Crikboom. Il eut pour partenaire, tout au long de sa carrière, la fine fleur de la musique internationale de son temps comme le pianiste et ami Raoul Pugno, les compositeurs et pianistes Isaac Albéniz, Serguei Rachmaninov, Ferruccio Busoni, les deux Rubinstein (Anton puis Arthur) pour ne citer que les plus connus. Plus âgé, c’est avec Alfred Cortot, Yves Nat, Clara Haskil, Joscha Heifetz où Nathan Milstein qu’il eut l’occasion de jouer. Pablo Casals donna plusieurs concerts avec Ysaye, dont un mémorable, à Vienne en 1912 au cours duquel ils interprétèrent le double concerto de Johannes Brahms. Les six Sonates d’Eugène Ysaye dédiées à : Manuel Quiroga 30 janvier 1899 – 13 décembre 1988 Séville (Espagne) Madrid (Espagne) Fritz Kreisler 2 février 1875 – 29 janvier 1962 Vienne (Autriche) New -York (U.S.A.) Mathieu Crickboom 2 mars 1871 – 30 octobre 1947 Verviers (Belgique) Bruxelles (Belgique) Joseph Szigeti 5 septembre 1892 – 19 février 1973 Budapest (Hongrie) Lucerne (Suisse) Georges Enesco Jacques Thibaud 27 septembre 1880 – 1er septembre 1963 Bordeaux (France) Accident d’avion 19 août 1881 – 4 mai 1955 Livens (Moldavie) Paris (France) L’Opéra d’Eugène Ysaye, Pierre li Houyeû Ysaye fut aussi professeur tant au conservatoire de Bruxelles qu’à l’école Normale de Musique de Paris où il enseigna en 1926. Ses élèves les plus prestigieux furent, entre autres, Joseph Gingold, William Primrose, Louis Persinger, son préféré restant Mathieu Crickboom. Il épousa en seconde noce, après la mort de Louise, son élève américaine Jeannette Dincin. C’est grâce à elle qu’il restera très entouré et très actif jusqu’aux derniers instants de sa vie. Sa femme le poussa à réaliser un projet qui lui tient à cœur : la composition d’un opéra inspiré d’un incident tragique auquel il a assisté dans sa jeunesse lors de violentes grèves à Liège. Une femme avait été tuée en tentant d’éloigner une bombe placée par son mari sous la fenêtre du patron. L’opéra Pier li Houyeu, dont le livret est en wallon, est créé au théâtre royal de Liège en 1931. Affaibli par un grave diabète son second opéra l’avièrge di pièr resta inachevé. La reine Elisabeth de Belgique (1876 – 1965) Le violoniste russe David Oistrakh Premier prix du Concours Eugène Ysaye en 1937 (1908 – 1974) Eugène Ysaye était un proche de la Reine Elisabeth de Belgique qui l’avait choisi comme conseiller musical. C’est avec elle qu’il jeta les bases d’un concours de violon qui porta le nom de concours Ysaye, lequel consacrera lors de la première session en 1937 le violoniste russe David Oistrakh. En 1951, cela deviendra le célèbre Concours International Reine Elisabeth et de s’ouvrir à d’autres disciplines : le piano, le chant et la composition. Joseph Gingold, un des derniers et préférés élèves d’Eugène Ysaye. (1909 – 1995) Tombe d’Eugène Ysaye, Cimetière d’Ixelles-lezBruxelles. Eugène Ysaye avait joué à ses débuts dans les bals, les brasseries, les casinos de villes de cure, mais il joua aussi avec les plus grands orchestres, devant les monarques de l’Europe entière et les plus célèbres musiciens de son temps. Bien des compositeurs lui dédièrent certaines de leurs œuvres comme Chausson, Debussy, Fauré où Lekeu, mais aussi Saint-Saëns et Edward Elgar. Il mourut à Bruxelles le 12 mai 1931 à l’âge de 73 ans. Lors du décès du violoniste, ses enfants voudront perpétuer le souvenir de leur père en offrant le studio à la ville. Le buste d’Eugène Ysaye, situé Boulevard Piercot à Liège, en face du Conservatoire Royal de musique de Liège. Buste réalisé par le sculpteur Louis Dupont (1896 – 1967). Le Quatuor Ysaye: Massart, Marsick, Thomson et Ysaye Eugène Ysaye, Ropartz et Magnard Quatre portraits du Maître Quatre portraits du Maître Trois portraits du Maître Ysaye en famille La Chanterelle à Godinne, de 1900 à 1911 1913. Eugène Ysaye Avec son fils Gabriel (1887-1961) Carry Ysaye (1889-1930) 2ème enfant d’Eugène Ysaye Louise Ysaye, femme d’Eugène (n° inv. : 1931/EY/009) Godinne, 1904. La famille Ysaye. De gauche à droite : Carry, Louise, Thesey, Ysaye, Théo, Antoine. Henri Vieuxtemps Violoniste et compositeur Verviers, 17 février 1820 (Belgique) Mustapha, 6 juin 1881 (Algérie) C’est à Verviers, le 17 février 1820 que Henri Vieuxtemps a vu le jour. Le moins que l’on puisse dire est qu’Henri est un violoniste précoce. En effet, il se produit pour la première fois à l’âge de six ans. Après des études à Bruxelles il se rend à Paris, où ses débuts comme violoniste sont remarqués. Il revient à Bruxelles un an plus tard et continue à perfectionner sa technique. En 1833, en Allemagne, il fait la connaissance de Robert Schumann qui le compare à Paganini. En 1837, il se rend à Saint-Pétersbourg où il joue devant un public attentif son Concerto n° 1 et plus tard il y fondera l’école de violon du Conservatoire de Saint-Pétersbourg. En 1844, il épouse la pianiste viennoise Joséphine Eder. En 1850, il est à nouveau professeur à Bruxelles, puis il s’installe près de Francfort, et en 1866 il retour ne à Paris, poursuivre sa carrière internationale. En 1871, il redevient professeur au Conservatoire de Bruxelles. Malheureusement en 1873, il est victime d’une attaque qui le laisse partiellement paralysé. Il ne peut plus jouer du violon et doit confier sa classe à Henryk Wieniawski. Il passe ses dernières années à Paris et en 1879, il se rendra en Algérie où vit sa fille avec son mari. Malgré ses graves ennuis de santé il continuera à composer. Il s’éteindra à Mustapha en Algérie le 6 juin 1881. Il était considéré comme un grand virtuose. Henri Vieuxtemps était considéré par Eugène Ysaye comme un père spirituel. On ne sait pas avec exactitude où ils se sont rencontrés pour la première fois mais peu importe. C’est grâce à Henri Vieuxtemps que notre futur virtuose a pu réintégrer le Conservatoire dans la classe de Rodolphe Massart, et plus tard, à Bruxelles il suivra les cours du successeur de Vieuxtemps, Wieniawski. Eugène rejoindra son maître et aimé Henri Vieuxtemps à Paris afin de poursuivre son enseignement. Les deux hommes étaient très liés et la mort du virtuose laissera Eugène empli d’une grande tristesse. Eugène Ysaye jouera tout au long de sa carrière les œuvres d’Henri Vieuxtemps. Raoul Pugno Pianiste et compositeur Raoul Pugno et Eugène Ysaye Raoul Pugno a vu le jour le 23 juin 1852 à Montrouge (France) en France. Il se forme d’abord à l’Ecole Niedermeyer de Paris, puis obtient son premier prix au Conservatoire à l’âge de quatorze ans. Elève de Georges Mathias et d’Ambroise Thomas, puis enseignant au Conservatoire à son tour (harmonie piano), il prend Nadia Boulanger sous son aile, jouant notamment sous sa direction sa Rhapsodie variée pour piano et orchestre, et composant avec elle un certain nombre d’œuvres en collaboration dont, en 1909, le cycle de mélodies des Heures claires. Ils conçoivent ensemble l’opéra La Ville morte, sur un livret de Gabriele d’Annuzio, qui sera représenté à l’Opéra comique. Malgré une excellente technique de jeu et doué d’une profonde inspiration, ce n’est qu’à partir de la quarantaine que Pugno se lance sérieusement dans une carrière de concertiste. Il donne des récitals de sonates dans le monde entier comme en Angleterre en 1894. Ysaye et Pugno se sont connu dans l’entourage de César Franck et en 1897, il part aux Etats-Unis avec Eugène avec qui il interprète notamment les sonates de Beethoven. Il conquiert tous les publics « par le charme de son jeu, dont la légèreté surprenait lorsqu’on voyait ce gros homme barbu, solidement assis sur une chaise, renforcée par des chevilles de cuivre ». Sa dernière tournée s’achève en Russie en 1914, juste avant la Première Guerre mondiale. Il meurt brusquement le 3 janvier 1914 à Moscou (Russie). Eugène Ysaye et Raoul Pugno se connaissaient et s’appréciaient depuis quarante ans et jouaient en duo depuis 1896. Eugène Ysaye apprit la mort de son ami lorsqu’il était en tournée aux Etats-Unis et en fut extrêmement affligé. N é le 10 juillet 1935 à Lublin (Pologne) dans une famille juive polonaise, Henryk s’avère très tôt être un enfant prodigue. En 1843, à l’âge de huit ans il étudie le violon dans la classe Lambert Joseph Massart au Conservatoire de Paris. A l’âge de 11 ans il y gagne le premier prix de violon. Henryk Wieniawski E n 1850, il entame sa carrière de concertiste et se produit avec son frère Jozef en Russie, puis seul à Bruxelles, Londres, Paris… En 1855 il fut nommé premier violon à la cour du Tsar à Saint-Pétersbourg où il deviendra par la suite le premier professeur de violon au Conservatoire. Étant très tôt intéressé par la composition, il publie en 1847 sa première œuvre « Grand caprice fantastique ». Il est l’auteur d’un catalogue de vingt-quatre œuvres dont deux Concertos et plusieurs pièces d’exécution virtuose. De 1862 à 1867, il est altiste du Quatuor Ernst. De 1872 à 1874, il donnera avec le pianiste Anton Rubinstein 215 concerts en 8 mois aux États-unis. De retour en Europe, il succède à Henri Vieuxtemps comme professeur au Conservatoire de Bruxelles. C’est là qu’il donnera cours à Eugène Ysaye. Il meurt le 31 mars 1880 à Moscou (Russie) d’un infarctus et repose au cimetière Powazki à Varsovie (Pologne). Violoniste, pédagogue Et compositeur. Anton Rubinstein A Pianiste Compositeur Chef d’orchestre nton Grigoriévitch Rubinstein a vu le jour le 28 novembre 1829 à Wikhvatinets (Moldavie). A l’âge de 9 ans il est l’élève du pianiste français Alexandre Villoin. Plus tard, celui-ci l’emmènera donner des concerts en Europe. En 1844 Rubinstein étudiera la composition à Berlin. En 1846, il enseigne à Vienne et retourne en Russie en 1848. En 1850 paraît son premier grand opéra Dimitri Donskoï. En 1859, à Saint-Pétersbourg, il fonde la Société musicale russe et en 1862, le Conservatoire où il devient professeur de piano. En 1882, il invite Eugène Ysaye à le suivre dans une tournée en Norvège où ils obtiennent un grand succès, puis en Russie. En 1885 et 1886 il donnera des concerts aux quatre coins de l’Europe. Il est l’auteur de vingt Opéras, cinq Sonates pour piano, de six Symphonies et de nombreuses pièces pour piano. Il meurt, suite à une maladie cardiaque, le 20 novembre 1894 à Peterhof (Russie). Joseph Joachim et Clara Schumann Violoniste et compositeur C Joseph Joachim a vu le jour le 28 juin 1831 à Kitsee près de Bratislava (aujourd’hui Autriche). Dés l’âge de douze ans on reconnaît déjà sa virtuosité, que l’on compare à celle d’Henri Vieuxtemps. C’est à Vienne, qu’il continue ses études, il a comme professeur Georg Hellmesberger et à partir de 1840 Joseph Böhm. C’est à Vienne qu’il rencontre pour la première fois Henri Vieuxtemps ainsi que d’autres virtuoses. En 1844, à l’issu d’un concert en Angleterre le journal Dramatic and musical review écrivait « Le lion de la soirée était un gamin de treize ans nommé Joachim, certainement un des plus grands violonistes de notre temps ». De retour en Allemagne, il devient Konzertmeister à la cour de Weimar, puis de Hanovre. En 1868, il est nommé directeur de l’académie de musique de Berlin. C’est au Konzerthaus de Berlin que Joachim et Eugène Ysaye ont joué ensemble. Parmi ses amis on y compte la pianiste Clara Schumann. A Londres, il y rencontre Johannes Brahms. Sa renommée de chef d’orchestre lui vaut d’interpréter la première de la Symphonie n° 1 de Brahms en Angleterre. Il meurt le 15 août 1907 à Berlin (Allemagne). lara Schumann a vue le jour le 13 septembre 1819 à Leipzig (Allemagne. Elle est la fille du célèbre pédagogue du piano Friedrich Wiek qui fit d’elle une concertiste prodige dès l’âge de neuf ans. Clara donne son premier concert au Gwandhaus de Leipzig, puis part en tournée à Paris où elle connaît un triomphe. En 1829, Clara publie ses premières œuvres, Quatre Polonaises. En 1832, Clara joue les Papillons de celui qui deviendra son époux, Robert Schumann. Après maintes péripéties, le mariage sera célébré en 1840, huit enfants seront issus de cette union, ce qui ralentira le parcours musical de Clara. Première interprète des œuvres de son mari, elle fait connaître et apprécier sa musique. En 1854, Robert Schumann est interné. Elle set veuve dès 1856. Clara devient l’amie, la conseillère et l’inspiratrice de Johannes Brahms. Elle se lance alors, à corps perdu dans des tournées en Angleterre, France, Russie… Jusqu’en 1891, date de son dernier concert. C’est Joachim qui dira à Clara, tout le bien qu’il pense d’Ysaye. Clara ne tardera pas à vouloir faire la connaissance d’Eugène. Une fois chose faite, Eugène demande, à Clara l’autorisation de lui jouer un concerto de Vieuxtemps. Non seulement, elle accepte, mais elle l’accompagne au piano. La sonorité d’Ysaye l’enchante et elle lui prédit un grand avenir. Elle meurt le 20 mai 1896 à Francfort et repose près de son mari au Vieux cimetière de Bonn (Allemagne). Clara Schumann Pianiste et compositrice Camille Saint-Saëns Compositeur de musique romantique, organiste et pianiste C amille de Saint-Saëns a vu le jour le 9 octobre 1835 à Paris (France). En 1848, il entre au Conservatoire à l’âge de treize ans, où il étudie l’orgue. En 1851, il obtient le Prix d’Orgue. En 1853, à l’âge de 18 ans, il crée sa Première Symphonie. De 1861 à 1865, il est professeur à l’Ecole Niedermeyer à Paris. Il a notamment, Gabriel Fauré comme élève. En 1875, il se marie tardivement à l’âge de quarante ans. De cette union naît deux enfants qui mourront tous les deux la même année en 1878. Il a écrit douze opéras, dont un des plus connus est Samson et Dalila en 1877, de nombreux oratorios, cinq symphonies, cinq concertos pour piano, trois pour violon, deux pour violoncelle, des compositions chorales, de la musique de chambre, des pièces pittoresques, dont le Carnaval des animaux en 1886. Eugène Ysaye a offert une photo dédicacée au compositeur en ces termes « A M. Camille Saint-Saëns, avec l’espoir de le voir continuer sa sympathie si bienveillante ». En effet, Saint-Saëns n’a jamais cessé d’encourager et de poussé Ysaye à réaliser son ambition de virtuose. Il meurt le 16 décembre 1921 à Alger (Algérie). César Franck a vu le jour le 10 décembre 1822 à Liège (Belgique). En 1830, il entre au Conservatoire de Liège et en 1834, remporte les grands prix de solfège et de piano. En 1837, il entre au Conservatoire de Paris où il remporte de façon brillante le premier prix de piano. En 1842, son père le retire du Conservatoire. En fait, le père de Franck s’avère être un véritable tyran et la séparation, inéluctable, a lieu en 1845. Il retour ne à Paris et compose un poème symphonique et un opéra. Il étudie l’orgue et en 1858, devient organiste de la nouvelle église Sainte-Clotilde et en restera titulaire jusqu’à sa mort. En 1871, il devient professeur d’orgue au Conservatoire de Paris et a comme élève Vincent d’Indy. César Franck est connu pour son intense créativité. Parmi ceux-ci, Prélude, choral et fugue, pour piano (1884), les Variations symphoniques, pour piano et orchestre (1885), la symphonie en « ré » mineur (1888). C’est à Paris que César Franck et Eugène Ysaye se sont connus et le compositeur avait tout de suite pressentit qu’Eugène serait le futur interprète de ses œuvres. Ce sera le cas jusqu’à la mort de Franck et au-delà. César Franck est mort le 8 novembre 1890 à Paris (France). César Franck Compositeur et organiste Vincent d’Indy V Compositeur E incent d’Indy a vu le jour le 27 mars 1851 à Paris ((France). A peine un peu plus d’un mois après sa naissance, sa mère décède, alors qu’elle n’a que 21 ans. En 1856, Résia d’Indy (sa grand-mère) assure son éducation artistique avec l’aide de très bons professeurs. Ensuite, il fut élève de César Franck au Conservatoire de Paris. Vincent d’Indy devient un professeur réputé et théoricien. Il est l’auteur de plusieurs biographies (Beethoven, Franck, etc.) En 1894, il fonde avec Charles Bordes et Alexandre Guilmant la Schola Canterum. Vincent d’Indy, imprime un caractère novateur durable à la musique française. Il fait connaître l’œuvre de Debussy à l’étranger (Palléas et Mélisande). Il est aussi connu comme restaurateur de la musique ancienne et baroque. Vincent d’Indy est l’auteur de symphonies (Symphonie sur un chant montagnard français, dite « Cévénole » en 1886), de la musique de chambre, de la musique vocale et d’opéras (Fervaal en 1897). Eugène Ysaye aimait interpréter les œuvres de d’Indy. Il meurt le 2 décembre 1931 à Paris (France). rnest Chausson a vu le jour le 20 janvier 1855 à Paris (France). Dans un premier temps, il fait des études de droit et devient avocat avant d’aborder le domaine musical. Il entre au Conservatoire de Paris et est l’élève de Jules Massenet et plus tard, de César Franck. En 1886, il devient secrétaire de la Société nationale de musique. Parmi les œuvres les plus connues d’Ernest Chausson, il y a, Poème pour violon et orchestre op. 25, son unique Symphonie, en si bémol majeur op. 20, son unique opéra, Le Roi Arthus, op.23, Poème de l’amour et de la mer, pour voix et orchestre, op. 19 et le Concert en ré pour piano, violon et quatuor à cordes, op. 21. Eugène Ysaye joué plusieurs œuvres de Chausson,Ils avaient une profonde amitié l’un pour l’autre. Mais, à quarante quatre ans, Chausson meurt dans un stupide accident de vélo le 10 juin 1899 à Limay (France). Eugène sera très affecté par la subite disparition de son ami. Ernest Chausson Compositeur Henri Duparc Compositeur H enri Duparc a vu le jour le 21 janvier 1848 à Paris (France). Il étudie le piano avec César Franck, lequel lui fait comprendre qu’il ne sera jamais un pianiste virtuose, mais qu’il a l’étoffe d’un compositeur. C’est dans une époque tumultueuse (guerre de 1870), que Henri Duparc compose des mélodies comme par exemple, La Vague et la Cloche sur une poésie de François Coppée. En tout, il compose dix-sept mélodies qui s’avèrent être d’une grâce inouïe. Atteint d’une maladie nerveuse, il s’arrête de composer en 1885 alors qu’il n’a que trente-huit ans. Mais, les dix-sept mélodies suffiront à faire de lui un compositeur d’exception. En dehors de ses compositions vocales, il y a, entre autre, une œuvre pour piano, Feuilles volantes (1866), de la musique de chambre, Sonate pour violoncelle et piano (1867), deux œuvres pour orchestre, Aux étoiles, poème symphonique (1874) et Léonore, poème symphonique (1875). Eugène Ysaye a interprété des œuvres de Duparc. Le compositeur meurt le 12 février 1933 à Mont-deMarsan (France). Albéric Magnard a vu le jour le 9 juin 1865 à Paris (France). Après avoir fait des études de droit, il entre au Conservatoire de Paris en 1886 ou 1887. Il a comme professeur, Théodore Dubois et Massenet. Plus tard, il étudiera, pendant quatre années, avec Vincent d’Indy. En 1896, il enseigne le contrepoint à la Schola Cantorum, fondée en 1894 par Bordes, Guilmant et d’Indy. Auteur de quatre symphonies aussi riches en orchestration que César Franck, dont la Symphonie n°3 op. 11 (1895-96). A la mémoire de son père, il compose une sonate pour violon et piano, un Chant funèbre (1895) très émouvant et qui fut souvent interprété par Eugène Ysaye et Raoul Pugno. En dehors de ses quatre symphonies, il est l’auteur d’œuvres lyriques, Yolande (1888-1891), Guercoeur (1897-1900), Bérénice (1905-1909) et de musique de chambre, Sonate pour violon (1901), Quatuor à cordes op. 16 (1903), Trio pour piano (1904), Sonate pour violoncelle (1910) et Sonate pour violoncelle en la majeur op. 20. Albéric Magnard est tué, en tentant de repousser les allemands, le 3 septembre 1914 à Baron (France). Albéric Magnard Compositeur Yves Nat Pianiste et compositeur Yves Nat a vu le jour le 29 décembre 1890 à Béziers (France). Il entre au Conservatoire de Paris et a comme professeur Louis Diémer. Il obtient le premier prix de piano en 1907. Il consacre son répertoire à la musique romantique, Schubert, Schumann, Brahms. En 1935, il est nommé professeur au Conservatoire de Paris et arrête sa carrière de concertiste pour se consacrer à l’enseignement. Dans les années 1950, il enregistre l’intégrale des 32 sonates pour piano de Beethoven, et presque tout Schumann. Eugène Ysaye subjugué par la présence sonore du pianiste va parrainé la carrière de concertiste d’Yves Nat et en 1925, Ysaye et Nat donnent un concert de sonates au Théâtre des Champs-Élysées à Paris. Parmi ses œuvres il y a, l’Enfer, poème symphonique pour solistes, chœur et grand orchestre (1942), Valse de la mort, concerto pour piano (1954). Il a composé également des œuvres pour piano, de la musique de chambre et un oratorio. Yves Nat meurt le 31 août 1956 à Paris (France). Gabriel Fauré a vu le jour à Pamiers (France) le 12 mai 1845. Il est l’élève de Saint-Saëns à l’Ecole Niedermeyer de Paris. En 1870, Fauré s’engage dans l’armée et prend part aux combats pour lever le Siège de Paris pendant la Guerre franco-prussienne. En 1871, il devient organiste titulaire à l’église SaintSulpice à Paris. En 1874, il remplace Saint-Saëns à l’Eglise de la Madeleine. Fauré est un admirateur de Wagner, mais contrairement à d’autres compositeurs, il n’est jamais tombé sous son influence. En 1833, après son mariage avec Marie Frémiet, Gabriel Fauré écrit plusieurs œuvres importantes, mais les détruit pour la plupart. En 1892, il devient inspecteur des conservatoires de musique en province. En 1896, il est nommé organiste en chef à l’Eglise de la Madeleine et succède à Jules Massenet comme professeur de composition au Conservatoire de Paris. En 1905, il succède à Théodore Dubois comme directeur du Conservatoire de Paris. A partir de 1903, il est atteint de surdité, handicap qui n’entravera pas la suite de sa carrière. Il est l’auteur d’œuvres pour piano, d’œuvres vocales, de musiques de scène, de musique symphonique et de musique de chambre. Eugène Ysaye aimait interpréter les œuvres de Gabriel Fauré. Il meurt le 4 novembre 1924 à Paris (France). Gabriel Fauré Peinture à l’huile par John Singer Sargent Compositeur Claude Debussy Compositeur Claude Debussy a vu le jour le 22 août 1862 à Saint-Germain-en-Lage (France). En 1872, il entre au Conservatoire de Paris dans la classe de piano d’Antoine Marmontel. Le jeune Debussy s’avère être un élève dissipé, mais ses professeurs reconnaissent en lui un enfant intelligent et talentueux. Au fil du temps, ses progrès au piano l’amène à participer aux concours. Il obtient le 2ème accessit de piano et la 3ème médaille de solfège. Plus tard, il obtient encore la 2ème médaille en solfège et partage les premiers accessits avec deux autres élèves. Les premières compositions datent probablement de l’année 1879. En 1884, il décroche un premier prix de Rome avec sa cantate l’Enfant prodigue. En 1890, il compose sa Suite bergamasque pour piano, suivi du Quatuor à cordes, créé en 1893 par le Quatuor Ysaye. Une sombre histoire de jalousie aura un impacte négatif sur les relations entre Ysaye et Debussy. L’œuvre de Debussy est considérable, il est l’auteur d’œuvres pour piano, d’œuvres pour orchestre, de musique de chambre, de musique de ballet et d’œuvres lyriques. Claude Debussy meurt le 25 mars 1918 à Paris (France). Guillaume Lekeu G uillaume Lekeu a vu le jour le 20 janvier 1870 à Heusy (Verviers) (Belgique). Il reçoit ses premières leçons de musique du directeur du conservatoire de Verviers. En 1879, alors que ses parents s’installent à Poitiers, il continue ses études de musique en autodidacte. Il compose sa première pièce à l’âge de quinze ans. En 1888, il devient l’élève de César Franck, puis de d’Indy à Paris. En 1891, il remporte le second prix de Rome de Belgique avec sa cantate Andromède. Eugène Ysaye lui alors de composer une sonate pour piano et violon, qu’il interprète en mars 1893. Cette sonate reste l’œuvre la plus connue de Lekeu. Il a composé une cinquantaine de partitions. Son œuvre est influencée par César Franck, Beethoven et Wagner. Atteint de typhus, il meurt à l’âge de vingt-quatre ans le 21 janvier 1894 à Angers (France). Compositeur Isaac Albéniz Compositeur Et pianiste I saac Albéniz a vu le jour le 29 mai 1860 à Camprodon (Espagne). Isaac Albéniz est un pianiste précoce, puisqu’il donne son premier concert au Théâtre Roméa à Barcelone à l’âge de quatre ans. S’en suit alors une succession d’échecs dans différents Conservatoires, à Paris où il est renvoyé car trop inattentif. En 1868, il est reçu au Conservatoire de Madrid, mais il préfère se produire en concert. A douze ans, il parcourt la côte atlantique américaine de Rio à New York, pendant deux années. A son retour en Europe, il passe deux mois au Conservatoire de Leipzig, puis au Conservatoire de Bruxelles, dans la classe de Gevaert, où il se fait remarquer par sa mauvaise conduite. Il y reste l’entente entre les deux hommes est parfaite. Ils se retrouveront encore, plus tard au hasard des tournées. Isaac Albéniz est l’auteur d’œuvres de musique instrumentale et de trois ans, jusqu’en 1879. En 1880, il rencontre Franz Liszt à Budapest. En 1883, il se fixe à Barcelone et se consacre pleinement à la composition. Après un bref passage à Londres, il se fixe à Paris en 1893. Eugène Ysaye et Isaac Albéniz se sont produit à Londres et chambre, de musique pour orchestre et de théâtre lyrique et musical. Le compositeur espagnol meurt le 18 mai 1909 à Combo les Bains (France). Sergueï Rachmaninov a vu le jour le 1er avril 1873 à Semionovo (Russie). En 1882, il entre au Conservatoire de Saint-Pétersbourg, puis celui de Moscou où il étudie le piano. C’est au cours de ses études à Moscou qu’il rencontre Tchaïkovski, qui apprécie les dons du jeune pianiste. En 1881, il obtient son examen de piano et en 1882, un prix de composition. A 20 ans, il commence une carrière de virtuose et de compositeur. Il écrit de nombreuses œuvres don le Trio élégiaque n°2 à la mémoire de Tchaïkovski et obtient un grand succès. En 1897, Rachmaninov présente sa première symphonie, opus 13. Dirigée par un Glazounov ivre, sa création est un échec et il sombre dans la dépression. En 1909, il entame sa première tournée aux Etats-Unis. Il y obtient un grand succès avec son troisième concerto, opus 30.Les tourments de la Première Guerre mondiale et, en 1917, la révolution d’Octobre vont le contraindre à l’exil vers les Etats-Unis. En 1904, Eugène Ysaye donne un concert spécial de musique russe à Bruxelles. Des œuvres de Rachmaninov sont jouées et applaudies par le public bruxellois. Sergueï Rachmaninov est l’auteur d’œuvres de musique symphonique, de musique de chambre, de pièces pour piano, de la musique vocale, de la musique religieuse et d’Opéras. Il meurt le 28 mars 1943 à Beverly Hills (Etats-Unis). Sergueï Rachmaninoff Compositeur, pianiste et chef d’orchestre Ferruccio Busoni Compositeur, pianiste et chef d’orchestre F erruccio Busoni a vu le jour le 1er avril 1866 à Empoli (Italie). Enfant prodigue, il donne son premier concert à l’âge de sept ans. A Vienne, quelques années plus tard, il rencontre Franz Liszt, Johannes Brahms et Anton Rubinstein. Après une brève période d’étude à Graz, il part pour Leipzig en 1886. En 1888, il enseigne à Helsinki puis en 1890, à Moscou. De 1881 à 1884, il enseigne encore aux Etats-Unis et se produit comme pianiste virtuose. En 1894, il se fixe à Berlin où il donne, à la fois, des concerts comme pianiste et chef d’orchestre. Il continue à enseigner à Weimar, Vienne et Bâle. Pendant la Première Guerre mondiale, il vit à Bologne où il assure la direction du conservatoire et ensuite à Zurich. En 1920, il retourne à Berlin où il enseigne la composition. Une des œuvres les plus connues de Busoni est son opéra Doktor Faust. En 1902, lors d’une tournée en Grande-Bretagne, Eugène Ysaye forme un trio avec Busoni et Hugo Becker pour jouer le Trio pour piano de Tchaïkovski. Busoni meurt le 27 juillet 1924 à Berlin (Allemagne). Arthur Rubinstein a vu le jour le 28 janvier 1887 à Lodz (Pologne). En 1894, il donne son premier concert à l’âge de sept ans. En 1898, le violoniste Joachim le prend sous sa protection et l’envoie étudier à la Hochschule Fur Musik à Berlin. En 1904, il rencontre Ravel et Dukas à Paris et joue le Second Concerto pour piano de Saint-Saëns en sa présence. En 1908, endetté et profondément déprimé, il fait une tentative de suicide qui échoue. A partir de là, débute pour lui une vraie carrière internationale entre, les EtatsUnis, l’Australie, l’Italie, la Russie et la GrandeBretagne. Pourtant, il faut attendre 1930 pour que le pianiste jouisse vraiment d’une renommée internationale. Jusque là, Rachmaninov et Hofmann faisaient de l’ombre à Rubinstein et les années 30 marquent la fin de carrière des deux virtuoses. Dès lors, place aux jeunes. Eugène Ysaye, a reçu dans sa villa Arthur Rubinstein en 1924 avec d’autres brillants hôtes de passage. Rubinstein donne son dernier concert le 10 juin 1976 à Londres. Il meurt le 20 décembre 1982 à Genève (Suisse). Arthur Rubinstein Pianiste Alfred Cortot Alfred Cortot a vu le jour le 26 Pianiste septembre 1877 à Nyon (Suisse). A l’âge de cinq ans, il apprend le piano à Genève. Quatre ans plus tard, il entre au Conservatoire de Paris. En 1886, il obtient un Premier prix de piano. En 1905, il fonde un trio de musique de chambre avec Pablo Casals et Jacques Thibaud. Plus tard, Eugène Ysaye jouera avec ce trio. En 1907, Alfred Cortot est nommé professeur au Conservatoire de Paris. En 1919, il fonde l’Ecole normale de musique de Paris avec Auguste Mongeot. Durant la Seconde Guerre mondiale, pétainiste zélé, il est l’un des pianistes français à être allé, à la demande des autorités allemandes, se produire à Berlin. Au milieu des années 50, il se fixe en Suisse. Il donne son dernier concert public au Festival de Prades en compagnie de Pablo Casals en 1958. Alfred Cortot meurt le 15 juin 1962 à Lausanne (Suisse) Pablo Casals a vu le jour le 29 décembre 1876 à El Vendrell (Espagne). En 1888, il étudie le violoncelle au conservatoire de Barcelone, puis la composition à Madrid. En 1893, il réussit avec succès les examens de l’Ecole municipale de musique de Barcelone et en 1896, devient professeur dans la même école. En 1897, il fonde le Quatuor Crickboom avec les violonistes Mathieu Crickboom et Josep Rocabruna, et l’altiste Rafael Galway. En 1900, il se fixe à Paris et commence une carrière de soliste. En 1901, il fait une première tournée aux Etats-Unis. En 1904, il joue à la Maison Blanche, invité par le président des Etats-Unis, Théodore Roosevelt. En 1905, il fonde le trio, Casals, Cortot, Thibaud. En 1912, il joue avec Eugène Ysaye le Double concerto de Brahms à Moscou, puis à Saint-Pétersbourg et à Vienne où ils obtiennent un grand succès. En 1919, il se fixe à Barcelone et fonde, avec son frère Enric Casals, l’Orchestre Pablo Casals. En 1950, à Prades, après une longue période de silence, il crée un Festival Pablo Casals. En 1957, il se fixe à Porto Rico et y crée l’orchestre symphonique. Comme Eugène Ysaye, il était ami personnel de la reine Elisabeth de Belgique. Pablo Casals meurt le 22 octobre 1973 à San Juan (Porto Rico). Pablo Casals Violoncelliste Gustave Serrurier-Bovy Architecte et décorateur Gustave Serrurier-Bovy architecte et décorateur belge né en 1858 – Décédé en 1910. Il doit être compté parmi les premiers représentants de l'Art nouveau sur le continent européen. Fils d'un entrepreneur de menuiserie, il fit ses études secondaires à l'Athénée de Liège et à l'École des Beauxarts. En 1884, après son mariage avec Maria Bovy, la firme Serrurier-Bovy est fondée à Liège. Son activité initiale consiste à importer des meubles et des éléments de décoration en provenance de la GrandeBretagne et du Japon. En 1894, il crée lui-même des meubles, à Bruxelles, il présente un cabinet de travail destiné au violoniste Eugène Ysaye et, l'année suivante, une chambre d'artisan. Ce sont des œuvres débarrassées des réminiscences des styles anciens. La critique européenne en salue l'originalité, le maître ébéniste va pouvoir exposer à l'étranger. Il ouvre une succursale à Bruxelles et bientôt à Paris. A l'Exposition universelle de 1900, à Paris, en collaboration avec l'architecte René Dulong, Serrurier réalise un restaurant, le Pavillon bleu, dont le décor exubérant, très Art nouveau, contraste avec la sobriété du mobilier laqué blanc. Il crée, pour les logements sociaux construits à l'occasion de l'exposition de Liège, en 1905, un mobilier d'ouvrier qui enthousiasme les leaders du Parti ouvrier belge. La reconstitution du studio de travail de Eugène Ysaye, situé au sein du parcours thématique au Musée Grand Curtius à Liège (Belgique) Photo de Michel Ysaÿe, petit-fils d'Eugène. Inauguration privée du Studio Ysaÿe le 19 mai 2009. Le coffret contenant le coeur d'Eugène Ysaye, situé au sein du parcours thématique au Musée Grand Curtius à Liège (Belgique) Photo de Michel Ysaÿe, petit-fils d'Eugène. Inauguration privée du Studio Ysaÿe le 19 mai 2009. Le Grand Curtius Vue sur l’entrée côté quai de Maastricht Liège ( Belgique) Quelques instruments de musique dans le studio Eugène Ysaye Baguette de chef d’orchestre, décorée en son centre d’un filet d’ivoire, complété d’une série de petits points noirs. (N° inv. : 193/EY/126) Violon russe incomplet (contenu dans une caisse à violon) (N° inv. : 1931/EY/131) Piano de voyage. Instrument à 10 touches, contenu dans un coffret. (N° inv. : EY/133 a-b) Violon sans cordes, ni chevalet, inscrit « Ysaye – Otto Eryle 1904 » (N° inv. : 1931/EY/128) Petit violon sans cordes, ni chevalet, avec clef en cuivre, petites finitions en ivoire et motif floral sculpté au centre de l’instrument. (N° inv. : 1931/EY/127) Violon noir incomplet. Volute brisée, clef en cuivre et ivoire, motif floral sculpté au centre de la caisse du violon. (N° inv. : 1931/EY/129) Violon métallique incomplet,clef en ivoire, inscription sur une plaque en cuivre « The Springer violon Pat. May 5’ 1891, n° 130 ». (N° inv. : 1931/EY/130) DISCOGRAPHIE Fanny Clamagirand - violoniste Née à Paris en 1984, Fanny commence le violon à l'âge de sept ans. Fanny a cette qualité rare de « façonner les lignes mélodiques dans une infinie limpidité de son et une clarté de l'exécution jusque dans le moindre détail », Die Rheinlandpfalz. Son élégance, le brillant de son jeu, ses interprétations mêlant sensibilité et autorité ont été salués à plusieurs reprises par la critique. Couronnée en juin 2007 aux Violin Masters de Monte Carlo en recevant le prestigieux Premier Prix « Prince Rainier III de Monaco », Fanny a également reçu de nombreuses autres distinctions. Elle est nommée « Révélation Classique 2006 » de l'Adami. En 2005, elle remporte le 1 er Prix du Concours International Fritz Kreisler à Vienne. Fanny Clamagirand a également joué en soliste avec de nombreux orchestres tels l'Orchestre Symphonique de Vienne, les Orchestres Symphonique et Philharmonique de Minsk, l'Orchestre Symphonique de Weimar. En septembre 2007, son premier disque consacré à l'intégrale des Sonates pour violon seul d'Eugène Ysaÿe paraissait chez Nascor (distribution Harmonia Mundi); disque « choix France Musique », « Talents Fnac » chaleureusement salué par la critique. Fanny joue sur un Matteo Goffriller fait à Venise en 1700. Oscar Shumsky – violoniste (1917 – 2000) Violoniste, chef d'orchestre et pédagogue américain. Né de parents russes, enfant prodige, il joue à l'âge de huit ans le Cinquième Concerto pour violon de Mozart avec l'Orchestre de Philadelphie dirigé par Leopold Stokowski. Élève de Leopold Hauer (1928-1930) et d'Efrem Zimbalist (1930-1936) au Curtis Institute de Philadelphie, il fait ses débuts en Europe, à Vienne, en 1936, obtient son diplôme en 1938 et rejoint l'Orchestre symphonique de la N.B.C. dirigé par Arturo Toscanini (1939-1942). Il est également premier violon du Quatuor Primrose puis violon solo du Bach Aria Group. Après avoir servi dans l'U.S. Navy durant la Seconde Guerre mondiale, il mène une double carrière de concertiste et d'enseignant, au Peabody Conservatory of Music de Baltimore (1942), puis à la Juilliard School of Music de New York où il est nommé professeur en 1953, au Curtis Institute (1961-1965) et à la Yale School of Music (à partir de 1975). Il pratique également la direction d'orchestre (à partir de 1959) et l'alto ; il est directeur musical, de 1959 à 1967, du festival canadien de Stratford, où il joue avec Glenn Gould et Leonard Rose. Il jouait s u r u n s t r a d i v a r i u s d e 1 7 1 5 . Lydia Mordkovich - violoniste Elève du conservatoire d’Odessa, Lydia Mordkovich fut l’assistante de David Oïstrakh à Moscou, avant de se fixer à Londres, ce qui explique que sa discographie soit orientée vers la musique anglaise (Bliss, Moeran, Walton, Alwyn pour ne citer que quelques uns des magnifiques disques qu’on lui doit) et les classiques russes du XIXème et du XXème siècle. Les amateurs voudront certainement l’entendre dans son premier enregistrement à l’alto, là où d’autres seront attirés par un programme rare –quoique disparatecomportant même une première mondiale Fred Audin Yuval Yaron - violoniste Yuval Yaron, l'un des grands violonistes d'aujourd'hui, se joint à la faculté de musique de UCSB après plus de deux décennies à l'école de l'Indiana University of Music. Dès ses premiers spectacles primés au Concours Sibelius d'Helsinki en 1975, il a enthousiasmé les foules sur trois continents en récital, dans l'enregistrement et comme soliste avec de grands orchestres. Yaron a joué comme soliste avec des orchestres symphoniques distingué et de radio telles que Tokyo, Israël, Munich, Berlin, Mexico, Francfort, Stockholm, Helsinki, Detroit, Cleveland, Baltimore, Saint-Louis, de Montréal et d'Indianapolis. Il a collaboré avec des chefs Zubin Mehta, Lorin Maazel, Klaus Tennstedt et James De Priest, entre autres. S o n e n re gi s t r e me n t s u r l 'A cc o r d de s Sonates et Partitas Six de Bach sur deux CD a reçu des éloges internationaux. Les Six Sonates d'Eugène Ysaye, suivie par le "10 mélodies juives" ont également été enregistrés sur la même étiquette. Evgenia Maria Popova Wesley Baldwin Christy Lee Orchestre et Chœurs de L’Opéra royal de Wallonie Marianne Piketty Trio à cordes « Le Chimay » Gidon Kremer En Joseph Szigeti Violoniste américain d’origine hongroise (1892 – 1973) Mendi Rodan, Chef d’Orchestre Sonate n° 1 à Joseph Szigeti En sol mineur / G minor / g-mol| 1 Grave. Lento assai 2 Fugato. Molto moderato Poèmes pour violon et orchestre de Eugène Ysaye Orchestre National de Belgique Joseph Szigeti en tête de liste des six violonistes qu’il a décidé d’honorer Ysaye a choisi non pas un ami ou un pur virtuose mais un musicien : « J’ai trouvé en Szigeti, écrit-il, cette Fanny qualité rare de nos jours Clamagirand d’être à la fois virtuose Jerrold Rubenstein et musicien ». Violoniste D’ailleurs, outre le violoniste 1 Poème élégiaqued’exception, il rend hommage au jeune 2 Au Rouet homme (Szigeti avait alors trente ans) qui a su lui faire 3 Andante découvrir, en concert, la grandeur des oeuvres de 4 Exil Bach pour violon seul et l’a, ainsi, 5 Chant d’Hiver indirectement poussé à écrire son Opus 27. 6 Extase 3 Allegretto poco scherzoso. Amabile 4 Finale con brio. Allegro fermo plaçant DISCOGRAPHIE (détails) (Europe, Amériques, Japon) L’ECOLE BELGE DE VIOLON, coffret EMI C161-95897/ 900. Contient les œuvres suivantes d’Ysaye : BERCEUSE DE L’ENFANT PAUVRE, op. 20, soliste : M. Raskin; CHANT D’HIVER, op. 15, soliste : M. Debot; CONCERTO D’APRES DEUX POEMES, op. 18/19 (arrangement Jacques Ysaye), soliste : M. Raskin; LES NEIGES D’ANTAN, op. 23, soliste : R. Wherten; LOINTAIN PASSE (mazurka n° 3), op. 11, soliste : R. Wherten; POEME ELEGIAQUE, op. 12 (arrangement Jacques Ysaye), soliste : Carlo Van Neste; REVE D’ENFANT, op. 14, soliste : M. Debot; Orchestre de chambre de la RTBF, sous la direction D’Edgard Doneux. CHANT D’HIVER, op. 15, soliste : Aaron Rosand, Orchestre symphonique de Radio-Luxembourg, sous la direction de Louis de Froment. Disque Candide CE 31054. HARMONIES DU SOIR, op. 31, pour deux violons, alto, violoncelle et cordes; violons : E. et H. Koch; alto : P. Lambert; violoncelle : G. Mallach, Les solistes de Liège, sous la direction de Lemaire. Bisque Alpha CL 3007, CL 4007. LOINTAIN PASSE (mazurka n° 3), op. 11 : 1/ violon : M. Bouissiot; piano : G. Defresne. Disque Festival FC D84; 2/ violon : Riccardo Odnoposoff. Disque HMVC 2966, 78 tours, Grande-Bretagne – contient aussi Rêve d’enfant, op. 14 -; 3/ violon : Eugène Ysaye; piano : Camille Decreus. Disque Columbia 7113, 36516, 78 tours, USA; Masters of the bow MB- 1026, Canada – contient également R^ve d’enfant, op. 14 -; Disque Delta TQD 3033, Grande-Bretagne. COMPLETE VIOLIN RECORDINGS, Eugène Ysaye (violin and conductor), Sony Classical MHK 62337. POEME ELEGIAQUE, op. 12 : 1/ violon : David Oistrakh; piano : V. Yampolski. Disque Decca DL 9882; 2/ violon : M. Raskin; Orchestre national de Belgique, sous la direction de René Deffossez. Disque Decca FA 143337. POEME NOCTURNE, op. 29 (pour violon, violoncelle et Piano) : 1/ violon : Gérard Jarry; violoncelle : Frédéric Lodéon; piano : Georges Pludermacher. Disque MW 30. POEME NOCTURNE ET SONATE POUR DEUX VIOLONS. SONATE POUR VIOLONCELLE SEUL. (mêmes interprètes) CD. Musique en Wallonie. POEMES POUR VIOLON ET ORCHESTRE : Jerrold Rubinstein et Orchestre National de Belgique. CD 311099H1, Kuch Schwann. Musica Mundi. POEME : Joshua Bell (violon). London 433519-2. REVE D’ENFANT, op. 14 : 1/ violon : D. De Groot; piano : P. B. Kahn. Disque HMVC903, 78 tours, Grande-Bretagne; 2/ violon : Mischa Elman; piano : M. van Gool. Disque HMVDB 1594, 78 tours, Grande-Bretagne; 3/ violon : Arthur Grumiaux; piano : Dinorah Varsi. Disque Philips 6500814; 4/ violon : Ruggiero Ricci; piano : K. Frustner. Disque HMVDB46622, 78 tours, Grande-Bretagne. SIX SONATES POUR VIOLON SEUL, op. 27 : 1/ Hyman Bress. Disque Alpha DB132; 2/ Ruggiero Ricci. Disque Candide Vox 31085; 3/ Wanami Takagoshi. Disque Colombia-Japon; 4/ Régis Pasquier. Disque Diapason Arn 38355K; 5/ Oscar Shumsky. Disque Nimbus NIM 5039, CD (enregistré en 1982); 6/ Lydia Mordkovich. Chan 859, CD; 7/ Rudolf Werthen. Pavane Records/ Le Cri Edition, CD ADW 7212. 1989; 8/ Yural Yaron. Accord musidisc, CD, 1990; 9/ Gidon Kremer. MF CD 921. MFSL/1992; 10/ Frantz Peter Zimmerman. EMI classics, CD, 1994. SONATE N° 1 (à Joseph Szigeti), op. 27 : 1/Georges Octors. Disque Gramola GLP2510; 2/Ephrem Zimbalist. Disque HMVED263/4,78 tours, Grande-Bretagne; SONATE N° 2 (à Jacques Thibaud), op. 27 : 1/J.F. del Castillo. Fundacion Mito Juan Pro-Musica, vol. I. Venezuela; 2/C. Vasile. Disque Deutsche Gramophon 642106, RFA; SONATE N° 3 (à Georges Enesco), op. 27 : 1/Salvatore Accardo. Disque Victor SL 20245, Italie; 2/Lola Bobesco. Fondation E. Ysaye 3002, Belgique; 3/J. Dembeck. Disque CBC. Radio Canada SM 27; 4/E. Granat. Disque Orion 73128; 5/Sidney Harth. Disque Iramac 6523, Musical Heritage Society MHS 1351, Pays-Bas; 6/Riccardo Odnoposoff. Disque Concert Hall CHS 1175; 7/David Oistrakh. Disque Colosseum CRLP150, Vanguard VRS6024; 8/David Oistrakh. Disque Philips PHM500112, PHS900112; (David Oistrakh, CD Philips); 9/Michael Rabin. Disque Angel 35305; 10/M. Raskin. Disque Decca FAIX 3337; 11/Ruggiero Ricci. Disque ETC 1038; SONATE N° 4 (à Fritz Kreisler), op. 27 : 1/Riccardo Odnoposoff. Disque Concert Hall CHS 1175; 2/Michael Rabin. Disque Angel 35305; SONATE N° 5 (à Mathieu Crickboom), op. 27 : 1/E. Granat Disque Orion 73128; 2/Isabelle Van Keulen, avec le London Symphony Orchestra, CD Philips. SONATE N° 6 (à Manuel Quiroga), op. 27 : 1/F. Petronio. Disque Alpha DB 34. SONATE POUR VIOLONCELLE SEUL, (à Maurice Dambois), op. 28 : 1/A. Frezin. Disque Protone 131; 2/ R. Sylvester. Disque Desto 7169; 3/Frédéric Lodéon. Disque M W 30; 4/ André et Yaga Siwy. D66 (Hommage à S. M. Elisabeth de Belgique). SONATE N° 1 POUR DEUX VIOLONS : 1/Leonid Kogan et Elisabeth Guilels. Disque Columbia CX1887, FCX984, Grande-Bretagne; 2/Gérard Jarry et Koji Toyoda. Disque MW 30. De nombreuses œuvres d’Ysaye ayant été enregistrées en ex-URSS et dans des pays de l’Europe centrale et de l’ Est, il nous a paru utile de donner les références de ces enregistrements. (Russie [ex-URSS]) : BERCEUSE DE L’ENFANT PAUVRE, op. 20 : 1/violon : I. Bezrodny; piano : A. Makarov. Disque Mezhdunarodnaya Kniga D3400; EXTASE (poème n° 4), op. 21 : 1/violon : R. Fain; piano : I. Zaitseva. Disque Mezh. Kniga D5572/3; 2/R. Fain, Orchestre philharmonique de Moscou, sous la direction de Kirill Kondrachine. Disque Mezh. Kniga D016148, SO1004; DANSE-SOUVENIR (mazurka n° 1), op. 11 : 1/violon : V. Danchenko; piano : M. Khylstov. Disque Mezh. Kniga D021594; 2/violon : S. Snitkovsky; piano : L. Iosiovitch. Disque Mezh. Kniga D016148, SO1004. MAZURKA N° 2, op. 11 : 1/violon : V. Danchenko; piano : M. Khylstov. Disque Mezh. Kniga D021594; 2/ violon : Leonid Kogan; piano : A. Mitnik. Disque Mezh. Kniga D5072, D028117/8; LOINTAIN PASSE (mazurka n° 3), op. 11 : 1/violon : V. Danchenko; piano : M. Khylstov. Disque Mezh. Kniga D021594; 2/violon : Igor Oistrakh; piano : N. Zertsalova. Disque Mezh. Kniga D08831/2, S0225/6; 3/violon ; V. Pikaisen; piano : L. Kollegorskaya. Disque Mezh. Kniga D2807; 4/Victor Pikaisen avec l’Orchestre philharmonique de Moscou, sous la direction de David Oistrakh. Disque Mezh. Kniga D023102; POEME ELEGIAQUE (n° 1), op. 12 : 1/violon : A. Markov; piano; : O. Yablonskaya. Disque Mezh. Kniga D08265/6; 2/violon : A. Mikhlin; piano : Y. Seidel. Disque Mezh. Kniga D019331; 3/violon : Davis Oistrakh; V. Yampolsky. Disque Mezh. Kniga D5082, D0288807/8; SCENE AU ROUET (poème n° 2), op. 13 : 1/violon : Leonid Kogan; piano : A. Mitnik. Disque Mezh. Kniga D7863, D028117/8; SONATE N° 1 (à Joseph Szigeti), op. 27 : 1/violon : V. Danchenko. Disque Mezh. Kniga D17635/6; SONATE N° 2 (à Jacques Thibaud), op. 27 : 1/Liana Issakadze. Disque Mezh. Kniga D021449/50; 2/Leonid Kogan. Disque Melodya C0719-20; 3/A. Mikhlin. Disque Mezh. Kniga DO19331; SONATE N° 3 (à Georges Enesco), op. 27 : 1/B. Gutnikov. Disque Mezh. Kniga DO10224, DO10325/8; 2/M. Lubotsky. Disque Mezh. Kniga D01587/8; 3/Igor Oistrakh. Disque Mezh. Kniga D08831/2, S0225/6; 4/ Z. Vinnikov. Disque Mezh. Kniga D21386; SONATE N° 4 (à Fritz Kreisler), op. 27 : 1/V. Malinine. Disque Mezh. Kniga D6013; SONATE N° 6 (à Manuel Quiroga), op. 27 : 1/M. Lubotsky. Disque Mezh. Kniga D014587/8; 2/A. Mikhlin. Disque Mezh. Kniga D15343/4; 3/J. Sitkovetsky. Disque Melodya 06829/30. (Hongrie) SONATE N° 2 (à Jacques Thibaud), op. 27 : 1/ M. Szenthelyi. Disque Qualiton LPX 11677; SONATE N° 3 (à Georges Enesco), op. 27 : 1/V. Gyarmati. Disque Qualiton LPX 1152; SONATE N° 4 (à Fritz Kreisler), op. 27 : 1/A. Kocsis. Disque Qualiton LPX 1148. (Pologne) SONATE N° 2 (à Jacques Thibaud), op. 27, N° 3 ( à Georges Enesco) : 1/K. Jakowic. Disque Muza SXL 0522. (Roumanie) SONATE N° 6 (à Manuel Quiroga), op. 27 : 1/I. Voicu. Disque Electrorecord ECE086; [République tchèque (ex-Tchécoslovaquie)] FANTAISIE, op. 32 : 1/violon K. Sroubek; piano : J. Hala. Disque Supraphon SUA10580, SUAST50580, SV8169; SCENE AU ROUET (poème n° 2), op. 13 : 1/violon : K. Sroubek; piano : J. Hala. Disque Supraphon. (Même référence que ci-dessus); SONATE N° 2 (à Jacques Thibaud), op. 27 : 1/N. Grumlikova. Disque Supraphon SUA10520, SV8252; SONATE N° 6 (à Manuel Quiroga), op. 27 : 1/V. Klimov. Disque Supraphon SUF200004 Ultraphon DM5541. FILMOGRAPHIE TONIGHT WE SING (1953), film musical de 110mm de Mitchell Leisen. La vie d’un imprésario américain qui attire aux Etats-Unis des artistes célèbres : Chaliapine, Anna Pavlova, Eugène Ysaye. Dans le rôle de ce dernier, le violoniste Isaac Stern. Une production de George Jessel. (Twentieth Century Fox, 1953). (Source : Cinémathèque de Belgique). L’ECOLE BELGE DE VIOLON, documentaire-fiction de Mike Roeykens, scénario et dialogues de Maxime BenoîtJeannin. Dans les rôles d’Eugène Ysaye et de la reine Elisabeth de Belgique, Christian Maillet et Anne Chapuis. (RTBF, 1988). LE CONCOURS D’UNE REINE, documentaire de Michel Stockhem et Benoît Vlietinck, 99mn. (RTBF/VRT/ CYPRES/Concours Reine Elisabeth, 2001). BIBLIOGRAPHIE Dictionnaires, encyclopédies, ouvrages généraux CANDE, R. de, Histoire universelle de la musique. Paris, Seuil, 1978. CLOSSON, E. et VAN DEN BORREN, Ch, La musique en Belgique. Bruxelles, La Renaissance du livre, 1950. HONNEGER, M., Dictionnaire des musiciens. Paris, Bordas, 1970-1976. LAVIGNAC, AL., et de LA LAURENCE, Lio., Encyclopédie de la musique et dictionnaire du Conservatoire. Paris, Delagrave, 1931. MICHEL, Fr., Encyclopédie de la musique. 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B., Music in London (1890-1894), 2 tomes. Londres, Constable, 1932. Numéro spécial Ernest Chausson, La Revue musicale, 1er décembre 1925, ainsi que le Figaro, le Soir, le Temps, La Revue musicale, etc. Recherches documentaires Rédactions des textes Catherine Durand (diapositives 3 à 12 et 14 à 16). Joël Tiberghien (diapositives 3 à 12, 14 à 17,23 à 34 et 36 à 61). Pauline Bovy (diapositive 35) Photos de famille Publiées avec l’aimable autorisation de la famille Ysaye Conception & réalisation du diaporama – Mise en page Joël Tiberghien SOURCES BENOIT-JEANNIN, M., Eugène Ysaye (Le dernier romantique ou le sacre du violon), biographie, BruxellesParis, 1989, Le Cri/Pierre Belfond, 1989. (Diapositives 1 et de 43 à 61). WILKIPEDIA, (site Internet), (diapositives 23 à 34 et de 39 à 41). Fanny Clamagirand, (site internent), (diapositive 38). Brochure de la célébration du 75ème anniversaire de la Mort d’Eugène Ysaye. Liège, mai 2006. (Diapositives 35 Et 37). 1930. Eugène Ysaye entouré de ses petits-enfants. A la droite du Maître, Serge, âgé de 11 ans; à sa gauche, Jacques, âgé de huit ans. NE JAMAIS RIEN FAIRE QUI N’AIT POUR BUTS ET MOYENS L’EMOTION LA POESIE LECOEUR E. Ysaye