psychiatrie Slides Troubles Alimentaires 2006-2007hot!

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Les troubles des conduites alimentaires
Troubles des conduites diététiques
Yves Simon, neuropsychiatre
« Programme Anorexie-Boulimie »
Centre Hospitalier « Le Domaine – ULB » à Braine l’Alleud
Hôpital Erasme - Cliniques Universitaires de Bruxelles
Lectures
Manuels:
Practice guideline for eating disorders. American Psychiatric Association. 20/5/2006
Eating Disorders and Obesity. Brownell K. and Fairburn C. Ed. The Guilford Press. 2002
Handbook of treatment for eating disorders. Garner D. and Garfinkel P. Ed. The Guilford
Press. 1997
Livres
Anorexie, boulimie : vous pouvez aider votre enfant. Catherine Doyen et Solange CookDarzens. InterEditions (2004).
Comment sortir de l’anorexie et retrouver le plaisir de vivre ? Yves Simon et François Nef.
Editions Odile Jacob (2002).
Comment sortir de la boulimie et se réconcilier avec soi-même ? François Nef et Yves
Simon. Editions Odile Jacob (2004).
Faire face à la boulimie.Alain Perroud. Editions Retz (2002).
Faire Face à l’anorexie. Alain Perroud. Editions Retz (2004).
Vaincre l’anorexie mentale. Johan Vanderlinden. Editions de Boeck (2003).
 Site Internet: www.miata.be
Histoire de l’anorexie mentale




Morton, en 1694, décrit pour la première fois dans la littérature médicale un
cas d’anorexie mentale.
Massé, en 1860, fait la description de plusieurs cas et considère qu’il s’agit
d’une affection aux caractéristiques psychologiques.
En 1873, Lasègue en France et Gull en Angleterre proposent
indépendamment l’un de l’autre qu’il s’agit d’une maladie que le Français
appelle « anorexie hystérique » et l’Anglais « anorexia nervosa ». C’est ce
terme que l’on retiendra par la suite pour nommer la maladie. Mais, le
nombre de cas rapportés dans la littérature religieuse ou romanesque atteste
que ces comportements existent depuis longtemps. Ils sont considérés
comme des curiosités ou associés au mysticisme et la sainteté (SainteCatherine de Sienne (1347-1380)).
Durant le début du 20ème siècle, l’anorexie mentale est peu fréquente. Mais
depuis 1970, l’incidence des cas d’anorexie mentale et de boulimie semble en
augmentation et ces dix dernières années les formes subcliniques de ces
affections ont fait l’objet de beaucoup d’attention
1.
2.
3.
4.
5.
Diagnostic
Étiologie - Analyse fonctionnelle
Alliance thérapeutique
Traitement
La psychothérapie
Les troubles des conduites alimentaires
Un trouble alimentaire peut être défini comme:

un trouble persistant du comportement alimentaire ou un
comportement visant à contrôler son poids.

qui altère, de façon significative, la santé physique ou l’adaptation
psychosociale.

et qui n’est pas secondaire à une affection médicale ou à un autre trouble
psychiatrique.
Troubles alimentaires les plus largement reconnus :

l’anorexie mentale

la boulimie (bulimia nervosa) et l’hyperphagie boulimique
Les troubles des conduites alimentaires
 La caractéristique la plus évidente de l’anorexie
mentale est le refus de maintenir un poids
corporel minimal. (Ce n’est généralement pas un
choix)
 la boulimie est caractérisée par des épisodes de
suralimentation
suivis
de
comportements
inappropriés visant à éviter la prise de poids
comme, par exemple, des vomissements,
l’utilisation de laxatifs ou encore une activité
physique ou sportive excessive.
Anorexie mentale: DSM IV
A.
B.
C.
D.
Refus de maintenir le poids corporel au niveau ou au-dessus d'un poids minimum normal pour
l'âge et pour la taille (p. ex., perte de poids conduisant au maintien du poids à moins de 85% du
poids attendu, ou incapacité à prendre du poids pendant la période de croissance conduisant à
un poids inférieur à 85% du poids attendu).
Peur intense de prendre du poids ou de devenir gros, alors que le poids est inférieur à la
normale.
Altération de la perception du poids ou de la forme de son propre corps, influence excessive du
poids ou de la forme corporelle sur l'estime de soi, ou déni de la gravité de la maigreur actuelle.
Chez les femmes post-pubères, aménorrhée, c'est-à-dire absence d'au moins trois cycles
menstruels consécutifs. (Une femme est considérée comme aménorrhéique si ses règles ne
surviennent qu'après administration d'hormones, par exemple d'œstrogènes.)
Il existe deux types d'Anorexie :
Type restrictif ("Restricting type"): pendant l'épisode actuel d'Anorexie mentale, le sujet n'a pas, de
manière régulière, présenté de crises de boulimie ni recouru aux vomissements provoqués ou à
la prise de purgatifs (c.à-d. laxatifs, diurétiques, lavements).
Type avec crises de boulimie/vomissements ou prise de purgatifs ("Binge-eating/purging type"):
pendant l'épisode actuel d'Anorexie mentale, le sujet a, de manière régulière, présenté des crises
de boulimie et/ou recouru aux vomissements provoqués ou à la prise de purgatifs (c.-à-d.
laxatifs, diurétiques, lavements).
Boulimie (bulimia nervosa) DSM IV
A.
Survenue récurrente de crises de boulimie ("binge eating"). Une crise de boulimie répond aux deux
caractéristiques suivantes:
–
absorption, en une période de temps limitée (par ex., moins de deux heures), d'une quantité de nourriture
largement supérieure à ce que la plupart des gens absorberaient en une période de temps similaire et dans
les mêmes circonstances;
–
sentiment d'une perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant la crise (par ex., sentiment de
ne pas pouvoir contrôler ce que l'on mange ou la quantité que l'on mange).
A.
Comportements compensatoires inappropriés et récurrents visant à prévenir la prise de poids, tels que :
vomissements provoqués, emploi abusif de laxatifs, diurétiques, lavements ou autres médicaments ; jeûne ;
exercice physique excessif.
B.
Les crises de boulimie et les comportements compensatoires inappropriés surviennent tous deux, en moyenne,
au moins 2 fois par semaine pendant 3 mois.
C.
L'estime de soi est influencée de manière excessive par le poids et la forme corporelle.
D.
Le trouble ne survient pas exclusivement pendant des épisodes d'anorexie mentale.
Il existe deux types de boulimie :
Type avec vomissement ou prise de purgatifs ("Purging type") : pendant l'épisode actuel de boulimie, le
sujet a eu régulièrement recours aux vomissements provoqués ou à l'emploi abusif de laxatifs,
diurétiques, lavements.
Type sans vomissements ni prises de purgatifs ("Nonpurging type") : pendant l'épisode actuel de boulimie,
le sujet a présenté d'autres comportements compensatoires inappropriés, tels que le jeûne ou l'exercice
physique excessif, mais n'a pas eu régulièrement recours aux vomissements provoqués ou à l'emploi
abusif de laxatifs, diurétiques, lavements.
Hyperphagie boulimique DSM IV
A.
B.
C.
D.
Episodes récurrents de frénésie alimentaire
Pendant la plupart des épisodes boulimiques
1.
Manger beaucoup plus rapidement que d’habitude.
2.
Manger jusqu’à en ressentir une douleur abdominale.
3.
Manger de grandes quantités de nourriture en l’absence d’une sensation
physique faim.
4.
Manger de grandes quantités de nourriture tout au long de la journée sans
repas définis. Manger seul parce que l’on est gêné de la quantité de
nourriture que l’on mange.
5.
Se sentir dégoûté de soi, déprimé, ou très coupable après avoir trop mangé.
Au moins deux épisodes boulimiques par semaine en moyenne pendant une
période de six mois.
Le comportement boulimique est source de détresse marquée.
50 à 70 % des personnes souffrant d’un trouble alimentaire ne présentent pas toutes les caractéristiques
cliniques suffisantes pour répondre clairement au diagnostic DSM IV de l’anorexie mentale ou de la boulimie
Ces personnes sont diagnostiquées comme présentant un trouble alimentaire non-spécifié. Or, plus de 60% de
ces jeunes filles et ces femmes consulteront, 10 plus tard, pour une altération significative de leur santé
physique ou de leur adaptation psychosociale.
Eating Disorders
NOS
Anorexia nervosa
Not a « case »
Bulimia
nervosa
Eating disorders « case »
Not a « case »
Les troubles des conduites alimentaires
1.
Il n’y a pas d'évidence empirique pour valider les critères de
diagnostic actuels (DSM-IV et ICD-10) des troubles alimentaires, et
certains suggèrent qu'ils ne puissent pas décrire les symptômes
fondamentaux
2.
Les critères de diagnostics modernes utilisés pour définir ces maladies
mentales ont été critiqués pour l’accent mis sur des symptômes variant
avec la culture (pathoplastie), tels que la crainte de la graisse, la
crainte de l’obésité, le trouble de l’image du corps qui est absente dans
un bon nombre de cas
Les troubles des conduites alimentaires
Les troubles des conduites diététiques
La tendance à lier des troubles différents peut masquer des différences importantes, comme les
habitudes de consommation elles-mêmes. Par exemple, la restriction alimentaires s’observe
à travers le spectre du poids de l’anorexie mentale à l'obésité.
Premiers signes de l’anorexie mentale et de la boulimie
Le diagnostic est difficile à poser chez le sujet qui présente une forme débutante ou
d’intensité faible ou moyenne et qui n’identifie pas son comportement alimentaire comme
problématique.












Inquiétude des amis, des professeurs, des proches.
Evitement des repas.
Repas lents et fractionnement de la nourriture.
Repas en secret.
Préparation des repas pour la famille mais la patiente ne mange pas ce
repas.
Nie faire un régime.
Exercices physiques quotidiens inhabituels.
Vider le réfrigérateur après une période de restriction alimentaire sévère.
Quitter la table immédiatement après le repas, souvent pour aller vomir ou
cacher de la nourriture.
Eviter les repas pris en commun.
Manger des aliments peu caloriques.
Travail scolaire excessif.
Les troubles des conduites
alimentaires
 Au début de l’adolescence, le trouble alimentaire est plus difficile à
diagnostiquer
 L’évaluation des critères de poids et des règles est plus difficile
 Le jeune peut avoir la peur d’étouffer, d’être contaminé par les
aliments, de manger des aliments mauvais pour la santé, ou avoir
peur des vomissements
 Comparé à l’adulte, il manifeste plus rapidement un degré de
dénutrition du fait de la distribution différente de la masse grasse
corporelle. Il souffre des effets de la dénutrition pour une perte de
poids peu sévère.
The SCOFF questionnaire *
1 -Vous faites-vous vomir quand vous éprouvez une sensation désagréable de plénitude
gastrique ? Do you make yourself Sick because you feel uncomfortably full ?
2 -Êtes-vous effrayée quand vous perdez le contrôle sur la quantité de nourriture que vous
mangez ? Do you worry you have lost Control over how much you eat ?
3 -Avez-vous perdu récemment plus de 6 kg sur une période de 3 mois ? Have you recently
lost more than One stone in a 3 month period ?
4 -Continuez-vous à croire que vous êtes trop grosse lorsque les autres vous disent que vous
être maigre ? Do you believe yourself to be Fat when others say you are too thin ?
5 -Diriez-vous que l'alimentation domine votre vie ? Would you say that Food dominates
your life ?
* One point for every « yes »; a score of > ou -2 indicates a likely case of anorexia nervosa
or bulimia.
Le diagnostic peut être instable, avec des caractéristiques changeantes au cours du temps, et
des passages de l’anorexie à la boulimie.
Enfin la comorbidité est fréquente avec les troubles anxieux, la dépression et certains troubles
de la personnalité.
Les troubles des conduites alimentaires
Les troubles des conduites diététiques
Psychopathologie
•
Perfectionnisme:
•
Faible estime de soi: le sujet se juge négativement en tant que personne
•
Altruisme: la personne
•
Impulsivité, attachement, Besoin de contrôler certains secteurs de sa vie
(en relation avec les émotions)
le sujet se fixe des exigences de réussite élevées et en cas de succès,
considère que l’objectif fixé était top facile à atteindre. L’échec finit par arriver et la
personne, de peur d’échouer, évite des tâches accessibles et devient hésitante et inhibée
est attentive à répondre aux attentes d’autrui plutôt que d’être
attentive à ses propres besoins
Diagnostic différentiel des TCA
 Somatique




Affection néoplasique
Tuberculose
Affection gastro-intestinale
Affection endocrinienne
 Psychiatrique





Dépression
Trouble de la personnalité
Trouble obsessionnel-compulsif
Trouble anxieux
Syndrome de stress post-traumatique
Co-morbidité psychiatrique dans les
TCA
 Dépression
 Anxiété
 Phobie sociale
 Trouble obsessionnel compulsif
 Addiction
Affections somatiques associées à un TCA




Diabète
Maladie de Crohn
Mucoviscidose
Hyperthyroïdie – hypothyroïdie
Épidémiologie
Fréquence des troubles des conduites alimentaires
 En fait, 0,5% des adolescentes souffrent d’anorexie mentale. 40 à
80 % de ces patientes guériront et ce taux pourrait être augmenté si les
prises en charge étaient plus précoces et adéquates. Elles permettraient
d’éviter l’hospitalisation dont la durée est une des plus importantes
dans les maladies psychiatriques.
 La boulimie touche 1 à 2% de la population féminine. On estime
que 9 à 10% des femmes adultes souffrent de problèmes
alimentaires comportant une difficulté à contrôler la prise de
nourriture et une attention exagérée au poids et à la silhouette. Les
hommes ne sont pas épargnés. Ils représentent 10 à 15% de
l’ensemble des personnes concernées.
Épidémiologie
Fréquence des troubles des conduites alimentaires
 Les troubles alimentaires et, plus particulièrement, l’anorexie mentale
et les troubles apparentés concernent 10 à 15 % des adolescentes.
Au cours des années 90, on a observé, dans le groupe d’âge des 15 à
19 ans, une augmentation de l’incidence de l’anorexie mentale
répondant aux critères de diagnostique du DSM-IV. Cette incidence
passe de 56,4 pour 100000 durant la période 85-89 à 109,2 pour
100000 durant la période 1995-1999. Ces résultats sont interprétés
comme une augmentation de l’anorexie mentale mais semblent,
également liés à une reconnaissance plus rapide des troubles, par les
médecins généralistes mieux formés à ces pathologies et par les parents
plus sensibilisés au danger de ce trouble. La prévalence de l’anorexie
mentale dans l’ensemble de la population est de 7,7 pour 100000 et
elle est d’environ 1 % chez les jeunes filles (van Son, van Hoeken,
Bartelds, van Furth et Hoek, 2006).
Épidémiologie
Fréquence des troubles des conduites alimentaires


Des formes incomplètes d’anorexie mentale sont de plus en plus souvent
observées et sont tout aussi préoccupantes.
Les taux de prévalence au cours de la vie chez les femmes de moins de 40 ans
sont







pour l’anorexie mentale de 1,4 à 2 % ;
ses formes subcliniques de 2 à 4 % ;
la boulimie de 1,1 à 4,6 % ;
l’hyperphagie boulimique de 0,6 à 2,9 % et
5,3 % des femmes ont à un moment de leur vie des conduites purgatives.
Quel que soit le trouble, 75 % de ces femmes ont une évolution favorable mais
moins de 50 % sont totalement asymptomatiques au cours des 15 années
suivant le début du comportement alimentaire problématique (Wade, Bergin,
Tiggemann, Bulik et Fairburn, 2006).
La popularisation des régimes, de l’utilisation des vomissements, des laxatifs
et des diurétiques pour contrôler le poids mène les femmes à considérer ces
conduites comme normales. Ces « techniques » sont, désormais présentes chez
des femmes n’ayant pas de troubles cliniques.
1. Diagnostic
2. Étiologie - Analyse
fonctionnelle
3. Alliance thérapeutique
4. Traitement
5. La psychothérapie
Facteurs prédisposant, facteurs
déclenchant et facteurs de maintien
facteurs
prédisposant
facteurs
déclenchant
facteurs de
maintien
Classification des facteurs de risque pour
les troubles alimentaires

Corrélation:
Facteurs biologiques

Marqueurs fixes:
Race, genre, adolescence, ménarche précoce

Facteurs de risque variables pour les troubles psychiatriques
en général:
Dépression, phobie sociale, troubles anxieux, psychopathologie parentale,
agression,conscience introspective basse, faible estime de soi

Facteurs de risque variables spécifiques:
Restriction alimentaire, préoccupations pour le poids, contexte socioculturel/professionnel, commentaires critiques à propos des formes corporelles et du
poids, personnalité obsessive-compulsive, trouble obsessif-compulsif, problème
alimentaire durant l’enfance.
Adaptation du modèle de Paxton
Préoccupations pour
le poids et les formes
corporelles:
- des pairs
- de la famille
- du père
Images des médias/
Pression de la
culture
Perfectionnisme
Intériorisation du
message sociétal
- valorisant la
minceur
Affects négatifs
Faible estime de soi
Comparaison
sociale
Insatisfaction
corporelle
- condamnant
l’obésité
Alimentation
malsaine
Indice de Masse
Corporelle
Plaisanteries au sujet
du poids et des formes
corporelles émanant :
- des pairs
- de la famille
- du père
Troubles
alimentaires
Silhouette idéale pour des jeunes filles
anorexiques et pour des jeunes filles d’un
groupe contrôle
Facteurs prédisposant, facteurs
déclenchant et facteurs de maintien
facteurs
prédisposant
facteurs
déclenchant
facteurs de
maintien
Dans quelles conditions une jeune fille
est-elle amenée à faire régime et à
chercher à perdre du poids ?
 L’influence des pairs sur les conduites de
régime s’exerce de façon spécifique dans les
situations de compétition. Les filles, qui
développent habituellement une identité basée
sur les liens sociaux, sont amenées à penser
qu’il est légitime de contrôler son poids et ses
formes corporelles pour être acceptée par
son groupe d âge.
Facteurs prédisposant, facteurs
déclenchant et facteurs de maintien
facteurs
prédisposant
facteurs
déclenchant
facteurs de
maintien
Modèle de maintien de
l’anorexie mentale
J. Treasure 2005
Poids Bas
Poursuite de la restriction
alimentaire
Isolement social
Interruption du
développement du
réseau social
Stimulation cérébrale de
l’appétit
Conséquences physiologiques de la dénutrition
Modèle de maintien de
l’anorexie mentale
J. Treasure 2005
Poids Bas
Poursuite de la restriction
alimentaire
Isolement social
Inhibition de
l’émotivité
(alexithymie)
Interruption du
développement du
réseau social
Succès lié à l’attention
aux détails et au respect
des règles
(perfectionnisme)
Stimulation cérébrale de
l’appétit
Prédispositions
Conséquences physiologiques de la dénutrition
Modèle de maintien de
l’anorexie mentale
J. Treasure 2005
«Grâce à l’anorexie, je
contrôle mon alimentation
et mon poids »
Poids Bas
Poursuite de la restriction
alimentaire
Isolement social
Inhibition de
l’émotivité
(alexithymie)
Interruption de la
construction du réseau
social
Succès lié à l’attention
aux détails et au respect
des règles
(perfectionnisme)
Mécanismes cérébraux
de la faim et de l’appétit
Croyances pro-anorexiques et comportements de sauvegarde
Prédispositions
« Grâce à
l’anorexie, mes
émotions sont
réprimées »
«Grâce à l’anorexie,
je me sens en
sécurité »
Conséquences physiologiques de la dénutrition
Réponse des proches:
anxiété, soins et/ou
émotions exprimées
(EE) élevées
Modèle de maintien de
l’anorexie mentale
J. Treasure 2005
Poids Bas
Poursuite de la restriction
alimentaire
Conséquences de la dénutrition sur les proches
Réponse des proches:
anxiété, soins et/ou
emotions exprimées
élevées
« Grâce à l’anorexie
je communique ma
détresse »
« Grâce à l’anorexie, je
me rends particulière »
Modèle de maintien de
l’anorexie mentale
J. Treasure 2005
Poids Bas
Poursuite de la restriction
alimentaire
Croyances pro-anorexiques et comportements de sauvegarde
Conséquences de la dénutrition sur les proches
Réponse des proches:
anxiété, soins et/ou
émotions exprimées
élevées
« Grâce à l’anorexie
je communique ma
détresse »
Modèle de maintien de
l’anorexie mentale
« Grâce à l’anorexie, je
me rends particulière »
J. Treasure 2005
L’anorexie comme
comportement de
sauvegarde
Poids Bas
Poursuite de la restriction
alimentaire
Isolement social
Inhibition de
l’émotivité
Interruption de la
construction du réseau
social
Succès lié à l’attention
aux détails et au respect
des règles
Mécanismes cérébraux
de la faim et de l’appétit
Croyances pro-anorexiques et comportements de sauvegarde
Prédispositions
« Grâce à
l’anorexie, mes
émotions sont
réprimées »
«Grâce à l’anorexie,
je me sens en
sécurité »
Conséquences physiologiques de la dénutrition
Conséquences de la dénutrition sur les proches
Réponse des proches:
anxiété, soins et/ou
emotions exprimées
élevées
« Grâce à l’anorexie
je communique ma
détresse »
« Grâce à l’anorexie, je
me rends particulière »
Modèle de maintien de
l’anorexie mentale
J. Treasure 2005
Poids Bas
Poursuite de la restriction
alimentaire
Croyances pro-anorexiques et comportements de sauvegarde
Conséquences de la dénutrition sur les proches
Facteur de maintien de
l’anorexie par les proches
Les proches qui s’occupent du patient
ont un modèle de la maladie qui ne les
aide pas du tout et qui pourrait être à la
base de leur détresse et maintenir la
maladie
Théorie du maintien de la boulimie
(Fairburn, 1997 et 2003)
Perfectionnisme
clinique
Perception de soi
négative
Insatisfaction
corporelle
Influence
sociale
Contrôle alimentaire
excessif
Crises de boulimie
Stresseurs
psychosociaux
Soulagement
émotionnel
transitoire
Émotions
négatives
Comportements
compensatoires
1. Diagnostic
2. Étiologie - Analyse
fonctionnelle
3. Alliance thérapeutique
4. Traitement
5. La psychothérapie
« Y a-t-il des guidelines pour l’anorexie
mentale ?… »
« Probablement pas». Fairburn C. 2005

L’évaluation initiale et l’intervention précoce réduit les
risques à long terme.

L’évaluation exhaustive doit inclure les aspects
somatiques, psychologiques et la composante sociale.

Les interventions psychologiques sont les éléments clés de
la gestion de l’anorexie mentale
Que connaissons nous de la prise
encharge de l’anorexie mentale?
 Il y a très peu de traitements randomisés et
contrôlés (RTC). Il est donc difficile de synthétiser
les résultats et de proposer une méta-analyse,
d’autant que les études incluent:
 (1) une variété très large de cas mixtes
 (2) une variété de traitements peu définis ou nonspécifiques
 (3) une puissance du traitement statistique très
faible.
 Il y a beaucoup d’études naturalistiques montrant
les difficultés de la motivation au changement

L’information doit être disponible pour le patient, les
familles et les proche.

Une possibilité d’accès à des groupes de self-help ou de
soutien sera proposée.

L’ambivalence du patient doit être reconnue.

Une recommandation de niveau B: l’implication des familles
est utile dans l’anorexie mentale de l’adolescent

Des considérations spéciales seront donc appliquées pour le traitement
des enfants et des adolescents. L’engagement de la famille et des
proches est particulièrement important. Les droits à la confidentialité
de l’enfant et de l’adolescent seront respectés.
Les recherches les plus innovantes
L’étude des facteurs protecteurs
La prévention porte actuellement sur le développement d’interventions qui embrassent le large
spectre des déterminants du poids et du comportement alimentaire et proposent un
environnement qui encourage une alimentation saine et de l’activité physique et visent à
l’acceptation des diverses formes corporelles et silhouettes.
En ce qui concerne les traitements
Afin de sortir de la dichotomie, consultation-hospitalisation, la recherche porte également sur le
développement et l’évaluation de programmes de soins et de traitements intensifs, à partir de
structures de soins plus souples, par exemple en centre de jour, et mieux adaptées aux besoins
du patient et de ses proches.
La recherche porte également sur l’expertise des proches, des parents et des associations d’entraide
La recherche porte également sur le développement et l’évaluation de techniques de self help à partir
de manuels, de CD-Rom ou de programmes on-line sur Internet.
Plusieurs études ont amélioré la compréhension «des traitements qui marchent» plus
particulièrement pour les techniques de thérapie familiale ou multifamiliale dans l’anorexie
mentale de l’adolescent.
Complications
L’amaigrissement
BMI
Indice de masse corporelle - Body Mass Index (BMI)
P/T2 par ex.: 51,2 / 1,6 x 1,6 = 20
BMI 20 = 51,20 Kg
BMI 18 = 46,08 Kg
BMI 16 = 40,96 Kg
BMI 14 = 35,84 Kg
Les complications physiques








Déshydratation et troubles métaboliques
Problèmes dentaires et des glandes salivaires
Aménorrhée, fertilité et grossesse
Problèmes cardio-vasculaires
Problèmes neurologiques
Problèmes rénaux
Problèmes gastro-intestinaux
Ostéoporose
La pharmacothérapie
 1
Les traitements pharmacologiques ne sont pas utilisés comme la
méthode exclusive de traitement. Ils doivent être associés à la
restauration d’un état nutritionnel satisfaisant et à la psychothérapie.
 2
Les mécanismes d’action des molécules pharmacologiques doivent
tenir compte de l’état nutritionnel et des perturbations métaboliques
rencontrées chez les patientes présentant un trouble alimentaire.
 3
Prendre en compte le traitement des complications somatiques et
leur traitement pharmacologique semble aussi important que le traitement
psycho-pharmacologique.
Pharmacothérapie dans les troubles
alimentaires
 Anorexie mentale
 Aucun traitement n’a fait la preuve d’une efficacité satisfaisante.
 Durant la phase de reprise de poids dans l’anorexie mentale
restrictive
 Cyproheptadine 32 mg/j
 Olanzapine 5 mg ?
 Boulimie
 Fluoxétine 60 mg/j
 Topiramate ?
 Traitement recommandé des trouble associés (dépression, anxiété,
trouble psychotique)
1. Diagnostic
2. Étiologie - Analyse
fonctionnelle
3. Alliance thérapeutique
4. Traitement
5. La psychothérapie
Mise en œuvre des compétences
parentales



L’objectif est de développer une alliance de traitement forte avec
les parents et de replacer l’adolescente anorexique dans le soussystème fraternel. Les parents reprennent le contrôle de
l’alimentation.
Lorsque la patiente a repris un poids normal. Les entretiens se
focalisent sur les problèmes familiaux qui interférent avec les
tâches parentales visant au maintien du poids normal et à
l’établissement de nouvelles structures dans les relations
familiales. La patiente reprend progressivement le contrôle de son
alimentation.
Lorsque l’adolescente a renoncé à la restriction alimentaire. Le
thème central des entretiens est l’établissement de relations saines
où l’anorexie ne constitue plus la base des interactions familiales.
Abord des questions de l’adolescence
Etapes dans le traitement de la boulimie
1.
Restaurer un schéma nutritionnel équilibré
1.
Aborder les distorsions cognitives concernant le poids et la silhouette
1.
Gestion des états émotionnels associés aux épisodes de boulimie et
aux stratégies de contrôle du poids
Efficacité de la thérapie cognitivo-comportementale, 20 séances. (Fairburn,
1994)


50 % d’abstinence en fin de thérapie et 60 à 70% , après la fin de la thérapie
Efficacité faible si anorexie mentale, obésité et trouble de la personnalité
limite
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