Le Bouddhisme
Origine
Siddhārtha Gautama, dit Shakyamuni sage des Śākya »), et plus tard
nommé au titre de Bouddha (du sanskrit
buddha
signifiant « éveillé ») après sa
mort par ses disciples. Prince Indien, fils du roi Śuddhodana et de la reine
Māyādevī; probablement à Kapilavastu vers le VIe- Vesiècle avant J.C. Il vécut
àpeu près 80 ans.
Son père lui imposa une luxueuse vie de facilité afin qu’il ne puisse
réfléchir aux difficultés et àla souffrance des hommes pour l’empêcher de devenir
un sage et le forcer à devenir un guerrier, conformément à la caste des guerriers-
aristocrates (
kṣatriya
) dont il était issu.
Gautama aurait cependant découvert la souffrance à l’âge de 29 ans en se
promenant hors du palais il résidait. Il fuit alors le palais et sa vie d’aristocrate
et part en quête de la Vérité. Suite à quelques années d’enseignements de maîtres
et de pratique, et n’ayant toujours pas estimé avoir trouvé la voie vers le nirvāna
(c’est-à-dire l’Éveil, ou Bodhi), il décide de s’asseoir et de méditer sous un pipal
(figuier des pagodes) et fait vœu de ne pas sortir de sa méditation tant qu’il n’a
pas atteint l’Éveil.
Une fois l’Éveil atteint, il partit diffuser son enseignement à travers l’Inde,
principalement dans les régions autour du Gange. Shakyamuni ne laissa aucun
écrit, ce n’est qu’après environ 500 ans que ses enseignements commenceront à
être mis à l’écrit sous forme de sūtra.
Concept
Les bouddhistes prennent refuge dans les Trois Joyaux, il s’agit à peu près
de l’équivalent du baptême chrétien.
Les Trois Joyaux sont :
Le Bouddha, fondateur du bouddhisme, qui représente le but que l’on peut
atteindre
Le Dharma, l’enseignement du Bouddha, symbolisé par une roue
La Sangha, qui regroupe l’ensemble des bouddhistes
Le Dharma
Le Dharma regroupe les enseignements du Bouddha et est composé de
nombreux concepts tels que les quatre nobles vérités, les trois caractéristiques de
l’existence, les trois racines du mal, le noble sentier octuple
En voici quelques exemples :
Les Quatre Nobles Vérités sont :
La Nature de la Souffrance : toute période de la vie implique la souffrance
(naissance, vieillesse, maladie, mort)
• L’Origine de la Souffrance : la soif, l’envie, le désir; que l’on peut relier aux Trois
Racines du Mal (ou Trois Poisons) : avidité, colère et ignorance/indifférence
La Cessation de la Souffrance : elle correspond au nirvāna (l’Éveil)
Le Chemin Menant à la Cessation de la Souffrance : il s’agit du Noble Sentier
Octuple (ou Sentier du Milieu) qui mène au nirvāna
Les Trois caractéristiques de l’Existence sont :
Le non-soi : aucune entité de l’univers n’a une existence indépendante et réelle
par lui-même
• Limpermanence : tout est changeant, rien n’est constant; elle est cause de la
souffrance car ce qui est impermanent ne peut être satisfait
• Linsatisfaction :il s’agit en fait de la Souffrance reprise dans les Quatre Nobles
Vérités, qu’elle soit physique ou psychique
Le Dharma
Autres concepts du Dharma :
Les renaissances, qui sont issues mais distinctes des réincarnations
existantes dans d’autres religions tel que l’hindouisme ;en effet, du fait de la
caractéristique du non-soi, la renaissance n’est pas la réincarnation d’une âme
immortelle, il n’y a tout simplement pas de concept d’âme dans le bouddhisme,
d’où la difficulté de compréhension du concept de renaissance. Le « monde » dans
lequel une personne est amenée à renaître est défini par son karma (
acte, action
) :
il s’agit de l’ensemble des actes passés, présents et futurs de cette personne. Ces
actes sont soit positifs, soit négatifs (tous les actes ne « produisent » donc pas
forcément du karma), et influencent les prochaines vies de la personne. Ainsi, lors
du nirvāna, le cycle karmique des renaissances est brisé, ce qui mène donc à la
cessation de la souffrance éternelle causée par les renaissances étant donné que la
vie est souffrance.
L’éthique bouddhiste se fonde sur la nature des actions du corps, de la
parole et de l’esprit qui sont soit des actions kusala (positives), soit des actions
akusala (négatives), et qui ont des conséquences sur nous-même et ce qui nous
entoure, que ce soit d’autres êtres humains ou non. On ne parlera donc pas
d’actions bien ou mal, mais plutôt d’action favorable ou défavorable.
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