Autres conditions cliniques ayant une influence sur la prescription d

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Autres conditions cliniques ayant
une influence sur la prescription
d’exercices
Cardiac Wellness
Institute of Calgary
Mise à jour : mai 2010
Matières à couvrir
Resource Manual for Guidelines for Exercise
Testing and Prescription de l’ACSM (6e éd.)
Chapitres 7, 8, 23, 24, 36, 37 et 38
Guidelines for Exercise Testing and
Prescription de l’ACSM (8e éd.)
Chapitre 10
Diabète sucré
Resource Manual for Guidelines for Exercise
Testing and Prescription de l’ACSM (6e éd.)
Chapitres 8, 24 et 37
Guidelines for Exercise Testing and Prescription
de l’ACSM (8e éd.)
Chapitre 10
Diabète sucré
 Trouble
métabolique complexe
 Caractéristiques
:
– Anomalie du métabolisme du glucose dans la
sécrétion d’insuline, de son action ou des deux
– Dégénérescence microvasculaire secondaire
Diabète sucré
 Diabète
insulinodépendant (type I) :
– Résultat de la perte aiguë ou graduelle des
cellules bêta pancréatiques produisant
l’insuline
– Maintien de taux élevés de glycémie veineuse
– Patients sujets à l’acidocétose
–  perte d’eau et de sucre par l’urine

Soif secondaire, perte de poids et augmentation de
l’appétit
Diabète sucré
 Diabète
non insulinodépendant (type II) :
– Réduction de la sensibilité des récepteurs
périphériques, en particulier dans le muscle
lisse et le foie
– Diminution du glucose dans le plasma
sanguin
– Concentrations d’insuline plasmatique sont
généralement plus élevées
Diabète sucré
Caractéristiques
Type I
Type II
Âge d’apparition
< 20
> 40
Fréquence
0,5 %
De 4 à 5 %
Antécédents familiaux
Probables
Fréquents
Symptômes
Soif, polyurie, perte
de poids,  de
l’appétit
Légers ou souvent
aucun
Obésité
+
++
Insuline sérique
De faible à zéro
Élevée (au départ)
Traitement par
l’insuline
Toujours
De 20 à 30 %
Critères diagnostiques du
diabète

Symptômes du diabète et concentration
occasionnelle de la glycémie veineuse de ≥200
mg/dL (11,1 mmol/L)

Glycémie veineuse à jeun de ≥126 mg/dL
(7,0 mmol/L) (Le jeûne est défini comme
l’absence d’apport calorique durant au moins
huit heures.)

Glycémie veineuse de deux heures
≥200 mg/dL-1 pendant l’épreuve
d’hyperglycémie provoquée par voie orale
Complications
 Large
éventail de complications
– Hypoglycémie ou hyperglycémie
– Rétinopathie
– Hypertension et coronaropathie
– Neuropathie autonome
– Neuropathie périphérique
– Néphropathie
Traitement
 Diabète
insulinodépendant
– Injections sous-cutanées d’insuline (à courte ou à
longue durée d’action)
– Ajustement de la diète
– Exercices quotidiens
 Diabète
non insulinodépendant
– Perte de poids
– Hypoglycémiants oraux
– Possibilité d’injections d’insuline
Bienfaits de l’exercice
 Sensibilité
à l’insuline améliorée
 Diminution du risque de maladie
cardiovasculaire :
– Taux de lipides sanguins améliorés
–  dépense calorique (amélioration de l’IMC)
– ↓ de la pression artérielle chez les personnes
atteintes d’hypertension

Condition physique améliorée
− Capacité aérobique, force, endurance, flexibilité

Bien-être psychologique amélioré
Bienfaits de l’exercice
 Diabète
non insulinodépendant
– Diminution des taux de glycémie et d’hémoglobine
glyquée (HgA1c)
– Meilleure tolérance au glucose
– Meilleure réponse de l’insuline à l’hyperglycémie
provoquée par voie orale
 Diabète
insulinodépendant
– L’amélioration de la sensibilité à l’insuline peut être
transitoire.
Réaction à l’exercice
aigu se traduit par une utilisation 
de glucose
 L’exercice
conséquent,  production de glucose
nécessaire au maintien de taux normaux
 Par
 Compromis
en ce qui concerne l’état diabétique
Méthodes de dépistage
 Antécédents
 Évaluation
 Examen
et examen physique
du diabète
cardiovasculaire
– Comprend souvent un test d’effort clinique
Test d’effort clinique :
autres considérations
– modification aux protocoles
normalisés ou utilisation d’ergomètres à bras
 Modalité
 Réaction
hypertensive
 Présence
d’ischémie silencieuse
 Hypotension
orthostatique ou réponse de la
fréquence cardiaque affaiblie
 Contrôle
l’insuline
 Exercice
de la glycémie et ajustement de
sous-maximal afin de déterminer
l’intensité de l’entraînement
Prescription d’exercices :
 Fréquence
– De 3 à 7 jours par semaine
– Intensité de faible à moyenne si la fréquence est de
sept jours par semaine (diabète insulinodépendant)
 Intensité
– Fréquence cardiaque cible ou valeur de l’équivalent
métabolique (MET)

50 à 80 % de la formule de Karvonen ou de la VO2
max, notation de l’effort perçu et test verbal

12 à 16 sur une échelle de 6 à 20
Intensité de l’exercice :
autres considérations
 La
FC cible doit toujours être de 10 battements
par minute de moins :
–  1 mm du segment ST horizontal ou
descendant
– Symptômes angineux ou autre insuffisance
cardiovasculaire
– TA systolique 240 mm Hg, TA systolique
stationnaire ou  de la TA systolique
– TA diastolique 110 mm Hg
Intensité de l’exercice :
autres considérations
 La
FC cible doit toujours être de 10 battements
par minute de moins :
–  fréquence des arythmies ventriculaires
– Autres anomalies importantes à l’ECG
– La scintigraphie par balayage révèle une
dysfonction ventriculaire gauche
– Mouvements anormaux des parois modérés à
graves à l’effort
– Autres signes ou symptômes d’intolérance
Prescription d’exercices
 Durée
– De 20 à 60 minutes par séance
– De 5 à 10 minutes de réchauffement et de
récupération
 Type
– Aérobie : pourrait nécessiter l’absence d’une mise en
charge
– Résistance : peut être contre-indiqué chez les
patients cardiaques si le type d’exercice n’est pas
conforme aux recommandations
Directives pour la prescription :
entraînement en résistance
1
série, 10 à 15 répétitions, de 8 à 10 exercices
 De
2 à 3 jours par semaine
 Notation
de l’effort perçu, de 11 à 14
 Le
produit de la tension systolique par la
fréquence des contractions cardiaques durant
l’entraînement en résistance  excéder celui
durant l’entraînement aérobie
 Éviter
la manœuvre de Valsalva, les prises
serrées
 Expirer
à l’effort
Prescription d’exercices :
autres considérations
 Encourager
le port d’une identification d’alerte
médicale
 Encourager
la pratique d’exercice avec un
partenaire
 Assurer
une hydratation adéquate
 Renforcer
le port de chaussures appropriées
 S’entraîner
avec prudence durant des
températures extrêmes
 Peut
être nécessaire de limiter l’exercice
isométrique
Précautions afin d’éviter les
crises d’hypoglycémie
 Être
alerte aux signes et aux
symptômes
– Faiblesse
– Diaphorèse
– Étourdissements
– Pâleur
– Fatigue
– Tremblements
– Maux de tête
– Tachycardie
– Perte de mémoire
– Palpitations
– Crise d’épilepsie ou
– Troubles de la vue
– Confusion mentale
coma
Précautions afin d’éviter les
crises d’hypoglycémie

Mesurer la glycémie avant, pendant et après l’exercice
– < 100mg/dL (5,5 mmol/L); manger des glucides comme collation
– Reporter l’exercice si >300 mg/dL ou >240 mg/dL avec corps
cétoniques négatifs

Ajuster les doses d’insuline liées à l’exercice
−
Éviter l’exercice quand l’action de l’insuline atteint son maximum.

L’insuline ne doit pas être injectée dans un muscle durant l’exercice

Faire de l’exercice tard en soirée
Précautions afin d’éviter les
crises d’hypoglycémie
 Être
alerte aux signes et symptômes de l’hyper
glycémie :
– Vomiting
– Déshydratation
– Hypotension et tachycardie réflexe
– Miction fréquente
– Troubles de la conscience
– Abdominal pain
– Hyperventilation
– Odor of acetone
on breath
– Nausées
 Mesurer
la glycémie et les corps cétoniques
avant, pendant et après l’exercice
−
Reporter l’exercice si la glycémie est >300 mg/dL
(~16,5 mmol/L) ou 240 mg/dL (~ 13 mmol/L) avec les corps
cétoniques
Hypertension
Resource Manual for Guidelines for Exercise Testing
and Prescription de l’ACSM (6e éd.)
Chapitre 38
Guidelines for Exercise Testing and Prescription de
l’ACSM (8e éd.)
Chapitre 10
Hypertension
 Prévalence
 La
: 15 à 20 % en Occident
TA est déterminée par le débit cardiaque et la
résistance vasculaire périphérique totale
Classification de l’hypertension
 Hypertension
essentielle (primitive) :
– Aucune cause unique
 Hypertension
secondaire :
– Causée par des anomalies endocriniennes ou
rénales ou nerveuses
Complications connexes
 Principal
facteur de risque des maladies
cardiovasculaires
– Modifie l’étendue et la présence du calcium
 Atteinte
des organes cibles
– Hypertrophie ventriculaire gauche
– Artériosclérose dans la rétine
– Insuffisance rénale
Modifications du mode de vie
des patients hypertensifs
 Perdre
du poids en cas de surpoids
 Limiter
la consommation d’alcool
 Augmenter
 Réduire
l’activité physique aérobie
l’apport de sodium
 Maintenir
un apport alimentaire adéquat de
potassium
Modifications du mode de vie
des patients hypertensifs (suite)
 Maintenir
un apport alimentaire adéquat de
calcium et de magnésium pour favoriser la
bonne santé en général
 Cesser
de fumer
 Réduire
l’apport alimentaire de gras saturés et
de cholestérol pour favoriser la bonne santé
cardiovasculaire en général
Bienfaits de l’exercice
 Réduction
de la TA
– Réduction du débit cardiaque
– Réduction de la résistance vasculaire périphérique
totale
– Changements dans la constitution du corps humain
 Amélioration
du profil des facteurs de risque
Réaction à l’effort
 Augmentation
graduelle de la TA systolique
– Réaction > chez les patients hypertensifs
– Augmentation probable > 10mmgHg et non une
réduction
 Diminution
ou aucun changement de la TA
diastolique
 Étendue
 Une
type des valeurs : 180-210/60-85
réponse exagérée (>230/100) pourrait être
le signe d’une hypertension ultérieure ou d’une
coronaropathie
Méthodes de dépistage
 Le
 Si
diagnostic nécessite trois lectures distinctes
le patient est à risque élevé, il doit subir un
examen cardiovasculaire. Cela comprend
souvent un test d’effort clinique
Test d’effort clinique :
autres considérations
 Méthodes
et protocoles normalisés
 Médicaments
pris en temps normal
 L’ECG
peut révéler une hypertrophie
ventriculaire gauche
 Dysrythmies
possibles en raison du traitement
de diurétiques
 Observer
une réaction exagérée au niveau de la
pression artérielle
– TA systolique > 260 mmHg
– TA diastolique 115 mmHg
Prescription d’exercices
 Fréquence
– La plupart des jours de la semaine, préférablement
tous les jours
 Intensité
– Fréquence cardiaque cible ou valeur de l’équivalent
métabolique (MET)

De 40 à moins de 60 % de la fréquence cardiaque
de réserve ou de la VO2 max

Viser de 700 à 2 000 kcal par semaine
Prescription d’exercices

Durée
– De 30 à 60 minutes par séance; intermittent - courtes séances
d’un minimum de 10 minutes qui, ensemble, font un total de
30 à 60 minutes
– De 5 à 10 minutes de réchauffement et de récupération

Type
– Aérobie
– Résistance : peut être contre-indiqué chez les patients
cardiaques si le type d’exercice n’est pas conforme aux
recommandations

La TA doit être surveillée avec l’exercice isométrique
Prescription d’exercices :
autres considérations

L’exercice est contre-indiqué si la tension artérielle au
repos est la suivante :
– TA systolique > 200 mmHg ou
– TA diastolique > 110 mmHg

Certains antihypertenseurs peuvent causer de
l’hypotension après l’exercice. Une récupération
adéquate est donc importante

Les diurétiques peuvent causer une ↓ des K+, ce qui
peut provoquer des arythmies

Éviter les manoeuvres de Valsalva durant l’entraînement
en résistance
Artériopathies périphériques
Resource Manual for Guidelines for Exercise Testing
and Prescription de l’ACSM (6e éd.)
Chapitre 38
Guidelines for Exercise Testing and Prescription de
l’ACSM (8e éd.)
Chapitre 10
Artériopathies périphériques
 Manifestation
courante de l’athérosclérose
 Prévalence
: 10 % chez les personnes âgées de
60 ans et plus
 Profil
de facteurs de risque similaire à celui de la
maladie cardiovasculaire
Artériopathies périphériques
 Aiguë
:
– L’apport et la demande du débit sanguin dans
le muscle ne sont pas équilibrés
 Chronique
:
–
Déconditionnement
–
Altération du métabolisme oxydatif
–
L’absence de circulation sanguine limite la
capacité à réaliser les AVQ
Diagnostic d’artériopathies
périphériques

Symptômes – Claudication
– Douleur musculaire intermittente soulagée au repos

Selon les antécédents et l’examen physique
– Facteurs de risque
– Évaluation hémodynamique

Auscultation des artères fémorales

Indice brachial à la cheville (IBC)

Artériographie
Indice brachial à la cheville (IBC)
 Mesure
de la TA systolique au repos dans la
cheville et le bras par doppler
 Utilisé
pour mesurer la gravité de l’artériopathie
périphérique
 IBC
anormal : <0,9 au repos ou↓ de 20 % après
l’exercice
 Aucune
corrélation entre la gravité et la
performance sur le tapis roulant.
Complications connexes
 Effets
nuisibles sur l’état fonctionnel
– < 1 à 3 blocs
– VO2 max généralement de 10 à 16 ml/kg/min
 Empêche
 Ulcère
la capacité de réaliser les AVQ
ischémique
 Gangrène
et perte de tissus
Traitement
 La
prise en charge médicale est légèrement
efficace
– Trental ( viscosité sanguine), Cilostazol
 Changement
de style de vie afin de réduire les
facteurs de risque (hypertension, tabagisme et
diabète)
 Intervention
chirurgicale ou angioplastie
Bienfaits de l’exercice
 Tolérance

fonctionnelle améliorée
de 15 à 30 % de la consommation d’oxygène
 Capacité
de marche améliorée
–  de la vitesse et de la durée
– Apparition retardée de la claudication (amélioration
de 106 à 177 % de marche indemne de douleur)
– Perception améliorée du fonctionnement physique
 Accroissement
d’exercice
de la pratique habituelle
Bienfaits de l’exercice
La
tolérance fonctionnelle améliorée
pourrait résulter de :
–  du flux sanguin périphérique
– Métabolisme musculaire améliorée
– Efficacité de la marche
Réaction à l’effort
 Le
début de l’activité entraîne un déséquilibre
entre la demande et l’apport locaux du débit
sanguin dans le muscle
 Provoque
une douleur ischémique localisée qui
limite l’activité
Méthodes de dépistage
 Le
dépistage cardiovasculaire doit être effectué
afin d’évaluer la présence ou l’étendue de la
coronaropathie
– Antécédents et examen physique
– Comprend un test d’effort clinique
Test d’effort clinique :
autres considérations
 Les
protocoles doivent être adaptés
– Discontinu pour atteindre la VO2 max
– Envisager l’utilisation d’ergomètres à bras
– Vitesse moindre et niveau changeant moins
rapidement
 Utiliser
l’échelle de notation subjective de la
douleur
 Noter
l’heure d’apparition de la douleur et le
point de douleur maximale
 Évaluer
au moyen de questionnaires sur l’état
fonctionnel
Échelle de notation subjective de la
douleur attribuable aux maladies
vasculaires périphériques
1 – Inconfort défini ou douleur, mais
uniquement aux stades initial ou modéré (établi,
mais minime)
 Niveau
2 – Inconfort modéré ou douleur duquel
l’attention du patient peut être détournée, par
exemple en lui parlant
 Niveau
3 – Douleur intense (près du niveau 4)
de laquelle l’attention du patient ne peut pas être
détournée
 Niveau
 Niveau
4 – Douleur intense insoutenable
Prescription d’exercices
 Fréquence
– Exercice aérobie de port de poids de 3 à 5 jours par
semaine
 Intensité
– Fréquence cardiaque cible ou valeur de la MET

Intensité moyenne (de 40 à moins de 60 % de la
FC au repos ou de la VO2 max

Une cote de douleur de 3 ou 4. Les personnes
devraient avoir le temps de permettre à la douleur
ischémique de s’apaiser avant de reprendre les
exercices.
Prescription d’exercices

Durée
– De 20 à 40 minutes par séance (il est possible de faire de
courtes séances de 10 minutes de façon intermittente pour
arriver à un total de 30 à 60 minutes)
– De 5 à 10 minutes de réchauffement et de récupération

Type
– Aérobie :
Les exercices de port de poids sont préférables; les
exercices sans poids peuvent servir au réchauffement et à la
récupération
 L’activité sans port de poids est encouragée
– Résistance :
 Conformément aux recommandations pour les patients
cardiaques

Prescription d’exercices
 Progression
– Commencer par la longueur de marche qui
porte la douleur attribuable à la claudication à
¾ sur l’échelle de douleur des maladies
vasculaires périphériques
–  la longueur de marche si la durée > 10
minutes
– Commencer par 35 minutes, qui peuvent être
intermittentes
– Progresser à 50 minutes, de 3 à 5 jours par
semaine
Prescription d’exercices :
autres considérations
 Un
environnement froid peut aggraver les
symptômes de la claudication. Par conséquent,
il peut s’avérer nécessaire d’allonger la durée du
réchauffement
béta-bloquants peuvent  le moment où
une claudication se manifeste.
 Les
 Une
tolérance accrue peut révéler une ischémie
cardiovasculaire
Maladies pulmonaires
Resource Manual for Guidelines for Exercise
Testing and Prescription de l’ACSM (6e éd.)
Chapitres 7, 23 et 36
Guidelines for Exercise Testing and Prescription
de l’ACSM (8e éd.)
Chapitre 10
Maladies pulmonaires
 Les
maladies des voies respiratoires sont
classées comme suit :
– Maladie obstructive des voies respiratoires
– Maladie restrictive
– Maladie vasculaire pulmonaire
Maladie pulmonaire obstructive
chronique (MPOC)
 Causée
par un rétrécissement non-uniforme des
voies respiratoires qui est secondaire à
l’inflammation
rétrécissement  la résistance et entraîne
une distribution inégale de la ventilation-minute
 Le
 Caractérisée
par :
– Obstruction du débit expiratoire
– Dyspnée au repos et à l’effort
– Hyperréactivité réversible des voies respiratoires
Troubles de la MPOC

Bronchite chronique :
– Trouble inflammatoire des petites voies respiratoires des
poumons
– Caractérisée par de la toux, une respiration sifflante et la
production de mucus
–  de la saturation artérielle en O2 et  des taux de CO2
attribuables à l’hypoventilation
– Les débits peuvent être améliorés au moyen de
bronchodilatateurs
– Considérée un « cœur pulmonaire avec cyanose » en raison de
l’habitus massif avec cyanose centrale et périphérique
– Peut mener à une insuffisance cardiaque droite
Troubles de la MPOC
 Emphysème
:
– Destruction graduelle du tissu pulmonaire et inflammation des
voies respiratoires
– Élargissement anormal des voies respiratoires par la destruction
des parois alvéolaires
– Perte de l’élasticité du poumon et de la pression de rétractation
élastique
– Absence de réponse aux bronchodilatateurs

Respiration avec lèvres pincées
– Généralement non cyanotique et faible production de mucus
– Ventilation-minute élevée
– Utilisation de l’aérosol-doseur en raison de la dyspnée
importante et du thorax en tonneau avec hyperinflation des
poumons marquée
Troubles de la MPOC
 Asthme
:
– Caractérisé par une augmentation de la réactivité des
voies respiratoires à divers stimulus
– Les voies respiratoires réagissent par une  de la
production de mucus et de la constriction
– Provoque une toux improductive et une respiration
sifflante
– Symptômes maîtrisés par des bronchodilatateurs en
inhalation et oraux
Diagnostic

Test de la fonction pulmonaire
– Spirométrie

Perméabilité des voies respiratoires et volume d’air inspiré
dans les poumons et expiré de ceux-ci

Capacité vitale forcée (CVF), volume expiratoire maximal par
seconde (VEMS) et VEMS/CVF
– Volume pulmonaire

Capacité pulmonaire totale (CPT), volume résiduelle (VR)
– Capacité de diffusion pulmonaire

Vitesse à laquelle les gaz passent des poumons (alvéoles)
au sang dans les capillaires pulmonaires
Diagnostic
 Test
d’effort cardiopulmonaire
– Tolérance maximale à l’effort
– Limitations ventilatoires
– Échange gazeux pulmonaire
– Réponse cardiovasculaire à l’effort
Traitement
 Prise
en charge médicale
 Abandon
 Exercice
du tabagisme
Bienfaits de l’exercice
 Bienfaits
psychologiques
– Aide à maîtriser les situations difficiles
– Favorise l’interaction sociale
– Agit à titre de distraction
 Tolérance
fonctionnelle améliorée
– Augmentation de la perception de la tolérance à
l’effort
– Augmentation de l’endurance à l’effort
– Amélioration de la capacité à réaliser les AVQ
– Éviter le cercle vicieux du déconditionnement
Réaction à l’effort
 Tissus
 VO2 et la production de CO2
débit cardiaque et la ventilation  afin de
répondre à la demande
 Le
 Généralement,
la capacité d’effort n’est pas
limitée par le système pulmonaire, car la
capacité de transport de l’ O2 > que celle du
cœur
Facteurs psychologiques
limitatifs dans la MPOC
 Altération
 Échange
des mécanismes pulmonaires
pulmonaire gazeux inefficace
 Insuffisance
vasculaire pulmonaire
 Métabolisme
anormal des muscles squelettiques
Méthodes de dépistage
 Antécédents
 Évaluation
 Examen
et examen physique
pulmonaire
cardiovasculaire
– Comprend souvent un test d’effort clinique
Test d’effort clinique :
autres considérations
 Test
d’effort clinique pour une prescription
précise d’exercices et pré/post-évaluation
 Un
ergomètre-cycle est souvent utilisé
 Surveiller
la saturation du sang artériel en
oxygène (SaO2)
– Si <90 %, un supplément d’oxygène peut s’avérer
nécessaire durant l’effort
 Utiliser
une échelle de notation subjective de la
dyspnée
 Tenir
compte des contre-indications absolues et
relatives
Échelle de dyspnée
Aucune
Très légère
0
1
Légère
2
Plutôt grave
Très grave
7
8
9
3
4
5
6
0,5
Plutôt légère
Modérée
Grave
Gravité extrême
10
Échelle de dyspnée
+1 Plutôt légère, à peine perceptible
+2 Légère, incommodant
+3 Modérée, très inconfortable
+4 Plutôt grave ou intensité de dyspnée la plus
grave perçue
Prescription d’exercices

Fréquence
– De 3 à 5 jours par semaine

Intensité
– Pas de consensus quant à l’intensité d’exercice optimale
– Valeur de la MET (ou débit cardiaque cible)

60 à 80 % du rythme de travail maximal
– Limites maximales telles qu’elles sont tolérées par les
symptômes
– De 3 à 5 sur l’échelle de dyspnée
– Test de la parole ou notation de l’effort perçu
Prescription d’exercices


Durée : Il pourrait s’avérer nécessaire de commencer avec des
séance intermittente jusqu’à ce que le patient soit capable de
supporter des exercices de plus grande intensité et de duré
– De 30 à 50 minutes par séance
– De 5 à 10 minutes de réchauffement et de récupération
Type
– Aérobie :
 Activités faisant appel aux groupes de grands muscles
 Utilisation d’ergomètres à bras
– Résistance :
 Conformément aux recommandations données au chapitre 7
– Guidelines for Exercise Testing and Prescription
Prescription d’exercices :
autres considérations
 Maintenir
 Utiliser
la SaO2 à > 88 %
la respiration avec lèvres pincées
 Porter
sur soi des bronchodilatateurs s’ils sont
prescrits
 Pratiquer
de l’exercice à l’intérieur lorsque le
temps est mauvais ou qu’il y a présence
d’irritants environnementaux
Autres modes d’entraînement

Pression positive expiratoire

Entraînement de la résistance du tronc
supérieur

Entraînement des muscles ventilatoires
Recommandations relatives à
l’entraînement des muscles
inspiratoires
1. Fréquence – Minimum de 4 à 5 jours par
semaine-1
2. Intensité – 30 % de la pression inspiratoire
maximale (PImax) mesurée à la capacité
résiduelle fonctionnelle
3. Durée – Deux séances de 15 minutes ou une
séance de 30 minutes par jour. Si la durée ne
peut pas être atteinte, l’intensité doit être réduite
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