echinococcoses

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ECHINOCOCCOSES
1) ECHINICOCCOSE HYDATIQUE
2) ECHINOCOCCOSE ALVEOLAIRE
CURLIER Elodie 2006
ECHINOCOCCOSE
HYDATIQUE
ECHINOCOCCOSE HYDATIQUE :
Présentation
 échinococcose hydatique = hydatidose = kyste hydatique
 Parasitose due à la larve hydatique d’un taenia des
canidés
Echinococcus granulosus
 Hôtes habituels : mammifères herbivores ou omnivores
 Homme = hôte accidentel, impasse évolutive
 Cycle du parasite :
taenia adulte parasitant l’intestin du chien, constitué de
plusieurs anneaux  dégradation du dernier anneau bourré d’œufs 
déjections contaminantes  mouton ou autre herbivore  éclosion de
l’œuf ds l’intestin  maturation de l’embryon ds les viscères en larve
hydatique  le chien s’infeste en absorbant les viscères hydatifères de
mouton  …
ECHINOCOCCOSE HYDATIQUE :
Epidémiologie
 E.granulosus est un parasite de l’intestin du chien.
 L’homme est un hôte intermédiaire accidentel ayant
ingéré des œufs contaminants au contact direct d’un
chien parasité ou par l’intermédiaire d’eau, d’aliments
ou d’objets souillés par des déjections.
 Localisations viscérales les + fréquentes des kystes :
foie (60%) poumons (30%) autres (5à10%)
 Évolution naturelle du kyste vers l’augmentation
progressive de volume d’où les signes de
compression, la fissuration, l’infection et/ou la rupture
responsable de dissémination secondaire et
d’accidents anaphylactiques.
ECHINOCOCCOSE HYDATIQUE :
Clinique
L’échinococcose hydatique est préférentiellement
localisée au foie (60 à 70% des cas), mais
d’autres localisations sont possibles, en
particulier pulmonaires (25%), cérébrales
(3%), spléniques, péritonéales, rénales,
osseuses…
1. Kyste hydatique du foie
2. Kyste hydatique du poumon
ECHINOCOCCOSE HYDATIQUE :
Clinique : KYSTE HYDATIQUE DU FOIE
• Forme non compliquée : hépatomégalie bien tolérée, isolée,
indolore
• Manifestations allergiques (urticaire, œdème de Quincke)
• Voussure abdominale
• Complications : fissuration ds les voies biliaires (angiocholite),
infection (abcès),
rupture avec dissémination ou atteinte
secondaire d’un autre organe (péritoine, plèvre, bronches),
compression VB, VsusHép
• Radio de l’abdo : déformation du diaphragme en regard du
kyste, calcifications du kyste
• Écho ou scanner : nombre, contenu, localisation
• ATTENTION : la ponction biopsie hépatique est contre-indiquée !
Risque de dissémination !
ECHINOCOCCOSE HYDATIQUE :
Clinique : KYSTE HYDATIQUE DU POUMON
 Hydatidose pulmonaire le plus souvent latente.
 Découverte lors examen radiologique RP : opacités
arrondies, uniques ou multiples
 Diagnostic anapath lors intervention
 Évolution :
bonne tolérance
fissuration ds les bronches
infection
rupture (vomique hydatique)
ECHINOCOCCOSE HYDATIQUE :
Diagnostic
 Orienté par :
la clinique
les examens radiologiques
l’interrogatoire
l’origine géographique (Australie, Amérique du
Sud, bassin méditerranéen (régions élevage mouton + chien))
 Biologie : le + souvent éosinophilie normale.
 Sérologies : diverses méthodes spécifiques
( Immunofluorescence, Elisa, Immuno-électrophorèse)
ECHINOCOCCOSE HYDATIQUE :
Traitement
• Radical, si possible
• Privilégier la chirurgie !
• L’essentiel est d’éviter l’essaimage parasitaire au cours
de l’intervention, donc au mieux, éviter l’ouverture des
kystes
• Autres méthodes :
- injection de solution
hypertonique ou d’eau oxygénée avant l’ouverture des
kystes.
- technique de « ponction-aspirationinjection-réaspiration à l’éthanol.
• Antiparasitaires azolés en complément de la chir, ou si
chir impossible, ou en prévention secondaire.
TTT prolongé de plusieurs mois et en cures espacées.
ECHINOCOCCOSE HYDATIQUE :
Prophylaxie
o Très importante.
o En zone d’endémie, l’hydatidose reste un problème de
santé publique !
o À tous les niveaux de la chaîne épidémiologique :
élimination des chiens errants, ttt vermifuge des chiens
domestiques, surveillance des abattoirs, pâtures
clôturées, élimination des viscères parasités …
o Concernant la contamination de l’homme, intérêt de la
prévention par des mesures individuelles en évitant la
promiscuité avec les chiens susceptibles d’être parasités.
ECHINOCOCCOSE
ALVEOLAIRE
ECHINOCOCCOSE ALVEOLAIRE :
Epidémiologie
Due au taenia du renard, Echinococcus multilocularis, dont
la larve infeste les rongeurs (campagnols, etc).
Localisation : régions septentrionales du Monde. En
France, elle sévit dans l’Est (Franche-Comté stt Jura) et
en Auvergne.
L’homme, hôte intermédiaire accidentel se contamine par
ingestion d’œufs émis par le renard soit par contact
direct (chasse), soit en consommant des baies sauvages,
soit - le + souvent - à partir de produits de jardin non
clos, souillés par les déjections de l’animal.
Répartition géographique Echinococcose alvéolaire
ECHINOCOCCOSE ALVEOLAIRE :
Epidémiologie
suite
Après ingestion puis migration sanguine à partir de
l’intestin, la larve se développe lentement dans le foie
selon un mode vésiculeux, par bourgeonnement,
réalisant une pseudotumeur creusée d’alvéoles
multiples.
Les localisations extra-hépatiques sont rares :
vertèbres, cerveau, rate, poumons
ECHINOCOCCOSE ALVEOLAIRE :
Clinique
Seul signe : l’hépatomégalie isolée
L’hépatomégalie est volumineuse, dure, irrégulière,
bosselée, pouvant faire évoquer des métastases
hépatiques ou une cirrhose hypertrophique.
Mode de découverte : ignorée pendant de longues années,
le plus souvent découverte fortuite (examen clinique
systématique, imagerie) ou à l’occasion de signes
généraux (fièvre), régionaux (douleurs, troubles
digestifs), voire d’une complication (ictère…)
ECHINOCOCCOSE ALVEOLAIRE :
Diagnostic
 Examens complémentaires peu utiles : hyperéosinophilie
inconstante, perturbations du bilan hépatique avec une
cholestase peu spécifiques…
 Intérêt de l’ échographie hépatique ou du scanner
pour mettre en évidence les images kystiques très
évocatrices.
 La biopsie n’est plus nécessaire.
 De plus, diagnostic sérologique très efficace.
ECHINOCOCCOSE ALVEOLAIRE :
Traitement
Le diagnostic précoce a permis une amélioration du
pronostic.
Mais difficultés de l’exérèse chirurgicale complète…
Donc :
dérivations biliaires
ttt médicamenteux par anti-parasitaires
azolés à vie, afin de stabiliser les lésions.
en dernier recours : la transplantation
hépatique.
ECHINOCOCCOSE ALVEOLAIRE :
prophylaxie
Evidemment il est recommandé d’éviter d’ingérer des baies
sauvages dans les régions d’endémie…
Sans oublier, bien sûr, les conseils de grand-mère !
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