synadietavril2010

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EFFETS sur la santé des
NUTRIMENTS
Qu’en penser ?
Que faire ?
Dr Dominique RUEFF, Avril 2010
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Une alimentation saine, équilibrée,
variée, coloriée…oui:
incontournable !
Mais dans une majorité de cas
Tant mon expérience que les études
individuelles démontrent la
nécessité d’une supplémentation
Dr Dominique RUEFF, Avril 2010
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TOUTES LES GRANDES ETUDES
EPIDEMIOLOGIQUES en FRANCE
• L'étude ESVITAF, "ENQUETE SUR LE STATUT VITAMINIQUE
DE TROIS GROUPES D'ADULTES FRANCAIS" publiée par
A.LEMOINE en 1986, Ann. Nutr. Métab 30
• L'étude de J.C. GUILLAND "EVALUATION DE L'APPORT
ALIMENTAIRE VITAMINIQUE EN BOURGOGNE", Ann. Nutr.
Métab.30 21-46
• L'étude de HERCBERG Serge "CONSOMMATION ALIMENTAIRE
D'UN ECHANTILLON REPRESENTATIF DE LA POPULATION
DU VAL DE MARNE", Rev. Epidém. Santé Publique 1991
concluent à l'existence d'un certain nombre de
déficiences variables selon l'âge, le sexe, les
conditions de vie et des habitudes
nutritionnelles.
Dr Dominique RUEFF, Avril 2010
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SI ON PROPOSE À DES POPULATIONS
“ EN BONNE SANTÉ APPARENTE ” (C’EST
À DIRE SANS MALADIES CONNUES) DE
RÉALISER DES BILANS DE LEUR
ÉQUILIBRE NUTRITIONNEL, ON AURA LA
SURPRISE DE TROUVER FRÉQUEMMENT
LES DÉFICIENCES CI-DESSOUS :
Dr Dominique RUEFF, Avril 2010
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-
• VITAMINE C : première "victime" d'une mauvaise
conservation et préparation des aliments. Or on connaît
parfaitement les conséquences sur les fonctions de
cicatrisation (collagène) de défense immunitaire et de
forme en général. On sait également que les sujets ayant
des taux sanguins bas de vitamine C courent plus de
risques de développer un cancer.
•
VITAMINES DU GROUPE B : dont la
déficience peut être la conséquence d’apports alimentaires
déficitaires ou de pathologies digestives chroniques. Les
déficiences en vitamine B1, B5 et B6 sont des facteurs de
dépression et d’asthénie. Les FOLATES et la VITAMINE
B12, facteurs d'anémies, de fatigues, de dépressions...
Dr Dominique RUEFF, Avril 2010
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Les déficiences en zinc sont très fréquentes
• Le zinc joue un rôle essentiel dans les fonctions
immunitaires, neurologiques et reproductives.
• Il est nécessaire à 100 à 300 processus vitaux de
l’organisme.
• Il participe à la synthèse de l’ARN, de l’ADN et des
protéines.
• Il facilite la cicatrisation, la reproduction, la croissance.
• Il joue un rôle dans la modulation de l’humeur,
l’apprentissage ainsi que la vision, le goût et l’odorat.
• Il intervient dans la coagulation sanguine, les fonction
thyroïdiennes et le métabolisme de l’insuline.
Dr Dominique RUEFF, Avril 2010
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• FOLATES et VITAMINE B12 :facteurs
d’anémie, de fatigabilité, de « pseudo »
dépressions.
• VITAMINE A et CAROTENES impliqués
dans les défenses immunitaires, la
différenciation des épithéliums, la défense
antiradicalaire et les problèmes de vision.
Comme pour la vitamine C de nombreuses
études suggèrent le rôle protecteur vis à vis du
cancer de ces multiples caroténoïdes dont le
lycopène (prostate).
Dr Dominique RUEFF, Avril 2010
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• VITAMINE D Essentielle au maintien des
collagènes et du tissu osseux ainsi que pour
le maintien de l’immunité et la protection
vis-à-vis de certains cancers.
• Vitamines E dont alpha et plus
particulièrement le gamma tocophérol.
• AUTRES NUTRIMENTS et
PHYTONUTRIMENTS tels que les huiles
de poisson (EPA, DHA), flavonoïdes,
tocotriénols, coenzyme Q 10…
Dr Dominique RUEFF, Avril 2010
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BEAUCOUP D’ETUDES
EPIDEMIOLOGIQUES ET
CLINIQUES CONFIRMENT
CES HYPOTHESES ET
THEORIES
Dr Dominique RUEFF, Avril 2010
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VIEILLISSEMENT ET VITAMINES
La consommation vitaminique a été évaluée chez 40 résidants
d’une maison de repos, 21 à l'admission , 120 personnes âgées
vivant chez elles avec un style de vie sédentaire et 66 sujets âgés
et physiquement actifs. Les concentrations vitaminiques étudiées
étaient au-dessous du seuil minimum chez la moitié des résidants de
maison de repos. L'augmentation d'activité physique augmentant les
besoins énergétiques peut être compensée par la prise d’une
alimentation à densité nutritive élevée pouvant améliorer
l'adéquation diététique aux besoins.. Les nutriments les plus
déficitaires étaient les vitamines BI, B2, B6 et C.
“ Van der Wielen, Reggy, P., J., et al, Journal of Gerontology: Biological Sciences,
1996,5 1 A(l):B 1 00-B 107. (Address: Dr. W.A. van Staveren, Department of Human
Nutrition, Wageningen Agricultural University, Bîotechnion, Bomenweg 2, 6703 HD,
Wageningen, The Netherlands) 24150 [nut]
Dr Dominique RUEFF, Avril 2010
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PERTES DE MEMOIRE et prévention
des maladies neurodégénératives
Les nutriments actuellement étudiés pour la
préservation de la mémoire et la prévention des
maladies dégénératives et circulatoires cérébrales
sont: la vitamine B 12, les vitamines B1 et B3,
l’alpha et gamma tocophérols naturels (+++), le
zinc…et les antioxydants végétaux (thé vert,
resveratrol…)" A Nutritional-Metabolic Approach to
Memory-Loss: 18 Years Experience," Dommisse, John V.,
M.D., F.R.C.P.(C), in The Science of Anti-Aging Medicine119-13 1. 28730
Dr Dominique RUEFF, Avril 2010
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IMMUNITE
L’optimisation des taux d’antioxydants est
absolument nécessaire au maintien de la réponse
immunitaire quel que soit l’âge. Les déficits
immunitaires liés à l’âge et particulièrement ceux
liés aux cellules T sont bien documentés.
"Antioxidants and Immune Response in Aged
Persons: Overview of Present Evidence," Meydani,
Simin, Nikbin, et al, American Journal of Clinical
Nutrition, 1995,62
Dr Dominique RUEFF, Avril 2010
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Pour terminer, avec un peu d’humour, je ne
résiste
pas àterminer,
citer encoreavec
Linusun
Pauling
Pour
peu qui
déclarait
en 1967 (donc
l’âge de 66
ans)
d’humour,
je neà résiste
pas
à:
« Je n’ai
jamais
rien Linus
lu sur laPauling
dose optimale
citer
encore
qui
de vitamines,
depuis
j’ai(donc
appris àà lire,
il y
déclarait
en que
1967
l’âge
a 63 ans.
» ans) : « Je n’ai jamais
de 66
rien lu sur la dose optimale de
vitamines, depuis que j’ai
appris à lire, il y a 63 ans. »
Dr Dominique RUEFF, Avril 2010
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