Présentation PowerPoint - Institut Saint

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Avec une superficie de 10 500 km2 (210 km de longueur et entre 40 et 70 km de
largeur), le Liban est le plus petit État du Proche-Orient
(1/3 de la Belgique)
La chaîne du Mont Liban (au centre) et celle des Monts de l'Anti-Liban (à l’est) ont donné
leur nom au pays. Leur importance est fondamentale puisqu’elles sont le château d'eau,
dans une région où l’eau manque
Aakkar
Liban
Nord
Beyrouth
Mohafazah
Centre administratif
Beyrouth
Aakkar
Beyrouth
Halba
Liban-Nord
Trablous (Tripoli)
Baalbek - Hermel
Baalbek
Mont-Liban
Baabda
Beqaa
Zahleh
Liban-Sud
Saida
Nabatiyeh
Nabatiyeh
Des familles féodales sont fortement implantées au Liban depuis l’époque ottomane. Elles dirigent des
territoires, mais aussi des communautés religieuses, et servent de relais avec les autorités ottomanes, notamment
lors de la récolte des impôts. Ces clans féodaux sont entre autres des familles Maronites tels les Khazen, dans la
province de Kesrouan ; ou des Druzes, tels les Joumblat dans le Chouf. Ces communautés se sont organisées
autour des Monts Liban et ont formé un territoire qu’on avait appelé « le petit Liban »
L'empire ottoman démantelé en 1919, juste après la première guerre mondiale, Paris et Londres se partagent la
région. Les Anglais ont la charge administrative de la Transjordanie, de l'Irak, et de la Palestine.
Quant à la France, elle obtient le mandat sur les provinces syriennes. Mais Paris divise la Syrie en 5 entités
administratives, et détache l’une d’entre elles pour former autour du Mont Liban, une entité politiquement
autonome, s'appuyant sur les chrétiens.
Le Liban devient un champ d'affrontement entre les grandes puissances où chacune cherche à instrumentaliser les
antagonismes communautaires. Ainsi, les Britanniques soutiennent les Druzes, alors que les Français en font de
même avec les Maronites. D'ailleurs en 1860, la France intervient militairement afin de protéger les Maronites, et en
profite pour instaurer un statut d'autonomie sous garantie internationale (sans Beyrouth).
Aakkar
Liban
Nord
Beyrouth
Chrétiens catholiques
Maronites
Grecs catholiques
Arméniens catholiques
Syriaques catholiques
Catholiques latins
Chaldéens catholiques
Chrétiens non catholiques
Grecs orthodoxes
Arméniens orthodoxes
Syriaques monophysites
Assyriens
Protestants
Coptes orthodoxes
Chaldéens orthodoxes
Musulmans
Sunnites
Chiites
Druzes
Alaouites
Les Maronites sont des chrétiens disciples de Saint Maron, persécutés par
Byzance et venus trouver refuge dans les Monts Liban au VIIIème siècle. Depuis
les croisades, cette minorité a su nouer des liens avec l'église catholique, et en
particulier avec la France, "gardienne des lieux saints". Mais on trouve aussi
d’autres communautés chrétiennes tels que les Arméniens ou les Grecs
orthodoxes, regroupés autour de Tripoli, Beyrouth, et Saida.
Quant aux musulmans, ils se présentent aussi de manière divisés puisque l’on
trouve des sunnites au nord et à l’est depuis les conquêtes arabes du VIIème siècle
et la colonisation ottomane. Les chiites se sont plutôt installés dans la plaine de la
Bekaa et au sud, à côté de la frontière israélienne.
Par ailleurs, il existe aussi des minorités druzes, notamment dans le Chouf. A
l'origine, ce sont des musulmans venus du Caire, issus du chiisme, conduit par Al
Darazi, mais influencés par la philosophie grecque et bouddhique, ils vont
également trouver refuge dans les montagnes libanaises vers la fin du XIIème
siècle.
La répartition des communautés se fait toujours selon le recensement de 1932. De
celui-ci dépendent les institutions mises en place à l’indépendance en 1943, avec :
la Présidence pour un maronite, l'Assemblée Nationale pour un chiite, et le Premier
ministre pour un sunnite.
Halba
Tripoli
Aakkar
Liban
Tripoli
Nord
Baalbek
BeyrouthBaabda
Zahle
Saïda
Nabatiyeh
Carte de situation du plateau du Golan | lemonde.fr
http://www.histoirealacarte.com/exemples/formationliban.php
TRIPOLI
Beyrouth
Beyrouth
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