En 1934,l’entreprise Citroën
est en proie à une terrible
faillite. Son propriétaire,
André Citroën, a sacrifié la
rentabilité de son entreprise
aux investissements. En effet,
il a beaucoup investi dans le
réaménagement de sa plus
grande usine, au quai de javel à
paris (cet endroit abritait au
par avant une usine de
fabrication d’obus). Le marché
automobile stagne alors, et les
ventes du constructeur ne
cessent de baisser, passant de
plus de 100000 véhicules en
1929 à un peu plus de 30000
en 1935. La crise possède donc
des conséquences néfastes sur
l’emploi. Le personnel de
Citroën passe de 25000 à
11500 dans ce cours laps de
temps et les salaires ont
diminué de 5 à 30%. Les
dépenses secondaires, comme
la publicité, sont supprimées.
En 1936,l’entreprise et ses
nouveaux dirigeants (Pierre
Michelin et Pierre-Jules
Boulanger) décidèrent de ne
plus fonder la production sur un
seul véhicule de tourisme.
Mettre au point une nouvelle
voiture populaire permettrait
au plus grand nombre de se
doter d’une automobile. Pour
fonder le cahier des charges de
la « TPV »(toute petite
voiture ), Citroën décide de
s’appuyer sur la première étude
de marché française. Créée en
1922 par Michelin, elle s’intitule
« Enquête nationale de
l’automobile populaire » et elle
est constituée de 5 questions :
1)Jusqu’à quel prix pourriez vous payer une auto ?
2)A combien de places ?
3)Quel poids de marchandise devrait-elle pouvoir
transporter ?
4)Quelles marchandises ?
5)Quelle est la plus grande vitesse que vous voudriez
atteindre en terrain plat ?