Physique mécanique (NYA) Chapitre 1: Introduction 1.1 Qu’est-ce que la physique ? Les trois domaines de la physique classique: • • • Mécanique classique Thermodynamique Électromagnétisme Les trois domaines de la physique moderne: • • • La relativité restreinte La mécanique quantique La relativité générale Les quatre interactions fondamentales: • • • • L’interraction gravitationnelle L’interraction électromagnétique L’interraction nucléaire forte L’interraction nucléaire faible 1.2 Notions, modèles et théories • • • • • Une notion est une idée ou une grandeur physique dont on se sert pour analyser les phénomènes physiques. Exemples: espace, longueur, temps, masse. accélération, force, énergie, température et charge électrique. On peut définir une grandeur physique par la méthode employée pour la mesurer (définitions opérationnelles). Une loi est une relation mathématique entre des grandeurs physiques (Ex. F = kx, F = ma, Loi de la gravitation). Alors qu'une loi peut se limiter à un domaine restreint de la physique, un principe est un énoncé très général sur le fonctionnement de la nature (Ex. principe de conservation de l’énergie, principe de la relativité). Un modèle est une analogie ou une représentation pratique d'un système physique (Ex. Le planétaire. La Terre et la Lune comme des objets ponctuels. La lumière comme un écoulement de particules ou comme une onde). • Une théorie part d'une combinaison de principes, d'un modèle et de postulats pour tirer des conclusions particulières ou des lois (Ex. la théorie de la gravitation). Une théorie physique doit faire des prévisions précises et vérifiables. 1.3 Les unités • La valeur d'une grandeur physique s'exprime en fonction de l’unité de mesure (m, s, kg, N) lequel est défini par un étalon de mesure. L’unité est le symbole qui représente l’étalon. À chaque unité fondamentale doit correspondre un étalon précis. Définitions de chacun des étalons du système SI: • • • L'unité SI de masse (1 kg) est définie comme étant la masse d'un cylindre en platine iridié déposé au Bureau international des poids et mesures, à Sèvres, en France. La seconde (1 s) est définie à partir d'une radiation émise par l'atome de césium 133. Plus précisément, une seconde équivaut à 9 192 631 770 vibrations de cette radiation. Le mètre (1 m) fut défini à l'origine (au XVIII siècle) comme la dix millionième partie de la distance entre l'équateur et le pôle Nord. Le mètre fut à nouveau redéfini, cette fois-ci par la distance parcourue par la lumière en 1 /299 792 458 seconde dans le vide. Exemples: 203 NYA Ch.1 E3 3 1102 cm 1103 kg 1g g 3 3 1 3 110 kg m 3 cm cm 1m 1g 1 m 1102 cm 1 g 1103 kg 203 NYA a) Ch.1 E5 1 a.l. c t1an 3 105 km s 365 24 60 60 s 9.46 1012 km c 3 108 m s 3 105 km s b) m 1UA 3600 s c 3 108 1 h 7.20 UA h 11 s 1,5 10 m Exemple 203 NYA Ch.1 E 43 1UA tg 1" 1 parsec 1UA 1 5 1 parsec UA 2.06 10 UA " tg 1 tg 1 3600 1.4 La notation en puissances de dix et les chiffres significatifs • Les zéros de droite sont comptés dans les chiffres significatifs, mais pas ceux de gauche, • Les zéros d droite qui déterminent un nombre entier ne sont pas nécessairement significatifs. • Dans le cas des produits et des quotients, le résultat final doit avoir le même nombre de chiffres significatifs que celui des facteurs qui a le moins de chiffres significatifs • Dans les additions et les soustractions, on ne gardera que le nombre de décimales de la valeur qui en a le moins. 1.7 Les référentiels et les systèmes de coordonnées • • • • La position d'un corps ne peut être définie que par rapport à un référentiel, c'est-à-dire un système de référence matériel (Ex. Terre, table, bateau, avion). La position est alors exprimée par rapport à un système de coordonnées, qui est constitué d'un ensemble d'axes dont chacun correspond à une direction dans l'espace et qui est considéré comme fixe par rapport au référentiel. Dans un système de coordonnées cartésiennes, les 3 axes sont notés x, y et z. Ils sont perpendiculaires entre eux et se coupent à l'origine. Dans un système de coordonnées planes polaires, les coordonnées sont la longueur de la droite OP, représentée par la variable r à la figure 1.9, et l'angle Θ qu'elle forme avec une orientation de référence. 1.7 (suite) Système de coordonnées cartésien Le croisement des deux axes à leurs origines respectives marque le point appelé l'origine du système d'axes et est souvent désigné par la lettre O. Tout point dans le plan peut être situé par rapport à l'origine du système d'axes en utilisant des projections abaissées à partir de ce point vers chacun des axes (une projection est une droite tracée à partir du point vers l'axe et perpendiculairement à cet axe). La distance mesurée à partir de l'origine de l'axe jusqu'au pied de la projection d'un point est la coordonnée de ce point sur cet axe. P1 = (3 ; 2) P3 = (-5 ; -2) 1.7 (suite) Système de coordonnées polaire En coordonnées polaires, un vecteur est repéré par une grandeur et un angle mesuré en tournant dans le sens antihoraire depuis l’axe des x positif. 1.7 (suite) Cartésien A ( A ; A ) Polaire A ( A; ) Conversions x y • Le passage de polaire à cartésien, si l’angle est trigonométrique : A ( A cos ; A sin ) • Le passage de cartésien à polaire est plus délicat en raison de l’arc tangente. A A ( A A ; arctg ( )) A 2 2 x y x y