Détection en surface

publicité
Manifestations
neuromusculaires
des soins intensifs
Mise au point
Wang FC
Neuromuscular Manifestations
of Critical Illness
INVITED REVIEW
Charles F. BOLTON. Muscle Nerve 32: 140-163, 2005
NEUROGRAPHIE SENSITIVE
• Nerf médian
• Nerf ulnaire
• Fibres proprioceptives Ia
• Nerf radial
• Stimulation nerveuse percutanée
• Nerf péronier superficiel
• Détection en surface du potentiel de nerf
• Nerf sural
• Latence sensitive
Vitesse de conduction sensitive (d : latence)
Amplitude du potentiel sensitif évoqué
- nombre d’axone (> 12 jours)
d
Latence
NEUROGRAPHIE SENSITIVE
Branche terminale
sensitive du nerf
radial
NEUROGRAPHIE MOTRICE
• Unité motrice (UM)
• Stimulation nerveuse percutanée
• Détection en surface du potentiel musculaire
• Latence distale motrice
Vitesse de conduction motrice (D :  latence)
Amplitude de la réponse motrice évoquée
- nombre d’axone et d’UM (> 9 jours)
- transmission neuromusculaire
- nombre et taille des fibres musculaires
Durée de la réponse motrice évoquée
• Nerf médian
• Nerf ulnaire
• Nerf péronier
• Nerf tibial
• Nerf phrénique
0
NEUROGRAPHIE MOTRICE
Ganglion
rachidien
F
Axones
moteurs 
Fibres Ia
F
H
H
ONDES F
• Nerf médian
• Nerf ulnaire
• Unité motrice (UM)
• Nerf péronier
• Stimulation nerveuse percutanée
• Nerf tibial
• Détection en surface du potentiel musculaire
• Latence minimale de l’onde F
Persistance
Persistance des ondes F
du nerf tibial : > 90%
39,7 ms
Très difficile aux SI
sédation …
EMG
• Unité motrice
• Enregistrement musculaire par électrodeaiguille
• Au repos
• Activation par une contraction volontaire
• Recrutement et morphologie des potentiels
d’unité motrice (PUM)
• Muscles proximaux & distaux
• Muscles respiratoires
EMG
STIMULATION NERVEUSE REPETITIVE
• Nerf ulnaire /muscle ABD V
• Nerf radial/muscle anconé
• Transmission neuromusculaire
• Nerf spinal/muscle trapèze
• Dix stimulations nerveuses percutanées à 3 Hz
• Nerf facial/muscle nasalis
• Détection en surface du potentiel musculaire
• Décrément de la réponse motrice évoquée
STIMULATION MUSCULAIRE DIRECTE (DMS)
STIMULATION NERVEUSE MOTRICE (MNS)
• Muscle deltoïde
Nerf axillaire
• DMS : impulsions de 0,1 ms de durée
délivrées à 0,5 Hz par une électrodeaiguille monopolaire insérée au 1/3 distal
du muscle (anode = électrode-aiguille
hypodermique)
• MNS : stimulation nerveuse de surface
par des impulsions de 0,5 ms de durée
délivrées à 1 Hz
• Enregistrement musculaire par électrodeaiguille concentrique disposable insérée
perpendiculaire à la surface cutanée, 15
mm proximalement à l’électrode de
stimulation musculaire
• Muscle jambier antérieur
Nerf péronier profond
CONDUCTION DU NERF PHRENIQUE
EMG MUSCLES RESPIRATOIRES
INFECTION
TRAUMA
bactérie, virus, champignon
physique, chimique, chirurgical, brûlures
Sepsis
Syndrome de réponse systémique inflammatoire (SIRS)
Défaillance mono/
multi organique
(MOF)
Encéphalopathie Polyneuropathie
septique
de réanimation
(CIP)
Agent bloquant
de la JNM
Stéroïdes
Myopathie
de réanimation
(CIM)
SIRS
Le diagnostic de SIRS nécessite deux ou plus des manifestations suivantes:
1.
température corporelle > 38°C ou < 36°C
2.
fréquence cardiaque > 90/min
3.
tachypnée : fréquence respiratoire > 20/min ou
hyperventilation : PaCO2 < 32 mmHg (< 4,3 kPa)
4.
numération des GB > 12.000/mm3, < 4.000/mm3 ou
> 10% neutrophiles immatures
SEPSIS
•
Décomposition des matières organiques par des
bactéries ou des champignons
•
SIRS associé à une infection clairement documentée
QUELQUES CHIFFRES
•
500.000 patients avec sepsis sont rapportés chaque année aux USA
•
Un SIRS survient chez 20-50% des patients séjournant dans des unités de
SI
•
La plupart des patients restant plus d’une semaine aux SI auront un SIRS,
soit lié à leur pathologie, soit d’origine iatrogène (intubation ou
perfusions)
•
Une encéphalopathie septique et/ou une PNP de réanimation, surviennent
chez ± 70% patients septiques
•
Des difficultés de sevrage de la ventilation mécanique sont rencontrées
chez jusqu’à 30% des patients en SI
•
En raison des difficultés d’examen du système neuromusculaire chez ces
patients, la polyneuropathie peut cliniquement passer inaperçue dans
50% des cas
•
Le taux de mortalité des patients en état critique peut atteindre 30-50%
•
Une PNP de réanimation a été rapportée chez des enfants, mais l’
incidence est moindre que dans la population adulte car l’incidence du
SIRS est considérablement plus faible dans la population pédiatrique
ENCEPHALOPATHIE SEPTIQUE
• complication précoce du SIRS, apparaissant avant la PNP de réanimation
• anomalies EEG
LCR et imagerie proches de la normale
absence de sédation
• dysfonctionnement sans dommage structurel
récupération pouvant être rapide et compète si le SIRS est efficacement
traité
Ensuite les difficultés de sevrage de la ventilation mécanique deviennent la
première évidence de PNP de réanimation
MEMBRES ET SYSTEME RESPRATOIRE
Avant de conclure à une affection neuromusculaire des SI:
1.
Exclure une pathologie préalable à l’admission aux SI et
n’ayant pas le SIRS comme facteur sous-jacent
- Compression médullaire infectieuse, traumatique
ou néoplasique
- Syndrome de Guillain-Barré
- Myasthenia gravis
- LEMS
- Dystrophie musculaire
Parfois, l’évolution est tellement rapide qu’un diagnostic
précoce est impossible
2.
Exclure une cause non neuromusculaire pour expliquer
une difficulté de sevrage de la ventilation mécanique
(fréquence respiratoire > 35/min, volume tidal  5
ml/kg, augmentation de la concentration sanguine de
CO2)
- insuffisance respiratoire d’origine cardiaque,
pulmonaire ou liée à une pathologie de la paroi
thoracique
POLYNEUROPATHIE DE REANIMATION
Critères diagnostiques
1.
Le patient est dans un état critique (sepsis, MOF, SIRS)
2.
Difficultés de sevrage de la ventilation mécanique après
exclusion des causes non neuromusculaires
3.
Possible faiblesse des membres
(observation initiale = un stimulus douloureux, induit
par la compression du lit de l’ongle pour évaluer l’état
de conscience, entraîne des grimaces faciales mais peu
ou pas de mouvement des membres)
4.
Polyneuropathie axonale sensitivo-motrice sur le plan
électrophysiologique
(Les ROT peuvent être préservés
La mise en évidence d’un déficit sensitif est souvent peu
fiable)
POLYNEUROPATHIE DE REANIMATION
Données électrophysiologiques : dégénérescence axonale primaire
des fibres sensitives et motrices
•
Réduction de taille des réponses motrices et sensitives
évoquées (sans réduction significative de la vitesse de
propagation des influx) + potentiels de fibrillation dans
les muscles. Ces altérations sont plus marquées dans les
formes sévères.
•
Les réponses motrices sont davantage réduites que les
réponses sensitives
•
La réduction d’amplitude des réponses motrices survient
dans les 2 semaines du début du SIRS et annonce les
signes cliniques et les autres signes
électrophysiologiques.
•
Les PUMs, lors de l’EMG à l’électrode-aiguille, peuvent
être moins nombreux (appauvrissement des tracés
volontaires), certains ayant des allures « myopathiques »
POLYNEUROPATHIE DE REANIMATION
Diagnostic différentiel :
1.
Myopathie de réanimation : survenant seule ou en association avec une PNP de
réanimation
2.
SGB axonal (AMAN, AMSAN)
- installation avant l’admission aux SI
- souvent associé à une infection par Campylobacter Jejuni
- SGB axonal + PNP de réanimation : diagnostic impossible
3.
SGB classique
- peut se compliquer d’une PNP de réanimation
- si les données électrophysiologiques indiquent une
aggravation sur le versant axonal, une PNP de réanimation en est
probablement la cause
4.
Mononeuropathies and plexopathies peuvent être associées ou non à une PNP
de réanimation
- compression nerveuse (plus grande susceptibilité aux SI)
- trauma direct (neuropathie phrénique unilatérale)
- ischémie et compression hémorragique
5.
Bloc neuromusculaire transitoire
- doses élevées d’agents bloquant la transmission neuromusculaire (NBA)
- le diagnostic est posé par la stimulation nerveuse répétitive (SNR)
POLYNEUROPATHIE DE REANIMATION
•
INCIDENCE :
fréquent (?)
•
DONNES CLINIQUES :
plégie/parésie flasque des membres
faiblesse respiratoire
•
DONNEES ELECTROPHYSIOLOGIQUES :
polyneuropathie axonale sensitivomotrice
•
CK :
normal ou presque
•
BIOPSIE MUSCULAIRE :
atrophie de dénervation
•
PRONOSTIC :
variable
BLOC NEUROMUSCULAIRE TRANSITOIRE
•
INCIDENCE :
habituel avec doses élevées de NBA
•
DONNES CLINIQUES :
plégie/parésie flasque des membres
faiblesse respiratoire
•
DONNEES ELECTROPHYSIOLOGIQUES :
RNS pathologique
•
CK :
normal
•
BIOPSIE MUSCULAIRE :
normal
•
PRONOSTIC :
bon
MYOPATHIE DE REANIMATION
Cliniquement, le signe majeur est une faiblesse flasque, qui tend à
être diffuse, entreprenant tous les muscles des membres et les
fléchisseurs de la nuque, et souvent les muscles faciaux et le
diaphragme (une ophtalmoplégie peut être présente)
Critères diagnostiques
1.
Amplitudes des potentiels sensitifs évoqués > 80% de la
limite inférieure de la normale (LIN)
2.
EMG
-
3.
Absence de décrément à la SNR
4.
Biopsie musculaire révélant une myopathie avec perte des
filaments de myosine
5.
Amplitude des réponses motrices évoquées < 80% de la
LIN au niveau de 2 nerfs ou plus (sans bloc de conduction)
par électrode-aiguille :
PUMs de courte durée et de faible amplitude
recrutement précoce ou normal
avec ou sans potentiels de fibrillation
(parfois très précoces)
MYOPATHIE DE REANIMATION
-
Elévation des CK (parfois après un délai de 10 jours quand des
corticoïdes ont été administrés)
-
Inexcitabilité muscualire à la DMS
-
Allongement de la durée de la réponse motrice évoquée
CIM
CIM
CIP
CIP
MYOPATHIE DE REANIMATION
L’identification de 4 sous-types peut faciliter le pronostic
1.PERTE DES FILAMENTS EPAIS DE MYOSINE
•
Myopathie quadriplégique aiguë
•
Survient dans le contexte d’une crise sévère d’asthme
nécessitant une intubation (ou chez des patients transplantés)
et placement au ventilateur en combinaison avec des hautes
doses de corticostéroïdes et de NBA (curare ou métabolite actif
comme le 3 OH-vécuronium)
•
La récupération peut être plus rapide qu’avec une PNP de réa
•
INCIDENCE :
fréquent en présence de stéroïdes,
NBA, sepsis
•
DONNES CLINIQUES :
plégie/parésie flasque des membres
faiblesse respiratoire
•
DONNEES ELECTROPHYSIOLOGIQUES :
activité spontanée de repos
•
CK :
+
•
BIOPSIE MUSCULAIRE :
perte des filaments épais de myosine
•
PRONOSTIC :
bon
MYOPATHIE DE REANIMATION
L’identification de 4 sous-types peut faciliter le pronostic
2.RHABDOMYOLYSE
•
Myopathie aiguë
•
Survient dans le contexte de patients critiques (après
infection, intoxication …) et l’usage de stéroïdes et de NBA
•
Faiblesse, myalgies et gonflement des muscles atteints
•
Nécrose musculaire massive (libération de K et séquestration
initiale de Ca, hyperkaliémie et hypocalcémie, arythmies
cardiaque et insuffisance rénale)
•
INCIDENCE :
rare
•
DONNES CLINIQUES :
plégie/parésie flasque des membres
•
DONNEES ELECTROPHYSIOLOGIQUES :
pratiquement normal
•
CK :
+++ (jusqu’à > 10.000 UI/l)
(myoglobinurie)
•
BIOPSIE MUSCULAIRE :
normal ou nécrose musculaire
•
PRONOSTIC :
bon
MYOPATHIE DE REANIMATION
L’identification de 4 sous-types peut faciliter le pronostic
3. MYOPATHIE NECROSANTE AIGUE
•
Myopathie aiguë
•
Survient dans le contexte de patients critiques (après
infection, intoxication …) et l’usage de stéroïdes et de NBA
•
INCIDENCE :
rare
•
DONNES CLINIQUES :
faiblesse flasque
•
DONNEES ELECTROPHYSIOLOGIQUES :
myopathie sévère
•
CK :
+++
(myoglobinurie)
•
BIOPSIE MUSCULAIRE :
nécrose musculaire +++
•
PRONOSTIC :
pauvre
MYOPATHIE DE REANIMATION
L’identification de 4 sous-types peut faciliter le pronostic
4.MYOPATHIE CACHECTIQUE OU ATROPHIE DE NON-USAGE
•
Survient notamment en cas de dénutrition/malnutrition
•
Atrophie et faiblesse musculaire
•
Diagnostic par exclusion des autres complications
neuromusculaires des SI
•
INCIDENCE :
fréquent (?)
•
DONNES CLINIQUES :
atrophie et faiblesse musculaire
•
DONNEES ELECTROPHYSIOLOGIQUES :
normal
•
CK :
normal
•
BIOPSIE MUSCULAIRE :
normal ou atrophie des fibres de type II
•
PRONOSTIC :
bon
NEUROMYOPATHIE DE REANIMATION
•
INCIDENCE :
fréquent
•
DONNES CLINIQUES :
plégie/parésie flasque des membres
faiblesse respiratoire
•
DONNEES ELECTROPHYSIOLOGIQUES :
PNP axonale + myopathie
•
CK :
variable
•
BIOPSIE MUSCULAIRE :
atrophie de dénervation + myopathie
•
PRONOSTIC :
variable
PATHOPHYSIOLOGIE
Réponses CELLULAIRE et
HUMORALE du SIRS
- Cellules épithéliales et
endothéliales,
macrophages,
neutrophiles
- IL1,2,6, TNF,
acide arachidonique,
facteur de coagulation,
radicaux libres,
protéases
NBA
•
obstruction du flux capillaire par microagrégats
(neutrophiles, fibrine …)
•
augmentation de la perméabilité capillaire par lésions
endothéliales
•
thrombose par diminution du taux de protéine C
•
dilatation artériolaire par activation du NO
HYPERGLYCEMIE
dysfonction
MITOCHONDRIALE
HYPOALBUMINEMIE
OEDEME TISSULAIRE LOCAL
RALENTISSEMENT DU FLUX
CAPILLAIRE
MOF
DEGENERESCENCE AXONALE
DENERVATION FONCTIONNELLE
DETTE D’OXYGENE
INSUFFISANCE BIOENERGETIQUE
MYOPATHIE
AVEC DEFICIT
EN MYOSINE
STEROIDES
AMYOTROPHIE DE DENERVATION
PATHOPHYSIOLOGIE DE LA MYOPATHIE DE REANIMATION
AVEC REDUCTION DE L’EXCITABILITE MUSCULAIRE
Peut être considérée comme une canalopathie musculaire acquise.
Modèle animal (rat)
•
Réduction des courants sodiques voltage dépendant
•
Augmentation de l’inactivation rapide des canaux sodiques
musculaires
•
Dépolarisation du potentiel membranaire de repos
TRAITEMENT
1.
Éviter
-
le SIRS
techniques scrupuleusement aseptiques
surveillance constante d’un risque infectieux
éviter, si possible, les gestes chirurgicaux
éviter les stéroïdes et NBA (ou dose la plus faible pendant le moins
longtemps)
2.
Traitement du sepsis
- antibiotiques
- drainage chirurgical des foyers septiques
3.
Traitement du MOF
- assurer une circulation optimale
- assurer la fonction respiratoire
- traiter toute dysfonction rénale, intestinale etc …
4.
Gérer les difficultés de sevrage du ventilateur mécanique
5.
Traitement étiologique de la PNP de réanimation (?) : IVIG
6.
Physiothérapie et réhabilitation
- initialement : maintenir la mobilité articulaire et éviter les
contractures
- lorsque le patient s’améliore : mobilisation active, contre
résistance, marche, équilibre, proprioception etc …
MANIFESTATIONS NEUROMUSCULAIRES DES SI
En fonction du tableau clinique, il peut s’avérer utile de réaliser un ou plusieurs
des examens suivants :
•
IRM médullaire cervicale
•
CK
•
Biopsie musculaire
•
ENMG
- conduction nerveuse motrice et sensitive (au moins
4 nerfs)
- EMG des muscles proximaux et distaux des M.Sup. et
des M.Inf. (au moins 4 muscles)
- conduction nerveuse du nerf phrénique et EMG du
diaphragme
- SNR
- stimulation musculaire directe (DMS) comparée à la
stimulation nerveuse percutanée (MNS)
MANIFESTATIONS NEUROMUSCULAIRES DES SI
MONITORING ENMG :
•
Amplitude et durée de la réponse motrice évoquée
•
Muscles thénariens innervés par le nerf médian
•
J0, J5, J10, J15
•
Par un Médecin de Médecine physique ou une Kiné
•
Une salle test
•
ENMG complet si suspicion de Neuromyopathie
MANIFESTATIONS NEUROMUSCULAIRES DES SI
SUIVI ENMG :
•
Étude des tracés musculaires volontaires et des PUMs dès que
le niveau de force le permet
•
Contrôle systématique après 6 mois > de la sortie des SI
Demande d’examen :
•
Transmise par un intermédiaire : Kiné, infirmière, …
•
Internet : [email protected]
•
DMI
MANIFESTATIONS NEUROMUSCULAIRES DES SI
Formulaire :
•
Motif de l’admission aux SI
•
Date d’entrée
•
Date de la mise au ventilateur
•
ATCD neurologique ?
•
Critères de SIRS : oui/non
•
Sepsis : oui/non
•
Taux maximum des CK
•
NBA : oui/non, si oui durée d’exposition
•
Corticoïdes : oui/non, si oui durée d’exposition
•
Antibiotiques : type et durée d’exposition
•
Sédation : oui/non, si oui de quel type ?
Téléchargement