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• Imperium et
Barbaricum.
•
•
•
Tant que l’équilibre
climatique se maintient,
les équilibres économique,
militaire et politique se
maintiennent aussi.
Rome est un modèle
d’intégration pour les
étrangers (« barbares »)
qu’elle a conquis, mais
un ennemi pour les
autres.
Son propre modèle de
civilisation est la Grèce.
• Occidens et
Oriens.
•
•
•
Lorsque l’équilibre
climatique se rompt, les
équilibres économique,
militaire et politique
s’effondrent aussi.
L’Empire, désormais
christianisé, se maintient
en Orient, moins touché
par la crise climatique
nord-atlantique, et
hellénisé.
En Occident, les
« Barbares » affamés
finissent par se substituer
à l’autorité impériale .
• Occidens et
Oriens (suite).
•
•
Alors que l’Empire
cherche encore à se
reconstituer, les royaumes
« barbares » (dont la
Francie) se structurent en
s’appuyant sur les
traditions germaniques et
sur le modèle impérial.
La structure latine qui
assure le lien est l’église
d’obédience romaine, qui,
de ce fait, acquiert une
grande autonomie... et se
montre plus proche des
rois germains que des
empereurs romains.
• Francs, Slaves et
Arabes.
•
•
Alors que l’Empire se
réduit désormais aux
territoires de langue
grecque ou italique, les
Slaves et les Francs se
partagent l’Europe, tandis
que les Arabes règnent
sur la rive sud de la
Méditerranée et en
Hispanie.
La plupart des populations
de langues latines se
retrouvent à présent dans
des royaumes
« barbares ».
• Le partage de Verdun (843).
•
C’est « l’acte de naissance » de la France et de l’Allemagne …
…et aussi de la
Lotharingie, qui ne
durera pas, divisée
entre de plus petits
royaumes (Arles,
Bourgogne, Italie) ou
intégrée à l’Empire
germanique, mais qui
renaîtra quelque
temps, plus tard, sous
la forme de l’héritage
Bourguignon et du
duché de Lorraine.
Certains historiens
nationalistes font
remonter la France aux
royaumes Francs
antérieurs (Francies),
mais c’est un abus
d’interprétation.
• La stabilisation.
•
•
Vers l’an mille, le climat
s’améliore, l’agriculture
améliore sa productivité,
les défrichements et les
travaux hydrauliques
reprennent, les états se
stabilisent, la population
augmente.
Mais la moitié nord-ouest
de l’Europe, qui construit
en bois et suit la
coutume, est en retard
sur sa moitié sud-est, qui
construit en pierre et suit
des lois écrites ; ce
retard se traduit aussi
par moins d’hygiène, plus
d’ignorance et plus
d’intolérance religieuse.
• Croisades et
Tatars.
•
•
•
Alors que la population
européenne augmente,
l’Asie centrale connaît
une sécheresse
prolongée.
D’est en ouest, les
Tatares pillèrent et
soumirent l’Europe
orientale.
D’ouest en est, les
Croisades enrichirent
leurs chefs (souvent
en route, au détriment
d’autres chrétiens)
mais tuèrent des
masses de pauvres
menés par l’espoir
d’améliorer leur vie.
• Guerre de 100 ans,
Reconquista et
Ottomans.
•
•
•
La guerre entre
Plantagênets et Capétiens
ravage la France, celle
entre chrétiens et
musulmans ravage
l’Espagne. Les
musulmans reculent.
En Anatolie, ils avancent,
et les populations se
convertissent à l’islam
pour échapper à la double
imposition : les Grecs
deviennent des Turcs.
Parmi ceux-ci émergent
les Osmanlis (Ottomans).
A l’est de l’Europe, les
Tatars perdent du terrain
devant les royaumes
chrétiens sédentaires.
• La fin du Moyen-Âge.
• Après
la peste noire qui
élimine un tiers de la
population européenne, la
population se reconstitue.
• Alors
que l’Empire romain
d’orient, ruiné par les
croisades, succombe, alors
que les musulmans et les
juifs sont expulsés
d’Espagne, alors que
l’Europe redécouvre le
« Nouveau monde », un
grand transfert de richesses
et de savoirs a lieu de
l’Europe du sud-est vers
celle du nord-ouest, qui
sera désormais le centre
économique et politique du
continent.
• La Renaissance.
• Les
« guerres en
dentelle » n’empêchent
pas le développement
économique, en partie
basé sur le pillage de
l’Amérique du sud et des
« îles à épices » d’Asie.
• Alors
que l’Empire
ottoman s’étend de
l’Autriche à l’Océan indien
et d’Oran au Caucase,
une nouvelle puissance
émerge à l’est : basée à
Moscou qui rassemble les
autres principautés slaves,
c’est la Russie.
• Au
centre de l’Europe, la
puissance émergente est
l’Autriche des Habsbourg.
• Les « Lumières ».
• Aboutissement
de la
Renaissance, l’ère des
« Lumières » marque, du
moins dans l’aristocratie
et la haute bourgeoisie,
l’émergence d’idées de
plus en plus
indépendantes de la
pensée religieuse.
• Sur
le plan politique, les
monarchies restent
absolues .
• Une
crise climatique plus
brève et moins marquée
que celle de la fin de
l’antiquité, va remettre en
question cet équilibre .
• Napoléon
• Napoléon
Bonaparte, officier
dont le modèle est toujours
l’Empire Romain (comme
c’était déjà le cas de
Charlemagne), profite des
bouleversements de la fin du
XVIII-ème siècle pour instaurer
une autocratie personnelle.
• Alors
que ses guerres
saignent la France et
l’Europe, les idées des
« Lumières » s’y répandent,
notamment à travers les
officiers des différentes
armées.
• La
Pologne est rayée de la
carte par les adversaires de
la France, qui la reconstitue
pour quelques années.
• La Restauration
• Sous
la Restauration,
débute l’industrialisation.
• Alors
que la GrandeBretagne se construit un
Empire colonial mondial,
l’Empire turc décline et la
Prusse devient une
grande puissance.
• Les
idées des
« Lumières », conjuguées
aux difficultés du « miniâge glaciaire », mènent à
des révolutions dans les
années 1821, 1831 et
1848, basées sur des
identités nationales et
sociales qui remplacent
les anciennes fidélités
féodales et religieuses.
• L’Europe industrielle
• Les
révolutions de 1821,
1831 et 1848 ont échoué,
mais les identités
nationales et sociales qui
les sous-tendaient ont
mené dans les années
1860-1870 à l’émergence
de nouveaux états basés
sur une langue.
• Industrialisée,
l’Europe
domine et colonise le
monde. Son modèle,
hérité du modèle romain,
domine également en
Amérique.
• L’excédent
de population
européen ne meurt plus :
il peuple l’Amérique du
Nord.
• La « Belle époque »
• En
satisfaisant les
besoins de base d’un
nombre croissant de
personnes, l’industrie
permet des progrès
scientifiques, culturels et
sociaux qui font reculer
la misère et l’ignorance.
• Elle
industrialise aussi la
guerre et la mort.
• Les
dirigeants, comme
les populations, n’en ont
cure. La « belle époque »
s’achèvera par un conflit
qui affaiblira durablement
l’Europe et mènera à des
génocides.
• Dans
ce conflit, il y eut
11 Alliés, dont 10
figureront parmi les
vainqueurs (seule la
Russie manquant, pour
cause de Révolution).
• L’« Entre-2-guerres »
• La
paix de 1918 n’est pas
juste pour tous, et laisse de
nombreuses frustrations dans
une Europe exsangue.
• Toutefois , 4 empires
de droit
divin s’effondrent au profit de
Républiques : l’Allemagne,
l’Autriche-Hongrie, la Russie et
l’Empire ottoman.
• La
confiscation de la
Révolution russe par une
minorité d’extrémistes, financés
par l’Allemagne et partisans de
la terreur, aboutit à un régime
basé sur un réseau de camps
de concentration.
• Les
officiers allemands vont
s’y entraîner.
• La
démocratie recule presque
partout en Europe, surtout
après la crise financière de
1929.
• L’« Ordre nouveau » 1
• Les
déséquilibres de
l’ « Entre-2-guerres », l’inaction
des démocraties quand il
était encore temps de
sauver la paix, et leur
faiblesse face aux régimes
autoritaires, aboutit à une
nouvelle guerre, encore plus
meurtrière que la première.
• Des
régimes totalitaires
basés sur le génocide, des
camps de concentration et
la terreur se partagent
l’Europe.
• D’autres
pays s’allient à
eux pour ne pas disparaître
de la carte.
• Les
totalitarismes planifient
et exécutent l’assassinat de
millions de civils inoffensifs
par catégories, comme des
insectes.
• L’« Ordre nouveau » 2
• N’étant
confrontés à aucune
critique, ne recevant que des
rapports optimistes et n’étant
pas sujets au doute, les
dirigeants totalitaires prennent
en 1941 des décisions funestes
pour leur avenir. Hitler attaque
l’URSS ; le Japon attaque les
Etats-Unis : cela offre à la
Grande-Bretagne, restée seule
depuis juin 1940, les divisions
de l’Armée Rouge, l’industrie des
Etats-Unis, et du pétrole.
• Dès
lors, géo-stratégiquement, la
guerre est perdue pour
l’Allemagne et le Japon.
• Dans
ce conflit, il y eut 12
Alliés, mais seuls 4 figureront
parmi les vainqueurs, dont 2
ont été, à un moment ou un
autre, amis du Reich nazi :
l’URSS et la France (De Gaulle, à
l’origine simple rebelle sans mandat
parlementaire, à peine toléré à Londres,
ayant habilement réussi à se substituer
à la France officielle, celle de Vichy).
•
L’« Ordre nouveau » 3
•
La
•
Deux
•
Dans
•
En
•
A
paix de 1945 est encore
moins juste que celle de
1918, mais elle va durer, car
personne ne veut d’une
troisième guerre mondiale.
Europes s’opposent :
l’une, démocratique, prospère,
aidée par le Plan Marshall ;
l’autre, appauvrie, est basée
sur la terreur et un réseau de
camps de concentration.
les deux, la course aux
armements draine d’immenses
ressources au détriment du
développement.
occident, la décolonisation
n’empêche pas l’apparition de
la social-démocratie, la
libération des mœurs et la
réduction des inégalités.
l’est, les sociétés civiles
sont détruites par la dictature,
tandis que la pénurie habitue
les peuples à n’avoir d’autre
idéal que de se procurer des
produits à consommer.
•
La libération de
•
Quarante-cinq
•
Mais
•
Des
•
Enfin,
1989-1991
ans après 1945,
l’Europe de l’est est libérée à son
tour de la dictature.
la situation mondiale est
défavorable à son redressement : la
social-démocratie est en recul au
profit des dérégulations qui
accentuent les inégalités ; les
énergies et l’environnement sont
surexploités, et les adeptes de la
dictature regrettent sa disparition,
tant à l’ouest qu’à l’est .
décennies de dictature et de
mal-développement ont ravagé ces
sociétés, dont les dirigeants passent
du communisme au nationalisme.
non seulement il n’y a pas
de Plan Marshall pour les aider à
se reconstruire, mais au contraire la
communauté européenne leur impose
des conditions draconiennes pour les
intégrer. Seules Simone Veil et
Angela Merkel ont eu le courage de
dénoncer cette inégalité.
•
La fragmentation de l’URSS
et de la Yougoslavie
•
A
•
Leurs
•
De
•
Les
leur tour, l’URSS et la
Yougoslavie passent du
communisme au nationalisme.
nouveaux dirigeants,
encouragés par l’occident, décident
de fragmenter ces états fédéraux,
réduisant d’autant le poids de la
représentation politique face aux
puissances économiques.
nouveaux états émergent des
ruines de ces fédérations,
soutenus par diverses puissances
étrangères, et non sans des
centaines de milliers de morts dus
à des guerres et des
« purifications ethniques ».
dirigeants ex-communistes et
leurs émules réussissent ainsi leur
pari : rester au pouvoir et être les
seuls interlocuteurs reconnus par
la communauté internationale.
• L’Union Européenne
•
L’U.E., en
2009, comprend 27 états.
Six pays riches restent en dehors pour
garder leur haut niveau de vie (Andorre,
Monaco, Suisse, Liechtenstein, St-Marin,
Norvège). L’Albanie et 6 des 7 anciens
pays yougoslaves restent en dehors suite à
leur faiblesse économique et sociale,
consécutive à leurs guerres. Même chose
pour 3 des anciennes républiques de
l’URSS, considérées par l’Occident comme
« zone d’influence exclusive » de Moscou
(Biélorussie, Ukraine et Moldavie).
•
Dans
l’Union Européenne, la
démocratie et un certain tissu de
cohésion sociale (les services
publics) résistent, malgré les
attaques incessantes des partisans
de la dérégulation du marché et
de la privatisation générale (qui,
entre autres, n’hésitent pas à se servir
des crises qu’ils provoquent, comme
moyens d’intimider leurs adversaires).
•
Malgré
sa constitution trop peu
sociale, l’Union Européenne est
ainsi un outil de paix et de
préservation des acquis sociaux. A
ce titre, elle est combattue par tous
les extrémismes.
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