La fin du monde antique, début
du moyen age
Résumé et Conclusions de la première partie.
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uniformisé. Une necessité inéluctable, aveugle, irrésistible, les obligeait a tout
broyer pour que l’Empire put continuer a subsister.
Ces empeureurs ont eu des préocupations humanitaires dont leur législation offre
des témoignages nombreux, répétés, trop répétés pour que leurs d´cisions aient été
efficaces. Ils ont voulu protéger les classes moyennes et inférieures des villes et
on institué des defenores civitatis. Les collegia de marchands et d’artisant on joui
de privilèges; on leur a laissé faire leurs règlements eux-mêmes et ils n’ont pas été
tracassés dans leur vie intérieure.
Les empeureurs ont voulu laisser monter jusqu’a eux les plaintes de leurs sujets.
Ils ont voulu mettre un frein a l’absolutisme de leurs fonctionnaires. De lá des
crátions, stériles au fond, mais significatives, comme celles des assemblées
provinciales, dont l’une delle des Gaules, subsistera jusqu’a la fin de l’empire
d’occident. Enfin des mesures individuelles, telles que remises d’impôts,
punitions de hauts personnages coupables de prévarication ou de tyrannie, n’ont
pas été rares.
Malgré tout, l’état échoue dans son rôle de protecteur. Il est desservi, trahi par se
propres agents. Ceux-ci, les hauts fonctionnaires ou, pour dire plus exactement,
les “magistrats”, les “juges”, apartiennent a la classe des grands proprioétaires
fonciers. Ils en partagent les idées, les moeurs, les intérêts. Cette aristocratie sert
mal le gouvernenement, tout en tremblant devant lui. Elle lui résiste sourdement,
moins par haine ou par esprit d’aopposition que par égoïsme. Ecartée de l’armée,
confinée dans des fonctions honorigiques, soupconnée et serveillée, la classe
dirigeante perd toute spontanéité, toute initiative et chez elle aussi, le caractère
tombe très bas.
La caus fondamentale de la décadence, puis d ela décomposition de l’empire
romain, nous parait être la suivante :
L’empire était devenu une machinerie trop vaste, trop savante, trop compliquée; le
mond eméditerranéen, en était de régrssion économitque depuis le III siécle, n’en
pouvait plus soutenir le poids. Il se scinde en deux, pars Orientis, pars Occidentis,
dès la fin de ce siècle. Pour l’exercice même de son pouvoir, l’état est dans la
necessité de rétrécir son champ d’action. Cette même nécessité obligera bientôt
l’occident a se casse en états a demi romains, a demi barbares. Ceux ci a leur tour,
se subdiviseront et l’´miettement territorial ira croissant sans cesse pendant de
longs siècles, jusqu’au XII siècle. Ce r´trécissement de l’action politique
s’accompagne de rétrécissement de l’action politique s’accompagne de
rétrécissemtn de l’esprit public : il ira jusqu’a l’anéantissement de l’idée d’intérêt
général, jusqu’a la disparition de la notion d’état a l’épque barbare.
Ainsi sous un apparence encore majéstueuse, l’empire romain, a la fin du IV
siécle, n’était plus qu’un écorce vide.
Il était incapavle de rsoster a une grande secousse. Et bientot il va subir un nouvel
et terrible assaut de la Barbarie. L’orient s’en tirera vaille que vaille. L’occident
volera en pièces.
Il est un chose plus profonde, plus stable que les formes politiques, toujours
éhpmeres, c’est ce qu’on appelle la civilisation. Dans ses parties les plus hautes,