Ferdinand Lot La fin du monde antique, début du moyen age Résumé et Conclusions de la première partie. L’empire romain a failli périr dans la grande crise qui s’étend de 235 a 268. Finalement, les barbares ont été repoussés par les empereurs illyriens, Claude II, Aurélien, Probus et l’unité politique a été reconstituée. Néanmoins la situation demeure précaire. Les transformations nécesaires sont operpees par deux personnalités de premier ordere Dioclétien, Oncstantin. On avoulu voir en eux de idéalistes, de chimériques, des rêveurs.L’erreure est surprenante; ce sont des esprits pratiques, le premier surtout. Ils commencent par faire la part du feu. Il est visibel qu’un seul homme ne peut plus gouverner de l’Euphrate a L’ocean, du Sahara a la Cal´donie, deux mondes incapabes de se fondre, le monde hellenique et le monde latin. Pour prévenir toute révolte d’un compétiteur, Dioclétien le choisit et tente de s’en faire et un collègue et un ami. L’unité au moins idéale, de l’Empire est ainsi maintenue. Constantin rend d´finitve la séparation des deux mondes en transformant Byzance agrandie en une nouvelle Rome (330). Grace a sa situation, celle ci pourra être sauvée de l’invasion; sans cette idée géniale, la civilisation hellenique aurait disparu et, comme pour la Chaldée, elle ne nous serait connue que par des débris épars. Une maladie religieuse mianit la société romain, le chiristianisme. Dioclétien en était resté au vieux concept que la violence pouvait anántir la secte. Constantin, dans un trasport de démence apparent ou réel , y voit une fore a utiliser pour le service de l’état romain. En Orient, l’église orthodoxe, la culture hellénique, l’état arriveront a se fondre si bien qu’entrer dans le sein de l’église ce sera par lá même devenir un “Romain” de langue gracque, du moins pendant quelques siècles. Le christianisme capté, les empereurs tendent tous les ressorts de la machine fiscale. Pour lutter contre les barbares, pour les acheter aussi, pour maintenir devout l’´difice grandiose de l’empire, il faut des ressource considérables. Mais le mond eméditerranéen a subi une tr+es grace pertubation ´conomique. Il est ruiné et en pleine régrssion au momento ou les besoins de l’état sont plus pr´ssants que jamais. Une fiscalité impitoyable en arrive a instituer un véritable régime de castes. Le paysan est désormais fix´au sol ; ce n’est ps l’unique caus edu servage de la glèbe dont les origines plongent dans un pass´elointain, mais l’edtension de ce régime a des travailleurs libres est une des caracteristiques du Bas Empire. Obligé de s’affilier a un collegium, l’artisan est lié a son métier, le négociant a as profession. Que dire des ouvriers des mines et des manufactures impériales marqués au fer rouge? Ils ne peuvent s’enfuir et leur condition est héréditaire. Les classes moyennes ne sont pas moins “administrées”. Les curiales forment un consortium responsable de l’impot et de la mise ne culture des terres; toutes les portes sont fermées par ou il pourraient s’échaper de al curie. Les resultat fu le suivant : le pouvoir brisa toute résistance mais aussi toute indépendance; il acheva de tranformer la population en un troupeau de “raïas” a la turque. Cependant nous ne sommes pas en présence d’un despotisme purement égoïste. Et pas d’avantage en présence d’un système longuement mûrit, savant, systématique. Ce n’est pas de propos délivéré que les empereurs ont centralisé, unifié, -1- Ferdinand Lot La fin du monde antique, début du moyen age Résumé et Conclusions de la première partie. uniformisé. Une necessité inéluctable, aveugle, irrésistible, les obligeait a tout broyer pour que l’Empire put continuer a subsister. Ces empeureurs ont eu des préocupations humanitaires dont leur législation offre des témoignages nombreux, répétés, trop répétés pour que leurs d´cisions aient été efficaces. Ils ont voulu protéger les classes moyennes et inférieures des villes et on institué des defenores civitatis. Les collegia de marchands et d’artisant on joui de privilèges; on leur a laissé faire leurs règlements eux-mêmes et ils n’ont pas été tracassés dans leur vie intérieure. Les empeureurs ont voulu laisser monter jusqu’a eux les plaintes de leurs sujets. Ils ont voulu mettre un frein a l’absolutisme de leurs fonctionnaires. De lá des crátions, stériles au fond, mais significatives, comme celles des assemblées provinciales, dont l’une delle des Gaules, subsistera jusqu’a la fin de l’empire d’occident. Enfin des mesures individuelles, telles que remises d’impôts, punitions de hauts personnages coupables de prévarication ou de tyrannie, n’ont pas été rares. Malgré tout, l’état échoue dans son rôle de protecteur. Il est desservi, trahi par se propres agents. Ceux-ci, les hauts fonctionnaires ou, pour dire plus exactement, les “magistrats”, les “juges”, apartiennent a la classe des grands proprioétaires fonciers. Ils en partagent les idées, les moeurs, les intérêts. Cette aristocratie sert mal le gouvernenement, tout en tremblant devant lui. Elle lui résiste sourdement, moins par haine ou par esprit d’aopposition que par égoïsme. Ecartée de l’armée, confinée dans des fonctions honorigiques, soupconnée et serveillée, la classe dirigeante perd toute spontanéité, toute initiative et chez elle aussi, le caractère tombe très bas. La caus fondamentale de la décadence, puis d ela décomposition de l’empire romain, nous parait être la suivante : L’empire était devenu une machinerie trop vaste, trop savante, trop compliquée; le mond eméditerranéen, en était de régrssion économitque depuis le III siécle, n’en pouvait plus soutenir le poids. Il se scinde en deux, pars Orientis, pars Occidentis, dès la fin de ce siècle. Pour l’exercice même de son pouvoir, l’état est dans la necessité de rétrécir son champ d’action. Cette même nécessité obligera bientôt l’occident a se casse en états a demi romains, a demi barbares. Ceux ci a leur tour, se subdiviseront et l’´miettement territorial ira croissant sans cesse pendant de longs siècles, jusqu’au XII siècle. Ce r´trécissement de l’action politique s’accompagne de rétrécissement de l’action politique s’accompagne de rétrécissemtn de l’esprit public : il ira jusqu’a l’anéantissement de l’idée d’intérêt général, jusqu’a la disparition de la notion d’état a l’épque barbare. Ainsi sous un apparence encore majéstueuse, l’empire romain, a la fin du IV siécle, n’était plus qu’un écorce vide. Il était incapavle de rsoster a une grande secousse. Et bientot il va subir un nouvel et terrible assaut de la Barbarie. L’orient s’en tirera vaille que vaille. L’occident volera en pièces. Il est un chose plus profonde, plus stable que les formes politiques, toujours éhpmeres, c’est ce qu’on appelle la civilisation. Dans ses parties les plus hautes, -2- Ferdinand Lot La fin du monde antique, début du moyen age Résumé et Conclusions de la première partie. les lettres, les arts, la philosophie, la religion les transformations ne sont pas moins saisissantes que dans le domaine politique. les vielles et naives divinités natureistes, hell´niques et latines, cèdent la place aux “superstitions” orientales, judaïsme, christianisme mithracisme manichéisme, etc. venues d’egypte, de Syrie, la Perse. Ces étrangéres boulversent l’´thique, tranforment la psychologie d l’homme antique. Son art et sa littérature subissent le contre coup de ces grands changements. Le culte stérilisant des grands mdèles, certains défauts inhérents a l’esprit classique, rendaient presque impossible un renouvellement de l’esthétique. Le triomphe de christianisme, bientôt celui de l’islam, détacheeron les âmes des formes anciennes de la beauté. Avant même qu’elle soit condamnée par lareligion, la plastique succombera, victime d’une rólution du gout issue de l’orien : la ligne est sacrifiée a la couleur, la noblesse du syle a la fantaisie, a la chimere. Les lettres anciennes sont condamnées par l’église. Toutes paiennes, elles cessent d’etre comprises et d’etrea imees. Malheureusement la double littérature chrétienne, grecque et latine, qui entend se substituer a elles, croit y réussir en se coulant dans le meme moule. Mais a des pensers et a des entiments nouveaux il faut une forme nouvelle. Les lettres chrétiennes, au point de vue artistqique, sont mort-nées. La science et la philosophie succombent sous la concurrence de la mystique orientale qui opère une véritable transmutation des valeurs. Latrasformation n’est pas moins prodigieuse que si le dormeur éveillé voyait briller d’autres astres au-dessus de sa tête. -3-