Introduction :
3 étapes successives dans le programme général de développement d’une plante : embryonnaire, végétative
(tige feuillée) et reproductrice (inflorescence et fleurs) auxquelles correspondent un certain nombre de
stades physiologiques dont l’induction florale (passage à l’état reproducteur).
Les plantes se développent grâce au fonctionnement des bourgeons : ensemble de très jeunes pièces
foliaires ou florales regroupées sur un axe extrêmement court, riche en cellules méristématiques protégées
par des cataphylles.
Un schéma distingue 4 parties : les écailles, les ébauches foliaires, la tige embryonnaire et le méristème apical.
En fonction de leur position, on distingue :
les bourgeons terminaux ou caulinaires : à l’extrémité des tiges, rameaux ou fleurs.
les bourgeons axillaires ou latéraux : à l’aisselle des feuilles (formations initiales de futurs
rameaux).
les bourgeons adventifs : pouvant apparaître sur n’importe quelle partie de la plante : tige, rhizome
ou même les feuilles.
En fonction de leur devenir, 2 types de bourgeons :
les bourgeons à bois ou végétatifs : étroits et pointus, renfermant les ébauches de feuilles (bourgeons
caulinaires, axillaires).
les bourgeons floraux : plus courts et plus larges, renfermant les ébauches de fleurs (= boutons).
En se limitant aux Angiospermes, nous verrons que les bourgeons assurent :
la croissance d’une tige avec développement de feuilles permettant la photosynthèse et la transpiration
le développement des plantes lorsque les conditions environnementales sont les meilleures
la ramification des plantes et ainsi leur morphologie
une reproduction sexuée par développement d’inflorescences et parfois une reproduction végétative.
Tout au long du fonctionnement des bourgeons, nous aborderons leur contrôle génétique et environnemental.