Aussi
België/Belgique
P.B. – P.P.
8900 Ieper
BC 15617
2 Les soins intensifs
3 D’imagerie médicale
4 Parking et mobilité
5 Radiologique
6 Hôpital de jour
7 Chirurgie du dos
8 Campus Poperinge
www.yperman.net
> Une maxime latine dit que “le navigateur qui ne trace pas
le cap à suivre se plaint toujours d’avoir le vent contrai-
re”. C’est ce que l’hôpital Jan Yperman veut éviter à tout
prix. Le conseil d’administration, le conseil médical, les
chefs des services médicaux et la direction se sont donc
réunis au printemps dernier pour développer et fixer la
stratégie de l’hôpital dans les années à venir. Cela per-
mettra, dans le futur, de tenir le cap. <
Pourquoi une fusion des trois hôpitaux de la région était
nécessaire? Pour faire en sorte que tous les spécialis-
tes des différentes disciplines médicales puissent y être
présentes.
“Notre mission résumée par la maxime ‘Vos soins sont
notre premier souci’ restera le fil conducteur à suivre”,
explique Eric Luyckx (directeur général). “Les habitants
de la région trouveront à l’hôpital Jan Yperman presque
tous les soins médicaux dont ils peuvent avoir besoin.
Le temps est révolu où un seul médecin s’occupait de
tout. C’est pourquoi nous allons poursuivre dans la voie
des spécialisations et des sub-spécialisations. L’autre
élément essentiel est la collaboration avec les autres
établissements de soins. Cette collaboration est déjà
bonne, mais elle sera encore élargie. Citons l’exemple de
la synergie avec le Nord de la France, avec les hôpitaux
de Furnes, Courtrai, Roulers et Bruges ainsi qu’avec les
centres universitaires.”
DES PATIENTS SATISFAITS
L’hôpital Jan Yperman veut que ses patients soient entiè-
rement satisfaits. “Outre la qualité des soins, l’infor-
mation donnée aux patients est également un élément
essentiel en termes de satisfaction”, explique Eric
Luyckx. “Un autre objectif que nous nous sommes fixé
est la réduction du temps d’attente, aussi un élément
important quant au confort et la satisfaction du patient.”
La bonne relation avec les médecinsnéralistes
sera encore développée davantage. Eric Luyckx: “La
communication électronique entre les deux parties fonc-
tionne déjà bien. Mais il est aussi important d’associer le
médecinnéraliste aux parcours des soins. Le dépar-
tement appelé « clinique du sein » en est un exemple
parfait. D’autres parcours de soins similaires verront le
jour dans un avenir proche. Ouverture et transparence
vis-à-vis du médecinnéraliste sont ici des facteurs
clés. Une concertation à ce sujet est d’ailleurs organisée
à intervalles réguliers.”
UN LIEU DE TRAVAIL ATTRAYANT
Créer un climat de travail agréable et attrayant pour tous
les collaborateurs est également un objectif important
que nous comptons atteindre. “Il faut d’une part que le
travail à l’hôpital offre suffisamment de challenges. Sur ce
point, ce ne sont pas les possibilités qui manquent dans
un hôpital nouveau et super-modernisé comme le nôtre.
D’autre part, il est important que nos collaborateurs puis-
sent combiner sans problème la vie familiale et la vie pro-
fessionnelle. C’est pourquoi l’hôpital Jan Yperman offre
diverses possibilités telles que le travail à temps partiel,
le crédit-temps, un fitness d’entreprise, une garderie pour
les enfants, etc.”, commente Eric Luyckx.
Pour en savoir plus: eric.luy[email protected]
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Afgiftekantoor Ieper-Mail
Terugzendadres: Briekestraat 12, 8900 Ieper
Nederlandse versie op aanvraag
L’hôpital Jan Yperman
souffle ses dix bougies
Le vent en poupe
BULLETIN D’INFORMATION DE L’HÔPITAL JAN YPERMAN
Ieper/Poperinge - année 9
septembre/octobre/novembre/decembre 2008 - nr. 15
Les soins intensifs passent au numérique
> Chaque patient en état critique est placé dans
un poste de soins individuel. Ces réduits sont
disposés autour d’un bureau central, ceci
permet d’exercer une surveillance continue. Le
département a été récemment équipé avec une
toute nouvelle section de cardiologie intensive.
“Notre nouvelle unité de thérapie intensive est
à la fois à la pointe du progrès et axée sur le
confort du patient”, explique Piet Filez, non sans
une certaine fierté. <
La nouvelle unité de thérapie intensive (UTI) est
subdivisée en deux parties. Il y a, au centre, les
douze lits réservés aux patients en état critique,
qui sont installés chacun dans un poste de soins
individuel pour offrir au patient un maximum
de tranquillité et d’intimitécessaires. Ces
cellules faisant office de chambres sont dispo-
sées autour du bureau central, qui est le centre
névralgique du service. Cette disposition permet
de surveiller en permanence chaque patient.
Il est possible, en outre, d’isoler entièrement
chaque poste. “Toutes les chambres sont en
effet équipées d’un sas, ce qui permet, en com-
binaison avec une bonne hygiène des mains, de
réduire fortement le risque d’infection nosoco-
miale”, précise le docteur Piet Filez (chef de
service des soins intensifs). “Chaque cham-
bre est en outre équipée de ventilateurs de la
dernière génération et d’appareils sophistiqués
permettant le monitoring des malades.”
L’équipement ultramoderne fait écho aux évo-
lutions rapides enregistrées dans les domaines
de la thérapie intensive et du diagnostic. Tant la
survie du patient qui séjourne dans l’unité que
sa qualité de vie sont au centre de nos préoccu-
pations. Cette nouvelle approche est le fruit de
plusieurs années de préparation. La situation du
service estun progrès majeur à elle seule.
Docteur Filez: “La nouvelle unité est située
au 1er étage, entre le bloc opératoire et les
urgences. Tous les services critiques sont donc
regroupés.
Les patients ont à leur chevet une équipe en
nombre prête à déployer toute l’expertise néces-
saire au moindre signe d’alerte. Docteur Filez:
“Nous disposons d’une équipe d’infirmières et
de kinésithérapeutes hautement qualifiés ainsi
que d’un service social actif et d’une perma-
nence médicale 24h/24 assurée par des méde-
cins-spécialistes qui pratiquent la concertation
multidisciplinaire.”
SOUS-DÉPARTEMENT DE CARDIOLOGIE
La seconde partie de l’UTI se compose d’une
unité de cardiologie intensive. “Le patient ayant
subi une cathétérisation cardiaque sera moni-
toré dans un sous-département avant et après
la procédure. L’intégration de ce département
dans l’UTI une permanence est assurée
24h/24 garantit la qualité des soins que nous
sommes en mesure de donner aux patients en
cardiologie.
Autre avantage: nous mettons ainsi le patient
cardiaque à l’abri de l’agitation inhérente aux
soins dispensés au département de cardiologie”,
ajoute le docteur Filez.
Pour en savoir plus: piet.fil[email protected]
> Le service ‘Unité de thérapie intensive’ (UTI) de
l’hôpital Jan Yperman passe au tout numérique.
‘Clinisoft’ centralise dans un dossier unique
toutes les données relatives au patient, ce qui
permet au médecin de visualiser en un clin d’œil
sur son écran toutes les informations dont il a
besoin. C’est l’évidence même. <
L’automatisation est synonyme de qualité,
comme on l’a bien compris à l’Unide thérapie
intensive (UTI). La mise en place du dossier
patient entièrement numérique permet de sup-
primer une fois pour toutes la paperasserie tou-
jours grandissante.
“En quelques « clics de souris », le médecin
obtient tous les paramètres du patient ce qui
lui permet de connaître avec précision l’état de
santé à tous les niveaux, alors qu’auparavant,
il devait tout rechercher dans les anciens logi-
ciels ou dans des piles de papier”, raconte le
docteur Luc Verbanck (service UTI). “Clinisoft
est en effet relié à tous les autres programmes
informatiques de l’hôpital. Le système d’infor-
mation hospitalier permet par exemple d’obtenir
les données d’identification du patient. Il existe
également un lien automatique avec le dossier
médical centralisé, le labo et la radiologie. De
plus, toutes les données du monitoring, comme
le pouls, la tension artérielle et la respiration,
sont incorporées directement dans le système.
L’enregistrement des actes infirmiers, qui se
faisait manuellement dans le passé, se fait, dans
la plupart des cas, automatiquement.”
Le numérique offre deux gros avantages : un
gain de temps considérable et une réduc-
tion de la marge d’erreur. “Le système indique
par exemple si on peut ou non administrer
un certain médicament à un patient spécifi-
que. Des recherches dans ce sens ne sont plus
nécessaires.
Clinisoft contribue à une plus grande unifor-
mité des soins: tout est désormais intégrale-
ment standardisé, de la manière de prescrire
les médicaments à l’entretien des cathéters. De
plus, le dossier électronique se prête particuliè-
rement bien à la réalisation de statistiques. Car
« mesurer, c’est savoir ». Et même s’il a fallu un
courte période d’adaptation, tous les utilisateurs
sont à ce jour très satisfaits”, ajoute le docteur
Verbanck.
Pour en savoir plus: luc.verbanck@yperman.net
Les soins intensifs
24h/24
dr. Piet Filez
2
3
Nous mangeons trop peu !
3
2008 et 2009
L’hôpital Jan Yperman organise
cette année encore deux sympo-
siums qui se tiendront chaque fois
un jeudi, à 19h45, dans le grand
auditorium de l’hôpital.
- 18 septembre: Imagerie médi-
cale : “Quoi de neuf dans ce do-
maine?”
- 18 décembre: Médecine interne
Plusieurs autres symposiums sont
déjà programmés pour 2009. Un
symposium consacré à la patholo-
gie du sein sera organisé en mars
2009. En juin, le service de sto-
matologie sera à l’honneur. Vous
trouverez des informations plus
détaillées à ce sujet dans le pro-
chain bulletin.
Pour en savoir plus w:
Symposiums
> Un voyage virtuel dans le cœur et les intes-
tins… À l’hôpital Jan Yperman, ce n’est plus de
la science-fiction. Le tomodensitomètre à 64
coupes est un scanner qui permet de réaliser
non seulement des examens virtuels des intes-
tins et des examens coronaires, mais aussi des
ponctions sous scanner. Le début d’une nouvelle
ère pour le service d’imagerie médicale. <
Le tomodensitomètre à 64 coupes c’est ce qui
se fait de mieux dans le domaine de l’imagerie
médicale. Parmi les nombreux avantages offerts
par ce scanner, citons des images beaucoup
plustaillées, une durée d’examen plus courte
et une dose de rayonnement plus faible. De plus,
la résolution d’image est telle qu’elle permet de
faire des examens spécifiques. Une coloscopie
virtuelle, par exemple, qui est un simple examen
radiologique sans douleur permettant de détec-
ter les risques de cancer du colon. “Les ima-
ges en 3D nous permettent d’observer la paroi
interne du colon et de rechercher les anomalies
telles que des polypes”, explique le docteur Jan
Capoen (service d’imagerie médicale). “Sans
devoir introduire une microcaméra dans l’in-
testin.” L’examen virtuel des intestins sert uni-
quement aupistage. “Les éventuels polypes
devront ensuite être retirés par un gastro-enté-
rologue”, précise le docteur Capoen.
Par ailleurs, le tomodensitomètre est également
emplo, en collaboration avec le service de car-
diologie, pourtecter l’artériosclérose au stade
le plus précoce possible. “Le grand avantage de
l’examen virtuel est son caracre non invasif”,
commente le docteur Capoen.Si une coronaro-
graphie au moyen du scanner ne cèle aucune
anomalie, on ne trouvera rien non plus par la
méthode dite classique. Et en plus, on obtient les
résultats plus vite.”
La ponction sous scanner, aussi appelée fluo-
roscopie CT, est la dernière application en date
du tomodensitomètre à 64 coupes. Docteur
Capoen:Auparavent, il fallait d’abord enfon-
cer l’aiguille, prendre une radio pour vérifier
l’on se trouvait, puis recommencer jusqu’à ce
que l’aiguille soit positionnée au bon endroit.
Maintenant, on voit l’aiguille avancer en temps
réel vers la lésion.”
Toujours au rayon haute technologie, signalons
que l’hôpital Jan Yperman va bientôt pouvoir
compter sur un scanner permettant de réali-
ser des tomographies à faisceau conique
(Cone
Beam CT).
Et le docteur Capoen ajoute: “En
union avec le service de stomatologie et NGO,
nous voulons porter l’imagerie buccale, maxil-
laire et faciale à un niveau supérieur.”
Pour en savoir plus: secr[email protected]
> La sous-alimentation est un phénomène bien réel en Belgi-
que. On la détecte généralement lors d’une admission à l’hô-
pital ou dans une maison de repos. Les patients souffrant de
sous-alimentation s’exposent à des complications d’ordre
différent et leur séjour en clinique s’en trouve souvent pro-
longé. L’hôpital Jan Yperman met donc tout en œuvre pour
lutter contre la sous-alimentation chez ses patients. <
Les chiffres ne mentent pas: deux patients hospitali-
sés sur dix souffrent de sous-alimentation. Il en résulte
des risques de rétablissement plus lent, d’infection, de
revalidation prolongée, d’escarres, etc. L’administration
fédérale a lancé une étude sur la sous-alimentation chez
les patients hospitalisés. L’hôpital Jan Yperman participe
à ce projet de recherche.
PROBLÈME DE DÉGLUTITION
Les patients de plus de 75 ans, constituent le groupe à
risques le plus important. C’est dans ce groupe que les
médecins constatent fréquemment, lors de l’admission, un
problème de sous-alimentation. Les causes sont diverses:
maladie chronique, perte partielle du gt et de l’odorat,
problèmes de glutition et dicaments. “Lors de l’ad-
mission, nous examinons systématiquement les patients
qui présentent profil à risque, même quand ils sont pris en
charge dans des départements autres que gériatrique”,
explique le docteur Philip Van Belle (service de riatrie).
“Nous ne voulons pas nous limiter à dresser un état des
lieux de la sous-alimentation, mais nous voulons aussi
trouver une solution. Nous devons par exemple consacrer
plus d’attention et de temps aux repas, adapter ladi-
cation, etc. Les compléments alimentaires peuvent aussi
jouer un rôle essentiel pour compenser les carences en
protéines.” Un petit sermon lors de l’admission permet
d’améliorer la situation à court terme. Mais que se passe-
t-il une fois que le patient rentre chez lui? “Nos diététi-
ciens ont un rôle capital à jouer à ce niveau. Au moment
où le patient quitte l’hôpital, le diététicien lui donne des
conseils pour adopter un schéma alimentaire sain,me
en dehors de l’hôpital”, nous dit le docteur Van Belle.
Pour en savoir plus: philippe.v[email protected]
Cœur et intestins
En images virtuelles
dr. Jan Capoen
> En dix ans, le nombre de visiteurs fréquentant
l’hôpital a presque doublé. Cela se ressent
dans tous les départements et au niveau…
du parking. Le parking a donc été réaménagé
pour assurer la fluidité du trafic sur le site et
aux abords du campus. Grâce aux trois entrées
et aux quatre parkings, chacun parvient
désormais à trouver une place de stationne-
ment pour sa voiture ou son vélo. Et les bus de
De Lijn
y roulent en site propre. Aperçu de la
situation. <
La première entrée se trouve dans la Briekestraat.
Elle donne accès, comme auparavant, à un vas-
te parking visiteurs pouvant accueillir environ
300 hicules, à deux pas de l’hôpital. Vous pou-
vez y garer votre voiture toute une journée pour
la modique somme de 1 euro. Lacurité est
garantie car tous les parkings sont équipés de
caméras de surveillance à l’entrée et à la sortie.
La deuxième entrée, qui se trouve un peu plus
haut dans la Briekestraat, donne sur l’entrée
principale de l’hôpital. Près de cette entrée
principale, 25 emplacements de parking ont été
prévus pour les personnes handicapées et un
parking fermé, réservé aux médecins généra-
listes, a été emménagé ainsi que des emplace-
ments réservés aux patients en dialyse et aux
patients qui doivent se rendre régulièrement à
l’hôpital. “Pour avoir acs à ce parking, il faut
être en possession d’un badge spécial”, explique
Rik Persyn (coordinateur des travaux et chef
du service technique). “Les visiteurs qui se ren-
dent à l’hôpital à lo peuvent placer leur lo
dans le nouvel abri ad hoc sitprès de l’entrée
principale. À l’endroit où étaient jadis situées
les urgences, on est en train d’aménager un
parking fermé qui sera réservé aux médecins
de l’hôpital.”
La deuxme entrée est également emprune
par les bus de la société
De Lijn
(tant les lignes
ordinaires que les bus roulant sur demande -
phonique). “Une bande de roulage spéciale a été
prévue et elle est équie d’une barrière automa-
tique, ce qui permet de réduire les temps d’at-
tente”, commente Rik Persyn. “Les patients et les
visiteurs arrivent à une petite vingtaine de mètres
de l’entrée principale de l’hôpital. Le nouveau
abribus couverte permettra d’attendre le bus dans
un cadre nettement plus agréable et au sec.”
Le troisième acs a été emménagé récem-
ment. Cette entrée située dans la Pilkemseweg
est empruntée par les services d’urgence, les
collaborateurs de l’hôpital et les fournisseurs
du campus. Le parking d’une capacide 250
voitures comporte deux entrées et sorties et
est situé près de la nouvelle entrée de l’hôpital
réservée au personnel. “Les collaborateurs de
l’hôpital qui utilisent le vélo ou la moto n’ont pas
été oubliés. En effet, on a prévu à leur atten-
tion un nouveau parking «los » entièrement
fermé. Trois grandes tables de pique-nique ont
été prévues à proximité pour les beaux jours,”
ajoute Rik Persyn.
Pour en savoir plus:
Tous les chemins
mènent à…
4
Collaboration
sans frontière
Nouveau look
L’hôpital Jan Yperman
n’est pas le seul à faire
peau neuve. Son per-
sonnel a également
droit à un relookage,
plus précisément à un
tailleur-pantalon new
look.
Pour le personnel
du service hôtelier,
la couleur qui a été
choisie est le vert, les
infirmières porteront
un tailleur-pantalon
blanc.
“L’accent a surtout été mis sur la qualité, le confort, la
fonctionnalité et l’esthétique”, explique l’infirmière en chef
Sabine Belpaire. “La tenue est moins rigide, il y a deux lon-
gueurs de pantalon et le bouton à pression à l’avant du pan-
talon a été remplacé par un bouton tournant. La nouvelle
tenue permet de ranger plus facilement et de manière plus
sûre le matériel que nous devons toujours avoir sous la
main. Les accents couleurs sur les poches et les manches
sont parfaitement assortis aux couleurs du logo de l’hôpital
Jan Yperman.”
L’hôpital Jan Yperman n’a jamais ménagé ses efforts pour
satisfaire et servir au mieux les patients francophones.
C’est d’ailleurs dans ce cadre que l !hôpital participe, avec
le Centre Hospitalier d’Armentières, au projet Interreg, ini-
tiative européenne de promotion de la coopération interré-
gionale. Dans le prolongement d’Interreg III (Ursa Flandre),
les deux centres ont conçu et déposé le projet Interreg IV,
qui est composé de huit points d’action transfrontaliers.
Au programme figurent notamment la simplification admi-
nistrative et financière pour les patients français à Ypres
et pour les patients yprois à Armentières. “Transcard a
pour but de réduire de manière significative la paperasse-
rie pour le patient comme pour le médecin”, explique Els
Ingelaere, sous le regard approbateur des docteurs Bleus,
Caroline Gheysen, Marleen Lecleir et Emma Lemahieu, les
“ambassadrices” françaises. “Le système est déjà appliqué
avec succès dans d’autres régions de la zone frontalière. À
cela vient s’ajouter une offre transfrontalière de soins en
néphrologie et en ophtalmologie ainsi qu’un exercice gran-
deur nature dans le cadre du plan catastrophe de la zone
frontalière.”
La formation et les échanges de pratiques professionnelles
constituent un autre point d’action important. Dans ce ca-
dre, des infirmiers stagiaires d’Armentières se voient offrir
l’opportunité de venir acquérir de l’expérience à l’hôpital
Jan Yperman. Une collaboration transfrontalière idéale.
Pour en savoir plus: els.ingelaer[email protected]
el est le nombre de gétaux qui ont été achetés
par l’hôpital Jan Yperman pour l’aménagement
des alentours de l’hôpital. Il s’agit plus préci-
sément de 217 arbres, 5.070 buissons et 1.220
plants de haie. Mère Nature sera contente.
6.507
5
> En Belgique, on diagnostique chaque année six cents cas de
cancer du col de l’utérus. Le grand responsable n’est autre
que le papillomavirus humain (PVH). Un soulagement se
dessine heureusement avec l’arrivée de deux vaccins. L’hô-
pital Jan Yperman laissera la vaccination proprement dite,
aux médecins généralistes et aux pédiatres. Une déclaration
de consensus entre les services concernés de l’hôpital et le
cercle des médecins généralistes a scellé cet accord. <
L’hôpital Jan Yperman a sigune déclaration de consen-
sus sur la vaccination PVH. “Nous avons rédigé cette
déclaration à la fin de l’année passée avec les services
de gynécologie, de pédiatrie, d’anatomopathologie de
l’hôpital et les cercles de médecins généralistes”, déclare
le docteur Geert Page (chef du service de gynécologie et
d’obstétrique). “Il est notamment prévu que ce sont les
médecins généralistes et lesdiatres qui se charge-
ront d’administrer les vaccins. Les gynécologues, quant
à eux, joueront un rôle de conseiller, ils donneront les
informations nécessaires et prescriront le premier vac-
cin. L’attestation, rédigée à cet effet, prévoit également
qui entre en ligne de compte pour la vaccination ainsi
que la produre à suivre pour administrer le vaccin.
Les médecins généralistes reçoivent des informations
concernant les nouveauxveloppements en la matière.
Nous avons par exemple organisé récemment un sympo-
sium sur la vaccination PVH, destiné spécifiquement aux
intervenants de première ligne.”
Il est important que la vaccination intervienne avant que
la femme ne soit contaminée par le virus qui est sexuel-
lement transmissible. “C’est pourquoi le vaccin est rem-
bour uniquement pour les filles de 12 à 16 ans, car leur
activité sexuelle est encore généralement très réduite.
Le dépistage du cancer du col de l’utérus par frottis reste
toutefois nécessaire, même après vaccination”, ajoute le
docteur Page.
Pour en savoir plus: [email protected]
Ensemble contre le PVH
> En avril dernier, un patient de l’hôpital Jan Yperman était
traité par radioimmunothérapie. Ce fut une première pour
l’hôpital. L’avantage considérable qu’offre cette méthode
récente est de n’attaquer que les cellules tumorales. Les
cellules saines restent quasi inaffectées. <
L’hôpital Jan Yperman est le deuxième centre de Flandre
occidentale à proposer la radioimmunothérapie pour
traiter le cancer des glandes lymphatiques. À l’hôpital,
cette nouvellethode de traitement à base d’anticorps
marqués est utilisée pour lutter contre les récidives de
certains lymphomes non hodgkinien. Ce traitement est
le résultat d’une collaboration étroite entre les services
d’oncologie et de médecine nucléaire.
“Les cellules tumorales sont porteuses de protéines quasi
uniques et inexistantes sur les tissus sains”, nous dit le
docteur Kurt Geldhof (service d’oncologie). “Les anticorps
qui combattent ces protéines reconnaissent les cellules
tumorales et laissent les cellules saines pour ainsi dire
intactes car ellessavent’ exactement sur quelles cellules
ils doivent se fixer. La particule radioactive couplée aux
anticorpstruit les cellules malignes sur place ainsi que
d’éventuelles autres cellules malignes à proximité. C’est
la raison pour laquelle cette méthode est unique.
La thérapie est administrée en ambulatoire. Le patient ne
passe donc plus la nuit à l’hôpital. On observe rarement
des effets secondaires.
“Le principal effet secondaire se situe au niveau de la
moelle osseuse, avec une baisse des plaquettes et des
globules blancs qui arrivent à leur seuil le plus bas
environ huit semaines après administration du produit.
On parvient généralement à stabiliser la situation en
ambulatoire. En ce qui concerne la protection contre le
rayonnement, il n’y a pour ainsi dire aucun problème: les
rayons béta radioactifs n’ont qu’un effet local et il suffit
de prendre certaines mesures d’hygiène supplémen-
taires lors du passage aux toilettes”, précise le docteur
Marc De Groof (service de médecine nucléaire).
Pour en savoir plus:
marc.degr[email protected], 057 35 74 11
[email protected], 057 35 72 92 Meer info:
ou secrétariat: 057 35 72 70
Cancer des glandes
lymphatiques
Cellule par cellule
dr. Kurt Geldhof
La clinique du sein de l’hôpital Jan Yper-
man vient d’être agréée officiellement
par les pouvoirs publics. “Nous sommes
en train de mettre en place un parcours
de soins cliniques transmuraux, en
concertation avec les médecins géné-
ralistes”, déclare le docteur Geert Page.
Ainsi, les patientes atteintes d’un can-
cer du sein suivront un parcours de soins
uniforme. Katrien De Wancker et Greet
Ivens, les deux infirmières spécialisées,
joueront alors un rôle crucial.”
Outre l’offre de soins uniformes et op-
timaux, il est tout aussi important de
réduire autant que possible la période
d’inquiétude – c’est-à-dire la période au
cours de laquelle la patiente ne sait pas
encore si elle a, ou non développé une
tumeur. Cette attente est rendue aussi
supportable que possible. Une approche
structurelle conjuguée à des flux d’in-
formations rapides devrait faciliter les
choses à cet égard.
Pour en savoir plus:
Depuis le 1er août, le docteur Geert
Page (chef du service de gynécologie et
d’obstétrique) est agréé comme maître
de stage. Le service de gynécologie et
d’obstétrique de l’hôpital Jan Yperman
devient de ce fait un centre de formation
agréé. Les assistants peuvent y passer
deux ans de leur formation. Début août,
le docteur Veerle Verhaeghe de l’hôpi-
tal universitaire de Gand était la toute
première à avoir fait ses débuts dans
le service en tant qu’assistante de pre-
mière année.
Agrément
Clinique du sein
dr. Marc De Groof
dr. Veerle Verhaeghe
Assistants en
gynécologie-
obstétrique
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