België/Belgique P.B. – P.P. 8900 Ieper BC 15617 bulle tin d’inform ation de l’hôpital Jan Ype rman Ieper/Poperinge - année 9 septembre/octobre/novembre/decembre 2008 - nr. 15 L’hôpital Jan Yperman souffle ses dix bougies Le vent en poupe >Une maxime latine dit que “le navigateur qui ne trace pas le cap à suivre se plaint toujours d’avoir le vent contraire”. C’est ce que l’hôpital Jan Yperman veut éviter à tout prix. Le conseil d’administration, le conseil médical, les chefs des services médicaux et la direction se sont donc réunis au printemps dernier pour développer et fixer la stratégie de l’hôpital dans les années à venir. Cela permettra, dans le futur, de tenir le cap. < Pourquoi une fusion des trois hôpitaux de la région était nécessaire? Pour faire en sorte que tous les spécialistes des différentes disciplines médicales puissent y être présentes. Aussi 2 Les soins intensifs 3 D’imagerie médicale “Notre mission résumée par la maxime ‘Vos soins sont communication électronique entre les deux parties fonc- notre premier souci’ restera le fil conducteur à suivre”, tionne déjà bien. Mais il est aussi important d’associer le explique Eric Luyckx (directeur général). “Les habitants médecin généraliste aux parcours des soins. Le dépar- de la région trouveront à l’hôpital Jan Yperman presque tement appelé « clinique du sein » en est un exemple tous les soins médicaux dont ils peuvent avoir besoin. parfait. D’autres parcours de soins similaires verront le Le temps est révolu où un seul médecin s’occupait de jour dans un avenir proche. Ouverture et transparence tout. C’est pourquoi nous allons poursuivre dans la voie vis-à-vis du médecin généraliste sont ici des facteurs des spécialisations et des sub-spécialisations. L’autre clés. Une concertation à ce sujet est d’ailleurs organisée élément essentiel est la collaboration avec les autres à intervalles réguliers.” 4 Parking et mobilité établissements de soins. Cette collaboration est déjà 5 Radiologique bonne, mais elle sera encore élargie. Citons l’exemple de Un li eu de tr avail attr ayant la synergie avec le Nord de la France, avec les hôpitaux Créer un climat de travail agréable et attrayant pour tous de Furnes, Courtrai, Roulers et Bruges ainsi qu’avec les les collaborateurs est également un objectif important centres universitaires.” que nous comptons atteindre. “Il faut d’une part que le 6 Hôpital de jour 7 Chirurgie du dos travail à l’hôpital offre suffisamment de challenges. Sur ce 8 Campus Poperinge www.yperman.net D e s pat i en t s sat i s fai t s point, ce ne sont pas les possibilités qui manquent dans L’hôpital Jan Yperman veut que ses patients soient entiè- un hôpital nouveau et super-modernisé comme le nôtre. rement satisfaits. “Outre la qualité des soins, l’infor- D’autre part, il est important que nos collaborateurs puis- mation donnée aux patients est également un élément sent combiner sans problème la vie familiale et la vie pro- essentiel en termes de satisfaction”, explique Eric fessionnelle. C’est pourquoi l’hôpital Jan Yperman offre Luyckx. “Un autre objectif que nous nous sommes fixé diverses possibilités telles que le travail à temps partiel, est la réduction du temps d’attente, aussi un élément le crédit-temps, un fitness d’entreprise, une garderie pour Toelating gesloten verpakking 8/161 Afgiftekantoor Ieper-Mail Terugzendadres: Briekestraat 12, 8900 Ieper important quant au confort et la satisfaction du patient.” les enfants, etc.”, commente Eric Luyckx. Nederlandse versie op aanvraag sera encore développée davantage. Eric Luyckx: “La La bonne relation avec les médecins généralistes Pour en savoir plus: [email protected] 2 dr. Piet Filez >Chaque patient en état critique est placé dans un poste de soins individuel. Ces réduits sont disposés autour d’un bureau central, ceci permet d’exercer une surveillance continue. Le département a été récemment équipé avec une toute nouvelle section de cardiologie intensive. “Notre nouvelle unité de thérapie intensive est à la fois à la pointe du progrès et axée sur le confort du patient”, explique Piet Filez, non sans une certaine fierté. < Les soins intensifs 24h/24 effet équipées d’un sas, ce qui permet, en com- “Nous disposons d’une équipe d’infirmières et binaison avec une bonne hygiène des mains, de de kinésithérapeutes hautement qualifiés ainsi réduire fortement le risque d’infection nosoco- que d’un service social actif et d’une perma- miale”, précise le docteur Piet Filez (chef de nence médicale 24h/24 assurée par des méde- service des soins intensifs). “Chaque cham- cins-spécialistes qui pratiquent la concertation bre est en outre équipée de ventilateurs de la multidisciplinaire.” dernière génération et d’appareils sophistiqués permettant le monitoring des malades.” So u s- d épart e ment de car diologie L’équipement ultramoderne fait écho aux évo- La seconde partie de l’UTI se compose d’une lutions rapides enregistrées dans les domaines unité de cardiologie intensive. “Le patient ayant de la thérapie intensive et du diagnostic. Tant la subi une cathétérisation cardiaque sera moni- La nouvelle unité de thérapie intensive (UTI) est survie du patient qui séjourne dans l’unité que toré dans un sous-département avant et après subdivisée en deux parties. Il y a, au centre, les sa qualité de vie sont au centre de nos préoccu- la procédure. L’intégration de ce département douze lits réservés aux patients en état critique, pations. Cette nouvelle approche est le fruit de dans l’UTI où une permanence est assurée qui sont installés chacun dans un poste de soins plusieurs années de préparation. La situation du 24h/24 garantit la qualité des soins que nous individuel pour offrir au patient un maximum service est déjà un progrès majeur à elle seule. sommes en mesure de donner aux patients en de tranquillité et d’intimité nécessaires. Ces Docteur Filez: “La nouvelle unité est située cardiologie. cellules faisant office de chambres sont dispo- au 1er étage, entre le bloc opératoire et les Autre avantage: nous mettons ainsi le patient sées autour du bureau central, qui est le centre urgences. Tous les services critiques sont donc cardiaque à l’abri de l’agitation inhérente aux névralgique du service. Cette disposition permet regroupés.” soins dispensés au département de cardiologie”, de surveiller en permanence chaque patient. Les patients ont à leur chevet une équipe en ajoute le docteur Filez. Il est possible, en outre, d’isoler entièrement nombre prête à déployer toute l’expertise néces- chaque poste. “Toutes les chambres sont en saire au moindre signe d’alerte. Docteur Filez: Pour en savoir plus: [email protected] Les soins intensifs passent au numérique >Le service ‘Unité de thérapie intensive’ (UTI) de l’hôpital Jan Yperman passe au tout numérique. ‘Clinisoft’ centralise dans un dossier unique toutes les données relatives au patient, ce qui permet au médecin de visualiser en un clin d’œil sur son écran toutes les informations dont il a besoin. C’est l’évidence même. < intensive (UTI). La mise en place du dossier faisait manuellement dans le passé, se fait, dans patient entièrement numérique permet de sup- la plupart des cas, automatiquement.” primer une fois pour toutes la paperasserie tou- Le numérique offre deux gros avantages : un jours grandissante. gain de temps considérable et une réduc- “En quelques « clics de souris », le médecin tion de la marge d’erreur. “Le système indique obtient tous les paramètres du patient ce qui par exemple si on peut ou non administrer lui permet de connaître avec précision l’état de un certain médicament à un patient spécifi- santé à tous les niveaux, alors qu’auparavant, que. Des recherches dans ce sens ne sont plus L’automatisation est synonyme de qualité, il devait tout rechercher dans les anciens logi- nécessaires. comme on l’a bien compris à l’Unité de thérapie ciels ou dans des piles de papier”, raconte le Clinisoft contribue à une plus grande unifor- docteur Luc Verbanck (service UTI). “Clinisoft mité des soins: tout est désormais intégrale- est en effet relié à tous les autres programmes ment standardisé, de la manière de prescrire informatiques de l’hôpital. Le système d’infor- les médicaments à l’entretien des cathéters. De mation hospitalier permet par exemple d’obtenir plus, le dossier électronique se prête particuliè- les données d’identification du patient. Il existe rement bien à la réalisation de statistiques. Car également un lien automatique avec le dossier « mesurer, c’est savoir ». Et même s’il a fallu un médical centralisé, le labo et la radiologie. De courte période d’adaptation, tous les utilisateurs plus, toutes les données du monitoring, comme sont à ce jour très satisfaits”, ajoute le docteur le pouls, la tension artérielle et la respiration, Verbanck. sont incorporées directement dans le système. L’enregistrement des actes infirmiers, qui se Pour en savoir plus: [email protected] Cœur et intestins E n i m a g e s v i r t u e l le s dr. Jan Capoen >Un voyage virtuel dans le cœur et les intestins… À l’hôpital Jan Yperman, ce n’est plus de la science-fiction. Le tomodensitomètre à 64 coupes est un scanner qui permet de réaliser non seulement des examens virtuels des intestins et des examens coronaires, mais aussi des ponctions sous scanner. Le début d’une nouvelle ère pour le service d’imagerie médicale. < Capoen (service d’imagerie médicale). “Sans Maintenant, on voit l’aiguille avancer en temps devoir introduire une microcaméra dans l’in- réel vers la lésion.” testin.” L’examen virtuel des intestins sert uni- Toujours au rayon haute technologie, signalons quement au dépistage. “Les éventuels polypes que l’hôpital Jan Yperman va bientôt pouvoir devront ensuite être retirés par un gastro-enté- compter sur un scanner permettant de réali- rologue”, précise le docteur Capoen. ser des tomographies à faisceau conique (Cone Par ailleurs, le tomodensitomètre est également Beam CT). Et le docteur Capoen ajoute: “En union avec le service de stomatologie et NGO, nous voulons porter l’imagerie buccale, maxillaire et faciale à un niveau supérieur.” employé, en collaboration avec le service de cardiologie, pour détecter l’artériosclérose au stade Le tomodensitomètre à 64 coupes c’est ce qui le plus précoce possible. “Le grand avantage de se fait de mieux dans le domaine de l’imagerie l’examen virtuel est son caractère non invasif”, médicale. Parmi les nombreux avantages offerts commente le docteur Capoen. “Si une coronaro- par ce scanner, citons des images beaucoup graphie au moyen du scanner ne décèle aucune plus détaillées, une durée d’examen plus courte anomalie, on ne trouvera rien non plus par la et une dose de rayonnement plus faible. De plus, méthode dite classique. Et en plus, on obtient les la résolution d’image est telle qu’elle permet de résultats plus vite.” faire des examens spécifiques. Une coloscopie La ponction sous scanner, aussi appelée fluo- virtuelle, par exemple, qui est un simple examen roscopie CT, est la dernière application en date radiologique sans douleur permettant de détec- du tomodensitomètre à 64 coupes. Docteur ter les risques de cancer du colon. “Les ima- Capoen: “Auparavent, il fallait d’abord enfon- ges en 3D nous permettent d’observer la paroi cer l’aiguille, prendre une radio pour vérifier où interne du colon et de rechercher les anomalies l’on se trouvait, puis recommencer jusqu’à ce telles que des polypes”, explique le docteur Jan que l’aiguille soit positionnée au bon endroit. Pour en savoir plus: [email protected] Nous mangeons trop peu ! > La sous-alimentation est un phénomène bien réel en Belgique. On la détecte généralement lors d’une admission à l’hôpital ou dans une maison de repos. Les patients souffrant de sous-alimentation s’exposent à des complications d’ordre différent et leur séjour en clinique s’en trouve souvent prolongé. L’hôpital Jan Yperman met donc tout en œuvre pour lutter contre la sous-alimentation chez ses patients. < maladie chronique, perte partielle du goût et de l’odorat, problèmes de déglutition et médicaments. “Lors de l’admission, nous examinons systématiquement les patients qui présentent profil à risque, même quand ils sont pris en charge dans des départements autres que gériatrique”, explique le docteur Philip Van Belle (service de gériatrie). “Nous ne voulons pas nous limiter à dresser un état des lieux de la sous-alimentation, mais nous voulons aussi Les chiffres ne mentent pas: deux patients hospitali- trouver une solution. Nous devons par exemple consacrer sés sur dix souffrent de sous-alimentation. Il en résulte plus d’attention et de temps aux repas, adapter la médi- des risques de rétablissement plus lent, d’infection, de cation, etc. Les compléments alimentaires peuvent aussi revalidation prolongée, d’escarres, etc. L’administration jouer un rôle essentiel pour compenser les carences en fédérale a lancé une étude sur la sous-alimentation chez protéines.” Un petit sermon lors de l’admission permet les patients hospitalisés. L’hôpital Jan Yperman participe d’améliorer la situation à court terme. Mais que se passe- à ce projet de recherche. t-il une fois que le patient rentre chez lui? “Nos diététiciens ont un rôle capital à jouer à ce niveau. Au moment P r o bl è m e de d é glu t i t i o n où le patient quitte l’hôpital, le diététicien lui donne des Les patients de plus de 75 ans, constituent le groupe à conseils pour adopter un schéma alimentaire sain, même risques le plus important. C’est dans ce groupe que les en dehors de l’hôpital”, nous dit le docteur Van Belle. Symposiums 2008 et 2009 L’hôpital Jan Yperman organise cette année encore deux symposiums qui se tiendront chaque fois un jeudi, à 19h45, dans le grand auditorium de l’hôpital. - 18 septembre: Imagerie médicale : “Quoi de neuf dans ce domaine?” - 18 décembre: Médecine interne Plusieurs autres symposiums sont déjà programmés pour 2009. Un symposium consacré à la pathologie du sein sera organisé en mars 2009. En juin, le service de stomatologie sera à l’honneur. Vous trouverez des informations plus détaillées à ce sujet dans le prochain bulletin. Pour en savoir plus w: [email protected] médecins constatent fréquemment, lors de l’admission, un problème de sous-alimentation. Les causes sont diverses: Pour en savoir plus: [email protected] 3 4 Collaboration sans frontière L’hôpital Jan Yperman n’a jamais ménagé ses efforts pour satisfaire et servir au mieux les patients francophones. C’est d’ailleurs dans ce cadre que l !hôpital participe, avec le Centre Hospitalier d’Armentières, au projet Interreg, initiative européenne de promotion de la coopération interrégionale. Dans le prolongement d’Interreg III (Ursa Flandre), les deux centres ont conçu et déposé le projet Interreg IV, qui est composé de huit points d’action transfrontaliers. Au programme figurent notamment la simplification administrative et financière pour les patients français à Ypres et pour les patients yprois à Armentières. “Transcard a pour but de réduire de manière significative la paperasserie pour le patient comme pour le médecin”, explique Els Ingelaere, sous le regard approbateur des docteurs Bleus, Caroline Gheysen, Marleen Lecleir et Emma Lemahieu, les “ambassadrices” françaises. “Le système est déjà appliqué avec succès dans d’autres régions de la zone frontalière. À cela vient s’ajouter une offre transfrontalière de soins en néphrologie et en ophtalmologie ainsi qu’un exercice grandeur nature dans le cadre du plan catastrophe de la zone frontalière.” La formation et les échanges de pratiques professionnelles constituent un autre point d’action important. Dans ce cadre, des infirmiers stagiaires d’Armentières se voient offrir l’opportunité de venir acquérir de l’expérience à l’hôpital Jan Yperman. Une collaboration transfrontalière idéale. Pour en savoir plus: [email protected] Nouveau look L’hôpital Jan Yperman n’est pas le seul à faire peau neuve. Son personnel a également droit à un relookage, plus précisément à un tailleur-pantalon new look. Pour le personnel du service hôtelier, la couleur qui a été choisie est le vert, les infirmières porteront un tailleur-pantalon blanc. “L’accent a surtout été mis sur la qualité, le confort, la fonctionnalité et l’esthétique”, explique l’infirmière en chef Sabine Belpaire. “La tenue est moins rigide, il y a deux longueurs de pantalon et le bouton à pression à l’avant du pantalon a été remplacé par un bouton tournant. La nouvelle tenue permet de ranger plus facilement et de manière plus sûre le matériel que nous devons toujours avoir sous la main. Les accents couleurs sur les poches et les manches sont parfaitement assortis aux couleurs du logo de l’hôpital Jan Yperman.” Tous les chemins mènent à… >En dix ans, le nombre de visiteurs fréquentant l’hôpital a presque doublé. Cela se ressent dans tous les départements et au niveau… du parking. Le parking a donc été réaménagé pour assurer la fluidité du trafic sur le site et aux abords du campus. Grâce aux trois entrées et aux quatre parkings, chacun parvient désormais à trouver une place de stationnement pour sa voiture ou son vélo. Et les bus de De Lijn y roulent en site propre. Aperçu de la situation. < La deuxième entrée est également empruntée La première entrée se trouve dans la Briekestraat. Le troisième accès a été emménagé récem- Elle donne accès, comme auparavant, à un vas- ment. Cette entrée située dans la Pilkemseweg te parking visiteurs pouvant accueillir environ est empruntée par les services d’urgence, les 300 véhicules, à deux pas de l’hôpital. Vous pou- collaborateurs de l’hôpital et les fournisseurs vez y garer votre voiture toute une journée pour du campus. Le parking d’une capacité de 250 la modique somme de 1 euro. La sécurité est voitures comporte deux entrées et sorties et garantie car tous les parkings sont équipés de est situé près de la nouvelle entrée de l’hôpital caméras de surveillance à l’entrée et à la sortie. réservée au personnel. “Les collaborateurs de par les bus de la société De Lijn (tant les lignes ordinaires que les bus roulant sur demande téléphonique). “Une bande de roulage spéciale a été prévue et elle est équipée d’une barrière automatique, ce qui permet de réduire les temps d’attente”, commente Rik Persyn. “Les patients et les visiteurs arrivent à une petite vingtaine de mètres de l’entrée principale de l’hôpital. Le nouveau abribus couverte permettra d’attendre le bus dans un cadre nettement plus agréable et au sec.” l’hôpital qui utilisent le vélo ou la moto n’ont pas La deuxième entrée, qui se trouve un peu plus été oubliés. En effet, on a prévu à leur atten- haut dans la Briekestraat, donne sur l’entrée tion un nouveau parking « vélos » entièrement principale de l’hôpital. Près de cette entrée fermé. Trois grandes tables de pique-nique ont principale, 25 emplacements de parking ont été été prévues à proximité pour les beaux jours,” prévus pour les personnes handicapées et un ajoute Rik Persyn. parking fermé, réservé aux médecins généralistes, a été emménagé ainsi que des emplacements réservés aux patients en dialyse et aux Pour en savoir plus: [email protected] patients qui doivent se rendre régulièrement à l’hôpital. “Pour avoir accès à ce parking, il faut être en possession d’un badge spécial”, explique Rik Persyn (coordinateur des travaux et chef du service technique). “Les visiteurs qui se rendent à l’hôpital à vélo peuvent placer leur vélo 6.507 dans le nouvel abri ad hoc situé près de l’entrée el est le nombre de végétaux qui ont été achetés principale. À l’endroit où étaient jadis situées par l’hôpital Jan Yperman pour l’aménagement les urgences, on est en train d’aménager un des alentours de l’hôpital. Il s’agit plus préci- parking fermé qui sera réservé aux médecins sément de 217 arbres, 5.070 buissons et 1.220 de l’hôpital.” plants de haie. Mère Nature sera contente. Cancer des glandes lymphatiques Agrément Clinique du sein Cellule par cellule dr. Kurt Geldhof >En avril dernier, un patient de l’hôpital Jan Yperman était traité par radioimmunothérapie. Ce fut une première pour l’hôpital. L’avantage considérable qu’offre cette méthode récente est de n’attaquer que les cellules tumorales. Les cellules saines restent quasi inaffectées. < “Le principal effet secondaire se situe au niveau de la moelle osseuse, avec une baisse des plaquettes et des globules blancs qui arrivent à leur seuil le plus bas environ huit semaines après administration du produit. La clinique du sein de l’hôpital Jan Yperman vient d’être agréée officiellement par les pouvoirs publics. “Nous sommes en train de mettre en place un parcours de soins cliniques transmuraux, en concertation avec les médecins généralistes”, déclare le docteur Geert Page. “Ainsi, les patientes atteintes d’un cancer du sein suivront un parcours de soins uniforme. Katrien De Wancker et Greet Ivens, les deux infirmières spécialisées, joueront alors un rôle crucial.” On parvient généralement à stabiliser la situation en ambulatoire. En ce qui concerne la protection contre le L’hôpital Jan Yperman est le deuxième centre de Flandre rayonnement, il n’y a pour ainsi dire aucun problème: les occidentale à proposer la radioimmunothérapie pour rayons béta radioactifs n’ont qu’un effet local et il suffit traiter le cancer des glandes lymphatiques. À l’hôpital, de prendre certaines mesures d’hygiène supplémen- cette nouvelle méthode de traitement à base d’anticorps taires lors du passage aux toilettes”, précise le docteur marqués est utilisée pour lutter contre les récidives de Marc De Groof (service de médecine nucléaire). certains lymphomes non hodgkinien. Ce traitement est le résultat d’une collaboration étroite entre les services d’oncologie et de médecine nucléaire. “Les cellules tumorales sont porteuses de protéines quasi uniques et inexistantes sur les tissus sains”, nous dit le docteur Kurt Geldhof (service d’oncologie). “Les anticorps qui combattent ces protéines reconnaissent les cellules tumorales et laissent les cellules saines pour ainsi dire intactes car elles ‘savent’ exactement sur quelles cellules ils doivent se fixer. La particule radioactive couplée aux dr. Marc De Groof anticorps détruit les cellules malignes sur place ainsi que d’éventuelles autres cellules malignes à proximité. C’est la raison pour laquelle cette méthode est unique.” La thérapie est administrée en ambulatoire. Le patient ne passe donc plus la nuit à l’hôpital. On observe rarement des effets secondaires. Pour en savoir plus: [email protected], 057 35 74 11 [email protected], 057 35 72 92 Meer info: ou secrétariat: 057 35 72 70 Ensemble contre le PVH > En Belgique, on diagnostique chaque année six cents cas de cancer du col de l’utérus. Le grand responsable n’est autre que le papillomavirus humain (PVH). Un soulagement se dessine heureusement avec l’arrivée de deux vaccins. L’hôpital Jan Yperman laissera la vaccination proprement dite, aux médecins généralistes et aux pédiatres. Une déclaration de consensus entre les services concernés de l’hôpital et le cercle des médecins généralistes a scellé cet accord. < Pour en savoir plus: [email protected] Assistants en gynécologieobstétrique informations nécessaires et prescriront le premier vaccin. L’attestation, rédigée à cet effet, prévoit également qui entre en ligne de compte pour la vaccination ainsi que la procédure à suivre pour administrer le vaccin. Les médecins généralistes reçoivent des informations concernant les nouveaux développements en la matière. Nous avons par exemple organisé récemment un symposium sur la vaccination PVH, destiné spécifiquement aux intervenants de première ligne.” L’hôpital Jan Yperman a signé une déclaration de consen- Il est important que la vaccination intervienne avant que sus sur la vaccination PVH. “Nous avons rédigé cette la femme ne soit contaminée par le virus qui est sexuel- déclaration à la fin de l’année passée avec les services lement transmissible. “C’est pourquoi le vaccin est rem- de gynécologie, de pédiatrie, d’anatomopathologie de boursé uniquement pour les filles de 12 à 16 ans, car leur l’hôpital et les cercles de médecins généralistes”, déclare activité sexuelle est encore généralement très réduite. le docteur Geert Page (chef du service de gynécologie et Le dépistage du cancer du col de l’utérus par frottis reste d’obstétrique). “Il est notamment prévu que ce sont les toutefois nécessaire, même après vaccination”, ajoute le médecins généralistes et les pédiatres qui se charge- docteur Page. ront d’administrer les vaccins. Les gynécologues, quant à eux, joueront un rôle de conseiller, ils donneront les Outre l’offre de soins uniformes et optimaux, il est tout aussi important de réduire autant que possible la période d’inquiétude – c’est-à-dire la période au cours de laquelle la patiente ne sait pas encore si elle a, ou non développé une tumeur. Cette attente est rendue aussi supportable que possible. Une approche structurelle conjuguée à des flux d’informations rapides devrait faciliter les choses à cet égard. Pour en savoir plus: [email protected] dr. Veerle Verhaeghe Depuis le 1er août, le docteur Geert Page (chef du service de gynécologie et d’obstétrique) est agréé comme maître de stage. Le service de gynécologie et d’obstétrique de l’hôpital Jan Yperman devient de ce fait un centre de formation agréé. Les assistants peuvent y passer deux ans de leur formation. Début août, le docteur Veerle Verhaeghe de l’hôpital universitaire de Gand était la toute première à avoir fait ses débuts dans le service en tant qu’assistante de première année. 5 6 Vener passer une journée lounge à l’hôpital chirurgical de jour nouveaux médecins Docteur Olivier Bouckenooghe Le docteur Olivier Bouckenooghe a rejoint l’équipe de l’hôpital Jan Yperman en juillet dernier. Il s’occupera de la spécialisation du service de stomatologie et de chirurgie bucco-maxillo-faciale, en association avec le docteur Carlos Verhelst et le docteur Evert Matthys. Après avoir obtenu en 2001 son diplôme de médecin à l’Université Libre de Bruxelles, où il avait aussi fait ses études de dentiste, il a ensuite fait deux années de spécialisation en stomatologie et deux années de spécialisation en chirurgie maxillo-faciale, pour entrer ensuite directement à l’hôpital Jan Yperman. “Un hôpital moderne, en plein essor, offrant une médecine spécialisée de haut niveau”. Voilà comment il décrit notre hôpital. “Il s’agira donc à l’avenir de pouvoir offrir toutes les sous-spécialisations de notre discipline, comme par exemple les plannings préopératoires, assistés par ordinateur, des interventions complexes. C’est pourquoi nous allons bientôt nous doter d’un équipement d’imagerie médicale dernier cri.” Pour en savoir plus: [email protected], 057 35 75 32 >L’hôpital chirurgical de jour sera bientôt transféré dans des nouveaux locaux, près du quartier opératoire. Qualité, rapidité, passage rapide et ambiance familiale sont les principaux piliers du nouvel hôpital de jour. < L’ambiance typique des hôpitaux est à écarter de l’hôpital de jour. Tel est l’avis du docteur Joris Keeris, chef de département du service d’anesthésie et responsable, avec le docteur Stefaan Herbout, de l’organisation de l’hôpital chirurgical de jour. “Tout le monde sait qu’un séjour en hôpital fait en sorte que le patient se sent déjà plus ou moins malade avant même d’avoir enfilé son pyjama pour se mettre au lit”, nous dit le docteur Keeris. “C’est pourquoi le lit d’hôpital est remplacé par un brancard confortable. Pour les patients pour lesquels une intervention aux yeux aura lieu, ce brancard n’est même plus nécessaire, un fauteuil confortable suffit. Les chambres n’ont donc pas de lit, ni table de nuit et elles sont équipées des dernières innovations technologiques, comme une TV à écran plat et une connexion sans fil à internet. Pour le reste, nous voulons créer dans tout l’hôpital de jour une Docteur Dries Louage ambiance de type lounge. Le patient sera accueilli comme Le docteur Dries Louage a récemment rejoint l’équipe du service d’otorhinolaryngologie et de chirurgie faciale et de la nuque. “C’est la première fois dans l’histoire du Westhoek que l’on assiste à l’expansion d’une pratique associant des médecins ORL et visage-cou”, déclare le docteur Louage. “Avec le docteur Paul Vanhaverbeke et le docteur Griet Stoffels, j’ai l’ambition de contribuer au développement de cette association pour arriver à un service moderne proposant toutes les sous-disciplines de la branche.” Après avoir obtenu son diplôme de médecin en 2000 à la KU Leuven, il a poursuivi son parcours universitaire par un doctorat. À l’UZ Leuven, il a suivi une formation générale d’ORL, mais il a aussi appris les finesses de la chirurgie thyroïdienne. Après avoir obtenu son agrément, il a continué à se spécialiser en chirurgie de l’oreille et de la base du crâne au Medizinische Hochshule de Hanovre, le plus grand centre d’implants cochléaires du monde. Pour en savoir plus: [email protected], 057 35 74 53 LE Docteur Malika Tennah L’hôpital Jan Yperman compte un nouveau médecin SMUR en tant que spécialiste en médecine aiguë. Depuis le 1er août, le docteur Malika Tennah est venue en renfort dans le service des urgences. “En tant que spécialiste en médecine aiguë, je trouve primordial d’avoir une bonne communication avec les patients et une collaboration étroite avec les collègues spécialistes de l’hôpital”, affirme le docteur Tennah. “À l’hôpital Jan Yperman, une approche humaine de ce type est encore possible. Comme j’habite moi-même dans la région, je trouve cela très important.” Le docteur Tennah a obtenu en 1997 avec distinction le grade académique de médecin à l’université de Gand. Passionnée par la médecine urgentiste, elle a fait une spécialisation et obtenu en 2006 avec grande distinction son agrément en médecine aiguë à l’ULB. Elle a ensuite obtenu le certificat de réanimation et d’échographie pédiatriques dans le contexte de traumatismes multiples et de catastrophes. Pour en savoir plus: [email protected], 057 35 72 34 dans un hôtel, avec des couleurs différentes de celles du reste de l’hôpital, des fauteuils confortables, ...” To uj o urs p lus vit e Le nouvel hôpital de jour permettra une rotation plus rapide des patients. “A l’instant, le patient remplit les formalités le matin, subit une intervention légère dans le courant de la journée et il rentre chez lui le soir. Il y a encore moyen d’accélérer le processus”, déclare le docteur Keeris. “Comme le patient a tout intérêt à retrouver son environnement familial le plus rapidement possible, nous voulons réduire encore la durée du séjour à l’hôpital de jour. Le planning joue ici un rôle crucial: toutes les interventions seront programmées dans la matinée ou, au plus tard, en début d’après-midi. Les chirurgiens sont eux aussi associés plus tôt à la procédure de sortie. Résultat attendu: une rotation plus rapide, mais aussi des temps d’attente moins longs.” Le nouvel emplacement de l’hôpital de jour présente donc plusieurs avantages appréciables, et est en somme un grand pas en avant. L’hôpital de jour quittera le cinquième étage pour s’installer au deuxième. “Il occupera donc une position très stratégique, car proche du quartier opératoire. Ceci contribuera à une meilleure communication entre le quartier opératoire et l’hôpital chirurgical de jour. Cette nouvelle localisation permettra aussi de réduire considérablement le temps de transport des patients”, ajoute le docteur Keeris. Pour en savoir plus: [email protected] Les choses bougent dans le domaine de la chirurgie du dos >Les choses sont en train de bouger dans l’approche chirurgicale des problèmes de dos. Grâce à une prothèse ou grâce à la technique de fixation élastique, les mouvements ne sont plus rendus impossibles ou condamnés, mais au contraire rétablis. Une évolution très importante pour le service d’orthopédie qui vient d’être agréé comme centre de formation. < ans. Son coût est nettement moins élevé, mais il n’est pas non plus remboursé. Mais cette technique est moins agressive, moins invasive et totalement réversible.” Ce ntr e de form ation L’hôpital Jan Yperman a été agréé comme centre de formation en orthopédie. “La formation en orthopédie couvre au total six ans: deux ans de chirurgie et quatre ans Dans le passé, les maux de dos étaient traités en empê- d’orthopédie. Nous pouvons désormais assurer la moitié chant carrément tout mouvement, ce qui créait une de ce département orthopédique. Des assistants sont en situation en somme contre-nature. “Aujourd’hui, nous mesure de suivre pendant deux ans une formation dans visons à rétablir une situation aussi normale que possi- les différents sous-domaines de l’orthopédie”, explique ble. Le mouvement n’est plus neutralisé, mais soutenu”, le docteur Feys. explique le docteur Hans Feys (service d’orthopédie et de traumatologie). ne méthode pour y arriver consiste Re val idation du d os re mbo u rsé e à remplacer le disque intervertébral par une prothèse. Les personnes qui exercent une profession contraignan- Explication du docteur Feys: “Cette technique a été mise te pour le dos et qui tombent en incapacité de travail à au point il y a environ cinq ans et elle ne cesse de gagner cause de lombalgies pourront désormais participer à en renommée. Toutefois, elle présente pourtant certains un programme de revalidation multidisciplinaire orga- inconvénients. Le traitement est onéreux et non rem- nisé au sein de l’hôpital. Le ticket modérateur et les boursé. De plus, l’intervention est irréversible.” frais de déplacement sont remboursés pour la totalité La seconde méthode, que l’on appelle la fixation élasti- des 36 sessions de revalidation qui sont réparties sur 18 que dans le dos, est une technique encore plus récente semaines. Cette heureuse initiative est le résultat d’une et consiste à renforcer le disque par la pose d’une pro- collaboration entre l’hôpital Jan Yperman et le Fonds des thèse. “On pourrait dire que c’est comme une sorte de maladies professionnelles. deuxième amortisseur”, explique le docteur Feys. “Ce traitement est proposé dans notre hôpital depuis deux Le succès de Pour en savoir plus: [email protected] Un peu d’exercice physique La nouvelle salle de revalidation est de plus en plus fréquentée, notamment par… nos propres collaborateurs qui viennent y faire du fitness. Il n’a pas fallu insister beaucoup pour les convaincre. Quand on s’adresse à des personnes qui répètent presque chaque jour à leurs patients qu’ils devraient bouger davantage, on peut s’attendre à ce qu’ils comprennent combien ce conseil est précieux… Docteur Filip Lefevere (chef du service de médecine physique): “À l’heure actuelle, environ 20% des effectifs vient s’entraîner ici. Depuis le début, au mois de novembre, leur nombre n’a fait qu’augmenter.” Les sessions de groupe ont toujours lieu sous la supervision de Kim D’Oosterlinck, licenciée en éducation physique. Pour l’instant, l’accent est mis sur l’endurance et le renforcement musculaire. “Une enquête déterminera s’il faut élargir l’horaire ou proposer un programme plus diversifié ”, nous dit le docteur Lefevere. Pour en savoir plus: Kim.d’[email protected] MONA >MONA, le portail électronique de l’hôpital Jan Yperman réservé aux médecins généralistes, souffle déjà ses deux bougies. Le docteur Gaston Delbeke, président du cercle des médecins généralistes et fervent utilisateur du portail, dresse le bilan et il nous dévoile les perspectives d’avenir. < et l’hôpital se faisait uniquement par écrit et, à de rares occasions, par téléphone”, se souvient le docteur Delbeke. “Puis est arrivé « Medibridge » qui nous donnait un aperçu journalier de nos patients hospitalisés, en traitement, décédés ou sortis de clinique. Mais MONA dépasse tout.” dr. Gaston Delbeke MONA (Medical Online Access) permet aux C h o i x p ersonn el dossier médical global personnel. Ce n’est pas médecins externes à l’hôpital de consulter Malgré le succès que rencontre le système encore le cas avec MONA, mais on planche sur le dossier médical centralisé (DMC) de leurs MONA auprès de la majorité des médecins une formule qui permettrait de lier également patients hospitalisés. Ils ont ainsi accès aux généralistes, les systèmes de communica- ce système à notre dossier médical. À terme, derniers examens en date ainsi qu’aux données tion ‘classiques’ subsistent toujours. C’est le le système fonctionnera dans les deux sens, médicales récentes et en même temps, aux médecin lui-même qui décide de quelle façon de manière que nous auront la possibilité de résultats des consultations. Ils sont également il souhaite être tenu au courant de l’état de ses consulter simplement le DMC, et par exemple en mesure d’examiner les images de radiologie patients. “Certains médecins préfèrent encore y ajouter nous-mêmes des informations. Mais en temps réel. “C’est un progrès énorme, sur- une communication écrite. Il est évident que la technologie actuelle ne le permet pas encore tout quand on sait que, dans un passé récent, la « Medibridge » est très pratique car les docu- communication entre les médecins généralistes ments arrivent automatiquement dans notre pour l’instant”, commente le docteur Delbeke. Pour en savoir plus: [email protected] 7 8 In memoriam Roger-Albert Blondeau L’ h i s t o r i e n des sciences Roger-Albert Blondeau s’est éteint au mois de juillet à l’âge de 89 ans. Roger-Albert Blondeau avait été administrateur et membre de l’assemblée générale des asbl Jan Yperman Ziekenhuis et Mariaziekenhuis Poperinge. En sa qualité d’historien des sciences, il a écrit une dizaine d’ouvrages traitant presque tous de l’histoire des sciences, parmi lesquels on retiendra une biographie de Ferdinand Verbiest (astronome), une biographie de Gérard Mercator (cartographe) et une autre de Jan Palfijn (médecin). On lui doit aussi l’ouvrage consacré à Jan Yperman, père de la chirurgie en Flandre et édité en 2005. Nous voulons rendre hommage à sa contribution unique à l’histoire de la science en général et à l’hôpital Jan Yperman en particulier. Europese Unie: Europees Fonds voor Regionale Ontwikkeling Campus Poperinge Un réel succès >Il y a un an que le nouvel hôpital Jan Yperman a été mis en service – comme le temps passe! Toutefois, dans un grand nombre de cas, les patients de Poperinge et environs ont toujours la possibilité de se faire soigner sur place. En effet, Jan Yperman continue à assurer à Poperinge tout un large éventail d’activités médicales. Et nombreux sont les habitants à y avoir recours. < L’offre médicale à Poperinge n’est pas à sous-estimer: une trentaine de médecins y tiennent des consultations. De plus, les patients peuvent y avoir presque tous les examens radiologiques, prises de sang et entretiens préopératoires avec examens préliminaires. Dans la salle d’opération, on effectue encore des interventions bénignes sous anesthésie locale. Le tout sur rendez- “Le couloir des salle de consultations a été entièrement vous, bien entendu. Il n’y a donc quasiment aucun temps repeint et donne à l’ensemble un look plus frais”, raconte d’attente. Annemie Aellemeersch. “La signalisation interne a éga- “Le déplacement à Ypres est malgré tout nécessaire en lement été remplacée, en s’inspirant de celle du campus cas d’urgence et des examens RMN, les isotopes et les principal à Ypres. Un abribus sera construit sous peu interventions nécessitant une hospitalisation”, précise près de l’entré, ce qui permettra aux utilisateurs de la Annemie Aellemeersch (infirmière chef de service). navette d’attendre le bus au sec.” Tous ces efforts sont “Mais même dans ce cas, nous offrons aux patients de appréciés à leur juste valeur, tant par les habitants de Poperinge un service supplémentaire: en effet, un bus Poperinge que par le personnel de l’hôpital. “Les patients assure toutes les heures la navette avec le campus prin- sont contents de pouvoir subir certains examens à cipal d’Ypres, et retour. Et s’il y a quand même un temps Poperinge. Si on repasse le film de l’année écoulée, on d’attente, vous avez la possibilité de prendre une tasse de peut être satisfait”, ajoute Annemie Aellemeersch. café qui vous est offerte gratuitement.” Le campus de Poperinge est ouvert tous les jours ouvrables, du lundi au vendredi, de 8 à 19h. Pour plus Sat i s fact i o n g é n é r ale d’informations, contactez l’infirmière sur place au Le site de Poperinge se distingue non seulement par le numéro 057/32.72.50. Pour en savoir plus: [email protected] [email protected] bon fonctionnement, mais également par ses qualiINTERREG doet grenzen vervagen Y-mail est le magazine de l’Hôpital Régional Jan Yperman Briekestraat 12 – 8900 Ypres T 057 35 35 35 – F 057 35 36 37 E.R. : Eric Luyckx Coordination : Jan Blontrock [email protected] P806231 Y-mail est réalisé par F-Twee communication T 09 265 97 20 www.f-twee.be tés esthétiques. Car le frère du campus principal a lui aussi subi des travaux qui lui ont rendu tout son éclat.