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FÉMININ – MASCULIN
Introduction
rappels de collège :Les appareils sexuels féminin et masculin (livre p208 doc 1)
Question : Légendez et titrez les schémas ci-dessous à l'aide de la liste de mots suivants : canal déférent ou spermiducte,
pavillon, épididyme, ovaire (gonade), myomètre, prostate, urètre, trompe ou oviducte, testicule (gonade), endomètre, corps
érectiles, vésicule séminale, vagin, vulve, verge ou pénis, utérus.
Nom des organes
Nom des organes
1
4
2
5
3
3
4'
4''
5
2
1
4
6
7
6
8
Question : Pour chaque fonction, attribuez dans la parenthèse le n° de légende correspondant à l'organe qui réalise la fonction.
Chez l'homme : production du liquide séminal ( ), conduction du sperme ( ), conduction des spermatozoïdes ( ), acquisition
de la mobilité des spermatozoïdes ( ), érection ( ), rapport sexuel et miction ( ), production des spermatozoïdes ( ).
Chez la femme : rejet des menstruations ( ), rapport sexuel ( ), accouchement ( ), capture de l'ovule à l'ovulation ( ),
conduction de l'ovule ( ), production de l'ovule ( ), préparation à une éventuelle grossesse ( ), menstruations ( ), lieu de
développement de l'embryon ( ), lieu de la fécondation ( ).
I - Sexualité et procréation
Comment l’activité sexuelle permet-elle la procréation?
A - Fonctionnement de l'appareil génital de l'homme
TP observation de testicules et de coupes de testicules (+ livre p 220
documents 1 et 2)
Question 1 : À partir des documents 4, 5, 6 et 7 p221 et 3 p220, montrez
comment le complexe hypothalamo-hypophysaire (=CHH) contrôle la production
de spermatozoïdes.
L’hypothalamus libère une gonadolibérine, la GnRH qui active la sécrétion de
gonadostimulines (LH et FSH) par l’hypophyse.
La FSH contribue à la formation des spermatozoïdes, la LH contrôle la sécrétion
de testostérone (=Tt) par les cellules de Leydig du testicule.
Question 2 : À partir des 4 documents de la page 226, montrez que les testicules
contrôlent l'activité du CHH.
La Tt exerce un rétrocontrôle négatif sur l’activité du complexe hypothalamohypophysaire. (voir schéma).
Chez l'homme le rétrocontrôle de la testostérone sur le CHH est négatif en
permanence.
Ovaire
Ovulation
Follicule cavitaire
sélectionné 10mm
Jeune follicule
cavitaire
recruté 3mm
Ovocyte 1
Noyaux des cellules
folliculaires
(granulosa)
60.10 6
cellules
Ovocyte 2
Follicule secondaire
Follicule
primaire
Follicule de De
Graaf 2cm
25µ
Avant le
début du
cycle
Noyau de
l’ovocyte 1
J1
5000
cellules
9.106 cellules
Cavité
folliculaire
Phase folliculaire =
phase de maturation
des follicules
J14
Thèque interne
et externe
Corps jaune
Phase du corps jaune
= Phase lutéale
Ovocyte
1
J28
Régression du
corps jaune
Cytoplasme de
l’ovocyte 1
Organisation du
gamète
Schéma des étapes du cycle ovarien
B - Fonctionnement de l'appareil génital de la femme
1 - Cycles ovarien et utérin
TP observation de coupe d'utérus et d'ovaires +
livre p 222-223 + doc3 p228
Par convention, le premier jour des règles
(menstruations) est le premier jour du cycle.
Le cycle ovarien est constitué de 2 phases, une phase
folliculaire pendant laquelle des follicules se développent et
une phase lutéale ou lutéinique où le follicule mûr dit de
De Graaf s'est transformé en corps jaune.
L'ovulation sépare les 2 phases, pendant la phase
folliculaire, un seul des follicules arrivés au stade cavitaire
au cours des cycles précédents se développe. S'il n'y a pas fécondation, le corps jaune régresse en fin de cycle et laisse une
cicatrice sur l'ovaire. Chez la femme, les phases lutéiniques sont assez stables (14 jours) mais la durée du cycle peut varier sans
être pathologique de 21 à 40 jours (c'est la phase folliculaire dont la durée varie).
Si on considère un cycle moyen de 28j (chez la femme) l'ovulation ayant lieu le 14ème jour, on a donc au niveau de
l'utérus des menstruations pendant quelques jours, puis une phase proliférative jusqu'au 14ème jour pendant laquelle
l'endomètre s'épaissit. Enfin une phase sécrétoire, phase de maturation de l'endomètre qui devient de la « dentelle utérine ».
Le myomètre est actif pendant la phase proliférative et inactif pendant la phase sécrétoire.
Maillage lâche du mucus cervical (= glaire cervicale) en période ovulatoire seulement.
Conclusion: Chez la femme, tout est cyclique et tout est synchrone
2 - Le contrôle des cycles utérin et cervical par l'ovaire
Les follicules produisent des œstrogènes (hormones stéroïdes dont la principale est l'œstradiol= E2) grâce aux cellules
de la thèque interne et au cellules de la granulosa. Il y a un pic de sécrétion d' E2 lorsque le follicule est mûr, un jour avant
l'ovulation.
Après l'ovulation, les cellules de la granulosa se transforment en cellules lutéales qui produisent de la progestérone (hormone
stéroïde = P) en plus de l' E2 que continuent de produire les cellules de la thèque interne. E2 et P agissent sur leur cibles : utérus,
col de l'utérus.
Question : À l'aide des documents 3 à 5 p223 et 3 p228, et des informations précédentes, complétez le tableau suivant :
Hormones
Endomètre
Myomètre
Col de l'utérus
présentes
Phase folliculaire
Phase lutéale
3 - Le contrôle des cycles par le complexe hypothalamo-hypophysaire
TP logiciel Reprod
Question 1 : À l'aide des documents 1 et 2 p224 et de vos connaissances, expliquez comment le CHH contrôle l'ovaire.
Le cycle ovarien est contrôlé par le complexe hypothalamo-hypophysaire (CHH) : la GnRH, sécrétée par pulses par
l'hypothalamus, induit la libération d’hormones hypophysaires, FSH et LH, qui stimulent l’ovaire.
La FSH contribue au développement des follicules ovariens, la LH est responsable de l’ovulation (pic de LH = décharge
ovulante) et de l’apparition du corps jaune.
Question 2 : À l'aide des documents 5 à 8 p227, expliquez les modalités du rétrocontrôle ovarien sur le CHH.
(N.B. Supprimer la mention « et GnRH » dans la légende du document 8p227)
Les hormones ovariennes influencent en retour le CHH : une concentration moyenne d’œstrogène freine la sécrétion de
FSH/LH (rétrocontrôle négatif) ; une concentration élevée d’œstrogène, produite par le follicule mûr, déclenche un « pic » de
LH, responsable de l’ovulation (rétrocontrôle positif).
BILAN : Schémas du système de régulation. → En utilisant comme modèle le schéma de la régulation chez l'homme, réalisez
3 schémas fonctionnels de la régulation des cycles chez la femme, un schéma correspondant au 10 ème jour du cycle, un schéma
correspondant au 13-14ème jour du cycle, un schéma correspondant au 22ème jour du cycle.
II - Devenir femme ou homme
Problème 2 Comment les sexes sont-ils déterminés?
A - La mise en place des sexes
1 – Du sexe génétique au sexe gonadique
Question : À partir des documents 2p204, 3, 4, 5 et 6 p205, montrez que la transformation de la gonade indifférenciée en
testicule ou en ovaire dépend de l'activation ou de l'inhibition de gènes féminisants et de gènes masculinisants.
La mise en place du sexe mâle fait intervenir le gène SRY porté par le chromosome Y qui active les gènes de la
masculinisation et réprime les gènes de la féminisation, les gonades indifférenciées deviennent alors des testicules. En
l’absence de SRY, les gènes de la féminisation sont actifs et inhibent les gènes de la masculinisation. Les gonades
indifférenciées se transforment en ovaires.
2 – Du sexe gonadique au sexe phénotypique
Question : À partir des documents 1 et 2 p206, 3 et 4 p207, montrez par quels mécanismes le sexe phénotypique dépend du
sexe gonadique.
À un stade précoce, l'appareil génital est indifférencié avec canaux de Müller et canaux de Wolf.
La différenciation sexuelle phénotypique mâle est due à l’action de la testostérone (= Tt) qui favorise le
développement des canaux de Wolff qui se transforment en tractus génital mâle, et à l'action de l’hormone anti-müllérienne
(= AMH) qui provoque le régression des canaux de Müller. En l'absence de Tt et d'AMH les canaux de Müller se différencient
en tractus génital femelle tandis que les canaux de Wolff régressent spontanément.
BILAN : Schéma de la différenciation sexuelle p215.
B - La puberté
Question : À l'aide de vos connaissances et des documents 1 à 5 des pages 208 et 209, montrez que la mise en activité
des gonades à la puberté entraîne une série de transformations qui rendent les appareils génitaux fonctionnels.
Mise en route de l'activité sexuelle, mise en place des caractères sexuels secondaires.
C - Le plaisir sexuel et les systèmes de récompense
Question tache complexe p211
L'activité sexuelle est associée au plaisir. Le plaisir repose sur des phénomènes biologiques, en particulier ( mais pas
seulement) l'activation dans le cerveau des systèmes de récompense.
III – Prendre en charge sa vie sexuelle (de façon conjointe et responsable)
A – La contraception
1 – La contraception hormonale
Question : Analysez et interprétez les graphes du document 1 p228
La pilule combinée (contraception régulière) contient des œstrogènes et un progestatif de synthèse, qui inhibent le CHH par
rétrocontrôle négatif, empêchant ainsi l’ovulation. Prise pendant 3 semaines à partir du 1er jour des règles, arrêt la 4ème semaine
→ règles.
Document 3 p228
La micropilule contient un progestatif qui modifie les propriétés de l’utérus (motilité de la paroi utérine et perméabilité de la
glaire cervicale) afin de gêner la progression des spermatozoïdes.
La micropilule doit être prise à la même heure 365jour/an (retard max 3h)
livre p229
La contraception d’urgence ou pilule du lendemain, qui doit rester exceptionnelle, utilise un analogue de la progestérone, le
lévonorgestrel, dont le mode d'action est incomplètement connu. Il peut, au niveau de l’ovaire, bloquer ou retarder l'ovulation
et, au niveau de l’utérus, modifier l'endomètre le rendant impropre à la nidation (il agit donc avant l'implantation de l'œuf).
L'implant contraceptif est un bâtonnet de 4cm de long et 2mm de large, inséré sous la peau sous anesthésie locale. Il délivre un
progestatif de synthèse pendant 3 ans qui bloque l'ovulation, épaissit la glaire cervicale et amincit l'endomètre.
← Le patch contraceptif se colle sur la peau une fois par semaine
pendant 3 semaines, arrêt la 4ème semaine. Même mode d'action que la
pilule.
L'anneau vaginal se place dans le vagin et est laissé en place pendant 3
semaines, Retiré la 4ème semaine → règles. Il libère un œstrogène et un
progestatif en quantité plus faible que les pilules (→ moins d'effets
secondaires). En outre il peut être laissé dans le vagin pendant 35 jours.
Question : Exercice 6 p237
L’IVG médicamenteuse utilise un anti-progestatif, le RU486, qui induit le rejet de l’embryon par l’utérus. Il s'agit ici non d'un
contraceptif mais d'un contragestatif ou (contragestif)
2 – Les procédés mécaniques
Le stérilet ou DIU (dispositif intra-utérin) est placé dans l'utérus par un
médecin et peut être gardé pendant 4 à 10ans ou retiré dès que la femme le
désire. Le stérilet empêche la nidation de l'embryon. Il existe des stérilets
au cuivre (inhibiteur de la mobilité des sprmatozoïdes) et des stérilets
hormonaux qui délivrent une petite quantité de progestatif de synthèse
pendant 5 ans qui rend la glaire cervicale infranchissable aux
spermatozoïdes.
Le diaphragme et la cape vaginale se placent sur le col de l'utérus et ferment ainsi le passage au spermatozoïdes. Ils peuvent
s'employer avec des spermicides.
Les préservatifs masculin et féminin sont les seuls moyens de contraception qui protègent des infections sexuellement
transmissibles (IST) dont le SIDA.
B – La procréation médicalement assistée (PMA)
Films IA, FIVETE, ICSI
L’infertilité ou la stérilité sont généralement dues, chez l’homme, à la qualité du sperme ou à des anomalies des
voies génitales, chez la femme, à des troubles de l’ovulation ou à des anomalies des voies génitales (ex. obstruction des
trompes, suite à IST)
Les techniques de PMA permettent d’améliorer la fertilité quand celle-ci est insuffisante (induction artificielle de
l’ovulation, insémination intra-utérine …) et à contrer certaines infertilités (IA, ICSI, FIV, TE).
1 – L'insémination artificielle (IA)
Les spermatozoïdes n’acquièrent leur pouvoir fécondant qu’après la traversée de la glaire cervicale par des processus
que l’on appelle capacitation. Si la stérilité est due à la glaire cervicale (stérilité cervicale), l’insémination artificielle intrautérine avec sperme du conjoint (IAC) consiste à injecter des spermatozoïdes "préparés" dans la cavité utérine, le jour de
l’ovulation. Le sperme est préparé au laboratoire (pour reproduire l’action de la glaire cervicale) et les spermatozoïdes
"sélectionnés" sont injectés dans l’utérus. L'IAC s'accompagne d'une stimulation des ovaires qui permet de maîtriser et
d’améliorer l’ovulation.
2 – La fécondation in-vitro et transfert d'embryon (FIVETE)
livre p231 document 6
La fécondation extra-corporelle ou
Fécondation In Vitro (FIV) consiste à reproduire au
laboratoire ce qui se passe naturellement dans les
trompes : la fécondation et les premiers stades
embryonnaires.
La stimulation des ovaires va permettre le
développement de plusieurs follicules. La ponction
de ces follicules, faite juste avant l'ovulation permet Ovaire contenant
des follicules mûrs
le recueil de plusieurs ovocytes
Obstruction tubaire
Ces ovocytes prélevés (ponction) sont mis en contact
dans une boîte de culture avec les spermatozoïdes.
Au bout de 48 heures, des embryons à 2 ou 4
cellules peuvent être obtenus. Ils sont alors replacés
dans l’utérus (transfert) où ils pourront effectuer leur
nidation. Il s'agit donc d'une FIVETE.
Cette technique permet de court-circuiter les trompes
(stérilités tubaires) et de rapprocher les
spermatozoïdes des ovocytes (stérilités masculines). Micro-injection
(ICSI) si nécessaire
3 – L'injection intracytoplasmique de spermatozoïde (ICSI)
livre p231 document 7
Si le pouvoir fécondant des spermatozoïdes est faible ou s'ils sont
trop peu nombreux ou trop peu mobiles ou encore s'ils ne reconnaissent pas
ou mal l'ovocyte, on peut pratiquer une ICSI. On prélève des
spermatozoïdes dans l'épididyme ou à partir d'une biopsie de testicule et on
les injecte directement dans le cytoplasme de l'ovocyte.
Sources des schémas et des photos : Labo SVT du Lycée J.Moulin ou www.choisirsacontraception.fr ou www.wikipedia.fr ou www.svt.ac-dijon.fr/schemasvt/
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