au cours des cycles précédents se développe. S'il n'y a pas fécondation, le corps jaune régresse en fin de cycle et laisse une
cicatrice sur l'ovaire. Chez la femme, les phases lutéiniques sont assez stables (14 jours) mais la durée du cycle peut varier sans
être pathologique de 21 à 40 jours (c'est la phase folliculaire dont la durée varie).
Si on considère un cycle moyen de 28j (chez la femme) l'ovulation ayant lieu le 14ème jour, on a donc au niveau de
l'utérus des menstruations pendant quelques jours, puis une phase proliférative jusqu'au 14ème jour pendant laquelle
l'endomètre s'épaissit. Enfin une phase sécrétoire, phase de maturation de l'endomètre qui devient de la « dentelle utérine ».
Le myomètre est actif pendant la phase proliférative et inactif pendant la phase sécrétoire.
Maillage lâche du mucus cervical (= glaire cervicale) en période ovulatoire seulement.
Conclusion: Chez la femme, tout est cyclique et tout est synchrone
2 - Le contrôle des cycles utérin et cervical par l'ovaire
Les follicules produisent des œstrogènes (hormones stéroïdes dont la principale est l'œstradiol= E2) grâce aux cellules
de la thèque interne et au cellules de la granulosa. Il y a un pic de sécrétion d' E2 lorsque le follicule est mûr, un jour avant
l'ovulation.
Après l'ovulation, les cellules de la granulosa se transforment en cellules lutéales qui produisent de la progestérone (hormone
stéroïde = P) en plus de l' E2 que continuent de produire les cellules de la thèque interne. E2 et P agissent sur leur cibles : utérus,
col de l'utérus.
Question : À l'aide des documents 3 à 5 p223 et 3 p228, et des informations précédentes, complétez le tableau suivant :
Hormones
présentes Endomètre Myomètre Col de l'utérus
Phase folliculaire
Phase lutéale
3 - Le contrôle des cycles par le complexe hypothalamo-hypophysaire
TP logiciel Reprod
Question 1 : À l'aide des documents 1 et 2 p224 et de vos connaissances, expliquez comment le CHH contrôle l'ovaire.
Le cycle ovarien est contrôlé par le complexe hypothalamo-hypophysaire (CHH) : la GnRH, sécrétée par pulses par
l'hypothalamus, induit la libération d’hormones hypophysaires, FSH et LH, qui stimulent l’ovaire.
La FSH contribue au développement des follicules ovariens, la LH est responsable de l’ovulation (pic de LH = décharge
ovulante) et de l’apparition du corps jaune.
Question 2 : À l'aide des documents 5 à 8 p227, expliquez les modalités du rétrocontrôle ovarien sur le CHH.
(N.B. Supprimer la mention « et GnRH » dans la légende du document 8p227)
Les hormones ovariennes influencent en retour le CHH : une concentration moyenne d’œstrogène freine la sécrétion de
FSH/LH (rétrocontrôle négatif) ; une concentration élevée d’œstrogène, produite par le follicule mûr, déclenche un « pic » de
LH, responsable de l’ovulation (rétrocontrôle positif).
BILAN : Schémas du système de régulation. → En utilisant comme modèle le schéma de la régulation chez l'homme, réalisez
3 schémas fonctionnels de la régulation des cycles chez la femme, un schéma correspondant au 10ème jour du cycle, un schéma
correspondant au 13-14ème jour du cycle, un schéma correspondant au 22ème jour du cycle.
II - Devenir femme ou homme
Problème 2 Comment les sexes sont-ils déterminés?
A - La mise en place des sexes
1 – Du sexe génétique au sexe gonadique
Question : À partir des documents 2p204, 3, 4, 5 et 6 p205, montrez que la transformation de la gonade indifférenciée en
testicule ou en ovaire dépend de l'activation ou de l'inhibition de gènes féminisants et de gènes masculinisants.
La mise en place du sexe mâle fait intervenir le gène SRY porté par le chromosome Y qui active les gènes de la
masculinisation et réprime les gènes de la féminisation, les gonades indifférenciées deviennent alors des testicules. En
l’absence de SRY, les gènes de la féminisation sont actifs et inhibent les gènes de la masculinisation. Les gonades
indifférenciées se transforment en ovaires.
2 – Du sexe gonadique au sexe phénotypique
Question : À partir des documents 1 et 2 p206, 3 et 4 p207, montrez par quels mécanismes le sexe phénotypique dépend du
sexe gonadique.
À un stade précoce, l'appareil génital est indifférencié avec canaux de Müller et canaux de Wolf.
La différenciation sexuelle phénotypique mâle est due à l’action de la testostérone (= Tt) qui favorise le
développement des canaux de Wolff qui se transforment en tractus génital mâle, et à l'action de l’hormone anti-müllérienne
(= AMH) qui provoque le régression des canaux de Müller. En l'absence de Tt et d'AMH les canaux de Müller se différencient
en tractus génital femelle tandis que les canaux de Wolff régressent spontanément.
BILAN : Schéma de la différenciation sexuelle p215.