Plan stratégique du bassin versant de la Rivière L`Assomption

publicité
Le portrait de la biodiversité 17
Le bassin versant de la rivière L’Assomption, par la diversité des écosystèmes qu’il
accueille, supporte une diversité faunique et floristique remarquables. Plus forestier
au nord et à vocation agricole au sud, le bassin versant offre ainsi deux visages
fauniques distincts, le tout jumelé à un important réseau hydrographique composé
de lacs, de rivières, de ruisseaux, de marais, d’étangs et de tourbières. Le territoire du
bassin versant de la rivière L’Assomption, avec une superficie de 4 220 km2 de
territoire, couvre donc la majorité des écosystèmes du Québec, ce qui se traduit par
une grande diversité d’espèces et d’habitats.
Au nord : le bouclier canadien
La présence quasi constante de la forêt dans la portion nord du bassin versant de la
rivière L’Assomption contribue à faire de ce secteur un endroit très riche, notamment
pour la faune terrestre, aquatique et aviaire. De plus, la majorité des lacs et ruisseaux
propices à la faune aquatique s’y retrouvent. La forêt est l’environnement principal
de nombreuses espèces fauniques terrestres, aviaires et semi-aquatiques
(herpétofaune). Ainsi, l’état d’une forêt et en particulier la richesse et la diversité de
ses habitats font en sorte qu’elle joue un rôle de premier plan dans le maintien des
populations animales. Les habitats forestiers représentent pour bon nombre
d’espèces animales un habitat critique sans lequel leur survie pourrait être
compromise. Il en va de même pour les espèces végétales qui, tout comme les
animaux, ont besoin d’un habitat particulier pour supporter leurs populations
(groupements). La portion nord du bassin versant de la rivière L’Assomption, sise sur
le bouclier canadien, est constitué de peuplements typiques associés à cette latitude :
la sapinière à bouleau jaune, l’érablière à bouleau jaune et à hêtre, l’érablière à
bouleau jaune et l’érablière à tilleul et à bouleau jaune.
Ce vaste secteur montagneux est le domaine de l’orignal (Alces alces), de l’ours noir
(Ursus americanus) et du cerf de Virginie (Odocoileus virginianus). La portion nord du
bassin versant de la rivière L’Assomption abrite d’ailleurs une densité importante de
cette dernière espèce.
Par contre, les cerfs y
sont relativement peu
abondants par rapport
à d’autres.
Figure 26
Cerf de Virginie
17
Réalisé en collaboration ave la direction de l’aménagement de la faune de Lanaudière, ministère des Ressources naturelles et de la Faune
43
Tableau 12
Les ravages de cerfs de Virginie du bassin versant de la rivière L’Assomption
Superficies
légales (km2)
Superficie (km2)
(dernier inventaire)
En devenir
9
9 (2001)
Bouclier canadien
Sainte-Émélie
En devenir
28
28 (2002)
Bouclier canadien
Saint-Côme
Légal
4
0 (1999)
Bouclier canadien
Chertsey
Légal
30
30 (1999)
Bouclier canadien
Rawdon
Légal
30
26 (1999)
Bouclier canadien
Saint-Lin - Laurentides
Privé
30
38 (1999)
Basses-terres
Nom du ravage
Statut
Saint-Donat
Localisation
Le dernier inventaire d’orignaux a été réalisé en 2001 dans la zone 9, ce qui
correspond grossièrement à la portion nord du bassin versant. On a observé une
chute de la population de 60% un peu partout sur le territoire, sauf autour
d’Entrelacs. Pour l’ensemble de la zone 9, la densité est maintenant de 1,1 orignal par
10 km2 d’habitat après la chasse. Le bassin versant de la rivière L’Assomption
présente à la fois les densités les plus élevées et les plus faibles de Lanaudière. À
Saint-Donat, on estime maintenant la densité à environ deux orignaux par 10 km2,
alors qu’au sud la densité est de moins de 0,5 orignaux par 10 km2, à l’exception des
environs de Saint-Calixte où sa présence est plus importante.
Le plan de l’ours noir 2005-2012 est en cours d’élaboration actuellement. Une
simulation basée sur des données biologiques et sur la récolte passée estime la
densité à environ 1,6 ours par 10 km2 dans la zone 9, en août 2004. Le territoire
montagneux du bassin versant de la rivière L’Assomption semble présenter un
excellent potentiel pour l’ours noir puisque sa présence a fait l’objet de nombreuses
plaintes de citoyens au cours des dernières années. Cette augmentation des plaintes
pourrait toutefois être attribuable au fait que de plus en plus de gens viennent
construire leur chalet dans l’habitat de l’ours noir. Résultat : les rencontres fortuites
entre humains et ours sont devenues parfois inévitables.
Selon les données de piégeage pour les unités de gestion des animaux à fourrure qui
couvrent tout le territoire du bassin versant (UGAF 25 et 26), bon nombre d’animaux
à fourrure se retrouvent sur le territoire du bassin versant de la rivière L’Assomption.
Grossièrement, l’UGAF 25 correspond à la portion des basses-terres et l’UGAF 26 au
bouclier laurentien.
44
Tableau 13
Récolte d’animaux à fourrure dans deux des UGAF qui regroupent le bassin versant de la rivière L’Assomption
UGAF
25
26
Moyenne 2001-2004
Belette (à longue queue, pygmée, hermine)
69
143
Castor
274
1 065
Coyote
72
22
Écureuil roux
25
61
Loup
0
4
Loutre de rivière
16
97
Lynx du Canada
0
20
Martre d’Amérique
4
294
Moufette rayée
1
1
Ours noir
6
17
Pékan
12
85
Rat musqué
3 413
446
Raton laveur
264
189
Renard roux
245
211
Vison d’Amérique
53
143
Toutefois, ces données ne comprennent pas les autres mammifères qui n’ont aucune
valeur marchande sur le marché de la fourrure. Ainsi, pour les micro-mammifères
(souris, musaraignes, taupe, campagnol, etc.) et pour tous les autres mammifères du
bassin versant de la rivière L’Assomption (lièvre d’Amérique, polatouche, porc-épic,
marmotte, tamia, chauve-souris, etc.) aucune donnée précise concernant leur
répartition et la taille de leur population n’est disponibles à ce jour.
Concernant la faune aquatique, les données sont plus nombreuses. La portion nord
du bassin versant de la rivière (touchant les sous-bassins de la rivière Noire, Ouareau
et L’Assomption) a connu de grands changements au cours des dernières années. La
majorité des lacs connaît une villégiature riveraine très développée, elle a subi des
introductions de poissons ayant modifié les espèces d’origine naturelle.
En effet, l’omble de fontaine qui dominait à l’époque à l’état naturel doit être
maintenu artificiellement via des ensemencements de soutien à la pêche. La truite
arc-en-ciel et, dans une moindre mesure, l’omble moulac et la truite brune
constituent les autres espèces ensemencées pour soutenir la pêche aux salmonidés
dans les lacs de villégiature.
Les espèces introduites, soient principalement la perchaude, la barbotte brune, le
crapet-soleil et l’achigan à petite bouche, sont très abondantes dans l’ensemble des
lacs ainsi que les principaux cours d’eau du bassin versant. Les populations d’omble
de fontaine ont réussi à se maintenir, mais à des niveaux d’abondance précaires dans
les ruisseaux où les habitats naturels n’ont pas été trop perturbés par les coupes
forestières, barrages, traverses de cours d’eau ainsi que l’artificialisation des rives.
45
Mentionnons la présence du touladi dans une dizaine de lacs où cette espèce se
maintient dans un état très précaire. La ouananiche et l’éperlan arc-en-ciel, introduits
au lac Archambault durant les années soixante, font l’objet de mesures de
conservation et de mise en valeur. Six frayères d’éperlan ont été localisées dans les
tributaires des lacs Ouareau et Archambault. Le grand brochet et particulièrement le
doré jaune connaissent une distribution très ponctuelle dans cette partie du bassin
versant de la rivière L’Assomption.
La faune aviaire du nord du bassin se compose surtout d’oiseaux forestiers et dans
une moindre mesure d’espèces aquatiques. Les données disponibles sur les oiseaux
du bassin versant de la rivière L’Assomption sont tirées d’un ouvrage qui porte sur
l’ensemble de la région administrative de Lanaudière. (Harnois, M. et C. Ducharme.
1997. À la découverte des oiseaux de Lanaudière, Société d’ornithologie de
Lanaudière, Joliette, Québec. 312 p.)
Figure 27
Hibou des marais
Les données disponibles mentionnent la présence de 310 espèces dans la région de
Lanaudière. Les statuts de ces espèces se répartissent comme suit : 47% nicheur, 20%
visiteur, 18% migrateur, 9% résidant, 4% hivernant et un 2% d’origine captive. Les
différentes zones géographiques de la région démontrent par la diversité des
espèces rencontrées, leur richesse à l’égard de la qualité de l’habitat.
Le bouclier canadien, entre autre par la rigueur de son climat, rend l’habitat des
oiseaux moins favorable que dans les basses-terres. Ainsi, l’on retrouve moins de
mentions dans la zone du piedmont où 64% des espèces s’y retrouvent. Pour ce qui
est du plateau, seulement 50% du total des oiseaux de Lanaudière y ont été
observés. Par contre, l’étendue des forêts et des territoires encore sauvages supporte
certaines espèces qui tolèrent mal la présence humaine et le morcellement des
habitats. Il faut également porter attention à une mise en garde des auteurs qui
reflète la moindre présence des ornithologues dans cette région.
46
Bien que nous n’ayons pas de données pour le bassin versant, il est fort probable
que les espèces d’oiseaux en péril mentionnées dans Lanaudière y soient
rencontrées. Les oiseaux que nous retrouvons à la fois dans la liste régionale des
oiseaux mentionnés dans Lanaudière, dans la liste des espèces en péril COSEPAC
d’Environnement Canada et la liste des espèces fauniques vertébrées suivies publiée
par le Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec sont énumérées avec
leur statut fédéral ou provincial.
Tableau 14
Liste des espèces d’oiseaux en péril mentionnées dans la région de Lanaudière
Nom français
Nom scientifique
Statut de l’espèce
Type de mention
dans Lanaudière
Aigle royal
Aquila chrysaetos
Vulnérable (Qc)
Migrateur 10 mentions
Buse à épaulettes
Buteo lineatus
Préoccupant (Ca)
Nicheur-rare-hivernant
Effraie des clochers
Tyto alba
En voie de disparition (Ca)
Visiteur-exceptionnel
Faucon pèlerin
Falco peregrinus « anatum »
Menacé (Ca) Vulnérable (Qc)
Migrateur-inusité-hivernant
Grive de Bicknell
Catharus bicknelli
Préoccupant (Ca) Susceptible
(Qc)
Nicheur-inusité
Hibou des marais
Asio flammeus
Préoccupant (Ca) Susceptible
(Qc)
Nicheur-inusité
Paruline à ailes dorées
Vermivora chrysoptera
Susceptible (Qc)
Visiteur-inusité
Paruline azurée
Dendroica cerulea
Préoccupant (Ca) Susceptible
(Qc)
Visiteur-inusité
Petit blongios
Ixobrychus exilis
Menacé (Ca) Susceptible (Qc)
Nicheur-inusité 12 mentions
Pic à tête rouge
Melanerpes erythrocephalus
Préoccupant (Ca) Susceptible
(Qc)
Nicheur-inusité
Pie-grièche migratrice
Lanius ludovicianus
Préoccupant (Ca) Menacé (Qc)
Nicheur-inusité 6 mentions
Pygargue à tête blanche
Haliaeetus leucocephalus
Vulnérable (Qc)
Nicheur-inusité
Troglodyte à bec court
Cistothorus platensis
Susceptible (Qc)
Nicheur-inusité 12 mentions
47
Au sud : les basses-terres du Saint-Laurent
La portion sud du bassin versant de la rivière L’Assomption, sise sur la région
physiographique des basses-terres du Saint-Laurent, est majoritairement à vocation
urbaine et agricole. Cette portion de notre bassin versant est constituée de
peuplements typiques associés à cette latitude : l’érablière à tilleul et l’érablière à
caryer. Le secteur des basses-terres du Saint-Laurent, dans la région de Lanaudière
comme ailleurs dans le sud-ouest du Québec, est le secteur qui, historiquement,
soutenait la plus grande biodiversité de notre vaste territoire. Malheureusement,
l’expansion urbaine qui sévit depuis les deux dernières décennies a fait en sorte que
les habitats fauniques y sont moins nombreux aujourd’hui, notamment en ce qui a
trait aux milieux humides. Dans la plaine du Saint-Laurent, c’est près de la moitié de
ces milieux qui ont disparu au cours du siècle dernier (MRNF, 2002).
Les derniers îlots de verdure encore présents dans ce paysage agricole et urbain sont
les bandes riveraines, quelques boisés de ferme et les parcs urbains ou récréatifs. Ces
petits milieux isolés abritent toutefois une faune diversifiée : certaines espèces
animales et végétales parmi les plus rares du Québec y sont encore présentes, mais
leur situation est précaire. D’autres espèces plus communes y sont en abondance
puisqu’elles ont su tirer partie de cette proximité avec les humains.
Les boisés de plus grande dimension sont, pour leur part, pratiquement tous occupés
par le cerf de Virginie et le lièvre d’Amérique. Dans l’ensemble, la portion sud du
territoire du bassin versant est peu documentée, tant sur le plan faunique que sur le
plan floristique. On présume toutefois que, par exemple, les huit espèces de chauvesouris québécoises fréquentent la portion sud du territoire du bassin versant
(Jacques Jutras, comm. pers.) :








Petite chauve-souris brune (Myotis lucifugus),
Chauve-souris nordique (Myotis septentrionalis),
Chauve-souris pygmée (Myotis leibii),
Pipistrelle de l’Est (Pipistrellus subflavus),
Chauve-souris argentée (Lasionycteris noctivagans),
Chauve-souris rousse (Lasiurus borealis),
Chauve-souris cendrée (Lasiurus cinereus),
Grande chauve-souris brune (Eptesicus fuscus).
Les basses-terres du Saint-Laurent regroupent une grande diversité d’oiseaux,
264 espèces sont mentionnées dans les basses-terres et 212 dans la plaine, ces deux
zones géographiques correspondent à peu près aux basses-terres du Saint-Laurent. Il
faut cependant comprendre que de ces données, bon nombre d’espèces aquatiques
fréquentent les marais, chenaux et plans d’eaux du fleuve. Il serait nécessaire de
dégager l’importance de ces milieux, afin d’avoir un juste portrait de la fauve aviaire
des basses-terres du bassin versant de la rivière L’Assomption. (Source : Harnois, M.
et C. Ducharme. 1997. À la découverte des oiseaux de Lanaudière, Société
d’ornithologie de Lanaudière, Joliette, Québec. 312 p.)
48
Au Québec, plus de 530 écosystèmes forestiers exceptionnels ont été identifiés et le
territoire du bassin versant de la rivière L’Assomption en compte trois, tous situés
dans la portion des basses-terres du Saint-Laurent.
Tableau 15
Les écosystèmes forestiers exceptionnels du bassin versant de la rivière L’Assomption
Nom du site
Type d’écosystème
forestier exceptionnel
Groupement végétal
Superficie
Rivière L’Assomption
Refuge
Érablière à orme liège
27 hectares
Saint-Esprit-de-Montcalm
Refuge rare
Érablière à caryer et érable noir
84 hectares
Carrière Joliette
Refuge rare
Groupement à orme liège
16 hectares18
Figure 28
Orme liège
18
La majeure partie de ce groupement à orme liège a été coupée.
49
Les espèces fragiles par sous-bassin versant
Sous-bassin de la rivière L’Assomption
Épine dorsale de notre bassin versant, la rivière L’Assomption prend sa source dans le
parc du Mont-Tremblant, traverse les Laurentides méridionales et les basses-terres
du Saint-Laurent, avant de terminer sa course dans la rivière Des Prairies, à la hauteur
de Repentigny. Parcourant ainsi environ 140 kilomètres, elle draine un territoire de
1 254 km2, touche 36 municipalités, réparties dans six MRC. Tout au long de son
parcours, la rivière L’Assomption récoltera les eaux des rivières Noire, Ouareau, SaintEsprit et L’Achigan.
Les habitats aquatiques et riverains de ce sous-bassin supportent une diversité
faunique et floristique remarquables, tant par sa variété que par sa diversité. Ceci est
en grande partie attribuable à la variabilité des écosystèmes qu’il couvre, d’amont en
aval. Plusieurs espèces à statut précaire y ont été recensées et celles-ci subissent
d’énormes pressions d’origine anthropique, dues
notamment à l’expansion urbaine et l’agriculture, au
sud, et à la villégiature et les activités forestières, au
nord.
Figure 29
Esturgeon jaune
Tableau 16
Les espèces fragiles du sous-bassin versant de la rivière L’Assomption
Espèce
Nom latin
Statut canadien
Statut québécois
Fouille-roche gris
Percina copelandi
Menacé
Vulnérable
Dard de sable
Ammocrypta pellucida
Menacé
Susceptible
Méné d’herbe
Notropis bifrenatus
Préoccupant
Susceptible
Esturgeon jaune
Acipenser fulvescens
Préoccupant
Susceptible
Couette
Carpiode cyprinus
Aucune désignation
Aucune désignation
Barbotte des rapides
Notorus flavus
Aucune désignation
Candidate
Grenouille des marais
Rana palustris
Aucune désignation
Susceptible
Couleuvre à collier
Diadophis punctatus
Aucune désignation
Candidate
Couleuvre brune
Storeria dekayi
Aucune désignation
Susceptible
Loxia curvirostra
Aucune désignation
Aucune désignation
Pipistrelle de l’Est
Pipistrellus subflavus
Aucune désignation
Susceptible
Chauve-souris argentée
Lasionycteris noctivagans
Aucune désignation
Susceptible
Chauve-souris cendrée
Lasiurus cinereus
Aucune désignation
Susceptible
Chauve-souris pygmée de l’Est
Myotis leibii
Aucune désignation
Susceptible
Chauve-souris rousse
Lasiurus borealis
Aucune désignation
Susceptible
Les poissons
Les reptiles et les amphibiens
Les oiseaux
Bec croisé des sapins
Les mammifères
50
Tableau 16
Les espèces fragiles du sous-bassin versant de la rivière L’Assomption (suite)
Espèce
Nom latin
Statut canadien
Statut québécois
Carcajou
Gulo gulo
En voie de disparition
Menacé
Lynx du Canada
Lynx canadensis
Aucune désignation
Susceptible
Danaus plexippus plexippus
Préoccupant
Aucune désignation
Ail des bois
Allium tricoccum
Aucune désignation
Vulnérable
Orme liège
Ulmus thomasii
Aucune désignation
Menacé
Ginseng à cinq fioles
Panax quinquefolius
En voie de disparition
Menacé
Podostémon à feuilles cornées
Podostemum ceratophylum
Aucune désignation
Susceptible
Éléocharide de Robbins
Eleocharis robbinsii
Aucune désignation
Susceptible
Scirpe de Clinton
Trichophorum clintonii
Aucune désignation
Susceptible
Brome à larges glumes
Bromus latiglumis
Aucune désignation
Aucune désignation
Panic clandestin
Panicum clandestinum
Aucune désignation
Aucune désignation
Orchis à feuilles rondes
Amerorchis rotundifolia
Aucune désignation
Susceptible
Lysimaque hybride
Lysimachia hydrida
Aucune désignation
Susceptible
Les mammifères (suite)
Les insectes
Monarque
Les plantes
Sous-bassin de la rivière Noire
La rivière Noire prend sa source à la hauteur du village de Saint-Zénon, dans le
plateau laurentien. Parcourant environ 45 kilomètres, elle draine un territoire de 414
km2, touche six municipalités de la MRC de la
Matawinie, avant de se déverser dans la rivière
L’Assomption au cœur du parc régional des Chutes
Monte-à-Peine et des Dalles, dans les municipalités de
Saint-Jean-de-Matha et de Sainte-Béatrix.
Figure 30
Tortue des bois
Tableau 17
Les espèces fragiles du sous-bassin versant de la rivière Noire
Espèce
Nom latin
Statut canadien
Statut québécois
Tortue des bois
Glyptemys insculpta
Préoccupant
Vulnérable
Couleuvre verte
Liochlorophis vernalis
Aucune désignation
Candidate
Lynx canadensis
Aucune désignation
Susceptible
Allium tricoccum
Aucune désignation
Vulnérable
Les reptiles et les amphibiens
Les mammifères
Lynx du Canada
Les plantes
Ail des bois
51
Sous-bassin de la rivière Ouareau
Parcourant 82 kilomètres, principalement sur le plateau Laurentien, la rivière Ouareau
prend sa source dans la municipalité de Saint-Donat. D’amont en aval, elle traverse le
territoire de 29 municipalités, réparties dans six MRC de deux régions administratives
différentes, soient la région de Lanaudière et des Laurentides.
Figure 31
Ail des bois
Tableau 18
Les espèces fragiles du sous-bassin versant de la rivière Ouareau
Espèce
Nom latin
Statut canadien
Statu québécois
Fouille-roche gris
Percina copelandi
Menacé
Vulnérable
Dard de sable
Ammocrypta pellucida
Menacé
Susceptible
Esturgeon jaune
Acipenser fulvescens
Non en péril
Susceptible
Grenouille des marais
Rana palustris
Aucune désignation
Susceptible
Tortue des bois
Glyptemys insculpta
Préoccupant
Vulnérable
Grive de Bicknell
Catharus bicknelli
Préoccupant
Susceptible
Bec croisé des sapins
Loxia curvirostra
Aucune désignation
Aucune désignation
Lynx canadensis
Aucune désignation
Susceptible
Danaus plesippus plexippus
Préoccupant
Aucune désignation
Orme liège
Ulmus thomasii
Aucune désignation
Menacé
Érable noir
Acer nigrum
Aucune désignation
Susceptible
Carex à feuilles poilues
Carex hirtifolia
Aucune désignation
Susceptible
Athyrie à sores denses
Athyrium pycnocarpon
Aucune désignation
Aucune désignation
Ginseng à cinq fioles
Panax quinquefolius
En voie de disparition
Menacé
Ail des bois
Allium tricoccum
Aucune désignation
Vulnérable
Les poissons
Les reptiles et les amphibiens
Les oiseaux
Les mammifères
Lynx du Canada
Les insectes
Monarque
Les plantes
52
Sous-bassin de la rivière L’Achigan
La rivière L’Achigan, qui prend sa source au lac
de L’Achigan à Saint-Hippolyte, a un parcours de
56 kilomètres. Traversant 23 municipalités dans
huit MRC différentes de deux régions
administratives, soient Laurentides et Lanaudière,
cette rivière draine un territoire de 662 km2 avant
de se déverser dans la rivière L’Assomption à la
hauteur de la ville de L’Épiphanie.
Figure 32
Grenouille des marais
Tableau 19
Les espèces fragiles du sous-bassin versant de la rivière L’Achigan
Espèce
Nom latin
Statut canadien
Statu québécois
Notorus flavus
Aucune désignation
Candidate
Tortue mouchetée
Emydoidea blandingii
Aucune désignation
Susceptible
Tortue des bois
Glyptemys insculpta
Préoccupant
Vulnérable
Rainette faux-grillon de l’Ouest
Pseudacris triseriata
Aucune désignation
Vulnérable
Grenouille des marais
Rana palustris
Aucune désignation
Susceptible
Coulicou à bec jaune
Coccyzus americanus
Aucune désignation
Aucune désignation
Faucon pèlerin anatum
Falco peregrinus
Menacé
Vulnérable
Pie-grièche migratrice de l’Est
Lanius ludovicianus migrans
En voie de disparition
Menacé
Pipistrelle de l’Est
Pipistrellus subflavus
Aucune désignation
Susceptible
Chauve-souris argentée
Lasionycteris noctivagans
Aucune désignation
Susceptible
Chauve-souris cendrée
Lasiurus cinereus
Aucune désignation
Susceptible
Chauve-souris pygmée de l’Est
Myotis leibii
Aucune désignation
Susceptible
Chauve-souris rousse
Lasiurus borealis
Aucune désignation
Susceptible
Danaus plexippus plexippus
Préoccupant
Aucune désignation
Platanthère à gorge frangée
variété à gorge frangée
Platanthera blephariglottis
var. blaphariglottis
Aucune désignation
Susceptible
Éléocharide de Robbins
Eleocharis robbinsii
Aucune désignation
Susceptible
Platanthère à grandes feuilles
Platanthera macrophylla
Aucune désignation
Susceptible
Rubanier rameux
Sparganium androcladum
Aucune désignation
Susceptible
Utriculaire gibba
Utricularia gibba
Aucune désignation
Susceptible
Utriculaire resupina
Utricularia resupina
Aucune désignation
Susceptible
Érable noir
Acer nigrum
Aucune désignation
Susceptible
Les poissons
Barbotte des rapides
Les reptiles et les amphibiens
Les oiseaux
Les mammifères
Les insectes
Monarque
Les plantes
53
Sous-bassin de la rivière Saint-Esprit
La rivière Saint-Esprit prend sa source près du lac Huard, sur le territoire de la
municipalité de Rawdon. Traversant 12 municipalités dans trois MRC différentes,
cette rivière parcoure 12 kilomètres avant de se déverser dans
la rivière L’Assomption à la hauteur de la municipalité de
L’Épiphanie. Elle draine ainsi un territoire de 210 km2 dans le
piedmont des Laurentides et dans les basses-terres du SaintLaurent.
Figure 33
Grande chauve-souris brune
Tableau 20
Les espèces fragiles du sous-bassin versant de la rivière Saint-Esprit
Espèce
Nom latin
Statut canadien
Statu québécois
Pipistrelle de l’Est
Pipistrellus subflavus
Aucune désignation
Susceptible
Chauve-souris argentée
Lasionycteris noctivagans
Aucune désignation
Susceptible
Chauve-souris cendrée
Lasiurus cinereus
Aucune désignation
Susceptible
Chauve-souris pygmée de l’Est
Myotis leibii
Aucune désignation
Susceptible
Chauve-souris rousse
Lasiurus borealis
Aucune désignation
Susceptible
Danaus plexippus plexippus
Préoccupant
Aucune désignation
Ail des bois
Allium tricoccum
Aucune désignation
Vulnérable
Orme liège
Ulmus thomasii
Aucune désignation
Menacé
Érable noir
Acer nigrum
Aucune désignation
Susceptible
Les mammifères
Les insectes
Monarque
Les plantes

Désignation du statut d’une espèce au Québec
Nous entendons par « espèce menacée, vulnérable ou susceptible de le devenir » toute espèce ainsi désignée par la
Loi québécoise sur les espèces menacées ou vulnérables. Cette loi vise la sauvegarde de la diversité biologique du
Québec. Le terme « espèce menacée » désigne toute espèce dont la disparition est appréhendée et le terme
« espèce vulnérable » désigne toute espèce dont la survie est précaire même si la disparition n’est pas appréhendée,
selon le texte de Politique québécoise sur les espèces menacées et vulnérables (MLCP, 1992).

Désignation du statut d’une espèce au Canada
Le Comité sur la situation des espèces en péril du Canada (COSEPAC) évalue la situation, au niveau national, des
espèces, des sous-espèces, des variétés ou d’autres unités désignables qui sont considérées comme étant en péril au
Canada. Nous entendons pas « espèce en voie de disparition » (VD) une espèce sauvage exposée à une disparition
de la planète ou à une disparition du pays imminente. Le terme « espèce menacée » (M) désigne les espèces
sauvages susceptibles de devenir en voie de disparition si les facteurs limitants ne sont pas renversés. On entend par
« espèce préoccupante » (P) une espèce sauvage qui peut devenir une espèce menacée ou en voie de disparition en
raison de l’effet cumulatif de ses caractéristiques biologiques et des menaces reconnues qui pèsent sur elle. Enfin, le
terme « espèce non en péril » (NEP) correspond au statut d’une espèce sauvage qui a été évaluée et jugée comme ne
risquant pas de disparaître étant donné les circonstances actuelles (COSEPAC, 2004).
54
Figure 34
Répartition des espèces floristiques
menacées  Bassin versant de la
rivière L’Assomption
55
Téléchargement