. I « V On dispose du matériel suivant : • un bêcher contenant un volume V, = 20 mL de solution de nitrate d'argent de concentration C = 10~' mol • L ; • un bêcher contenant un volume V = 20 mL de solution de nitrate de cuivre de concentration C - 5,10 mol • L" ; • unfilde cuivre de masse m = 1,2 g et unfild'argent, bien décapés et équipés d'un dispositif de connexion électrique ; • un pont salin contenant une solution ionique saturée de nitrate de potassium. I - 1 2 2 -2 1 1. Faites un schéma annoté de la pile qu'il est possible de constituer à partir du matériel disponible. 2. Un ampèremètre en série avec un conducteur ohmique de résistance R = 100 Q est placé entre les bornes de la pile. Le conducteur ohmique est parcouru par un courant de très faible intensité dans le sens de l'argent vers le cuivre. a. En déduire le sens de circulation des électrons dans le conducteur ohmique. b. Interprétez alors le fonctionnement de la pile en écrivant les deux demi-équations aux électrodes. c. Le sens de la réaction spontanée est-il en accord avec celui déterminé dans la question A. 2. c. ? d. Quel rôle joue le pont salin ? Indiquez sur votre schéma le mouvement des porteurs de charge dans le pont. 3. On laisse fonctionner le système pendant une durée suffisamment longue pour que la pile ne débite plus. a. Construisez le tableau d'avancement de la transformation. b. Quel est le réactif limitant ? c. Quelle est la concentration en ion cuivre (II) enfinde réaction ? d. Déterminez la quantité d'électricité qui a traversé la résistance depuis l'instant où la pile a commencé à débiter jusqu'à l'instant où la pile s'arrête de fonctionner. Données : couleur des ions en solution : Ag* : incolore ; N 0 3 1 F (Faraday) = 10 C • moL ; vitesse molaire du cuivre : M = 60 g • mol" . aq) 5 1 c u 1 (aq) : incolore ; C u ^ : bleue ; q) Calculatrice interdite Données : Masses molaires atomiques en g/mol. M(C) = 12,0 M(H) = 1,0 M(0) = 16,0 QCMi • a. Lors du titrage pH-métrique d'un acide faible par une base forte, le pH du milieu réactionnel à la demi-équivalence est égal à la moitié du pH à l'équivalence, soit pKa, • b. Lors du titrage pH-métrique d'un acide fort par une base forte, à l'équilibre le pH vaut 7 à 25 "C. • c Lorsque les réactifs sont introduits dans les proportions stcechiométriques de l'équation chimique de la réaction support d'un titrage pH-métrique, le pH dépend de la température du milieu réactionnel. • d. Lors du titrage pH-métrique d'une base forte par un acide fort, on peut écrire, à l'équivalence du titrage : pH = pKe/2. • e. Lors d'un dosage par titrage pH-métrique, il convient d'utiliser un indicateur coloré de pH pour repérer l'équivalence, grâce au changement de couleur du milieu réactionnel, Soit la réaction d'équation : CHC00H(aq) + HO(aq) -> CH C00(aq) + H 0(l), • a. La constante d'acidité Ka du couple acide éthanoïque/ion éthanoate s'écrit : Ka = [CH COO(aq)]éq/([CH COOH(aq)]éq * [H0"(aq)]éq). • b. L'acide éthanoïque possède un groupe caractéristique acide carboxylique, • c. L'acide éthanoïque ne possède pas de carbone tétraédrique, • d. Le dosage d'une solution d'acide éthanoïque par une solution d'hydroxyde de sodium peut aussi bien être réalisé par titrage pH-métrique que colorimétrique ou conductimétrique. 3 3 3 2 3 On mélange 50,0 mL d'une solution aqueuse d'acide éthanoïque de concentration molaire volumique en soluté apporté C = 1,0.10 mol/L avec 25,0 mL d'une solution aqueuse d'hydroxyde de sodium de même concentration apportée. U e. La solution obtenue est une solution tampon de pH, A e 9 • a. La représentation de Lewis d'une molécule permet la visualisation dans l'espace de cette molécule. • b. La molécule de 1-bromo-l-chloroéthane ne possède pas de carbone asymétrique. • c. Il est possible de passer d'une conformation d'une molécule à une autre par rupture de liaisons simples. U d. Un mélange racémique est un mélange de 2 diastéréoisomères. • e. Deux énantiomères réagissent différemment avec des réactifs chiraux. 0^ Le chlorure de cuivre II est très soluble dans l'eau. À 25 °C, on peut dissoudre 700 g de ce cristal ionique anhydre dans un litre d'eau. Une solution de chlorure de cuivre II a une concentration en ions chlorure égale à 20,0 mmol/L. Sa concentration en ions cuivre II est : • a. 10,0 mmol/L • b. 40,0 mmol/L On veut préparer une solution de concentration [Cu*(aq)] = 20,0 mmol/L avec des cristaux de chlorure de cuivre II, solide hydraté de formule CuCI ,2H 0. On donne M(CuCI) = 134,5 g/mol, La masse de solide à dissoudre pour obtenir 100 mL de solution est : • c. 0,341g. • d. 0,269 g. • e. On utilise un bêcher gradué de 250 mL pour fabriquer cette solution. 2 2 2 2 ^^Les acides a-aminés sont les constituants des protéines. Ils ont pour formule générale : NH-CHR-C0H. • a. Ces molécules possèdent 2 groupes caractéristiques ; le groupe aminé et le groupe acide carboxylique. • b. Ces acides a-aminés possèdent un caractère amphotère. La kératine est le principal constituant du cheveu. C'est une protéine formée à partir d'acides a-aminés dont l'un d'entre eux est la cystéine de formule : 2 2 H I f HS — C H —C —C. \ O—H NHL 2 • c. La cystéine est une molécule achirale. • d. Les représentations de Cram suivantes sont celles de 2 énantiomères de la cystéine : COOH COOH ^ 2 c ...H CH SH 2 H "-C CH SH 2 " " 2 Masses atomiques molaires en g mol" H 1,0 C 12,0 N 14,0 Cercle chromatique vert 1 Exercice n > 530 nm bleu-vert ^SÊÊÊ jaune-vert cyan jaune S00 n m j 7\ / 570 nm O 16,0 L'étude spectroscopique UV-visible d'une solution contenant la molécule A conduit au spectre de la figure 1. La concentration molaire est c = 2,2.10"' mol.L"'. A température constante, on trace la courbe d'étalonnage (Figure 2) de cette solution pour une lumière de longueur d'onde Ai. Les grandeurs physiques absorbance A et concentration molaire c sont liées par la loi de Beer-Lambert A = e.l.c où s est le coefficient d'extinction molaire et / la largeur de la cuve. ;e. orange Figure 1 Figure 2 rouge 700 nm violet^**BB^rouge-rosé magenta 400 nm Exercice n°è L'éosine est un désinfectant en solution dans l'éthanol. Une solution alcoolique d'éosine est colorée. On place dans un spectrophotomètre une cuve de largeur / contenant une solution d'éosine de concentration molaire c = 1,0 ,10" mol.L" . A température constante, on fait varier la longueur d'onde A (lambda) et on mesure labsoibance A, les résultats sont regroupés sur le graphe ci-dessous : 5 1 A IX» \ j M I I \ i 0.3 ; a) La courbe d'étalonnage a été faite à la longueur d'onde A = 395 nm. b) Si la largeur l de la cuve du spectroscope double, la valeur du coefficient directeur de la courbe d'étalonnage double. mwc I i Une transformation chimique de la molécule A conduit en plusieurs étapes à la molécule B. 02 01 A ' / c) Le spectre UV-visible d'une solution de la molécule B - non représenté - montre un pic correspondant à un maximum d'absorption à 460 nm. "Si. .. Soit S une solution aqueuse de la molécule A de concentration molaire c . Par dilution, on prépare une solution Si : 10 mL de solution S sont introduits dans une fiole jaugée de 100 mL et la fiole jaugée est complétée avec de l'eau distillée jusqu'au trait de jauge. Dans les conditions opératoires utilisées pour la courbe d'étalonnage, Labsorbance de Si est mesurée : ,4^ «= 0,60. 0 larrbda h n ) 0 0 a) Deux longueurs d'onde sur trois correspondent à un maximum d'absorption appartenant à l'injra rouge. b) La solution alcoolique d'éosine est de couleur cyan. c) A A - 500 nm, une solution alcoolique d'éosine de cmicentration molaire c' « 1,0.10~* mol.L' a une absorbance A' = 1. d) La transmittance T est une grandeur qui aurait pu être utilisée à la place de l'absorbance. 1 d) La concentration de la solution S est égale à 2,7. Iff 0 4 mol.L' . 1