Économie française : un état des lieux

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2017
ÉLECTION
PRÉSIDENTELLE
Élection présidentielle française
Économie française :
un état des lieux
Achevé de rédiger le 9 mars 2017
France 2017
#2
Tristan Perrier
Stratégie et Recherche
Économique
Cette note est la deuxième d’une série qui vous accompagnera jusqu’aux résultats
des élections présidentielles et législatives (et sans doute un peu plus loin). Elle
présente un état des lieux de l’économie française. Les prochaines éditions que
préparent nos économistes et stratégistes porteront sur :
-
Une analyse des blocages de l’économie française et des réformes, vus par les
candidats et par les organisations internationales ;
-
Les candidats à la présidentielle et leur position sur l’Europe ;
-
La dette française : état des lieux et points d’attention ;
-
L’évolution des taux de marge des entreprises françaises ;
-
Les candidats à l’élection présidentielle et la politique budgétaire et fiscale ;
-
Taux longs français et spread OAT/Bund : le poids de la BCE et les perspectives
liées aux élections.
Bonne lecture à tous.
Philippe ITHURBIDE
Directeur Recherche, Stratégie et Analyse
Recherche, Stratégie et Analyse
Élection présidentielle française de 2017
1
2017
ÉLECTION
PRÉSIDENTIELLE
Sondages : où en sommes-nous ?
Intentions de vote au premier tour de l’élection présidentielle (2/4 mars 2017)
(33 % des répondants ne sont pas certains d’aller voter ou n’ont pas exprimé de choix)
Jacques Cheminade
<0,5%
Marine Le Pen
Jacques Cheminade
Nicolas Dupont-Aignan
Marine Le Pen
François Fillon
Nicolas Dupont-Aignan
Emmanuel Macron
François Fillon
Benoît Hamon
Emmanuel Macron
Jean-Luc Mélenchon
Benoît Hamon
Philippe Poutou
Jean-Luc Mélenchon
Nathalie Arthaud
Philippe Poutou
26,0%
<0,5%
2,0%
26,0%
17,0%
2,0%
25,0%
17,0%
16,0%
12,0%
1,0%
16,0%
12,0%
1,0%
1,0%
Nathalie Arthaud
25,0%
Sources : KANTAR — SOFRES — onepoint, Recherche Amundi
1,0%
La sûreté du choix au premier tour de l’élection présidentielle (2/4 mars 2017)
ensemble
(pour chaque candidat, part des électeurs se disant sûrs de54,0%
leur choix)
Jean-Luc Mélenchon
ensemble
56,0%
54,0%
Benoît
Hamon
Jean-Luc
Mélenchon
49,0% 56,0%
Emmanuel
Benoît Macron
Hamon
39,0%
François
Fillon
Emmanuel
Macron
39,0%
49,0%
61,0%
Marine Le
Pen
François
Fillon
61,0%
Marine Le Pen
76%
76%
Sources : KANTAR — SOFRES — onepoint, Recherche Amundi
Average
Intentions de vote lors du 2nd tour de l’élection présidentielle54%
en 2017 (9 mars 2017)
Jean-Luc
Mélenchon
Hypothèse
Fillon vs. Le Pen
Average
Benoît
Hamon
Jean-Luc
Mélenchon
Évolution
par rapport au 23 février
Emmanuel
Benoît Macron
Hamon
François
Fillon
Emmanuel
Macron
François
56%
Hypothèse54%
Macron
vs. Le Pen
49%
+5
39%
61%
Macron
65 %
59
Marine Le
Pen %
François
Fillon
+5
49%
39%
Emmanuel
Fillon
56%
61%
Marine Le Pen
76%
76%
Marine Le Pen
Marine Le Pen
35 %
41 %
-5
-5
Sources : Harris Interactive, Recherche Amundi
Recherche, Stratégie et Analyse
Élection présidentielle française de 2017
2
2017
ÉLECTION
PRÉSIDENTIELLE
Points clés
■■ Une économie robuste dans la crise mais lente dans la reprise. Après avoir bien résisté
à la récession en « double dip » de 2008-2013, l’économie française s’est stabilisée, depuis 4
ans, sur un rythme de croissance positif mais faible, qui ne permet qu’une baisse du chômage
très graduelle. La sous-performance par rapport à l’Allemagne est récurrente. De récents
signes d’amélioration sont tout de même observés concernant les marges des entreprises,
l’investissement et l’emploi.
■■ La France fait exception en zone euro en présentant des twin deficits2, mais leur ampleur
est modérée. L’endettement public et privé est soutenable dans les conditions actuelles mais
constituerait un important facteur de vulnérabilité en cas de forte hausse des taux d’intérêt et/
ou de nouvelle récession.
■■ Les grandes lignes de la politique économique menée au cours des dernières années
ont été : 1/une approche budgétaire visant à réduire graduellement le déficit public
d’abord par des hausses d’impôts (importantes et durables sur les ménages, plus que sur
les entreprises pour lesquelles elles ont ensuite été plus que compensées par des baisses
de charges sociales) puis par des économies de dépenses publiques. 2/des réformes
structurelles modérées dans plusieurs directions, dont une approche « flexi-sécurité »
sur le marché du travail.
■■ La reprise est à présent bien engagée. Les risques résident davantage dans les aléas
politiques et/ou externes que dans la dynamique économique interne.
Relativement épargnée par les soubresauts économiques et financiers des dernières années,
mais connaissant depuis une reprise économique sans éclat, l’économie française a réalisé, au
cours des dernières années, un parcours très moyen durant lequel elle n’a été ni la locomotive
ni « homme malade » de la zone euro. Un constat mitigé peut également être établi au sujet des
grands déséquilibres macroéconomiques français, bien réels, mais encore soutenables à l’heure
actuelle. La politique économique menée depuis 2012 a été caractérisée par une approche
graduelle de réduction du déficit public et le lancement de plusieurs chantiers de réformes, dont
les résultats n’apparaissent que très progressivement.
I- Des performances économiques moyennes,
inférieures de façon récurrente
à celles de l’Allemagne
La France représente environ 2,3 % du PIB mondial1 (pour un peu moins de 1 % de la population)
et 21 % du PIB de la zone euro. Beaucoup de ses indicateurs de performance économique de long
terme et de compétitivité la rangent dans la moyenne des pays développés. Le pays souffre, de façon
récurrente, d’une comparaison défavorable avec son principal partenaire, l’Allemagne, dans
de nombreux domaines : chômage, poids de l’industrie dans l’économie, équilibres budgétaires et
commerce extérieur. La comparaison en termes de croissance du PIB est, pour sa part, plus mitigée
suivant la période considérée (cf. tableau et graphique en page suivante).
1
En parité de pouvoir d’achat, d’après la méthodologie de calcul du FMI.
Recherche, Stratégie et Analyse
Élection présidentielle française de 2017
3
2017
145
140
140
135
135
130
130 France
120
115
125
-3,3
0,6
-1,7
Dette publique, % du PIB, est. 2016
120
96,4
68,2
92,3
-0,2
8,5
3,2
105
10
3,8
9,6
100
1
1,6
1,8
115
110
Taux de chômage %, janv. 2017
100
Croissance du PIB en moyenne, %, 2014-2016
Q1 1999
Q1 2000
Q1 2001
Q1 2002
Q1 2003
Q1 2004
Q1 2005
Q1 2006
Q1 2007
Q1 2008
Q1 2009
Q1 2010
Q1 2011
Q1 2012
Q1 2013
Q1 2014
Q1 2015
Q1 2016
105
Industrie en % de la valeur ajoutée, 2015
Germany
Spain
14,1
Eurozone
Espagne
Netherlands
Zone euro
Source: Eurostat, Amundi Research
Source : Eurostat, Recherche Amundi
110
145
110
108
140
108
106
135
106
130
104
102
102
100
120
98
98
115
96
96
94
110
92
105
92
90
100
90
Spain
France
Italy
Zone euro
Netherlands
Q1 2011
Q1 2012
Q1 2013
Q1 2014
Q1 2015
Q1 2016
Q1 2008
Q3 2008
Q1 2009
Q3 2009
Q1 2010
Q3 2010
Q1 2011
Q1 2011
1999
Q3
Q1 2000
Q1 2012
Q1 2001
Q3 2012
Q1 2002
Q1 2013
Q1 2003
Q3 2013
Q1 2004
Q1 2014
Q1 2005
Q3 2014
Q1 2006
Q1 2015
Q1 2007
Q3
Q1 2015
2008
Q1
Q1 2016
2009
Q3
Q1 2016
2010
94
Allemagne
France
Espagne
Eurozone
Germany
Italie
Source : Eurostat, Recherche Amundi
Source:Eurostat, Amundi Research
110
33.5%
33.0%
32.5%
32.0%
31.5%
31.0%
30.5%
30.0%
29.5%
29.0%
108
France
Zone euro
Italie
Pays-Bas
Source : Eurostat, Recherche Amundi
II- Une économie robuste dans la crise,
mais lente dans34.0%
la reprise
106
L’économie
française a, certes, offert une bonne résistance
à la crise de 2007-2008, protégée par
33.5%
ses
104amortisseurs traditionnels (consommation des ménages et dépense publique), par la solidité de son
33.0%
système
bancaire, et par une exposition au commerce international moindre que celle de l’Allemagne.
102
32.5%
Elle
100 a ensuite connu une seconde récession lors de l’épisode de la crise des dettes souveraines de
32.0%
2011-2013,
mais sans effondrement comparable à ceux observés en Italie et en Espagne, et sans que
98
31.5%
sa96dette publique suscite la méfiance des investisseurs.
31.0%
94
Depuis
2013, toutefois, la croissance du PIB, redevenue positive, reste bloquée à un rythme à
30.5%
92 supérieur à 1 % par an, inférieur à celui de la moyenne de la zone euro. Une reprise plus faible
peine
90 celle de l’Espagne ou des Pays-Bas peut s’expliquer30.0%
que
par l’absence d’effet de rattrapage en raison d’un
29.5%
moindre recul antérieur. Mais l’écart avec l’Allemagne sur
la même période (au cours de laquelle le PIB
29.0%
allemand a progressé de +1,6 % par an, en moyenne) ne peut être attribué à de tels facteurs cycliques.
1999Q1
2000Q1
2001Q1
2002Q1
2003Q1
2004Q1
Q1 2008
2005Q1
Q3 2008
2006Q1
Q1 2009
2007Q1
2008Q1Q3 2009
2009Q1Q1 2010
2010Q1Q3 2010
2011Q1Q1 2011
2012Q1Q3 2011
2013Q1Q1 2012
2014Q1Q3 2012
2015Q1Q1 2013
2016Q1Q3 2013
Q1 2014
Q3 2014
Q1 2015
Q3 2015
Q1 2016
Q3 2016
34.0%
Allemagne
Espagne
Pays-Bas
Allemagne
Espagne
France
Italie
Recherche, Stratégie et Analyse
Zone euro
Pays-Bas
1999Q1
2000Q1
2001Q1
2002Q1
2003Q1
2004Q1
2005Q1
2006Q1
2007Q1
2008Q1
2009Q1
2010Q1
2011Q1
2012Q1
2013Q1
2014Q1
2015Q1
2016Q1
ds
Pays-Bas
PIB depuis le pic pré-crise
(base 100 au T1 2008
125
100
20,1
Q1 2008
Q3 2008
Q1 2009
Q3 2009
Q1 2010
Q3 2010
Q1 2011
Q3 2011
Q1 2012
Q3 2012
Q1 2013
Q3 2013
Q1 2014
Q3 2014
Q1 2015
Q3 2015
Q1 2016
Q3 2016
104
Q1 2016
25,9
La trajectoire décevante de l’économie française au cours des dernières années a eu tendance à
Allemagne
France
Italie
France
Italy
creuser encore cet écart franco-allemand.
PIB depuis la création de l’euro
(base 100 au T1 1999)
Q3 2016
Zone euro
Déficit public, % du PIB, est. 2016
Compte courant, % du PIB, 2015
110
Allemagne
Q1 1999
Q1 2000
Q1 2001
Q1 2002
Q1 2003
Q1 2004
Q1 2005
Q1 2006
Q1 2007
Q1 2008
Q1 2009
Q1 2010
Q1 2011
Q1 2012
Q1 2013
Q1 2014
Q1 2015
Q1 2016
125
ds
ÉLECTION
PRÉSIDENTIELLE
145
Élection présidentielle française de 2017
Source : Eurostat, Recherche Amundi
Source: Insee, Amundi Research
4
Source: Insee, Recherche Amundi
Zone euro
Netherlands
Pays-Bas
Source : Eurostat, Recherche Amundi
Source:Eurostat, Amundi
Research
Source
: Eurostat, Recherche Amundi
110
108
33.5%
106
33.5%
33.0%
104
33.0%
102
32.5%
32.5%
96 ■ ■
31.0%
94
30.5%
92 ■ ■
90
30.5%
Une hausse de l’investissement, jusqu’à présent
30.0%parent pauvre de la reprise. L’amélioration
concerne à la fois l’investissement des entreprises
(aidé par l’amélioration des marges) et
29.5%
la construction résidentielle (revenue en 2016 en territoire positif).
1999Q1
2000Q1
2001Q1
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Q1 2008
2004Q1
Q3 2008
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Q1 2009
2006Q1
Q3 2009
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2008Q1
Q1 2010
2009Q1
Q3 2010
2010Q1
Q1 2011
2011Q1
Q3 2011
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Q1 2012
2013Q1
Q3 2012
2014Q1
Q1 2013
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Q3 2013
2016Q1
Q1 2014
Q3 2014
Q1 2015
Q3 2015
Q1 2016
Q3 2016
Q3 2016
30.0%
31.5%
Un net rebond des marges des entreprises, à partir de niveaux plus faibles que dans les
31.0%
autres grands pays de la zone euro, et qui avaient atteint un point bas fin 2013.
29.0%
1999Q1
2000Q1
2001Q1
2002Q1
2003Q1
2004Q1
2005Q1
2006Q1
2007Q1
2008Q1
2009Q1
2010Q1
2011Q1
2012Q1
2013Q1
2014Q1
2015Q1
2016Q1
98
31.5%
29.0%
ÉLECTION
PRÉSIDENTIELLE
À défaut d’accélération du PIB, de notables améliorations sont tout de même visibles depuis
100
32.0%
quelques trimestres :
32.0%
29.5%
2017
34.0%
34.0%
■■ Une décrue du taux de chômage, à 10 % en janvier alors qu’il avait touché un point haut
Allemagne
France
Italie
à 10,6 %
en août 2015
et une dynamique
positive de l’emploi (+1,2 % entre le T4 2015 et le
Espagne
Zone euro
Pays-Bas
T4 2016, contre +0,7 % un an plus tôt).
s
Source: Insee, Recherche Amundi
Source: Insee, Amundi Source
Research
: Eurostat, Recherche Amundi
Taux de marge des sociétés non fin. (Excédent
brut d’exploitation sur valeur ajoutée brute
110
France : composantes de la demande
interne privée, base 100 au T1 2008
110
34.0%
105
105
33.5%
33.0%
100
100
32.5%
95
95
32.0%
31.5%
90
90
31.0%
30.0%
80
29.5%
Q2 2008
Q4 2008
Q2 2009
Q4 2009
Q2 2010
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Q2 2011
Q4 2011
1999Q1
Q2 2012
2000Q1
Q4 2012
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2003Q1
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2004Q1
Q4 2014
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Q2 2015
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2008Q1
Q2 2016
2009Q1
Q4 2016
2010Q1
2011Q1
2012Q1
2013Q1
2014Q1
2015Q1
2016Q1
80
85
30.5%
GDP
Household consumption
Corporate investment
Residential investment
Source: Insee, Amundi Source:
Research
Insee, Recherche Amundi
PIB
Consommation des ménages
Invest. des entreprises
Invest. résidentiel
Source: Insee, Recherche Amundi
En ce qui concerne les chiffres les plus récents, notons qu’après un T4 2016 relativement solide
110 en hausse de +0,4 % par rapport au T3), les premiers indicateurs du climat des affaires
(PIB
portant sur 2017 envoient un message très optimiste. C’est le cas, notamment, des enquêtes
105
PMI,
des indicateurs de confiance de l’Insee ou encore des indicateurs avancés de l’OCDE, ces
derniers
atteignant même, en janvier 2017, un niveau plus élevé que celui des autres grands pays
100
développés.
95
Il ne faudrait pas, toutefois, exagérer la portée de ces signaux de court terme, et ce d’autant plus
que
90 plusieurs mesures de politique économique (baisses de charges, soutien à la construction,
baisses d’impôts pour certains ménages) ont été calibrées pour atteindre en 2016-2017 leur plein
85
effet,
qu’il sera difficile de répéter ensuite avec la même intensité.
Or
80 c’est bien d’une amélioration durable de la croissance qu’a besoin l’économie française, tant
pour amorcer un véritable rattrapage vis-à-vis de l’Allemagne que pour remédier de façon décisive
à ses principaux déséquilibres.
Q2 2008
Q4 2008
Q2 2009
Q4 2009
Q2 2010
Q4 2010
Q2 2011
Q4 2011
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Q4 2012
Q2 2013
Q4 2013
Q2 2014
Q4 2014
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Q4 2015
Q2 2016
Q4 2016
Q4 2016
2016Q1
29.0%
Q2 2008
Q4 2008
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Q2 2010
Q4 2010
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Q4 2011
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Q4 2012
Q2 2013
Q4 2013
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Q4 2014
Q2 2015
Q4 2015
Q2 2016
Q4 2016
85
on
t
Espagne
Eurozone
Spain
s
PIB
Consommation des ménages
Invest. des entreprises
Invest. résidentiel
Recherche, Stratégie et Analyse
Source: Insee, Recherche Amundi
Élection présidentielle française de 2017
5
0
Netherlands
France
Spain
Germany
Italy
Eurozone
01-01
11-01
09-02
07-03
05-04
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01-06
11-06
09-07
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03-10
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09-12
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0
01-01
11-01
09-02
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5
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Pays-Bas
125
120
15
115
115
110
10
110
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5
100
100
0
02-00
01-01
12-01
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10-03
09-04
01-01
08-05
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06-07
07-03
05-08
05-04
04-09
03-05
03-10
01-06
02-11
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01-12
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07-08
11-13
05-09
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03-10
09-15
01-11
08-16
11-11
09-12
07-13
05-14
03-15
01-16
11-16
Germany
Pays-Bas
France
Spain
Allemagne
Eurozone
Italy
France
Espagne
Allemagne
France
Italie
Zone euro
Espagne
Zone euro
: Eurostat, Recherche Amundi
Source: Eurostat, AmundiSource
Research
4
130
2019
2018
2017
2016
2015
2014
2013
2012
2011
2010
2009
2008
2007
2006
2005
2004
2005
2004
2003
2002
-10
2003
-8
2002
-6
2008
02-00
2009
01-01
2010
12-01
2011
11-02
10-03
2012
09-04
2013
08-05
2014
07-06
2015
06-07
2016
05-08
2017
04-09
2018
03-10
2019
02-11
01-12
12-12
11-13
10-14
09-15
08-16
-4
2007
-2
Source : Eurostat , Recherche Amundi
La France présente un déficit public encore légèrement
supérieur au seuil européen des
0
125
3 % du PIB (probablement 3,3 % en 2016). Elle l’a néanmoins régulièrement réduit au cours des
120
dernières
années (à partir d’un niveau record de -7,2 %
-3 du PIB en 2009), sachant que la mansuétude
115marchés lui a permis d’opter pour une approche beaucoup plus graduelle que l’austérité drastique
des
imposée
à ses voisins du Sud. Une partie de cette-6amélioration s’explique par la conjoncture et la
110
chute des taux d’intérêt. Cependant le déficit primaire ajusté du cycle, reflétant l’ajustement structurel,
105
s’est tout de même réduit de 3,4 % à 0,9 % du PIB
depuis 2009. Le niveau de la dette publique,
-9
100
proche de 100 % du PIB (contre 64 % en 2007), est légèrement supérieur à celui de la zone euro et
95 au-dessus de celui de l’Allemagne. Sa progression a cependant nettement décéléré au cours
bien
-12
des dernières années.
2006
0
Italie
III- Déficits et dettes : modérés et soutenables…
3
pour le moment
135
2
09-15
08-16
95
02-00
01-01
12-01
11-02
10-03
09-04
08-05
07-06
06-07
05-08
04-09
03-10
02-11
01-12
12-12
11-13
10-14
09-15
08-16
105
01-16
11-16
130
20
120
-12
Zone euro
135
25
125
95
Italie
Emploi total, base 100 au T1 2000
30
130
Espagne
Source : Eurostat, Recherche Amundi
Taux de chômage, %
135
ÉLECTION
PRÉSIDENTIELLE
France
Allemagne
Source: Eurostat, Amundi Research
La France présente également, de façon récurrente, un déficit du compte courant, d’environ 1 %
Allemagne
France
Allemagne
France
Italy il a été Italie
PIB enFrance
2014, cependant
réduit fortement en deçà de ceItalie
niveau en 2015 et 2016
en raison de
Espagne
Espagne
Zone euro
Spain la moindre
Eurozone
Eurozone
facture pétrolière. L’essentiel de ce déficit s’explique par le déficit de la balance des biens qui
Source
: Eurostat
, Recherche de
Amundi
Source: Eurostat, Amundi
Research
Source
Recherche
Amundi
reflète
l’insuffisance
la compétitivité externe. Alors
que: Eurostat,
tous les
autres
grands pays de la zone euro
ont un compte courant positif, la France fait donc exception en étant le seul à présenter des twin deficits 2 .
Germany
du
Recherche, Stratégie et-4Analyse
-6
2019
6
2018
2017
2016
2015
2014
2013
2012
2011
2010
-12
2009
Élection présidentielle française de 2017
2008
-6
-9
2007
-4
2006
-2
2005
0
-3
Twin deficits : déficits jumeaux. Se dit d’un pays qui cumule
un déficit public (ses administrations publiques
0
dépensent
davantage que ce qu’elles collectent en impôts et autres revenus) et un déficit de ses échanges avec
-6
-2
le reste du monde. La théorie économique montre qu’il existe
un lien entre ces deux déficits.
2
2004
2
2003
4
L’endettement privé n’est pas excessif, mais il progresse. mais a continué de progresser au
3
6 s’est produit en Italie et, surtout, en Espagne.
cours des dernières années, contrairement à ce qui
L’endettement des entreprises, dont la croissance
s’explique davantage par la faiblesse des
4
0
marges que par l’investissement, est désormais assez élevé si on le compare à celui des grands
pays voisins (environ 130 % du PIB). Il ne pose 2pas toutefois de problème majeur à ce stade.
2002
6
019
018
5
-8
2017
100ÉLECTION
PRÉSIDENTIELLE
2007
02-00
2008
01-01
2009
12-01
2010
11-02
2011
10-03
2012
09-04
2013
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2014
07-06
2015
06-07
2016
05-08
2017
04-09
2018
03-10
2019
02-11
01-12
12-12
11-13
10-14
-12
2006
95
2005
95
105
-9
2004
-12
110
2003
100
-6
2002
-10
115
2018
03-10
2019
02-11
01-12
12-12
11-13
10-14
09-15
08-16
105
-3
2007
02-00
2008
01-01
2009
12-01
2010
11-02
2011
10-03
2012
09-04
2013
08-05
2014
07-06
2015
06-07
2016
05-08
2017
04-09
-8
2006
110
2005
-66
2004
115
2003
-4
2002
120
L’endettement des ménages (57 % du PIB) se trouve égalementAllemagne
sur une trajectoire France
haussière, mais
Allemagne
France
Italie
France
Italy
Germany
France
Italy
Espagne dans les
à un niveau toujours bien plus faible que celui observé à la finItalie
de la dernière
décennie
Espagne
Zone
euro
Spain
Eurozone
Spain
Eurozone
Eurozone
pays ensuite sujets à de violentes crises de la dette immobilière.
Germany
Source:
Eurostat, Amundi Research
Source: Eurostat, Amundi
Research
SourceAmundi
: Eurostat , Recherche Amundi
Source : Eurostat, Recherche
Solde budgétaire général, % du PIB
(estimations à partir de 2016)
Déficit primaire ajusté du cycle, % du PIB
potentiel (estimations à partir de 2016)
4
2
4
0
2
-3
140
0
-4
-6
-2
120
-6
100
-4
-8
-4
100
-9
-6
80
-12
Germany
France
2019
2018
2017
2016
2015
60
Italy
Allemagne
Allemagne
40
Spain
Eurozone
Germany
France
Italy
Spain
Eurozone
Netherlands
Source:
Eurostat,
Amundi
Research
Source: Eurostat, Amundi Research
Espagne
Italie
France
Zone Eurozone
euro
Italie
France
Espagne
Pays-Bas
Source Amundi
: Eurostat, Recherche Amundi
Source : Eurostat, Recherche
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
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2015
2016
2017
2018
2019
20
-8
20
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
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2010
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2012
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2014
2015
2016
2017
2018
2019
40
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2002
2008
2003
2009
2004
2010
2005
2011
20122006
20132007
60
-8
-12
2014
80
-6
20142008
20152009
20162010
20172011
20182012
20192013
-10
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2002
2008
2003
2009
2004
2010
2005
2011
2006
2012
2007
2013
2008
2014
1207
-2
2017
140
0
2016
-2
2015
2
0
2013
2019
2014
4
3
6
2009
2015
2010
2016
2011
2017
2012
2018
6
Pour l’heure, déficits et dettes restent soutenables, même dans un contexte de croissance
France
Italy
Allemagne
France
Italie
lente.
Ils constitueraient, en revanche (tant l’endettement public
que
6
6 privé) d’importants facteurs de
Spain
Netherlands
Eurozone
Espagne
Pays-Bas
Zone euro
vulnérabilité en cas de nouvelle récession ou de forte hausse des taux d’intérêt non accompagnée
Source: Eurostat, Amundi4Research
Source : Eurostat, Recherche
Amundi
4
d’une accélération de la croissance.
Germany
210%
190%
170%
-2
120
210%
80
-8
110%
60
90%
-6
170%
150%
Germany
France
Spain
Eurozone
40
Source: Eurostat, Amundi Research
70%
-4
190%
100
-6
130%
-2
230%
-4
150%
50%
0
250%
Italy
Netherlands
France
Allemagne
Netherlands
Espagne
130%
110%
90%
50%
Italie
Zone euro
Pays-Bas
Italie
Allemagne
France
Pays-Bas
Zone euro
Espagne
Pays-Bas
Source : BRI, Recherche Amundi
Recherche, Stratégie et Analyse
Élection présidentielle française de 2017
230%
France
Espagne
Italy
France
: Eurostat, Recherche Amundi
Source : BIS, RechercheSource
Amundi
250%
Allemagne
Source : Eurostat, Recherche Amundi
70%
20
Germany
Spain
-8
12-06
07-07
02-08
09-08
04-09
11-09
06-10
01-11
08-11
03-12
10-12
05-13
12-13
07-14
02-15
09-15
04-16
11-16
230%
0
140
Dette privée (hors banques) % du PIB
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
8
250%
2
Dette publique, % du PIB
(estimations à partir de 2016)
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2
12-06
07-07
02-08
09-08
04-09
11-09
2000
06-10
2001
01-11
2002
08-11
2003
03-12
2004
10-12
2005
05-13
2006
12-13
2007
07-14
2008
02-15
2009
09-15
2010
04-16
2011
2012
11-16
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2018
2019
-2
7
Italie
2017
ÉLECTION
PRÉSIDENTIELLE
IV- Choix économiques des dernières années :
consolidation budgétaire graduelle,
réformes structurelles modérées
Confrontée à un déficit public encore très élevé et à un taux de chômage en progression après la
violente crise de la fin de la décennie précédente, l’équipe gouvernementale arrivée aux affaires
en 2012 a mené une politique dont les grands axes ont été les suivants :
- Forte hausse de la fiscalité en début de mandat, à la fois sur les ménages (TVA et impôt sur
le revenu), les entreprises et le capital (impôt sur les résultats et les plus-values), y compris pour
faire face à de nouvelles dépenses correspondant au programme de campagne (très marqué à
gauche).
- B aisse de la fiscalité des entreprises à partir de 2014 : plan de 40 Mds € sur 3 ans, surtout
crédit d’impôts et baisses de charges sociales. La fiscalité sur les ménages a été pratiquement
stabilisée (avec même quelques baisses) à partir de 2015.
-É
conomies de dépenses publiques à partir de 2015 : plan de 50 Mds € sur 3 ans concernant
l’administration centrale, l’administration locale et les régimes sociaux (dont environ 40 Mds €
probablement effectivement réalisés d’ici fin 2017).
Nouvelles mesures de prélèvements obligatoires, 2012-2017
(dont mesures décidées par le gouvernement précédent), Mds €
Entreprises
-18,5
Ménages
47,3
Entreprises et ménages
11,1
Lutte contre la fraude
2,8
Total
42,6
Source : OFCE
-Réformes structurelles dans plusieurs directions, dont :
--
Le marché du travail : plusieurs réformes entre 2013 et 2016, guidées par une
approche « flexi-sécurité » visant à faciliter les licenciements et à simplifier et
décentraliser le dialogue social (au niveau de la branche ou de l’entreprise plutôt qu’au
niveau national). Des mesures ont également été prises pour faire des économies sur
les régimes de retraite.
--
Le marché des produits et services : mesures de simplification des normes,
d’ouverture à la concurrence et de rationalisation des dépenses de santé.
--
L’administration, notamment territoriale : fusion des régions, développement du
statut des métropoles et incitations à la mutualisation des compétences des communes.
Ces réformes (portées en partie par le candidat actuel E. Macron, alors conseiller du Président, puis
Ministre de l’Économie) ont toutefois rencontré d’importantes résistances, conduisant à plusieurs
reprises le gouvernement à revoir ses ambitions à la baisse (notamment s’agissant de la facilitation
des licenciements, de l’ouverture de certaines professions à la concurrence et de la réduction des
prérogatives municipales).
Recherche, Stratégie et Analyse
Élection présidentielle française de 2017
8
2017
ÉLECTION
PRÉSIDENTIELLE
L’impopularité de certaines réformes (en plus des hausses d’impôts), leur orientation contraire aux
promesses de campagne, et le fait que ce type de réformes met en général du temps à donner des
résultats expliquent la très faible popularité du Président F. Hollande, qui l’a conduit à renoncer à
briguer un second mandat.
Conclusion
En ce début d’année 2017, la France aborde donc un épisode de forte incertitude politique
dans une situation économique qui, si elle reste décevante, s’est tout de même améliorée au
cours des derniers trimestres et devrait continuer à le faire au cours des prochains mois. Il est
vrai que l’effet de certaines mesures récentes pourrait s’effriter en 2018, et que les décisions
(notamment en matière budgétaire) du futur gouvernement ne seront pas neutres sur les
perspectives de croissance des prochaines années. Cependant, la reprise est également
soutenue par d’importants facteurs cycliques (emploi et investissement) qui ont encore un
potentiel d’amélioration, tandis qu’une partie des effets positifs des réformes entreprises au
cours des dernières années reste à venir. Les principaux risques pour la poursuite de cette
reprise ne résident donc pas tant dans les facteurs économiques domestiques que dans
d’éventuels chocs politiques, français ou européens, qui pourraient venir remettre en cause les
institutions de l’UE, sans parler de possibles événements extérieurs de nature à interrompre le
cycle actuel d’expansion de l’économie mondiale.
Recherche, Stratégie et Analyse
Élection présidentielle française de 2017
9
2017
ÉLECTION
PRÉSIDENTIELLE
France — Marchés financiers : quelques repères
Taux 2 ans
États-Unis
Allemagne
France
Taux 10 ans
États-Unis
Allemagne
France
Écart de taux 2 ans
France
Italie
Espagne
10y. bond yield spread
France
Italie
Espagne
Prime de CDS 5 ans
France
Italie
Espagne
Marchés actions
EurostoXX 50
DAX 30
CAC 40
MIB 30
IBEX 35
Marchés du crédit
ItraXX main
ItraXX XO
ItraXX Financials sen.
ItraXX Financials sub.
Taux de change
EUR/USD
EUR/GBP
EUR/CHF
Volatilité implicite 1 mois
VIX
VDAX
EURUSD
09/03/2017
Variation sur la
semaine
Depuis le début
de l’année
1,28
9,99
9,41
-0,84
2,50
-7,10
-0,49
-2,00
16,90
2,45
8,25
1,02
0,29
2,50
7,70
0,92
-2,00
23,20
35
-5
24
82
-10
23
70
7
21
63
-12
16
185
-14
25
141
-4
24
57
-11
19
184
0
26
75
-4
-1
3 381,3
1,42
2,76
12 052,9
0,88
4,98
4 959,8
1,40
2,01
19 352,9
2,83
0,62
9 729,8
2,49
4,04
71
-3
-1
281
-13
-8
88
-6
-5
202
-17
-20
1,05
-0,50
0,11
0,86
1,89
0,61
1,06
-0,08
-0,74
12,5
0,8
-1,5
14,7
0,5
-3,2
7,9
-0,9
-2,4
Recherche, Stratégie et Analyse
Élection présidentielle française de 2017
10
2017
ÉLECTION
PRÉSIDENTIELLE
En savoir
■ Élection présidentielle française : état des lieux et décryptage (déjà paru) ;
■ Les atouts de l’économie française : un état des lieux ;
■Une analyse des blocages de l’économie et des réformes, vus par
les candidats et par les organisations internationales (à paraître) ;
■ Les candidats à la présidentielle et leur position sur l’Europe (à paraître) ;
■ La dette française : état des lieux et points d’attention (à paraître) ;
■ L’évolution des taux de marge des entreprises françaises (à paraître) ;
■Les candidats à l’élection présidentielle et la politique budgétaire et fiscale
(à paraître) ;
■Taux longs français et spread OAT/Bund : le poids de la BCE et
les perspectives liées aux élections (à paraître)
Recherche, Stratégie et Analyse
Élection présidentielle française de 2017
11
2017
ÉLECTION
PRÉSIDENTIELLE
Les destinataires de ce document sont en ce qui concerne l’Union européenne, les investisseurs « professionnels » au sens de la
Directive 2004/39/CE du 21 avril 2004 « MIF », les prestataires de services d’investissements et professionnels du secteur financier,
le cas échéant au sens de chaque réglementation locale et, dans la mesure où l’offre en Suisse est concernée, les « investisseurs
qualifiés » au sens des dispositions de la Loi fédérale sur les placements collectifs (LPCC), de l’Ordonnance sur les placements collectifs du 22 novembre 2006 (OPCC) et de la Circulaire FINMA 08/8 au sens de la législation sur les placements collectifs du 20 novembre 2008. Ce document ne doit en aucun cas être remis dans l’Union Européenne à des investisseurs non « Professionnels » au
sens de la MIF ou au sens de chaque réglementation locale, ou en Suisse à des investisseurs qui ne répondent pas à la définition
d’« investisseurs qualifiés » au sens de la législation et de la réglementation applicable. Ce document n’est pas destiné à l’usage des
résidents ou citoyens des États Unis d’Amérique et des « U.S. Persons », telle que cette expression est défi nie par la « Regulation
S » de la Securities and Exchange Commission en vertu du U.S. Securities Act de 1933. Le présent document ne constitue en aucun
cas une offre d’achat ou une sollicitation de vente et ne peut être assimilé ni à sollicitation pouvant être considérée comme illégale ni
à un conseil en investissement. Amundi n’accepte aucune responsabilité, directe ou indirecte, qui pourrait résulter de l’utilisation de
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