Cancer
Plan
2014-2019
3E RAPPORT
AU PRÉSIDENT DE
LA RÉPUBLIQUE
Février 2017
3E RAPPORT AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
FÉVRIER 2017
PLAN CANCER 2014-2019
TROISIÈME RAPPORT AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
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Sommaire
INTRODUCTION .................................................................... 5
1. GUÉRIR PLUS DE PERSONNES MALADES ........................... 7
Objectif 1 La préfiguration de la généralisation du dépistage organisé du cancer
du col de l’utérus et le renouveau profond du dépistage du cancer du sein
ont été engagés .................................................................................................................. 7
Objectif 2 Les actions d’accompagnement des médecins généralistes
et l’articulation avec l’hôpital ont été renforcées. ........................................................... 13
Objectif 3 La chimiothérapie, la chirurgie ambulatoire et la radiothérapie connaissent
des évolutions technologiques et thérapeutiques importantes ....................................... 16
Objectif 4 La reconnaissance des professions de physicien médical et de dosimétriste est
quasiment achevée et le principe d’exercice en pratique avancée a été po
par la loi de modernisation de notre système de santé ................................................... 20
Objectif 5 Le 1er essai clinique dédié entièrement aux enfants a été lancé
et l’accès à l’innovation fait l’objet d’une forte mobilisation ........................................... 21
Objectif 6 Les patients ont un meilleur accès à la médecine de précision grâce à une analyse des
tumeurs plus complète, et la recherche est poursuivie pour identifier
de nouvelles cibles thérapeutiques et améliorer leur efficaci....................................... 24
Et également en 2016 (Objectifs 1 à 6) ........................................................................................... 28
2. PRÉSERVER LA CONTINUITÉ ET LA QUALITÉ DE VIE ......... 31
Objectif 7 L’accompagnement des patients a été amélioré s’agissant des soins de support
et de l’hospitalisation à domicile ...................................................................................... 31
Objectif 8 Un accent particulier a été mis sur la prévention tertiaire grâce à des outils
d’aide à l’arrêt du tabac et un appel à projets .................................................................. 34
Objectif 9 L’élargissement de l’accès au crédit, et la réforme des services de santé au travail
pour le maintien en emploi, visent à diminuer l’impact du cancer sur la vie personnelle
et professionnelle ............................................................................................................. 35
Et également en 2016 (Objectifs 7 à 9) ........................................................................................... 38
PLAN CANCER 2014-2019
TROISIÈME RAPPORT AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
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3. INVESTIR DANS LA PRÉVENTION ET LA RECHERCHE ........ 39
Objectif 10 La situation française restant très mauvaise, le PNRT permet de renforcer les efforts
engagés pour réduire la consommation de tabac ............................................................ 39
Objectif 11 Le parcours éducatif de santé, une campagne de communication sur les 40 %
des cancers évitables et la promotion de la recherche interventionnelle
donnent à chacun les moyens de réduire son risque de cancer ....................................... 43
Objectif 12 La recherche, la surveillance et la gestion des cancers liés au travail
ou à l’environnement ont fait l’objet de travaux pour prévenir
et détecter des cancers ..................................................................................................... 45
Objectif 13 La France poursuit son effort de recherche, notamment fondamentale,
en France et à l’international ............................................................................................ 49
Et également en 2016 (Objectifs 10 à 13) ....................................................................................... 51
4. OPTIMISER LE PILOTAGE ET LES ORGANISATIONS .......... 53
Objectif 14 La concertation citoyenne et scientifique sur le dépistage du cancer du sein
a été un moment fort de démocratie sanitaire ................................................................ 53
Objectif 15 La connaissance du stade de développement du cancer au moment du diagnostic
a été améliorée ................................................................................................................. 54
Objectif 16 Des propositions de réorganisation régionale et territoriale des organisations
de la cancérologie ont été établies par l’INCa .................................................................. 55
Objectif 17 Les modèles de financement de la radiothérapie oncologique
et de la consultation de primo-prescription en chimiothérapie orale évoluent .............. 56
Et également en 2016 (Objectifs 14 à 17) ....................................................................................... 58
FOCUS SUR LES ENFANTS, ADOLESCENTS ET JEUNES ADULTES ....................................................... 61
LE POINT SUR LA MISE EN ŒUVRE DU PLAN CANCER PAR LES ARS ................................................ 63
AVANCEMENT DU PLAN CANCER : SYNTHÈSE DE L’AVANCEMENT ET TABLEAUX DE SUIVI ............. 77
PLAN CANCER 2014-2019
TROISIÈME RAPPORT AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
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INTRODUCTION
Dans ce 3e rapport adressé au président de la République, l’Institut national du cancer
(INCa), responsable du pilotage du Plan cancer 2014-2019 pour le compte des ministres
chargés de la santé et de la recherche, présente avec ses partenaires sa progression globale
et l’avancement de chacune des 208 actions.
À mi-parcours du Plan, la moitié des jalons est réalisée, fruit d’une coopération de
l’ensemble de la communauté des soignants, chercheurs, acteurs de la prévention, des
grandes associations et fondations dédiées. L’étroite collaboration territoriale engagée
avec les agences régionales de santé a permis une mobilisation importante au plus près des
citoyens.
C’est également au niveau régional, qu’avec la Direction générale de la san, les nouvelles
structures de dépistage seront coordonnées, pour d’emblée des missions d’envergure :
généralisation du dépistage du cancer du col utérin, déploiement d’un programme
profondément rénové de dépistage des cancers du sein. Cette rénovation, orientée par ce
moment de démocratie sanitaire qu’a constitué la concertation citoyenne et scientifique,
facilitera le choix éclairé et l’adhésion des femmes, et prendra appui sur les médecins
généralistes.
La mobilisation pour la réduction du tabagisme s’est concrétisée par la mise en place du
paquet neutre. Mesure phare du programme national de réduction du tabagisme, son
double objectif est de protéger les jeunes de l’entrée dans cette addiction et d’encourager
son arrêt pour tous. Un abandon que favorisera, pour tous également, le triplement du
forfait des substituts nicotiniques. L’opération Moi(s) sans tabac coordonnée par Santé
publique France a permis de lancer le premier défi collectif contre le tabagisme. Enfin, la
création du fonds d’intervention contre le tabagisme financera de nouvelles mesures de
prévention et de recherche.
L’importance du travail de prévention, reconstruit en milieu scolaire par la création d’un
parcours éducatif de santé, a été également rappelée au grand public par une campagne
soutenue sur les cancers évitables (40 %) et les comportements à privilégier. C’est dans cet
objectif de prévention, que l’Institut a financé pour l’essentiel une chaire de recherche, et
soutenu la recherche interventionnelle.
Avec l’appui de la Direction générale de la recherche et de linnovation, les plateformes de
diagnostic moléculaire ont évolué pour s’adapter aux outils et savoirs nouveaux. La levée
des freins à la recherche clinique dédiée aux cancers pédiatriques devrait doubler le
nombre de médicaments proposés aux enfants atteints de cancers d’ici deux ans. Pour eux,
un nouveau programme d’actions intégrées de recherche permettra de soutenir des
actions transversales intégrant toutes les disciplines.
Après un travail préparatoire de l’Institut, la Direction générale de l’offre de soins a
significativement revalorisé la consultation de primo-prescription pour chimiothérapie
orale. Des recommandations ont été adressées aux professionnels de santé sur la gestion
des effets indésirables, et une collection d’outils de bonnes pratiques accompagne les
médecins généralistes dans leur pratique.
Le modèle de notre lutte est cohérent. Il n’est pourtant ni sans faille ni sans incertitude, et
ne doit pas cacher l’importance comme la complexité des tâches à venir. Cette deuxième
moitié du Plan qui s’engage n’a pas d’autre choix que persévérer dans sa quête du sens et
du progrès afin de conquérir de nouveaux espoirs : pour les malades, pour leurs proches,
pour tous nos concitoyens qui sont dans une attente justement impatiente.
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