localiser ainsi les tumeurs dans l’ensemble du corps. La durée d’émission
radioactive est limitée à quelques heures et ne délivre au malade qu’une irradiation
inférieure à celle d’un scanner X. Le cuivre-64 n’est pas encore aujourd’hui utilisé
en imagerie de routine, mais de nombreuses molécules couplées à cet atome
radioactif sont en évaluation, par exemple pour étudier la vitesse de prolifération
d’une tumeur, ou encore sa capacité à répondre ou non à un traitement déterminé,
autant d’informations qui seront, à court terme, utiles au cancérologue pour établir
la stratégie thérapeutique optimale pour chaque malade.
Atlanpole Biotherapies, pôle de compétitivité des Pays de la Loire, est dédié à la
santé et plus particulièrement aux biothérapies. Il fédère des acteurs publics et
privés positionnés sur la chaîne de valeur des biomédicaments et du biodiagnostic.
Le pôle vise à développer 4 grands axes thématiques parmi lesquels les
radiopharmaceutiques, où s'inscrivent de façon très active Arronax et d'autres
entreprises comme notamment Chelatec et Atlab Pharma. La collaboration de ces
acteurs a d'ailleurs permis de monter des projets collaboratifs d'envergure tels
qu'AlphaRIT et Theranean, respectivement soutenus et financés par Oseo et le FUI.
Contact presse : Pr Jean-François Chatal – 02 28 21 21 21 - chatal@arronax-nantes.fr
Arronax, cyclotron de dernière génération en bref…
Installé près de Nantes, il est dédié à la recherche appliquée, ses
capacités exceptionnelles séduisent tant la communauté médicale,
au premier rang de laquelle les cancérologues et les cardiologues,
que les industriels, chercheurs et étudiants.
Arronax, cyclotron unique, le plus puissant dans son domaine
Le dernier-né des cyclotrons à usage médical permettra de
produire à Nantes de nouveaux radio-isotopes en quantité
importante, notamment de l'astate 211 et du cuivre 67, des atomes
radioactifs très efficaces pour traiter les cancers diffus. "C'est un
prototype, unique au monde, d'une puissance deux fois supérieure
à ceux qui existent ailleurs." souligne Jean-François Chatal,
professeur de médecine nucléaire.
La médecine nucléaire, première bénéficiaire des radio-isotopes d'Arronax
L'imagerie en oncologie et cardiologie, grâce à la TEP (tomographie par émission de positons), verra
ses diagnostics affinés et fiabilisés.
Quant aux nouvelles solutions thérapeutiques en cancérologie, elles verront leur efficacité et leur
innocuité accrues, au bénéfice immédiat du patient. Exemple d'amélioration de confort de traitement en
cancérologie : un radio-isotope produit par Arronax, le cuivre 67, qui émet beaucoup moins de rayons
gamma et n'imposera donc plus de maintenir confinés les malades après leur traitement.
“Arronax va permettre de traiter plus efficacement qu'actuellement des petites tumeurs disséminées
dans l'organisme en complément des traitements actuels” précise le Professeur Pierre Jallet, Président
du Cancéropôle Grand Ouest.
En cardiologie, le rubidium 82 quant à lui, simplifie, fiabilise et surtout raccourcit la durée de l'examen
d'une demi-journée à 30 minutes.
Arronax promet aussi de grandes avancées scientifiques et industrielles
Arronax permettra notamment d’analyser les conditions et conséquences du stockage des déchets
radioactifs en étudiant les interactions entre le rayonnement alpha et la stabilité des déchets. Ainsi on
examinera si la composition de l'eau se modifie sous l'effet de l'irradiation.
Construit par la société belge IBA, son financement a été assuré par l’Etat, l’Europe et les collectivités
territoriales au premier rang desquels la Région des Pays de la Loire pour un investissement global de
près de 37 M€.
Pour en savoir plus : www.cyclotron-nantes.fr/