Accompagnement thérapeutique Pros san
e. formation
Fiches LRS - accompagnants du parcours médical
Fiche 1
Semaines de 60 heures… Durée moyenne de consultation de 16 minutes… Nul n’ignore
que les professionnels de santé courent après le temps. Un timing serré qui ne laisse que
peu de place à l’information et la prévention, à leur grand regret.
Quotimed : 10 % de praticiens en moins entre 2007 et 2017
La médecine générale confrontée à l’érosion de ses effectifs
Selon les dernières statistiques de l’Ordre des médecins, la médecine générale a perdu 5 % de
ses effectifs entre 2007 et 2012, et l’érosion devrait se poursuivre au même rythme jusqu’en
2017. La majorité des départements français va être confrontée à cette décrue et à
l’augmentation de la moyenne d’âge des médecins de famille. Dans ce tableau sombre percent
des « lueurs d’espoir » : près de 35 % de jeunes généralistes s’installent en libéral cinq ans
après leur inscription au tableau.
Portait-type du médecin en 2012
http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualite/exercice/portait-type-du-medecin-en-
2012?ku=y5Bw5EEv-7ax9-AyAx-y88A-7yAE69v78E57
Remarques préalables préventives :
L’hypertension et le diabète sont des facteurs de risque majeurs d’insuffisance rénale, ainsi
que certaines maladies génétiques ; il faut donc ne pas négliger les antécédents familiaux
d’insuffisance rénale chronique et de diabète.
Beaucoup de diabétiques n'ont pas compris qu'ils avaient un risque accru d’insuffisance
rénale ; il est pour eux important de les informer et de leur rappeler la nécessité d'une
surveillance.
Une mauvaise hygiène de vie, le stress, une alimentation déséquilibrée ou excédentaire, en
particulier en ce qui concerne le sel ou le sucre, peuvent entraîner des troubles métaboliques
avec une retentissement rénal.
Nous estimons qu’en présence d'une ou plusieurs réponses positives à ces questions et ce
d'autant que l'âge dépasse 60 ans, il faudra avertir le patient qu'il présente un risque accru
d'insuffisance rénale et qu’un dépistage lui est recommandé.
Rappel des facteurs de risque d'insuffisance rénale (Agence de Biomédecine) :
• Diabète
• Hypertension
• Obésité > 30 kg/m²
• Maladie cardiovasculaire
• Personnes âgées > 60 ans
• Antécédents familiaux d’insuffisance rénale chronique
• Uropathies obstructives
• Maladies de système
• Médicaments néphrotoxiques
• Bas poids de naissance (<2,5 kg)
• Épisodes d’insuffisance rénale aiguë
Les marqueurs d’atteinte rénale peuvent être des anomalies morphologiques l’échographie
ou autres examens…), histologiques (sur une biopsie rénale) ou biologiques : protéinurie
clinique, albuminurie, hématurie, leucocyturie.
La protéinurie clinique peut être définie par un ratio albuminurie/créatininurie > 30 mg/mmol
(> 300 mg/g) ou un ratio protéinurie/créatininurie > 50 mg/mmol (> 500 mg/g) ou une
protéinurie des 24 heures > 0,5 g.
Actuellement, une microalbuminurie (albuminurie de faible débit), définie par un ratio
albuminurie/créatininurie entre 3 à 30 mg/mmol (30 à 300 mg/g) est considérée comme un
marqueur de risque de maladie rénale chronique chez le diabétique de type 1 ou de type 2 et
comme un marqueur indépendant de risque cardio-vasculaire chez l’hypertendu.
Voir Pdf Fiche conseil au patient remise par le consultant santé
Chaque minute, les reins filtrent et nettoient environ un litre de sang, en éliminant les déchets
et en régulant précisément la composition de l’organisme.
Les maladies rénales, contrairement à ce qu’on nomme « le mal aux reins », sont
silencieuses en dehors des calculs urinaires. Ainsi ne sont-elles pas souvent détectées
suffisamment à temps pour permettre de prévenir ou au moins retarder l'évolution vers
l'Insuffisance Rénale Chronique (IRC), parfois grave (et surtout irréversible).
Voir son médecin ou son pharmacien pour qu'il vous conseille, pour vous en prémunir.
Recommandations générales : une vie saine pour des reins solides...
Comment prendre soin de vos reins ? Soyez vigilant
Tous les moyens de prévention et de lutte contre le diabète, l'hypertension artérielle et les
maladies cardiovasculaires sont importants. De plus, une bonne hygiène de vie contribue à la
bonne santé des reins.
Lorsque l’on est en bonne santé, certaines règles très simples permettent de préserver le bon
état de ses reins. Elles contribuent également à la prévention des maladies cardiovasculaires et
métaboliques :
Boire la quantité d’eau adaptée à ses besoins (au moins 1 à 1.5 litre par jour), répartie
sur la journée, afin de faciliter le travail des reins ;
Avoir une alimentation équilibrée afin d’éviter le surpoids et l’excès de cholestérol ;
Ne pas manger trop salé car l’excès de sel favorise l’hypertension, facteur de risque
des maladies rénales ;
Pratiquer gulièrement une activité physique pour prévenir la surcharge pondérale et
l'obésité, souvent associées au diabète et à l'hypertension artérielle ;
Arrêter de fumer car le tabac accélère l'évolution des maladies rénales et cardio-
vasculaires en accélérant le vieillissement.
Vous pouvez aussi :
Faire contrôler régulièrement votre tension artérielle. En effet, une tension trop élevée
peut révéler un problème rénal ou en provoquer un ;
Les tests par bandelette urinaire permettent de rechercher la présence d'albumine et de
sang dans les urines ;
Si vous êtes diabétique et/ou hypertendu, un dosage annuel de la créatinine sanguine
est recommandé. La recherche dans les urines de protéine ou de microalbumine doit
être également périodiquement réalisée.
En outre, il convient de faire attention à certaines substances qui peuvent être toxiques à terme
pour les reins. Ainsi il faut absolument :
Eviter l’automédication ; elle peut être nocive pour les reins ;
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens, y compris l’aspirine, peuvent être toxiques
pour les reins. Il en est de même pour certains analgésiques, comme le Paracétamol,
s’ils sont utilisés à fortes doses sur de longues périodes ;
Etre vigilant quant à l’abus de laxatifs ou de diurétiques ;
Eviter la consommation de produits dont la composition n’est pas clairement identifiée
(herbes chinoises et autres substances pour maigrir, compléments alimentaires, …) ;
Se méfier des régimes hyperprotéinés, qui peuvent fatiguer les reins ;
A côté des médicaments déjà cités, d'autres sont connus pour leur toxicité rénale :
lithium, immuno-suppresseurs et anti-cancéreux ;
Les produits de contraste injectés pour imagerie (iode pour les scanners, substances
paramagnétiques pour les IRM) peuvent aggraver une insuffisance rénale
préexistante ;
De manière générale, soyez vigilant et n'hésitez pas à évoquer ces questions avec votre
médecin et/ou votre pharmacien.
Chaque année l’on dépiste de nouveaux malades rénaux chroniques, parfois à un stade
terminal, tenter de ne pas en faire partie, vous vous en porterez bien mieux..
L’insuffisance rénale chronique
Demain, 25% de la population européenne aura plus de 60 ans, soit 160 millions de
personnes et les pathologies chroniques vont se développer.
Un Français sur 20 a les reins malades et ne le sait pas ! Aux horizons 2025 et 2050, du seul
fait du vieillissement de la population, le coût de la prise en charge de l’insuffisance rénale
chronique (IRC) devrait s’établir entre 5 et 6 milliards d’euros. Cette estimation ne prend en
compte ni l’augmentation des coûts des actes médicaux, ni celle pourtant inéluctable de la
prévalence de l’insuffisance rénale chronique en raison notamment de l’augmentation du
diabète de type 2 dans la plupart des pays développés.
Quels sont les patients ayant un risque particulier de développer une insuffisance rénale
chronique (IRC) ?
C'est avant tout les hypertendus et les diabétiques, qu'ils soient traités par médicaments
antihypertenseurs et antidiabétiques oraux, ou simplement par mesures hygiéno-diététiques.
Il existe plusieurs autres facteurs de risque dont le plus fréquent est l'âge de plus de 60 ans ;
en effet, physiologiquement, le fonctionnement rénal décroît progressivement, ce qui explique
la plus grande vulnérabilité des personnes âgées.
L'insuffisance rénale n'entraîne aucun symptôme pendant la plus grande partie de son
évolution. On ne se sent donc pas malade ! Les signes qui alertent le patient, tels que fatigue,
perte d'appétit, essoufflement, démangeaisons, n'apparaissent qu'au stade terminal, quand la
dialyse ou la transplantation deviennent nécessaires.
L’insuffisance rénale chronique est un risque pour bon nombre de vos patients. Nous vous
proposons quelques clés pour la dépister et ralentir sa progression.
L’hypertension et le diabète sont des facteurs de risque majeurs d’insuffisance rénale, ainsi
que certaines maladies génétiques ; il faut donc ne pas négliger les antécédents familiaux
d’insuffisance rénale chronique et de diabète.
Beaucoup de diabétiques n'ont pas compris qu'ils avaient un risque accru d’insuffisance rénale
; il est pour eux important de les informer et de leur rappeler la nécessité d'une surveillance.
Une mauvaise hygiène de vie, le stress, une alimentation déséquilibrée ou excédentaire, en
particulier en ce qui concerne le sel ou le sucre, peuvent entraîner des troubles métaboliques
avec un retentissement rénal.
Rappel des facteurs de risque d'insuffisance rénale (Agence de Biomédecine) :
• Diabète
• Hypertension
• Obésité > 30 kg/m²
• Maladie cardiovasculaire
• Personnes âgées > 60 ans
• Antécédents familiaux d’insuffisance rénale chronique
• Uropathies obstructives
• Maladies de système
• Médicaments néphrotoxiques
• Bas poids de naissance (<2,5 kg)
• Épisodes d’insuffisance rénale aiguë
Les marqueurs d’atteinte rénale peuvent être des anomalies morphologiques l’échographie
ou autres examens…), histologiques (sur une biopsie rénale) ou biologiques : hématurie,
leucocyturie, protéinurie et actuellement, microalbuminurie qui est un marqueur de
retentissement rénal plus précoce en présence de diabète, d'hypertension artérielle et maladie
cardio-vasculaire.
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