6 et 7 février 2013

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6 et 7 février 2013
Les journées de sensibilisation aux
CENTRE CARDIOVASCULAIRE
DU CHUM
MALADIES CARDIOVASCULAIRES
?
Au Canada, une personne fait une crise cardiaque toutes les 7 minutes!
Les maladies du cœur et les accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont responsables d’un décès sur trois.
Une chance unique d’en connaître
davantage sur la santé de votre cœur!
Actuellement, 9 Canadiens sur 10 présentent au moins 1 facteur de
risque de maladie cardiovasculaire et le risque d’avoir une maladie
cardiovasculaire augmente lorsque vous avez plusieurs facteurs
de risque. La bonne nouvelle, c’est que la majorité de ces facteurs
peuvent être contrôlés par l’adoption de saines habitudes de vie.
Les facteurs de risque
que vous pouvez contrôler
Les facteurs de risque
que vous ne contrôlez pas
Tabagisme
Sédentarité
Cholestérol élevé
Hypertension artérielle
Embonpoint
Diabète
Stress
Âge
Sexe (homme ou femme)
Hérédité
Origine ethnique
À CŒUR BATTANT
Le pontage coronarien permet efficacement de fournir du sang aux
vaisseaux irriguant le cœur lorsque ceux-ci sont bloqués, prévenant ainsi
la crise cardiaque et améliorant la survie des patients. De nos jours, les
patients qui ont besoin d’un pontage coronarien sont plus âgés et souvent
malades. Les risques d’infarctus, d’accident vasculaire cérébral et de décès
sont augmentés. Les chirurgiens doivent donc pratiquer des interventions
chirurgicales plus sécuritaires afin de prévenir les complications.
Photo : Luc Lauzière, CHUM
Découvrez votre âge cardiovasculaire en rencontrant nos
professionnels de la santé sur place.
Chirurgien cardiaque du CHUM pratiquant un pontage coronarien à coeur battant.
CONFÉRENCES MIDI
Tenez votre stress en laisse!
Dre Pascale Lehoux,
psychologue
Le rétrécissement aortique :
une opération sans cicatrice
(6 février seulement)
Dr Jean-François Gobeil,
cardiologue hémodynamicien
À coeur battant
(7 février seulement)
Dr Nicolas Noiseux,
chirurgien cardiaque
Notre expertise dans
votre assiette
Caroline Mary, nutritioniste
Devenez un héros
en trente minutes chrono!
Michel Viau
Fondation des maladies
du coeur et de l’AVC
Le Centre cardiovasculaire du
CHUM fait de la promotion de la
santé une priorité et tient pour
une 3e année, les 6 et 7 février
2013 de 9 h à 17 h, les Journées
de sensibilisation aux maladies
cardiovasculaires à la GrandePlace du complexe Desjardins.
Les activités sont gratuites!
Venez assister aux conférences
et rencontrer des médecins
spécialisés en chirurgie cardiaque
et en arythmie, des professionnels
de la santé cardiovasculaire
et des nutritionnistes qui vous
offriront de précieux conseils
pour la santé de votre cœur.
Profitez-en aussi pour apprendre
les techniques de réanimation
pour devenir un héros en trente
minutes!
Le CHUM a participé à l’étude CORONARY, le plus important essai clinique
international portant sur les pontages coronariens, qui compare la procédure
à cœur battant à la technique traditionnelle qui consiste à utiliser la
machine de cœur-poumons artificiels. L’étude a regroupé 4752 patients à
haut risque chirurgical dans 19 pays et 72 centres, dont le CHUM. Le CHUM
est le plus grand centre recruteur canadien et le troisième sur le plan
mondial. Cette étude démontre que la procédure à cœur battant est
aussi efficace et sécuritaire que la procédure traditionnelle, et les résultats
canadiens démontrent que la procédure à cœur battant a même plusieurs
avantages chez les patients à plus haut risque. Ces résultats sont très
encourageants, puisque cette technique est moins effractive que la
procédure conventionnelle, provoque moins de saignements, requiert
moins de transfusions sanguines et réduit les complications rénales et
pulmonaires.
Toutefois, malgré ses avantages, cette opération est techniquement plus
difficile que la procédure conventionnelle, et n’est pratiquée que par quelques
médecins expérimentés, dont les chirurgiens du CHUM. Pour le CHUM, les
résultats de cette recherche viennent en quelque sorte récompenser plus de
vingt ans d’efforts d’un groupe de chirurgiens de Montréal qui ont contribué à
promouvoir et à améliorer cette procédure.
LE RÉTRÉCISSEMENT AORTIQUE :
UNE OPÉRATION SANS CICATRICE
VOTRE CŒUR S’EMBALLE?
L’ABLATION À LA RESCOUSSE!
Lorsque la valve aortique située à la sortie du cœur est usée et se rétrécie,
le patient souffrira d’essoufflement, de douleurs thoraciques ou subira des
pertes de connaissance. Si les symptômes persistent, la valve doit être
changée, à défaut de quoi l’espérance de vie est fortement limitée.
Qui d’entre nous n’a pas ressenti son cœur battre rapidement, soit durant
quelques secondes, ou de manière plus soutenue, nous laissant plus ou
moins inquiets, alors qu’habituellement, nos battements cardiaques sont
presqu’imperceptibles?
Le remplacement valvulaire aortique à cœur ouvert se pratique depuis
plusieurs décennies avec de bons résultats. Cependant, au moins 4 patients
sur 10 ayant un rétrécissement aortique ne peuvent recevoir ce traitement
chirurgical en raison de leur âge ou d’autres problèmes de santé.
Certaines maladies telles que l’hypertension artérielle, l’apnée du sommeil
et les atteintes des valves cardiaques sont des facteurs prédisposant aux
arythmies (troubles du rythme cardiaque). Une pneumonie, une glande
thyroïde hyperactive ou encore la consommation excessive d’alcool
peuvent même les provoquer.
Heureusement, il est maintenant possible d’implanter une prothèse
valvulaire aortique par cathéter sans avoir à ouvrir ni même à arrêter
le cœur. Un cathéter contenant la prothèse est inséré dans l’artère de
l’aine ou entre les côtes, et amené jusqu’au cœur. La position idéale de la
nouvelle valve est déterminée à l’aide d’une fluoroscopie et d’une
échographie cardiaque.
La prothèse est ensuite déployée, repoussant la valve usée sur les
côtés et se fixant sur elle. La nouvelle valve commence immédiatement à travailler. L’opération est pratiquée par une équipe de cardiologues et de chirurgiens cardiaques, et dure en moyenne une heure.
En général, les patients traités de cette façon, mêmes âgés, quittent
l’hôpital après quelques jours.
Bien que ces manifestations soient souvent bénignes, certaines arythmies
doivent être traitées en raison d’un rythme cardiaque trop rapide ou de
symptômes associés tel que des essouflements, des étourdissements
ou des douleurs thoraciques. Quelques patients doivent également
prendre des médicaments pour maintenir un rythme cardiaque normal
et pour éclaircir leur sang afin d’éviter la formation de caillots
dans le cœur qui pourraient causer des accidents vasculaires cérébraux
ou d’autres embolies.
Les médicaments aident assurément, mais la solution passe souvent par
une ablation, une intervention au cours de laquelle les foyers électriques
générant les arythmies sont repérés à l’aide d’un cathéter (longue tige de
plastique mince et souple munie de bagues métalliques aux extrémités)
inséré dans une veine de l’aine jusqu’au cœur et détruits.
Photo : Dr Jean-Bernard Masson, CHUM
Les techniques d’ablation sont diversifiées tout autant que les arythmies.
Les arythmies les plus courantes sont maintenant traitées en électrophysiologie par ablation plutôt que par la médication, car ce traitement est
souvent plus efficace. Alors, en cas de trouble du rythme cardiaque, n’hésitez pas à en discuter avec votre médecin, il y a des solutions!
A) Image fluoroscopique de la valve aortique avant le traitement
B) Positionnement de la prothèse avant le déploiement
C) Déploiement par ballon de la prothèse
D) Résultat final
D’abord destinée seulement aux patients inopérables, cette nouvelle
technologie s’est beaucoup développée dans les dernières années.
Les améliorations technologiques de la valve et des cathéters, et
l’expérience acquise par les médecins ont permis d’améliorer les résultats
et de réduire les complications. Ce progrès a donc permis d’offrir
ce traitement à une plus large clientèle. Nous pouvons même croire
que, d’ici quelques années, la plupart des remplacements de la valve
aortique se feront sans ouvrir la poitrine!
Source : Fondation des maladies du coeur et de l’AVC
MD
MD
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